- Sur France 3, un téléfilm réécrit l’histoire du procès de Nuremberg | Rue89 – Les téléspectateurs de France 3 ont vécu une expérience un peu surréaliste mardi soir.
Après la diffusion de « J'étais à Nuremberg », une fiction reconstituant avec soin le procès des dignitaires nazis à la fin de Seconde Guerre mondiale, ils ont pu assister à un débat pendant lequel des spécialistes de la période ont pointé les erreurs historiques et curieux parti-pris du téléfilm.
Principal grief soulevé par les invités de « Ce soir ou jamais » : le rôle attribué à Auguste Champetier de RIbes, représentant de la France au sein du Tribunal militaire de Nuremberg, incarné par Patrick Raynal.
Dans plusieurs scènes, on le voit tenter de dissuader son adjoint Pierre Bernard (un personnage inventé pour l'occasion) d'évoquer le rôle de Vichy dans la déportation des juifs de France.
Le problème, c'est que cette scène n'a jamais existé… - L’image de la Suisse | Mots d’images – Les banques, le chocolat, la propreté ou l’horlogerie sont autant de clichés très répandus de la Suisse. Si ces derniers s’inspirent bien de faits concrets, qu’en est-il de tous les mythes, croyances et symboles qui fabriquent l’imaginaire du pays ? Comment sont-ils nés ? Comment fonctionnent-ils ? Gianni Haver, sociologue de l’image, vient de publier L’image de la Suisse pour faire le tour de ces questions. Mots d'image nous en offre un compte-rendu.
Blog
Les Hommes libres (Ismaël Ferroukhi) | Zéro de conduite
Cinq ans après Indigènes de Rachid Bouchareb, Ismaël Ferroukhi lève le coin d’un autre voile : le rôle des Maghrébins sous l’Occupation, et notamment dans la Résistance.
En s’appuyant sur des travaux d’historiens, les quelques archives et témoignages disponibles, le réalisateur du Grand Voyage (2004) fait revivre la communauté maghrébine de l’époque. Il montre le petit peuple des ouvriers parisiens réduits à la survie par l’Occupation, mais aussi quelques hommes d’exception comme Si Kaddour Ben Ghabrit, Recteur de la Mosquée de Paris qui, sous couvert de ses bonnes relations avec les autorités allemandes, réussit à aider des résistants et des juifs en les cachant dans les sous-sols de la Mosquée.
Les Hommes libres s’appuie sur un duo de comédiens : Tahar Rahim d’Un Prophète (Younes) et Michael Lonsdale en Ben Ghabrit.
Zérodeconduite.net consacre au film ce site pédagogique et ce dossier en Histoire. Si le dossier est de bonne facture, regroupe un riche dossier documentaire complémentaire et propose d’intéressantes activités pour les élèves, je regrette vivement qu’à aucun moment il ne travaille véritablement à partir d’une analyse des images et des spécificités du médium.
Source : Les Hommes libres – Un film de Ismaël Ferroukhi – Dossier pédagogique.
Passionnant : la seconde guerre mondiale tweetée en temps réel | Gizmodo
« Les troupes SS habillés comme les soldats Polonais attaquent l’émetteur radio de Gleiwitz, afin de fournir un prétexte à l’Allemagne pour attaquer la Pologne. » Voici le premier tweet d’un anglais de 24 ans diplômé en histoire à l’université d’Oxford. D’autres ont suivi et suivront car Alwyn Collinson (notre étudiant anglais donc) a décidé de raconter la seconde guerre mondiale en temps réel uniquement avec des tweets.
[…]
L’invasion de la Pologne par les troupes SS a commencé le 1 septembre 1939. Et le premier tweet de Collinson date du 1er septembre 2011. Il en est actuellement à la prise de parole de Winston Chruchill à la radio anglaise un certain 12 novembre 2011. Un lien sur le discours de Churchill est même donné dans le tweet.
[…]
Pour le suivre sur twitter, c’est ici (compte @RealTimeWWII).
