• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Histoire Lyonel Kaufmann

Histoire Lyonel Kaufmann

  • Mes Publications
  • Blog
  • Cours
    • Planifier
    • Film&Histoire
  • A propos

Didactique

e-Dossier: La Suisse, les réfugiés et la Shoah | dodis.ch

24 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

Les Documents diplomatiques suisses (dodis.ch) publient un dossier d’archives qui fera date relativement à l’histoire de la Suisse durant la Deuxième Guerre mondiale

En effet, ce dossier retraee les relations internationales de la Suisse entre 1933 et 1945.

Pour les auteurs, le dossier doit permettre notamment de trouver des éléments de réponses aux questions suivantes :

  • Etait-on au courant, en Suisse, de la politique d’extermination des nazis?
  • Qui était informé? De quoi?
  • Comment les autorités et la population ont-elles réagi face à la question des réfugiés?
  • Comment la Suisse est-elle venue en aide aux victimes du régime nazi?

L’internaute y trouvera, par exemple, une série de documents intitulée « La Suisse, les réfugiés et la Shoah ». Le dossier devrait permettre aux enseignants de préparer la Journée internationale à la mémoire des victimes de l’Holocauste du 27 janvier. Cette journée commémore la libération par l’Armée rouge des survivants du camp d’Auschwitz le 27 janvier 1945.

Les documents désormais disponibles font notamment référence à l’introduction du « J » sur les passeports des juifs allemands en 1938, à la politique d’asile de la Suisse, aux informations en provenance du camp d’extermination d’Auschwitz et aux réactions en Suisse en 1944 ou aux mesures d’aide aux personnes internées dans les camps, en particulier à l’accueil des enfants à Buchenwald.

Un must.

Le site : e-Dossier: La Suisse, les réfugiés et la Shoah | dodis.ch.

03.02.2012 : Complément

Ce jour, le journal Le Temps consacre un article de Denis Masmejan très prenant concernant cette mise en ligne des Documents diplomatiques suisses : «Als wir in Birkenau ankamen…»

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement Balisé avec :39-45, Auschwitz, Suisse

Et si Apple était devenu éditeur? | Jeux de mots et d'images

22 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

Voilà un excellent article basé sur les annonces faites cette semaine par Apple concernant le monde de l’éducation, l’iPad et les manuels numériques.

«pour le moment, le modèle proposé par Apple n’est pas tellement différent de celui des éditeurs scolaires traditionnels. Un peu plus multimédia, mais pas beaucoup plus ouvert aux dynamiques sociales et à la co-construction. Pas moins axé sur l’enseignement et pas beaucoup plus sur l’apprentissage. En cela, la démarche d’Apple est très innovatrice, mais pas particulièrement révolutionnaire.»

J’ajouterai que les outils de création proposés aux enseignants sont intéressants, mais que la réussite ou non du modèle mis en place par Apple résidera dans sa capacité à séduire les éditeurs scolaires et celle à amener les écoles et les enseignants à acheter ses manuels… et donc des iPad. En effet, je crois assez peu au modèle qui verrait les enseignants massivement s’emparer de l’outil pour contourner le marché des éditeurs de manuels numériques.

Si cela était, là se situerait la véritable révolution du système scolaire.  Le statut de l’enseignant évoluerait notamment en direction d’une profession libérale. ((La profession libérale désigne toute profession exercée sur la base de qualifications appropriées, à titre personnel, sous sa propre responsabilité et de façon professionnellement indépendante, en offrant des services intellectuels et conceptuel dans l’intérêt du client et du public.))

via Et si Apple était devenu éditeur? « Jeux de mots et d’images.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, sur le web

La publicité plus dangereuse que les réseaux sociaux?

21 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

blank

On oublie trop souvent, rappelle Bruno Devauchelle, que ce qui sert d’entrée dans la culture pour les jeunes est couramment la publicité et son corollaire la consommation

Or indique-t-il

ce qui est impressionnant pour le pédagogue de la transmission, c’est la redoutable efficacité de ces industries de l’information communication. Un enseignant demandait récemment comment faire pour être « aussi intéressant » devant ces élèves et ainsi mieux capter leur attention… Avec l’arrivée massive des TIC dans l’univers scolaire, on propulse la question au coeur d’un espace qui tentait de s’en préserver jusqu’alors. Deux problèmes se posent : faut-il ou non accueillir cette intrusion ? Comment éduquer dans un tel contexte ? Or les discours portent bien davantage sur les méfaits des réseaux sociaux et des conduites addictives que sur cette « pollution cognitive » et ses effets à court moyen et long terme. Ainsi l’école se trouve-t-elle en concurrence de manière redoutable avec cet univers dont on ne parle jamais et qui pourtant est bien plus « efficace » et dangereux que les réseaux sociaux et autres jeux vidéo.

