Les clients d’un magasin de vinyles londonien écoutent les derniers tubes du moment, 1955 #histoire
Source : Twitter
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Tant par rapport à Trump qu’à une partie des électeurs l’ayant porté au pouvoir, je ne peux qu’établir un parallèle avec l’Amérique de Trump et celle du major Kong chevauchant la bombe nucléaire dans le Dr Folamour.
Pas de quoi être rassuré !
A lire en parallèle avec Un 11-Septembre politique | Mediapart
Un 11-Septembre politique. La comparaison peut sembler obscène, entre l’accession à la Maison Blanche de Donald Trump, à l’issue d’un processus démocratique, et les attentats de New York et Washington qui, le 11 septembre 2001, ont fait entrer le XXIe siècle dans une ère de terrorisme mondial et de guerres régionales. Et pourtant, ces deux événements sont profondément liés. Pas seulement par les similitudes de dates : au « 9-11 » (Nine-eleven ou 11-Septembre), répond étrangement ce « 11-9 » (Eleven-nine ou 9-Novembre). L’élection de Donald Trump au poste de 45e président des États-Unis, contre tous les sondages, toutes les analyses d’experts et la quasi-totalité des reportages et enquêtes de journalistes, est un séisme aux conséquences durables.
A la convention républicaine, en juillet. © Reuters
La victoire de celui que les plus calmes qualifient de populiste et les plus inquiets de néofasciste apparaît comme une suite logique, ou à tout le moins cohérente, du cycle ouvert le 11-Septembre et poursuivi par la folle réponse des néoconservateurs de l’administration Bush. George W. Bush, qui avait refusé d’apporter son soutien à Donald Trump, a fait savoir qu’il avait voté blanc, ce 8 novembre. Une déclaration visant à faire oublier ses propres turpitudes, tant le nouveau président Trump apparaît aussi comme le produit monstrueux des deux mandats du conservateur qui a mis en feu une partie de la planète.
[…]
[Aux] néoconservateurs expansionnistes succède donc l’autre courant qui a toujours travaillé au cœur la droite américaine : celui qui porte le projet d’un isolationnisme guerrier, xénophobe et raciste, claquemuré et agressif, pour mieux revendiquer une « America Great Again », le principal slogan de campagne de Donald Trump. En cela, l’accession de Trump à la Maison Blanche n’est pas qu’une histoire américaine. Elle est l’épisode le plus spectaculaire et inquiétant d’un cycle mondial qui voit les bruits de la guerre, les haines, les replis identitaires, les nationalismes partout l’emporter sur les grands idéaux de coopération et de sécurité internationales qui ont peu ou prou structuré le monde de l’après-Deuxième Guerre mondiale.
La victoire de Donald Trump symbolise le triomphe de la droitisation du monde, tel que l’analyse l’historien François Cusset. Récit d’un tournant idéologique amorcé il y a quarante ans, et dont Trump n’est qu’un héritier.
Si l’élection à la Maison Blanche de Donald Trump sèche, par son imprévisibilité et son ampleur, les observateurs américains, elle procède pourtant d’un trait décisif de la politique dans le monde depuis quarante ans : sa droitisation. Sans pouvoir se réduire à cette seule dimension conservatrice, empruntant aussi au populisme quelques éléments fondamentaux d’une rhétorique centrée sur la critique des élites, le discours et la posture de Trump ressemblent à un sacre de cette “droitisation du monde“, analysée par l’historien des idées François Cusset dans son dernier livre éponyme, fruit d’une conversation avec Régis Meyran.
Analyse lucide des transformations intellectuelles et des imaginaires politiques, dont témoignent ses précédents livres – French Theory, La décennie, Contre-discours de Mai, Une histoire (critique) des années 90… -, François Cusset s’applique ici à saisir les origines et les implications de ce grand tournant droitier qui se cristallise dès la fin des années 70, sous les effets d’un triple coup de force idéologique : une alliance objective entre un néo-libéralisme triomphant, patiemment construit par des réseaux d’économistes (Hayek, Friedman…), un néo-conservatisme influent (Irving Kristol…) et la disparition des utopies progressistes des années 60-70.
