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Histoire Lyonel Kaufmann

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Histoire active

Le Moyen-Âge mis en bulles

30 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

Les ėditions Karthala nous propose un recueil d’articles, sous la direction de Tristan Martine, qui interroge les représentations de la période médiévale dans les bandes dessinées contemporaines.

Cet ouvrage, issu d’une journée d’études organisée en juin 2014, se situe au carrefour de deux champs de recherches. D’un côté, l’étude de la bande dessinée, en particulier de la bande dessinée historique : pour ne mentionner que deux jalons importants, citons le numéro de L’Histoire consacré à la série Murena en 2009, et le gros ouvrage dirigé par Julie Gallego sur la bande dessinée et l’antiquité, sorti en 2015.

Deuxième champ de recherche : les travaux sur le médiévalisme – autrement dit les façons dont le Moyen Âge est réinventé et réapproprié dans notre monde contemporain – se multiplient plus que jamais ; on peut ici citer l’ouvrage de Tommaso di Carpegna Falconieri, Médiéval et militant, sorti en 2015 ou encore celui de William Blanc sur le mythe arthurien, paru il y a quelques semaines et que nous avons présenté ici.

Nous sommes également en plein dans les questions d’histotainement (voir notre article «Être historien(ne) à l’ère de l’Histotainment»).

Présentation

Écrit par un collectif d’historiens, l’ouvrage explique en quoi la période médiévale a pu inspirer les auteurs du monde entier. Si la medieval fantasy est le genre qui est le plus en vogue actuellement (Thorgal), la bande dessinée historique reste très présente. Il s’agit alors de recontextualiser cette production : comment la bande dessinée a-t-elle instrumentalisé le Moyen Âge pour faire passer des messages politiques, qu’ils soient chrétiens ou anticléricaux, fascistes, écologistes, féministes ou communistes ? Depuis les années 1980, le lectorat visé étant plus diversifié et moins politisé, c’est un tout autre Moyen Âge qui est représenté par des auteurs qui se documentent davantage pour recréer des décors, une langue et des situations qui paraissent crédibles. Mais la vision qui en est donnée est globalement très sombre : du beau Moyen Âge de preux chevaliers, on passe à un monde crépusculaire qui peut, en creux, faire réfléchir sur notre société contemporaine.

La Table des matières de l’ouvrage

Introduction Tristan Martine

Première partie : Sortir le Moyen Âge de ses cases

  1. Seigneurs et paysans médiévaux, ou la lutte des classes dans la bande dessinée Danièle Alexandre-Bidon
  2. « Il était une fois un château magnifique…»: imaginaire d’un lieu de pouvoir dans la bande dessinée Danièle Alexandre-Bidon
  3. Moines ripailleurs et saints exemplaires: le clergé médiéval dans la bande dessinée Tristan Martine
  4. Gentes dames et fortes femmes : la femme médiévale dans la bande dessinée Danièle Alexandre-Bidon
  5. La sorcière dans la BD médiévaliste : fantasmes, stéréotypes et détournements Maxime Perbellini

Deuxième partie : Des bulles en mouvement

  1. Faire parler le Moyen Âge : de la bande sonore dans la BD médiévalisante Alain Corbellari
  2. À la conquête du 9e art : la Tapisserie de Bayeux Danièle Alexandre-Bidon
  3. Violence, Moyen Âge et bande dessinée : le cas de la guerre de Cent Ans Aymeric Landot

Troisième partie : Figures

  1. Une réécriture du mythe par la bande dessinée : le Godefroid de Bouillon de Jean-Claude Servais Magali Janet
  2. Tristan et Yseut en bande dessinée : tentatives d’acclimatation d’un mythe subversif Florence Plet-Nicolas
  3. Robin Hood, ou comment la BD contribue à la construction d’un mythe moderne Danièle Alexandre-Bidon

Quatrième partie : Regards d’auteurs

  1. Être djinn à la place du calife : l’Islam médiéval en bande dessinée. L’exemple du Sourire des marionnettes de Jean Dytar Carole Mabboux
  2. De l’Antiquité d’Alix au Moyen Âge de Jhen: Jacques Martin explore le temps Julie Gallego
  3. Comment faire de la bande dessinée historique médiévaliste : Entretien avec G. Bührer-Thierry, C. Illand et C. Regnault Mené par Tristan Martine

Conclusion : La bande dessinée médiévaliste : un avenir pour la médiévistique ? Tristan Martine

La page de présentation de l’ouvrage sur le site de l’éditeur : http://www.karthala.com/esprit-bd/3098-le-moyen-age-en-bande-dessinee-9782811116699.html

Comptes-rendus de l’ouvrage :