Source : Passionnant : la seconde guerre mondiale tweetée en temps réel | Gizmodo.
Revue de presse (9 novembre 2011)
- 15 dispositifs technologiques pour une expérience muséale augmentée | Knowtex Blog– Depuis les années 1980, la montée des technologies numériques, du multimédia et des technologies de l’information a suscité l’intérêt de nombreux musées. L’audioguide un peu désuet s’est transformé en guide multimédia, les écrans ont envahi les lieux d’expositions, de nouveaux modes d’accès à l’information sont apparus (e.g. via les smartphones).Ces dispositifs, toujours plus sophistiqués, créent ainsi de nouveaux rapports entre le musée et le visiteur. La visite se veut plus sensible, personnalisée, intelligente. Les concepts peuvent être exposés au même titre que les objets. Le visiteur dispose d’informations plus riches, accède aux éléments cachés de l’exposition, joue avec les œuvres, contribue à l’exposition, prolonge l’expérience hors les murs… De nombreux avantages qui restent néanmoins à mesurer… en tentant l’expérience !Des tables interactives aux systèmes de guidage à réalité augmentée, voici une sélection hétérogène de dispositifs technologiques originaux et innovants mis en place dans des musées.
- Innovations numériques, révolution au musée | Knowtex Blog – Les technologies numériques modifient notre manière d’accéder à l’information, notre manière d’échanger, de nous déplacer, d’acheter, de créer. C’est pourquoi elles ont et elles auront certainement un impact considérable sur les musées mais pas forcément là où elles sont les plus attendues. Très souvent, elles sont considérées par les professionnels de musées du point de vue de la diffusion de contenu : elles devraient permettre de délivrer une information sous une forme plus variée, plus séduisante. On se situe alors dans l’ordre de l’efficacité et de la quantité : image haute définition, image en relief… Ou alors leur rôle est souvent réduit à des formes variées et déclinées de l’audioguide, de la borne interactive et du site web. Petit tour d’horizon
- Civil War still divides Americans | History News Network – Il y a 150 ans démarrait la Guerre de Sécession.
Dans un sondage CNN / Opinion Research Corporation publié mardi, environ un Américain sur quatre ont dit qu’ils sympathisaient davantage avec la Confédération de l’Union, un chiffre qui s’élève à près de quatre sur dix parmi les Sudistes blancs.
Quand on leur demande la raison de la guerre civile, si elle a été combattue sur l’esclavage ou les Etats des droits, 52 pour cent de tous les Américains ont dit les dirigeants de la Confédération a fait sécession afin de garder l’esclavage légal dans leur état, mais une importante minorité 42 pour cent ont déclaré l’esclavage n’a pas été la raison principale pour laquelle ces Etats fait sécession…. - Par Toutatis ! La véritable histoire de nos ancêtres les Gaulois – Pendant plus d’un an, à la Cité des sciences et de l’industrie, Les Gaulois, une expo renversante montre une tentative de fabrique de l’histoire et la construction d’une des plus grandes mythologies politiques françaises. À rebours des idées reçues et de l’imagerie d’Épinal, et grâce à cinq salles thématiques didactiques, on finit par comprendre que l’on n’avait rien compris jusque-là: nos ancêtres ne portaient ni casques ailés ni braies rayées. Mieux, ils formaient une civilisation complexe, démocratique, qui n’attendit pas Jules César pour émerger. Un article du Figaro.
BMW : 5 millions d'euros pour un mémorial consacré aux travailleurs forcés
La famille allemande Quandt, un actionnaire important de constructeur automobile BMW, a promis plus de 5 millions d’euros (6,9 millions de dollars) pour un mémorial consacré aux travailleurs forcés sous l’Allemagne nazie.
La famille Quandt, qui est l’une des plus riches en Allemagne, a recouru sous le régime nazi au travail forcé dans ses usines, y compris de Juifs raflés dans les camps de concentration.