Merci à Bruno Devauchelle de lancer le débat. Celui-ci interroge aussi sur la focalisation de la soi-disant dangerosité des réseaux sociaux qui, à mon avis, ont plus avoir avec les tenants d’un discours moralisateur que d’une dangerosité avérée. Ce discours moralisateur est d’ailleurs fort ancien et n’est que la reprise ou la continuité d’un discours moralisateur né avec l’arrivée du cinéma, puis repris avec celle de la télévision ((L’influence pernicieuse du cinéma, en particulier sur le jeune public, est dénoncée dès les années 1900. Le cinéma est même alors considéré par certains comme une invention du diable. A lire :

  • Censure et cinéma un tour du monde | Bibliothèque de science po
  • COSANDEY, Roland, André Gaudreault et Tom Gunning (dir.), Une invention du diable? Cinéma des premiers temps et religion/An Invention of the Devil? Religion and Early Cinema, Lausanne/Québec, Payot Lausanne/Presses de l’Université Laval, 1992, 383 p.))

via Et si la plus efficace des écoles était la publicité !!! « Veille et Analyse TICE.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Google Earth et l'archéologie

14 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

blank

Certains archéologues voient, dans Google Earth une nouvelle manière de faire avancer leurs recherches. L’article Le passé vu du Net | Ecrans revient sur le sujet et nous permet de faire le point de la situation en la matière en lien avec l’enseignement de notre discipline.

Il y a près d’un an, David Kennedy, professeur à l’université d’Australie occidentale à Perth, expliquait dans The Journal of Archeological Science avoir repéré près de deux mille sites archéologiques inconnus en Arabie Saoudite en comparant les vues avec des vieilles photos aériennes prises dans les années 1920. Le tout à des milliers de kilomètres de là, sans avoir quitté son ordinateur et pour un coût dérisoire.

blank

La forteresse Qala’i Hauz en Afghanistan – Photo David Thomas

Si David Kennedy n’est pas le premier à avoir utilisé Google Earth à cet effet, le nombre de sites découverts — 1 977 exactement — frappe par son ampleur. Un an plus tard, il a ajouté plus de 1 000 autres sites à son tableau de chasse.

« Du nord de la Syrie au Yémen, à travers nos différents programmes archéologiques, nous trouvons des sites préhistoriques sur des paysages immenses. Les Bédouins les appellent « l’œuvre des Anciens ». C’est fascinant. Les vestiges de grands cimetières préhistoriques dans des endroits comme Yabrin, dans le centre du pays, sont connus depuis longtemps, mais ils restent peu explorés, observe-t-il. Cet outil a un énorme potentiel pour défricher de vastes zones qui sont largement inaccessibles. »

Le passé vu du Net | Ecrans 

Google Earth n’est pas seulement utilisé par des chercheurs pour « parcourir » des zones inexplorées ou dangereuses situées au bout du monde. Depuis mai 2009, Bertrand L’Hôtellier, qui tient le blog Archeologie.canalblog.com, s’efforce, avec l’aide de Google et du site français Geoportail, de repérer des « traces » archéologiques en Bretagne. Pour sa part, un article de Ciel&Espace présentait les travaux et la démarche d’un autre archéologue du cyberspace : Scott Madry. ((Jouez aux archéologues sur Google Earth))

A sa manière Google Earth relie les outils de l’archéologie actuelle à un univers facilement accessible pour nos élèves et en la classe d’histoire. Dans ce cadre, le blog de Bernard L’Hôtellier (Archeologie.canalblog.com) est un guide utile pour aborder les différents aspects de l’archéologie via Google Earth de la part de l’enseignant.

Archéo Facts | Quand le passé nous revient… propose une rubrique Google Earth dont je signalerai deux articles :

  • Recherche hominidés dans Google Earth
  • Ave Google Earth, internauti te salutant !

Pour sa part, le forum Tout sur Google Earth propose une rubrique thématique « Histoires » et une autre « Archéologie » qui permettent de préparer des visites virtuelles de site de différentes périodes historiques. En anglais, on trouvera un forum encore plus fourni et organisé par périodes. Un dénommé JQ Jacobs propose par régions de visiter des monuments historiques.