  • Le Moyen Âge, une période difficile à caser | nonfiction.fr (29.11.2016)
  • Un compte-rendu de Philippe Tomblaine sur BDZoom.com (31 octobre 2016)

Une bibliographie sur le Moyen-Âge en Bande dessinée : https://labojrsd.hypotheses.org/ressources/bibliographies-thematiques/le-moyen-age-en-bande-dessinee

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Suisse : L’histoire des chemins de fer sur Wikipedia – état des lieux #Wikionrails

17 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le samedi 22 octobre 2016, j’ai participé à Berne à l’atelier d’écriture Wikipedia, organisé par les Documents Diplomatiques suisses (DDS, http://dodis.ch) aux Archives fédérales sur « L’histoire des chemins de fer ». Après un premier article consacré à l’atelier et un deuxième sur les ressources numériques disponibles à propos de cette histoire, je me propose d’indiquer les orientations que je compte prendre concernant la rédaction d’articles sur Wikipedia pour l’histoire des chemins de fer en Suisse et dans une perspective d’enseignement à l’aide des technologies.

Etat des lieux : articles en allemand et articles en français sur Wikipedia

Lors de l’atelier du 22 octobre, j’ai procédé à une petite comparaison entre les articles en allemand et ceux en français. J’ai aussi eu l’occasion de discuter de ces questions avec Hadi, contributeur germanophone sur Wikipedia et qui travaille à la Bibliothèque nationale suisse ainsi qu’avec Sacha Zala, directeur des Documents diplomatiques suisses et président de la Société suisse d’histoire.

La comparaison effectuée fait très rapidement apparaître le très faible nombre d’article en français consacré aux chemins de fer suisses sur Wikipedia. Ainsi, on ne trouvera pas sur la version francophone d’article sur la Conférence du Gothard (1869) ou la nationalisation des chemins de fer en Suisse (1898). Pourtant, ces deux événements donnèrent lieu à des débats agités également en Suisse romande. C’était plus particulièrement le cas du Gothard en raison de la peur d’une perte d’attractivité de la Suisse romande et des dangers que cela représentait pour le percement du tunnel du Simplon (https://fr.wikipedia.org/wiki/Tunnel_du_Simplon). Il est également dommage qu’aucun article n’existe en français sur la Ligne du Simplon.

De plus, lorsqu’on dispose d’article en français et en allemand, les articles en allemand sont largement plus complets et détaillés. A titre d’exemple, je vous propose d’aller comparer les deux articles consacrés à la Compagnie, pourtant romande, de chemin de fer du Jura-Simplon:

  • Jura-Simplon-Bahn : https://de.wikipedia.org/wiki/Jura-Simplon-Bahn
  • Chemin de fer Jura-Simplon : https://fr.wikipedia.org/wiki/Chemin_de_fer_Jura-Simplon

Pour Hadi, la raison principale tient dans le très petit nombre de contributeurs suisses francophones à Wikipedia.

Le constat final est que le travail est double pour développer l’histoire des chemins de fer en Suisse sur Wikipedia en français :

  • en premier lieu, il y a lieu d’étoffer les articles existants sur le Portail des Chemins de fer en Suisse en s’appuyant notamment sur les archives numériques présentées;
    • en second lieu, la traduction d’articles en allemand permettrait d’étoffer la base des articles à disposition des lecteurs francophones et compenserait leur nombre plus restreint.

Concernant la traduction d’article en allemands, il existe en version bêta sur Wikipedia un utile outil de traduction. Il ne s’agit pas ici forcément de traduire des articles longs et complexe, mais d’offrir des premiers éléments, quitte à ce que, dans un deuxième temps, les lecteurs aillent consulter l’article en allemand.

 Inventaire d’articles à rédiger, à traduire ou à compléter

Dans le cadre du temps imparti de l’atelier courant, concernant la rédaction ou l’amélioration d’article jusqu’au premier décembre, cet inventaire est forcément limité et le travail effectif de rédaction ne saurait être réaliser entièrement d’ici au 1er décembre. Cette remarque fournit des opportunités de travail pour d’autres personnes et notamment en matière scolaire.

Articles repérés à compléter

Concernant le Gothard, il est évident qu’il serait important de reporter les débats en Suisse romande précédant la construction du tunnel et également les dépassements connus lors de sa réalisation. Les articles existants seraient ainsi à compléter :

  • Convention du Gothard
  • Tunnel ferroviaire du Saint-Gothard
  • Ligne du Gothard
  • Histoire du transport ferroviaire en Suisse

A l’aide notamment de l’article correspondant en allemand, l’article consacré à la ligne de chemin de fer du Jura-Simplon (https://fr.wikipedia.org/wiki/Chemin_de_fer_Jura-Simplon) mériterait d’être étoffé. Cette compagnie, ainsi que ces prédécesseurs, était la principale compagnie de chemin de fer de Suisse romande.