Dans une interview récente, Stefan Quandt, membre de la famille et du conseil d’administration de BMW, avait déclaré que son grand-père était allé au-delà de ce qui pourrait être considéré comme les actes d’un «homme d’affaires honnête.»
En 2007, sous les pressions, la famille Quandt avait dû ouvrir ses archives afin de faire la lumière sur cette sombre page de leur passé et l’implication des deux figures historiques du clan, Günter Quandt et son fils Herbert, dans les crimes nazis. La famille avait non seulement bénéficié du travail forcé dans ses usines, mais avait également racheté à bas prix et sans scrupule des entreprises concurrentes appartenant à des Juifs.
A lire sur notre site : BMW : la famille Quandt rattrapée par son passé nazi (Libération)
Source de l’info: BMW owners make pledge over Nazi past – International | IOL Business | IOL.co.za.
L’islam interdit-il les images de Mahomet? | Slate
- L’islam interdit-il les images de Mahomet? | Slate– «Si l’interdiction de faire des images de Dieu dans l’islam n’est pas contestée, il n’en va pas de même pour les images de Mahomet, le prophète de la religion musulmane. Aucun passage du Coran n’interdit la représentation des êtres vivants, et donc de Mahomet, qui n’est qu’un homme et non l’incarnation de Dieu comme Jésus. C’est une différence majeure avec la Bible, qui interdit de manière explicite la création d’images dans le second commandement:«Tu ne te feras point d’image taillée, ni de représentation quelconque des choses qui sont en haut dans les cieux, qui sont en bas sur la terre, et qui sont dans les eaux plus bas que la terre.» (Exode XX, 4)»
Une interdiction plutôt respectée par les juifs mais vite abandonnée par les chrétiens, qui ont considéré que l’arrivée sur terre de Jésus, la réincarnation de Dieu, permettait de représenter ce dernier de manière figurative et d’en faire un vieux barbu.
The Age of Revolution
JON WIENER
on a lifelong Communist historian’s
reconsideration of the revolutionary project.Die Passion Eines Menschen [One Man’s Passion] Frans Masereel 1921
Courtesy of Spencer Museum of Art
Eric Hobsbawm
How to Change the World: Reflections on Marx and Marxism
Yale University Press, September 2011. 480 pp.He’s Back! cried the headline in The Times of London in fall 2008 as global stock markets crashed and banks failed. The “he,” of course, was Karl Marx, who had written 160 years earlier about the periodic “crises of capitalism.” President Sarkozy of France was photographed reading Marx’s Capital, as British Labor MP Tristram Hunt pointed out, and the German edition soon appeared on that country’s best-seller list. Even Pope Benedict XVI praised what he called Marx’s “great analytical skill.” This was the point at which Eric Hobsbawm set out to publish a new book about Marx with a putative call to action for a title: How to Change the World.
Hobsbawm, who lives and works in London at the ripe old age of 94, is probably the world’s best, and best-known, Marxist historian. His first book, Primitive Rebels, appeared in 1959, and his second, The Age of Revolution: 1789-1848, in 1962; both were widely read not only on the left but by generations of college students. The first provided an unforgettable account of “social bandits” in 19th- and 20th-century Italy and Spain, men the law regarded as criminals but who were seen as heroes in their peasant communities; the second conveyed the big picture of sweeping social transformation in Europe. He went on to write more than a dozen vivid and compelling studies of the politics and history of the capitalist world, making him one of the most recognizable Marxist icons today. Tom Stoppard’s 2006 play Rock ‘n’ Roll features a young Czech student at a British university arguing about Communist Party politics with his professor, an unrepentant party member who seems a lot like Hobsbawm.
(Full disclosure: Even though I grew up as part of the New Left that dismissed the CP as authoritarian, conservative, and out of touch, Hobsbawm himself has always been a hero of mine. I still remember him at dinner in my kitchen in 1981 after a conference at UC Irvine when the news came that Reagan had been shot. We gathered around the TV and Hobsbawm said matter-of-factly, “I hope it wasn’t a leftist.” Hobsbawm had returned to New York before we found out that John Hinckley’s motivation had not been fomenting revolution but impressing Jodie Foster.)