Pour rappel, de notre côté, nous avons déjà eu l’occasion d’aborder l’utilisation possible de Google Earth en classe d’histoire : Google Earth et Histoire.

En définitive, Google Earth permet d’enseigner l’histoire à différentes échelles du local au global. C’est aussi un de ses indéniables intérêts.

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Comment Luther est devenu viral | InternetActu.net

9 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

blank

La lecture de la semaine d’InternetActu.net est un article de l’hebdomadaire britannique The Economist, intitulé “Comment Luther est devenu viral”. Ou comment Luther rejoint dans l’espace et le temps le printemps arabe. Et nous avec.

V3 kp Luther media reseaux sociaux wikimedia portrait domaine public

Illustration de Matin Luther via Wikimedia Commons [Domaine Public]

En effet, pour le journal britannique ce qui s’est produit pendant le printemps arabe

«C’est aussi ce qui s’est passé pendant la Réforme, il y a près de 500 ans, quand Martin Luther et ses alliés se sont emparés des nouveaux médias de leur temps – les pamphlets, les balades, et les gravures sur bois – et les ont fait circuler dans les réseaux sociaux pour promouvoir le message de la réforme religieuse.»

Concrètement

L’environnement médiatique que Luther s’est montré particulièrement habile à maîtriser avait beaucoup en commun avec l’écosystème numérique d’aujourd’hui, ses blogs, ses réseaux sociaux et ses discussions. C’était un système décentralisé dans lequel les participants s’occupaient de la distribution, décidaient collectivement des messages à diffuser en priorité grâce au partage et à la recommandation. Les théoriciens des médias modernes parleraient d’un public connecté, qui ne fait pas que consommer l’information. Luther a donné le texte de son nouveau pamphlet à un ami éditeur (sans aucun échange d’argent), puis a attendu qu’il se répande dans le réseau des lieux où on l’imprimait en Allemagne.

The Economist met même visuellement en parallèle Hosni Moubarak et Léon X

Moubarak leoX

La comparaison est notamment faite avec Facebook

Comme avec les like de Facebook et les retweet de Tweeter, le nombre de réimpressions [des 95 thèses de Luther] sert d’indicateur de popularité d’un sujet.

95Thesen facsimile colour

Les 95 thèses de Luther via Wikimedia Commons [Domaine Public]

En définitive :

La société contemporaine a tendance à se considérer comme meilleure que les précédentes, et les avancées de la technologie renforcent ce sentiment de supériorité. Mais l’Histoire nous enseigne qu’il n’y a rien de nouveau sous le soleil.

Source : Comment Luther est devenu viral « InternetActu.net.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Publications, sur le web Balisé avec :Histoire, Martin Luther, Réforme, RéseauxSociaux

L’histoire par le bas contre le récit national ? d’une configuration des années 68 et de sa déliaison | aggiornamento hist-geo

2 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

blank

Cet article pose les termes du débat sur l’enseignement de l’histoire en France sous l’éclairage des débats post-1968 et ceux issus de la fameuse polémique initiée par Alain Decaux dans le Figaro : Français, on n’apprend plus l’histoire à vos enfants !

D’un côté, de 1984 à 1992, la parution échelonnée des Lieux de mémoire au titre de la trilogie République / Nation / France engage le renouvellement du genre qu’est le récit national par l’apport de l’approche mémorielle et la topique du lieu.

De l’autre, en terme historiographique, l’histoire par le bas en France peut se lire soit comme l’expression de la Nouvelle histoire pratiquée par l’Ecole des Annales, soit comme l’écho de pratiquée outre-manche par E.P Thompson. Si toutes deux participent d’une déconstruction du roman national, la première de ces approches trouve à s’inscrire peu ou prou dans l’édifice disciplinaire de l’histoire entre recherche et enseignement quand la seconde s’entend davantage comme l’irruption d’une radicalité politique sur la scène française de l’histoire. Le récit national est alors interrogé à partir d’une histoire centrée sur le récit des luttes populaires. Suzanne Citron est la principale figure de proue pour son intégration au niveau scolaire.