Article à traduire

A ce stade, je m’attèle à la traduction d’un article consacré à la Compagnie de chemin de fer «Schweizerische Nordostbahn». Dans l’idéal, il s’agirait de traduire les articles consacrés en allemands aux compagnies de chemin de fer qui furent nationalisée à partir de 1902 à la suite de la décision populaire du rachat en 1898.

Articles à créer

Pour les articles à créer, il s’agit ici de pouvoir s’appuyer sur les Archives fédérales, le Dictionnaire Historique Suisse (DHS) les Documents diplomatiques suisses (DoDis) et le site Alpentransit, voire les Archives historiques des CFF :

  • La Conférence du Gothard (1869) : Dodis, DHS, Archives fédérales
  • Étatisation de la ligne du Gothard (1909-1913) (complément ou nouvel article): le combat contre la ratification du traité (DoDis)
  • Le transit par le Gothard durant la Seconde Guerre mondiale (DoDis)
  • Les nouvelles transversales alpines : DoDis, Alpentransit

Ayant réalisé en son temps à l’Université un séminaire sur le rachat en 1898 des chemins de fer en Suisse, il s’agirait aussi de créer un article consacré à cette nationalisation sur la base des références et documents en ma possession.

L’écriture d’articles de wikipedia dans le cadre scolaire.

Une telle thématique offre, à mon avis, plusieurs entrées possibles pour un travail d’écriture avec des élèves à l’aide du projet #Wikionrails. La situation concernant les articles en français sur le thème de l’histoire des chemins de fer en Suisse représente même une opportunité et non un obstacle. Ceci dans la mesure où un certains nombre de ressources numériques en ligne sont disponibles.

Ainsi, il n’est pas impératif que les élèves créent de nouveaux articles. L’amélioration d’articles existants pourra suffire.

Plus concrètement, les élèves ajouteraient des références à des articles en manquant (à l’exemple de l’article Histoire du transport ferroviaire en Suisse). Un tel travail leur permettra d’observer les éléments mis en place pour jauger de la qualité d’un article sur Wikipedia.

A l’aide des Documents diplomatiques suisses, du site Alpentransit ou des Archives historiques des CFF, ils pourront également ajouter des documents à certains articles. Cet apport les engagera dans un questionnement concernant le droit d’auteur et les creatives commons ainsi que le copyleft.

Plus ambitieux, ils rédigeraient des paragraphes supplémentaires ou des informations dans le corps même d’articles.

Enfin, à l’aide de l’outil de traduction, il serait envisageable de réaliser une traduction d’un article pas encore disponible en français, mais déjà en allemand.

D’autres prolongement sont possibles en interagissant sur ces questions avec des personnes issues des institutions partenaires du projet (Archives fédérales, DoDis, etc.). Il sera possible de les interroger sur leur rapport à la diffusion de leur archives en ligne, leur politique de publication et sur Wikipedia en particulier.

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Suisse : Atelier d’écriture Wikipédia « L’histoire des chemins de fer #Wikionrails

24 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Samedi dernier 22 octobre, j’ai participé à Berne à l’atelier d’écriture Wikipedia, organisé par les Documents Diplomatiques suisses (DDS, http://dodis.ch) aux Archives fédérales sur « L’histoire des chemins de fer ».

Dans ce premier article, je m’attacherai à faire un bref compte rendu de cet atelier. Dans un prochain article, je présenterai les ressources numériques présentées et intéressantes à propos de l’histoire des chemins de fer en Suisse. Dans un dernier article, j’indiquerai les orientations que je compte prendre concernant la rédaction d’articles sur Wikipedia pour l’histoire des chemins de fer en Suisse et dans une perspective d’enseignement à l’aide des technologies.

L’atelier en allemand alliait une présentation des fonds des Archives fédérales suisses, des documents de ces archives mis en ligne par les Documents diplomatiques suisses, ceux du centre historique des Chemins de fer suisse (CFF Historic) ainsi que le portail alptransit et l’écriture sur Wikipedia (écriture de nouveaux articles sur la thématique des chemins de fers suisses, compléments apportés à des articles existants, règles d’écriture, qualité des articles,…). Cet premier atelier est prolongé par deux autres, les 5 et 17 novembre et une séance de clôture le 1er décembre prochain.

Le train de bain de l'armée datant de l’époque de la première guerre mondiale est une des nombreuses trouvailles des Archives fédérales concernant l’histoire du chemin de fer en Suisse.
Le train de bain de l’armée datant de l’époque de la première guerre mondiale est une des nombreuses trouvailles des Archives fédérales concernant l’histoire du chemin de fer en Suisse.
La matinée a débuté par un café-croissant bienvenu, puis par des présentations des différends fonds d’archives et leur ressources numériques qui pouvaient ensuite être utilisées pour des articles sur Wikipedia.