Source et la suite : Les Inrocks – La victoire de Trump ou le triomphe de la droitisation du monde
Référence : La Droitisation du monde, par François Cusset, conversation avec Régis Meyran (textuel, 182 p, 15 €)
Des fossiles et des artéfacts découverts en pleine chaîne montagneuse des Flinders Ranges ont permis d’établir une présence aborigène datant de 49.000 ans, soit dix mille ans plus tôt que ce que pensaient les historiens, rapporte l’Australian Broadcasting Corporation.
À lire : http://m.slate.fr/story/127871/recherche-toilettes-decouvre-site-prehistorique
Calais 1816-2016. La ville de Calais constitue de longue date un lieu de transit pour les migrants rejoignant l’Angleterre. Elle fut aussi, tout au long du XIXe siècle, le principal point de passage pour les émigrants britanniques gagnant l’Europe, en particulier le nord de la France. Fabrice Bensimon, professeur en civilisation britannique à Université Paris-Sorbonne et chercheur-résident à University College London, membre du programme AsileuropeXIX, revient sur l’incessante mobilité des ouvriers et ouvrières du textile spécialisés dans la dentelle qui ont traversé la Manche pour s’installer à Calais et dans ses environs entre 1815 et 1914. Contribuant à l’implantation et au développement de l’industrie calaisienne des tulles et dentelles, les immigrant-e-s britanniques, de l’entrepreneur à la brodeuse, ont eux-aussi expérimenté les difficiles étapes de l’intégration à la société locale.
Lire l’article (en anglais) : « Calais : 1816-2016 », par Fabrice Bensimon – AsileuropeXIX
Sa décision d’évoquer la découverte de nouveaux e-mails (potentiellement sans intérêt) dans l’affaire de la messagerie privée de Clinton vaut au directeur du FBI d’être comparé à J. Edgar Hoover, célèbre pour ses abus de pouvoir.
Dans le New York Times, Tim Weiner, l’auteur d’un livre sur le FBI, écrit que quelque part dans le ciel, J. Edgar Hoover, le directeur du FBI (et de son ancêtre) de 1924 à 1972 «est en train de sourire»:
«L’utilisation d’informations secrètes pour nuire à des personnalités publiques était un de ses sports favoris.»
Plusieurs autres éditorialistes et historiens ont fait la comparaison entre Comey et l’ancien directeur du FBI, connu pour avoir mis sur écoute plusieurs figures politiques afin de les faire chanter. C’était par exemple le cas de Martin Luther King Jr., dont Hoover a menacé de divulguer les relations sexuelles adultères, espérant encourager le leader des droits civiques à se suicider. Avant Comey, Hoover était le seul directeur du FBI à avoir été accusé d’avoir essayé d’influencer une élection présidentielle. En effet, en 1948, il avait envoyé des informations sur Harry Truman à l’équipe de son opposant Thomas Dewey (qui a perdu).
Source : James Comey, le pire directeur du FBI depuis J. Edgar Hoover?
Crédit photo : James Comey témoigne auprès d’un comité du Congrès le 28 septembre 2016 à Washington DC. Win McNamee/Getty/AFP.
Il y a 80 ans commençait la Guerre civile espagnole. On sait que ce conflit entre démocrates, communistes et partisans d’un régime totalitaire a été le prologue sanglant de la Seconde Guerre mondiale. On sait moins, en revanche, que deux ans avant que les troupes de Franco n’affrontent celles de la jeune république, une insurrection fut durement réprimée dans les Asturies par le général galicien. C’est dans cette région du Nord de l’Espagne que trois femmes courageuses se rencontrent pour lutter contre les forces fascisantes et affirmer leur émancipation de l’autorité patriarcale.