The New Deal : A Modern History | Michael Hiltzik
Tout d’abord laissez-moi affirmer ma ferme conviction que la seule chose que nous devons craindre est la crainte elle-même… une terreur sans nom, irraisonnée, injustifiée qui paralyse les efforts nécessaires pour la convertir et nous permettre d’avancer.
Discours d’inauguration de Franklin D. Roosevelt
1 million de kilomètres d’autoroutes, 8.000 parcs, le pont de Triborough : les conservateurs qui s’attaquent au New Deal ont-ils vraiment conscience de ce que le pays lui doit? La réponse est déjà dans la question posée par l’historien Michael Hiltzik lorsqu’il présente le New Deal dans un texte repris par Slate (« Ce que le New Deal a apporté aux Etats-Unis »).
Pour Hiltzik, une bonne partie de l’héritage de Franklin Roosevelt repose sur ces infrastructures nées du New Deal, mais
une autre partie, plus grande encore, est liée aux transformations qu’il opéra dans les structures sociales et économiques du pays.
Ensuite, «le New Deal a également concouru à instiller, dans l’esprit des Américains, la foi inébranlable dans la capacité du gouvernement à leur venir en aide en cas de crise. Pour le dire autrement, le New Deal a établi le concept de la sécurité économique par responsabilité collective.»
Enfin, «le New Deal a cessé de fait en 1939, alors que Roosevelt était contesté et que la menace de la guerre se précisait. A bien des égards, il demeure inachevé.»
La construction d’une route en 1933 / Franklin D Roosevelt Library and Museum, via Wikimedia Commons
Cet inachèvement peut s’apprécier à la lumière de la situation économique actuelle et de l’extrait suivant tirés de The Modern Corporation and Private Property (1932) écrit parAdolf Berle et Gardiner Means :
When nearly seventy per cent of American industry is concentrated in the hands of six hundred corporations; when more than half of the population of the industrial east live or starve, depending on what this group does . . . the individual man or woman has, in cold statistics, less than no chance at all. The President’s stricture on “regimentation” . . . is merely ironic; there is regimentation in work, in savings, and even in unemployment and starvation. . . . What Mr. Hoover means by individualism is letting economic units do about what they please.
Le problème mis en avant par Berle et Means reste entier et s’est largement amplifié alors qu’aujourd’hui la santé économique d’un pays, voire mondiale, dépend de la santé financière d’un nombre limité d’instituts financiers.
Sur la Grande Dépression et le New Deal, nous avons déjà publié les articles suivants en lien avec leur enseignement:
- Grande Dépression et New Deal : 1. Comment ce sujet est-il traité par l’histoire scolaire?
- Grande dépression et New Deal : 2. Que nous dit l’historiographie? (1)
- Grande dépression et New Deal : 2. Que nous dit l’historiographie (2)
- Grande dépression et New Deal : 3. Ressources en ligne
- Photographier une crise économique de 1929 à 2010
Le musée participatif : quelques initiatives | Knowtex
- Le musée participatif : quelques initiatives | Knowtex – Depuis quelques années et plus particulièrement depuis deux ans, plusieurs initiatives ont été lancées dans les musées autour de la notion de participatif. Pour Knowtex, Sebastien Magro et Omer Pesquer cite quelques exemples pertinents et qui posent une série de questions. Les auteurs ont également identifiés six tendances de ces initiatives muséales participatives.
Le web 2.0 dans la lignée des évêques du Moyen-Âge?
- Réseaux sociaux, influence et pouvoir : le web 2.0 dans la lignée des évêques du Moyen-Âge ? | Gouvernance Web – Y a-t-il un point commun entre les évêques médiévaux et le web 2.0 ? Contre toute attente, oui. Et même plus d’un. Et cet article en explique le pourquoi et le comment.