Dans la deuxième partie de la matinée, les participants ont été répartis en trois groupes pour trois thématiques :

  • matériel roulant;
  • réseau, constructions et bâtiments;
  • société, politique et biographie.

Dans le cadre de chacun des groupes, les participant-e-s indiquaient les thèmes qu’ils souhaitaient approfondir ou quels articles ils s’apprêtaient à rédiger, puis des membres de Wikimedia CH ont pris en charge la partie technique concernant la rédaction d’article pour Wikipedia.

Après une pause déjeuner fort sympathique, l’après-midi était consacré au travail de chacun sur ses projets et l’utilisation des ressources numériques. Le personnel des archives fédérales, des Documents diplomatiques suisses et les membres de Wikipedia endossaient le rôle de personnes ressources. L’atelier a pris fin vers 16h00.

De mon côté, cet atelier m’a permis de faire connaissance avec les archives historiques des CFF (CFF Historic) et le portail alpentransit.

Acteur passif de Wikipedia, j’ai cette fois-ci activé véritablement mon compte et rédigé une courte présentation de ma personne (lyonelk).

Plus concrètement, je me suis intéressé aux outils de traduction de Wikipedia (en version bêta) pour traduire des articles déjà présent sur l’édition allemande de Wikipedia, mais absents de la version française. J’ai procédé à un premier inventaire d’articles de Wikipedia qui pourraient être complétés et à une petite comparaison entre les articles en allemand et en français.

Au niveau des recherches à entreprendre à l’aide notamment des fonds numériques présentés, je pensais me concentrer sur la question des réalisations du tunnel du Gothard et tunnel du Simplon et et sur la question du rachat (nationalisation) des chemins de fers privés en 1898.

J’ai eu l’occasion de faire la connaissance de Sacha Zala, directeur des Documents diplomatiques suisses et président de la Société suisse d’histoire, et d’échanger avec lui notamment sur sa politique à l’égard de Wikipedia. J’ai également fait la connaissance d’Hadi, contributeur sur Wikipedia et qui m’a utilement aidé concernant les outils de traductions et sur le réseau des wikipédiens suisses. Sans compter les discussions avec les autres participants.

En résumé, mon samedi a été studieux et fructueux. A suivre…

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Didier Daeninckx & Pef (2016) Papa, pourquoi t’as voté Hitler ?

20 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Pour ceux qui voient en la littérature jeunesse une sous littérature, Rue du monde apporte une réponse qui fait date avec la publication de « Papa, pourquoi t’as voté Hitler? ». C’est à Didier Daenickx et à Pef qu’est confié cet ouvrage qui montre la progression de l’extrême droite sur fond de chomage et de populisme. Tous deux savent expliquer le nazisme et son arrivée au pouvoir en des termes accessibles aux écoliers. Ils montrent aussi des Allemands résistants à Hitler. Un très bel ouvrage, vivement recommandé.

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Un bel exemple de litterature jeunesse qui tombe à pic avec le Plan d’études romand pour une approche transversale en français/histoire jusqu’en 8e année Harmos. c’est aussi une bonne nouvelle qu’un écrivain reconnu, comme il fut un temps avec Daniel Pennac, mette son talent au service de la littérature jeunesse.

Didier Daeninckx, Pef, Papa, pourquoi t’as voté Hitler ? , Rue du monde, ISBN 978-2-35504-443-4. 15.80€. A partir de 9 ans.

Source de l’info : Papa, pourquoi t’as voté Hitler ? | Le Café pédagogique

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Faire le point sur la Classe inversée en histoire… comme ailleurs

17 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Dans cet article, je reviens, dans un premier temps, sur deux articles publiés ici qui ont fait le buzz relativement à la classe inversée. Dans un deuxième temps, à l’aide du modèle SAMR,  je m’intéresse aux conditions à partir desquelles un dispositif pédagogique, telle la classe inversée, recourant à des outils numériques est véritablement innovant en enseignement de l’histoire comme ailleurs.

A fin 2015 et au début 2016, deux articles publiés sur ce site ont fait «le buzz», plus particulièrement sur Twitter. Les deux articles s’intéressaient plus particulièrement au phénomène de la classe inversée. Publié le 24 octobre 2015, Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolairesa été consulté 2023 fois en 2015 et 287 fois en 2016. Pour sa part, publié début janvier 2016, le billet intitulé Il faut renverser la «classe inversée» ! | Université de Standford a été consulté 2712 fois.