Porté par le magnifique dessin de Rubén Del Rincon à la bichromie sépia évoquant les photographies sur l’Espagne de l’époque d’un Capa ou de sa compagne Gerda Taro, Javier Cosnava adapte son roman Camus y yo et diverses nouvelles.
Autour de trois témoignages de femmes qui affirment leurs droits et leur liberté, y compris sexuelle, l’auteur brosse le portrait de la société espagnole, très divisée, des années 1930. Il prend appui sur des événements charnières de l’Histoire du pays comme la révolte des Asturies en 1934, prémices à la terrible guerre civile qui s’achève en 1939. Cette lutte contre toute oppression, celles des patriarches qui enferment leurs filles au couvent pour punir tout faux pas, ou celle de l’Église, sert de fil rouge à ce récit, émouvant car profondément humain.
Les auteurs respectent le contexte historique délicat de la fin de la Seconde république et de la Guerre civile, tout en introduisant un Camus de fiction et en centrant leur récit sur l’émancipation de trois femmes. C’est un album engagé au message clair : les femmes sont le seul espoir de l’humanité. Elles apportent un peu d’humanité et de solidarité dans les boucheries meurtrières du XXe siècle. La vie et les combats des trois Insoumises justifient l’épigraphe de Jaroslav Hasek en début d’album : « L’équilibre du monde repose sur la Foi, l’Espérance et la Charité. »
Insoumises. Javier Cosnava (scénario). Rubén Del Rincon (dessin). Editions du Long Bec. 96 pages. 17 €
Source et à lire le compte-rendu : L’émancipation féminine par l’exemple de trois combattantes républicaines de la Guerre d’Espagne | Cases d’Histoire
Raconter la Guerre d’Algérie en un seul volume de bande dessinée, le pari tenté par les Editions du Seuil avec Benjamin Stora au scénario et Sébastien Vassant au dessin, est une vraie réussite. Le propos conduit par l’historien est clair, les points important de cette guerre sont tous abordés sans faux semblants, si bien que le conflit algérien devient, dans ses grandes lignes, relativement simple à comprendre.
Clairement destiné à un public jeune ou de professeurs d’Histoire, les visées pédagogiques du projet n’empiètent pas sur l’objet final. Le lecteur est autant dans une bande dessinée que dans un livre d’Histoire illustré. Conçu à la manière d’un documentaire, Histoire dessinée de la guerre d’Algérie suit le fil chronologique des événements mais y insère des extraits de l’émission 5 colonnes à la une du début des années 60, des interviews que Benjamin Stora a mené pour d’autres projets ou des citations d’acteurs du conflit, le tout redessiné par Sébastien Vassant dans un style semi-réaliste
Lire la suite du compte-rendu : Cases d'histoire
Vendredi 28 octobre 2016 : Enseigner la nation ? Histoire de l’éducation et politique de commémoration. Session 1 : Imagining Citizenship and Education.
Les Canadiens et les Québécois sont exposés à des atteintes majeures de réécriture de leur histoire et de nouveaux travaux sur la construction de la mémoire. S’y ajoute encore la question des minorités.
Pour l’unité du Canada, tous doivent être capable de dire avec fierté et avec sens : I AM a CANADIAN (1945).
1. Conquering Pioneers (Our History, 1953)
Leurs noms constituera toujours une page glorieuse de ce grand pays.
2. Réalité d’une Identité bilingue et bi-culturelle.
« Immigrants et groupes ethniques au Canada doivent réaliser que le Canada est bilingue par nature et doivent s’adapter à cette réalité » (Position du gouvernement canadien vis-à-vis des autres groupes ethniques du Canada. Département du secrétariat d’Etat, 1970).
3. Idéal pluraliste
Permettra à ces différents groupes ethniques de mieux s’identifier au Canada.
Les instruments pour mener cette politique
Conclusion