Ce texte est une intervention de Vincent Chambarlhac au séminaire “La fabrication du commun/récits de l’histoire nationale par des élèves. Il est à comprendre comme une réflexion “en cours” propre au travail d’un séminaire.

via L’histoire par le bas contre le récit national ? d’une configuration des années 68 et de sa déliaison | aggiornamento hist-geo.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Opinions&Réflexions

L’histoire par le bas contre le récit national ? d’une configuration des années 68 et de sa déliaison | aggiornamento hist-geo

2 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

blank

Cet article pose les termes du débat sur l’enseignement de l’histoire en France sous l’éclairage des débats post-1968 et ceux issus de la fameuse polémique initiée par Alain Decaux dans le Figaro : Français, on n’apprend plus l’histoire à vos enfants !

D’un côté, de 1984 à 1992, la parution échelonnée des Lieux de mémoire au titre de la trilogie République / Nation / France engage le renouvellement du genre qu’est le récit national par l’apport de l’approche mémorielle et la topique du lieu.

De l’autre, en terme historiographique, l’histoire par le bas en France peut se lire soit comme l’expression de la Nouvelle histoire pratiquée par l’Ecole des Annales, soit comme l’écho de pratiquée outre-manche par E.P Thompson. Si toutes deux participent d’une déconstruction du roman national, la première de ces approches trouve à s’inscrire peu ou prou dans l’édifice disciplinaire de l’histoire entre recherche et enseignement quand la seconde s’entend davantage comme l’irruption d’une radicalité politique sur la scène française de l’histoire. Le récit national est alors interrogé à partir d’une histoire centrée sur le récit des luttes populaires. Suzanne Citron est la principale figure de proue pour son intégration au niveau scolaire.

Ce texte est une intervention de Vincent Chambarlhac au séminaire “La fabrication du commun/récits de l’histoire nationale par des élèves. Il est à comprendre comme une réflexion “en cours” propre au travail d’un séminaire.

via L’histoire par le bas contre le récit national ? d’une configuration des années 68 et de sa déliaison | aggiornamento hist-geo.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Opinions&Réflexions

Qu’est-ce que ça change ? | Educavox

28 décembre 2011 by Lyonel Kaufmann

blank

Un excellent article de Pierre Frackowiak que n’aurait pas renié Larry Cuban. A intégrer à ses bonnes résolutions pédagogiques pour 2012.

Tout d’abord le constat :

«Surprenant quelques auditeurs convaincus que le seul fait d’utiliser les technologies nouvelles est un progrès, j’ai posé la question « qu’est-ce que ça change ? ». J’évoquai le saint exercice bled réalisé sur l’ordinateur. Où est le progrès ? Qu’est-ce que ça change de le faire sur l’ordinateur plutôt que sur le cahier de brouillon ? Pour les élèves, l’attrait de la technique et de l’écran seraient-ils des facteurs de progrès ? Peut-être obtient-on une plus grande attention ?
Pour l’enseignant, la possibilité de mettre les travaux des élèves en mémoire serait-elle un atout ? Les réponses à la question « est-ce que cela change quelque chose dans l’apprentissage lui-même ? » restent floues.
L’autre exemple, que j’ai vu maintes fois dans les classes équipées ou lors du passage d’une classe de 9 h à 10 h en salle informatique (un non sens pour moi), est celui du calcul mental. Tous les enseignants de plus de 30 ans se souviennent du procédé La Martinière : une ardoise, un morceau de craie, le maître tape dans les mains, les élèves écrivent le résultat sans copier sur le voisin, il frappe dans les mains à nouveau, les élèves lèvent l’ardoise au dessus de leur tête, le maître constate les résultats, commente, tape dans les mains : « on efface ! »…Cette technique ancestrale est incontestablement plus rapide et plus économique que l’ordinateur. Pourquoi alors perdre du temps à utiliser l’ordinateur s’il n’apporte pas de plus-value ? Est-ce pour donner et se donner l’apparence de la modernité, de vivre avec son temps ?»

Ensuite la question fondamentale :

Tout pédagogue doit se poser la question : en quoi le numérique, et ses immenses potentialités, permet-il de garantir le progrès des apprentissages?