Pour disposer d’un petit aperçu de l’ampleur de ce buzz relatif à ces deux articles, les deux articles suivants ayant récolté le plus de visites et ayant été publiés en 2016, culminent respectivement à 200 (Plus fort que la classe inversée : l’empathie de l’enseignant, source de réussite scolaire) et 167 visites (1916 – 2016 : La terrible beauté de l’Insurrection de Pâques à Dublin reste vivante aujourd’hui). D’autres articles plus anciens récoltent un nombre significatif de visite. Ainsi, BMW : la famille Quandt rattrapée par son passé nazi (Libération), datant de 2007, a été consulté 833 fois en 2016 (6795 consultations depuis 2011, un vrai buzz sur la durée et un exemple du phénomène de la longue traîne) et La Suisse et la Première Guerre mondiale : 1. le délire général et le «Röstigraben», datant d’août 2014, a été consulté 740 fois en 2016 (1793 consultations en tout depuis sa parution).

J’avoue n’avoir pas immédiatement compris les raisons de ce buzz. C’est principalement en fonction des tweets et retweets que je pense en avoir saisi les raisons et le contexte.

Ainsi, en janvier 2016, était organisé essentiellement en France la semaine de la classe inversée (CLISE2016), manifestation fortement soutenue et promue par le ministère de l’éducation nationale. Organisée par l’association « Inversons la classe », cette dernière communiquait que

Inversons la Classe est fière d’annoncer qu’en France, Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a accordé son haut patronage à la CLISE 2016.

Ce patronage et cette semaine avait été précédée les 3 et 4juillet 2015 par le premier « congrès national sur la classe inversée », organisé par cette même et récente association. Il avait déjà été fortement soutenu par le Ministère de l’éducation nationale, notamment au travers d’une intervention de Catherine Becchetti Bizot, alors directrice du numérique éducatif (DNE) au ministère de l’Éducation nationale, qui s’était réjouie du développement de la classe inversée, qui était selon elle « l’aboutissement du mouvement ancien des pédagogies actives » (Source : CLIC 2015 : « la classe inversée ne va pas de soi »).

Dès 2015, cette mise en avant des dispositifs de classe inversés les promouvait comme vecteurs puissants, pour ne pas dire unique, de l’innovation pédagogique et du changement de l’école en France. Il faut encore ajouter le contexte de la réforme des collèges pour prendre toute la mesure des très fortes réactions que l’institutionnalisation de la classe inversée a alors suscité.

Dans ce contexte, le titre de mon article de janvier était pris, sur twitter et plus particulièrement par les réactionnaires scolaires1, au sens premier du terme. En renversant la classe inversée, il s’agissait tout autant de renverser l’innovation pédagogique et les réformes scolaires en France ainsi que le Ministère de l’éducation nationale. Tout ceci dans un contexte fortement délétère d’Hollande (et de socialisme) bashing.

Or, pour ma part, ces deux articles étaient – et sont toujours – à considérer comme une interrogation face au phénomène des classes inversées et aux conditions qui permettent de les considérer comme une véritable innovation pédagogique au service des élèves et de la réduction des inégalités scolaires. De manière générale, également, par rapport à tout travail demandé hors de la classe, je m’inquiète sur les risques que ce travail joue un rôle ou augmente les inégalités scolaires entre les élèves. Je cherche alors les conditions pour qu’un tel travail les évitent comme le propose l’article Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires. A la suite de Larry Cuban, depuis de nombreuses années, j’essaie aussi d’éviter le phénomène de la fascination du nouvel outil numérique forcément à la mode qui, comme par enchantement, amènerait l’école et les enseignants à changer et les inégalités scolaires à disparaître.

Comme je le dis régulièrement et notamment dans Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires ou dans ma chronique du Café pédagogique (no 117, novembre 2010) Web 2.0 : la pédagogie avant l’outil !

«une bonne séquence à l’aide des médias et des technologies est d’abord une bonne séquence d’enseignement. La technologie ne doit jamais primer sur les questions didactiques/pédagogiques».

Concernant la classe inversée, il existe des démarches véritablement innovantes et je le dis, à la suite d’ailleurs de Larry Cuban, concernant le BYOD (BYOD et histoire, une expérience concluante. In Le Café pédagogique, no 162, mai 2015) ou plus récemment lorsque je laisse la parole à des démarches de classes inversée véritablement intéressantes en histoire :

  • La classe inversée en Histoire pour « redonner à l’élève le plaisir de travailler »
  • Classe inversée : faire créer collectivement le cours d’histoire par les élèves.

Cette dernière expérience donne d’ailleurs à penser que c’est avant tout l’apprentissage actif qui expliquerait en premier lieu les effets positifs de la classe inversée (L’apprentissage actif expliquerait les effets positifs de la classe inversée | L’École branchée). Evidemment, ces articles font moins le buzz du côté des réactionnaires scolaires. Mais lisent-ils seulement jusqu’au bout les articles publiés ou s’arrêtent-ils seulement au titre ?

Pour en revenir à l’article Il faut renverser la «classe inversée» ! | Université de Standford, publié en janvier, la question n’est pas tant de renverser les dispositifs de classe inversée que de les faire évoluer pour dépasser véritablement le seul transfert du discours de l’enseignant de la classe à hors la classe (à la maison et à distance). C’est bien d’ailleurs l’évolution qu’à faite David Bouchillon, toujours en classe d’histoire (David Bouchillon, de la classe inversée à la « classe renversante)2.

Professeur d’histoire-géographie au lycée Alfred Kastler de Talence (33) et l’un des pionniers français de la classe inversée, David Bouchillon est découvre, sur Internet, cette méthode d’enseignement (inconnue en France), et qu’il met en place, à l’époque au collège Aliénor d’Aquitaine de Salles (33). Comparée à l’époque où il ne connaissait pas la classe inversée, et où il mettait en pratique le cours dialogué, avec une majorité d’élèves « qui dorment » et quelques uns « qui participent », la différence est radicale. Depuis 2011, la classe inversée de David Bouchillon a évolué – vers une différenciation toujours plus grande. Depuis 2015, David Bouchillon a transformé sa classe inversée en « classe renversée », ou « renversante ». Son idée ? Faire en sorte que l’élève construise le cours. Comme il l’indique dans l’article,

« Finalement, l’élève devient prof… qui, lui, devient davantage un accompagnateur », remarque D. Bouchillon, qui envisage même de faire réaliser les évaluations et les corrections par les élèves eux-mêmes. « Le prof ne reste pas dans un coin à ne rien faire. Organisateur, facilitateur, il valide, il évalue et valorise le travail fourni », ajoute-t-il.

Le parcours de David Bouchillon est intéressant, car il illustre à sa manière les conditions à partir desquels un dispositif pédagogique recourant à des outils numériques est véritablement innovant. Ces conditions ont été modélisées par Ruben Puentedura. C’est le modèle SAMR:

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Dans un premier temps, David Bouchillon a substitué son cours dialogué pour le déposer en ligne (Substitution). En associant, les vidéos en ligne avec la mise en activité des élèves en classe autour de tâches complexes, qu’il a été parmi les premiers à développer en France, il est également passé au stade où la technologie agit comme substitution directe d’outils, avec une amélioration fonctionnelle (Augmentation).

Dans un deuxième temps, son dispositif de classe inversée de David Bouchillon a évoluée vers une différenciation toujours plus grande. Par la suite, les élèves ont eu le choix entre 6 « parcours », adaptés à leurs savoirs-faire sur telles et telles compétences. Le recours à la technologie a permis une reconfiguration significative des tâches données aux élèves (Modification). En transformant ainsi son enseignement, la classe inversée est véritablement une démarche pédagogique innovante, selon le modèle SAMR.

En transformant en 2015, sa classe inversée en classe renversante, où désormais ce sont les élèves qui construisent le cours et s’évaluent, David Bouchillon a définitivement redéfini son enseignement en créant de nouvelles tâches auparavant inconcevables. Sa posture d’enseignant change radicalement et il devient encore davantage un organisateur, un facilitateur et un accompagnateur (Redéfinition).

Le schéma suivant (merci à François Bocquet) illustre avec un autre exemple, celui du Tableau Blanc Interactif (TBI), que c’est bien la nature de la tâche – comparativement à la tâche qui aurait pu être réalisée sans l’outil – qui permet d’établir à quel niveau (substitution, augmentation, modification, redéfinition) on se trouve. Et si on peut véritablement parler d’innovation pédagogique.

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La carte conceptuelle du modèle SAMR: https://my.mindnode.com/5oeCNmeAaPcAjBzpzi7zQWouejNrCisWoxMt7wHm

Le parcours de David Bouchillon illustre également qu’il ne s’agit pas de révolutionner son enseignement d’un coup, ni tout son enseignement, ni tout le temps. Les modifications ont été progressives. Les changements ont d’abord porté sur des éléments insatisfaisants. Pour reprendre et adapter ses propres propos, les modifications apportées devaient changer la situation où une majorité d’élèves « dormaient » et seuls quelques uns « participaient » dans son cours dialogué. Ils souhaitaient comme il l’indique dans cette vidéo faire sortir les élèves de leur passivité en classe.