Enfin les indicateurs de Pierre Frackowiak pour mesurer l’impact et le bénéfice de l’utilisation d’une nouvelle technologie dans l’enseignement :

  • L’élève a-t-il de meilleures possibilités d’exploiter ses savoirs et ses compétences acquis antérieurement même hors l’école ?
  • L’élève peut-il davantage « produire » en amont du cours ou pendant le cours ? Travail à distinguer de l’exercice d’application toujours réalisé, par définition, après le cours.
  • L’élève peut-il davantage s’exprimer réellement et communiquer avec ses pairs directement sans la médiation de l’enseignant, y compris hors l’école en utilisant ses réseaux ? Travail à distinguer de la réponse individuelle de l’élève à une question fermée ou inductrice du maître.
  • L’élève peut-il accéder plus facilement aux transversalités qui donnent du sens aux savoirs scolaires cloisonnés ?
  • L’élève peut-il garder la trace de sa démarche, de ses tâtonnements, des procédures utilisées, les exploiter, les comparer avec d’autres démarches ? Cette entrée dans les apprentissages est déterminante, elle est un indicateur majeur d’un changement.

Source : Qu’est-ce que ça change ? – Educavox.

Classé sous :Didactique, Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :Larry Cuban, médiaTICE

La concordance? Ce n'est pas la formule magique…

13 décembre 2011 by Lyonel Kaufmann

blank

«Il est erroné de réduire la concordance – à ne pas confondre avec la formule magique – aux simples calculs arithmétiques. La concordance a débuté au XIXe siècle, après la fondation de la Suisse moderne, lorsque les radicaux ont accordé un, puis deux sièges aux catholiques conservateurs (ndlr: ancêtres des PDC). Ces derniers avaient renoncé à leur politique d’opposition à l’Etat fédéral. Ils ont obtenu la présidence du Conseil national en 1887, puis un premier siège au Conseil fédéral en 1891. La concordance impliquait donc dès l’origine la protection des minorités politiques, linguistiques et confessionnelles, et le partage du pouvoir, selon un modèle que connaît aussi le Tribunal fédéral. Aujourd’hui on ne discute que des aspects arithmétiques. Enfin, la concordance devrait impliquer aussi de ne pas évincer de conseiller fédéral. Les changements doivent se faire dans la douceur. En 2003 on a raté l’occasion, et on paie les traumatismes de 2003 et 2007.»

Propos de l’historien Urs Altermatt dans le journal LeTemps.ch | «On paie l’addition de 2003 et 2007».

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web Balisé avec :#EF2011, concordance, Conseil fédéral, Election, Suisse

Zoos humains : ce qu’il en reste | Mediapart

30 novembre 2011 by Lyonel Kaufmann

blank

blankSur la photographie, un homme en chapeau, costume et épaisse moustache, se tient debout au milieu d’une famille de pygmées allongés à ses pieds, sur lesquels il pose une main et un regard dominateurs… L’affiche de l’exposition Exhibitions, l’invention du sauvage qui vient d’ouvrir ses portes au Musée du quai Branly est l’une des images les plus dérangeantes placardées dans tout Paris depuis longtemps.
En faisant le choix d’exposer les exhibés, le quai Branly s’aventure sur un terrain explicitement politique.

Sous la houlette du footballeur Lilian Thuram, co-commissaire avec les historiens Pascal Blanchard et Nanette Jacomijn Snoep, l’exposition retrace la mémoire d’un temps où les centaines de millions d’enfants et de parents qui se sont pressés dans les exhibitions «zoologiques» montrant des «hommes de couleur» ne doutaient pas que les races humaines existaient. Et ne se valaient pas.

Zoos humains : ce qu’il en reste | Mediapart.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Pages provisoires omises …
  • Page 114
  • Page 115
  • Page 116
  • Page 117
  • Page 118
  • Pages provisoires omises …
  • Page 139
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

blankHistorien & Blogueur En savoir plus…

Derniers articles

blank

Utiliser la littérature jeunesse pour aborder les sujets sensibles en histoire : récit de pratique autour de la Shoah | Histoire Engagée

17 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pour Mathieu Mercier, enseignant d’histoire et de géographie à l’École secondaire de Rivière-du-Loup, collaborateur au Service national du RÉCIT, domaine de l’univers social, enseigner l’Holocauste au secondaire est à la fois un défi et une nécessité : défi, parce que le sujet évoque des horreurs indescriptibles et des récits traumatiques qui peuvent heurter les élèves; […]

blank

ChatGPT à l’école : entre tabou et encouragement, le dialogue compliqué entre professeurs et élèves | Le Monde