Pour sa part, Ariane Dumont (2016)3 note par rapport à sa propre expérience :

Je suis partisane d’une prise de risque limitée dans le temps, et je ne conseillerais pas à un enseignant désireux de se lancer dans la pédagogie inversée d’inverser tout un enseignement en bloc. Il me semble plus judicieux et plus efficace de commencer par sortir du cadre habituel et de sa zone de confort en inversant partiellement son cours, par exemple un concept particulièrement difficile à enseigner. Une fois la première inversion terminée, il peut être utile de revenir à sa pratique enseignante habituelle, c’est-à-dire sa zone de confort, pour adopter une posture d’enseignant réflexif afin d’analyser ce qui s’est passé, comment les étudiants ont réagi, ce qui est à retenir, creuser et développer et ce qu’il vaut mieux éviter. Pour ma part, j’ai commencé par inverser certaines parties de mon cours seulement, j’ai alors, pu observer non seulement un meilleur travail chez mes étudiants, mais aussi un plaisir grandissant de ma part à tenter l’expérience un peu plus loin et à franchir de nouvelles étapes, en prenant confiance et en y prenant du plaisir.

Comme pour toute construction d’une séquence d’enseignement, l’enseignant doit poser et répondre à trois questions fondamentales : 1) Quels sont les objectifs pédagogiques de mon cours ? 2) Quelles méthodes d’enseignement adopter pour permettre à mes étudiants une expérience d’apprentissage qui leur permette d’atteindre les objectifs visés ? 3) Quel dispositif d’évaluation pour mesurer si les objectifs visés sont en voie d’être atteints ?

Je terminerai avec deux ressources complémentaires concernant la classe inversée :

  • Classe Inversée : le Congrès : Banalisée, modifiée, repensée, officialisée, la classe inversée s’ancre dans le paysage à l’occasion de son deuxième colloque devenu du 1er au 3 juillet 2016, le « 1er congrès francophone sur la classe inversée ». Le Café pédagogique, partenaire de l’événement, propose un intéressant dossier de ce congrès organisé par l’association «Inversons la classe».
  • La Classe inversée (ressources) : une page du réseau Canope de l’académie d’Amiens qui tient à jour des ressources se rapportant à la classe inversée (veille numérique). De quoi se tenir à jour sur le sujet.
  1. Je me dois de préciser qu’ils n’y a pas que des pédagogues réactionnaires qui ont répercuté ces articles. ↩
  2. Iklasse, le site de David Bouchillon, professeur d’Histoire-Géographie au lycée Kastler (Bordeaux). ↩
  3. Dumont, A., Berthiaume, D. (dir.). La pédagogie inversée. Enseigner autrement dans le supérieur avec la classe inversée. Louvain-la-Neuve: De Boeck, p. 131. ↩

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Valorisation : peut-on apprendre la mythologie grecque avec des vidéos YouTube ?

31 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Pierre Cuvelier nous propose son analyse sur quelques chaînes YouTube traitant de la mythologie grecque. Sa question peut aussi se poser à propos d’enseignants diffusant des vidéos dans des dispositifs de classe inversée.

La multiplication rapide des chaînes personnelles d’internautes sur Youtube, la plate-forme vidéo de Google, a entraîné l’apparition de séries de vidéos dont la volonté affichée est la vulgarisation des savoirs, dans tous les domaines, y compris l’Antiquité. Parmi les vidéos touchant aux sciences humaines, beaucoup traitent de l’Histoire, et c’est en général sur le fond d’une approche historique (plutôt que littéraire ou anthropologique, par exemple) que certaines vidéos abordent les mythologies. C’est le cas de « Nota Bene » par le Tourangeau Benjamin Brillaud (qui a lancé sa chaîne en août 2014), de « C’est une autre histoire » par la Toulousaine Manon Brill (depuis juin 2015), ou même à l’occasion de chaînes déjà bien installées comme celle de François Theurel, « Le Fossoyeur de films » (depuis fin 2012) qui a consacré une vidéo au traitement de la mythologie au cinéma en mai 2013.

Les internautes qui découvrent ces vidéos peuvent se demander légitimement dans quelle mesure elles sont fiables. Il est important de replacer cette nouvelle tentative de vulgarisation dans son contexte pour ne tomber ni dans un mauvais procès, ni dans la complaisance naïve.

Lire la suite Valorisation : peut-on apprendre la mythologie grecque avec des vidéos YouTube ?

Si je ne partage pas totalement son avis sur la supériorité du documentaire qui nécessite à mon avis autant de précautions et d’analyse avant de les utiliser en classe que dans la démarche suivie dans son article, je vous en conseille sa lecture. Sa démarche peut notamment être réutilisée pour toute production audiovisuelle.

Dans les deux situations (documentaires et vidéos YouTube), ces matériaux doivent être des objets à mettre entre les mains des élèves pour mener l’enquête historique et non comme discours à apprendre. Ils peuvent également être utilisés dans la phase d’amorce d’une thématique. Ils s’intégreront également dans les axes «Traces et mémoire» ou «Mythes et réalité» du Plan d’étude romand (PER). Dans ce cadre, les vidéos sur YoutTube présentent l’intérêt d’être facilement disponibles et d’être souvent d’une durée (5 à 15 minutes) intégrable à une période d’enseignement.

L’enseignant sera néanmoins attentif à la remarque suivante de Pierre Cuvelier à propos de l’humour de ces vidéos :

Le risque est de ne pas réellement aider les internautes les moins cultivés et de rester dans un genre d’humour de classe à sens unique, les mieux éduqués étant capables de naviguer entre Youtube et des ouvrages savants tandis que les plus défavorisés culturellement ne pourraient pas réellement s’élever via ces vidéos.

Bonne lecture.

Classé sous :BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Didactique, Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Faire le point : Apprendre avec les serious games en classe d’histoire ?

15 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Les jeux sérieux ont-ils leur place dans la classe ? Et si oui à quelles conditions et pour quoi faire ? Le petit livre de Julian Alvarez, Damien Djaouti et Olivier Rampnoux, vous dit tout, ou presque, sur les jeux sérieux. C’est à dire qu’il parle des apports mais aussi des limites des jeux sérieux et qu’il montre comment jouer sérieusement en classe. En une centaine de pages, l’ouvrage arrive à la fois à donner des pistes très concrètes pour jouer et une réflexion sur ce que ça implique comme stratégie pédagogique. Quelques comptes-rendus de cet ouvrage ainsi qu’une liste de jeux sérieux utilisable en histoire.

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Apprendre avec les serious games ? – Le Café Pédagogique : Lien

Compte rendu de lecture : Apprendre avec les Serious Game ? | Le réseau Ludus : jouer en classe : Lien

Apprendre avec les serious games ? – Ludovia Magazine : Lien

LudoScience – Apprendre avec les Serious Games : le nouveau livre de Ludoscience ! : Lien

Serious Game | Jeux Serieux : Lien

Sélection de jeux sérieux gratuits en histoire par Cursus.edu : http://cursus.edu/institutions-formations-ressources/formation/17843/jeux-serieux-gratuits-2/#Histoire

Quelques-unes de mes chroniques du Café Pédagogique consacrées à la question du jeu en histoire :

  • Kaufmann, L. (2016). Assassin’s Creed : un jeu vidéo pour apprendre l’histoire ? Le Café pédagogique, No 169, mars.
  • Kaufmann, L. (2015). Jouer et apprendre l’histoire avec Game of Thrones. Le Café pédagogique, No 161, avril
  • Kaufmann, L. (2015). 35 ans de jeux vidéo sur la première guerre mondiale. Le Café pédagogique, No 163, juillet

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, Publications

« Gens de la Seine » : une balade sonore dans le Paris du 18e siècle

27 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann

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Conçue par des chercheurs du CNRS, « Gens de la Seine » est une balade sonore à travers le Paris du 18e siècle. Un audioguide 2.0 qui permet de voyager à travers le temps.

blankJean-Auguste Gagnery. « Le port Saint-Nicolas ». Huile sur toile, 1834. Paris, musée Carnavalet.

Des chercheurs du CNRS vous proposent un voyage audiovisuel dans le passé, au 18e siècle, à Paris. Sous forme de modules sonores, « Gens de la Seine » est un parcours sur les rives de la Seine (en français et en anglais), à utiliser sur son smartphone en se promenant sur le long des rives, ou chez soi, sur son ordinateur ou sa tablette. Un véritable audioguide 2.0.

blank « Gens de la Seine » / plan de la balade sonore / CNRS

Pour écouter les sons : http://gensdelaseine.com/fr/ecouter/

Lire l’article au complet : « Gens de la Seine » : une balade sonore dans le Paris du 18e siècle

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Médias et technologies, Outils enseignement

14-18: des milliers de photographies inédites disponibles en ligne – Belgique

23 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann

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Les archives de l’État belge ont mis en ligne plus de six mille photographies, souvent inédites, de la Première Guerre mondiale (1914-1918), ont-elles annoncé mercredi dans un communiqué. Cette initiative a été rendue possible grâce à l’opération d’inventaire et de numérisation lancée fin 2014, précisent-elles.

Lien

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Le Musée de Londres recrée le grand incendie de 1666 dans Minecraft et propose aux internautes de reconstruire la ville

23 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le grand incendie de Londres en 1666 fut l’une des plus grandes catastrophes de l’histoire de la capitale britannique. Afin de commémorer le 350ème anniversaire de ce désastre qui avait ravagé la ville, le musée de Londres a recréé cet incendie sur Minecraft.

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Pour mener à bien ce projet innovant, le Museum of London a signé un accord de partenariat avec Microsoft afin d’offrir cette expérience aux joueurs de Minecraft. Une expérience qui se déroulera en 3 étapes.

La première étape du jeu démarre le 29 juillet.

Lire la suite : club-innovation-culture.fr

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