12 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décryptage. Une minorité d’enseignants s’abstient de parler d’intelligence artificielle dans leurs classes. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ouvrir la discussion sur le sujet, jusqu’à, pour certains, s’atteler à faire circuler les bonnes pratiques. Extrait : Certains enseignants profitent d’un espace aménagé par l’éducation nationale : l’intelligence artificielle figure en effet au programme […]

blank

L’héritage toxique des épaves de la seconde guerre mondiale

8 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De nombreux navires coulés entre 1939 et 1945 gisent au fond des mers. Avec le temps et la corrosion, ces vestiges historiques menacent de libérer les substances qu’ils contiennent, avec des conséquences néfastes pour l’environnement. A l’échelle internationale, on estime à plus de 8 500 le nombre d’épaves potentiellement polluantes, dont la plupart issues des […]

blank

Colloque infoclio.ch 2025: Open Science in History. Ouvrir les sciences des Lumières à l’intelligence articifielle (21.11.2025)

16 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Open Science met les chercheuses et chercheurs au-devant de choix toujours plus complexes relatifs au partage de leurs résultats, méthodes, outils et données de recherche. Le colloque infoclio.ch 2025 explore les antécédents intellectuels et techniques de la notion d’Open science et discute des enjeux pratiques de sa mise en œuvre à l’ère des modèles génératifs […]

Abstract painting, coloring, modern art

Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

blank

Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

blank

Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

Tirés de nos archives

blank

Et soudain, le génocide vous apparaît bien en face

18 mars 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pourquoi, à une époque où l’histoire de la violence et des génocides suscite le plus vif intérêt du public, celui du Rwanda intéresse si peu? Il y a un quart de siècle, près d’un million de personnes ont été assassinées en l’espace de cent jours. L’Afrique est-elle vraiment trop «loin» de l’Europe pour que nous […]

blank

Quand le prêtre formera l’instituteur, par Caroline Fourest – Opinions – Le Monde.fr

2 mai 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Jusqu’ici, les établissements catholiques privés pouvaient parfaitement préparer des élèves au bac, mais ceux-ci devaient passer leur diplôme avec tous les autres. Petite astuce connue des professeurs : de nombreux établissements privés choisissent de ne présenter que les meilleurs élèves sous leurs couleurs et d’envoyer les autres en candidats libres pour améliorer leur score de réussite […]

blank

Tenir la classe ou faire apprendre les élèves ?

19 juin 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A méditer : « En situation de grande insécurité, les élèves peuvent faire pression pour rester dans les régimes les moins exigeants de ces registres. Ils apprécieront donc des enseignants qui se contentent de dérouler un cours sans surprise en garantissant, par une discipline rigoureuse, une paix qui permet d’être et de demeurer dans la forme […]

blank

Vie numérique : grand écart entre le discours et la pratique…

31 mai 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

See on Scoop.it – Médias sociaux et enseignement « Le décalage est total entre un discours très négatif et pathologisant quant aux nouvelles technologies, et la réalité des pratiques, » résume la sociologue Laurence Allard. En d’autres termes, si nous avons le sentiment d’être addict ou accro, c’est bien plus à cause du discours et des idées […]

blank

03. Résolution de problèmes par coopération

8 mars 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Durant les activités de résolution de problème, les élèves/étudiantEs forment des groupes hétérogènes en compétences, genre et travaillent à la résolution de problèmes. Chaque membre du groupe se voit assigner un rôle précis tel qu’illustrateur/trice, secrétaire, modérateur/trice. Dans ces phases, l’enseignantE fonctionne comme personne-ressource. À l’issue de leur travail, chaque groupe présentera le résultat de […]

blank

Thèse de Ruth Fivaz-Silbermann sur les Juifs refoulés durant la Deuxième Guerre mondiale : apports et limites selon Hans Ulrich Jost | infoclio

6 juin 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La presse se fait l’écho du débat sur les refoulements aux frontières suisses durant la Deuxième Guerre mondiale, débat relancé par la thèse récente de l’historienne Ruth Fivaz-Silbermann. Le coeur du débat porte principalement sur deux points: le nombre de refoulés aux frontières suisses durant la guerre et le rôle joué par Heinrich Rothmund, alors […]

blank

Antiquité et cinéma : 1. Egypte 2. Rome

5 novembre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le blog « L’Antiquité au cinéma » nous promet trois billets sur cette thématique. Les deux premiers sont déjà publiés et méritent le détour. Le premier est consacré à l’Egypte antique et le deuxième à Rome. A consommer sans modération. Le cinéma s’est très vite emparé de sujets historiques, et pourtant faire revivre des temps lointains n’est […]

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

Creative Commons License Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025.
Thème Aspire 2.0.1 de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…