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Histoire Lyonel Kaufmann

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Un voyage à travers la Suisse en 1608 – Musée national – Blog sur l’histoire suisse

4 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

Consommation d’alcool, bains publics, mode, rapport à la mort: les étonnantes observations de Thomas Coryate (1577 – 1617), explorateur anglais qui visita la Suisse au début du XVIIe siècle.

La Suisse n’a pas toujours été une destination touristique prisée. Avant qu’aux XVIIIe et XIXe siècles, les amoureux de la nature puis les touristes ne déferlent en masse dans les Alpes, l’ancienne Confédération était davantage considérée comme un lieu de transit assez pénible. Rien d’étonnant puisqu’autour de 1600, notre pays n’avait aucune curiosité majeure à offrir aux visiteurs: point de cour princière, des villes plutôt petites… Quant à la traversée des Alpes, elle était réputée dangereuse et difficile. De toute façon, le voyage en soi pour le plaisir de la découverte de nouveaux lieux et la rencontre de personnes différentes étaient quasiment inconnu à l’époque.

Il y avait cependant déjà quelques pionniers qui, mus par la curiosité et la soif d’aventure, partaient explorer des pays étrangers. C’est le cas de l’Anglais Thomas Coryate (1577 – 1617), que ses pérégrinations à travers l’Europe amenèrent à visiter la Confédération en 1608. Un bref compte rendu de voyage, pittoresquement intitulé Coryats crudities: Hastily gobled up in five moneths travells […] (en français, «Les crudités de Coryate: avalées à la hâte au cours d’un voyage de cinq mois […]»), nous livre ses observations. Publié en 1611, cet opuscule était dédié à son protecteur, le prince anglais Henry Frederick.

— Lire la suite : blog.nationalmuseum.ch/fr/2022/02/un-voyage-a-travers-la-suisse-en-1608/

Classé sous :Publications

Publication : Du papier aux autres médias : la presse vaudoise

27 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

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Une nouvelle perspective sur l’histoire de la presse et des médias

Ce volume réunit quatorze contributions inédites qui présentent sur la longue durée l’histoire et l’évolution de la presse dans ses relations avec d’autres arts et médias comme la radio ou la télévision. Il interroge l’évolution des pratiques au fil de l’histoire matérielle de la presse, du papier à l’écran.

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Au sommaire:

Erwan Le Bec : D’une colonne à l’autre : la place de l’archéologie dans la presse vaudoise au XIXe siècle
Gregor Jancik : Nouvelles alarmantes de Russie : le soulèvement de Pougatchev (1773-1775) dans la Gazette de Berne
Olivier Meuwly : Un canton au bord du gouffre. La presse politique vaudoise entre 1813 et 1815
Daniel Maggetti : La presse vaudoise et la littérature au XIXe siècle
Pierre Evéquoz : Les journalistes lausannois contre les professionnels de la « resquille » (1931-1943)
Grégory Quin, Gil Mayencourt : L’essor d’une presse institutionnelle nationale de gymnastique : Le Gymnaste (1859-1887)
François Vallotton : Un parent pauvre de l’histoire des médias : la critique radiophonique et télévisuelle au sein de la presse lausannoise
Emmanuelle Vollenweider : Dialogue avec les lecteurs dans le journal Pour Tous (1945-1966)
Philippe Kaenel : Jack Rollan, homme de presse, homme-orchestre
Clio Devantéry : Rejouer un même pourtant si différent : Du 14 juin 1991 au 14 juin 2019, la grève des femmes vue par 24 Heures
Silvio Corsini : Scriptorium : Les archives de la presse vaudoise à portée de clic
Maud Ehrmann : Explorer la presse numérisée : le projet Impresso
Serge Michel : Le journalisme en ligne, pour revitaliser la presse romande

Revue historique vaudoise, 129/2021, « Du papier aux autres médias: la presse vaudoise », 234 p, 40 CHF + frais de port.

On en parle dans les médias

Du papier aux autres médias: panorama historique de la presse vaudoise, RTS, La Première, Médialogues, 14.01.2022

Classé sous :Histoire savante, Publications

La théorie de la trahison d’Anne Frank est-elle une « absurdité calomnieuse » ?

22 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

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Dans un précédent billet «https://lyonelkaufmann.ch/histoire/2022/01/17/pays-bas-une-enquete-revele-qui-a-denonce-anne-frank-et-sa-famille/Pays-Bas : Une enquête révèle qui a dénoncé Anne Frank et sa famille», je faisais part d’un article du journal Le Soir qui rapportait qu’une ne équipe internationale chargée des affaires non résolues a passé des années à enquêter sur la trahison d’Anne Frank et des autres personnes cachées dans l’annexe secrète. Leur conclusion était que le notaire Arnold van den Bergh, membre du Conseil juif d’Amsterdam, était « très probablement » le traître. A la suite de cette parution de ce billet, une lectrice de ce blog m’a transmis des articles complémentaires remettant en cause, par des historiens, le résultat de cette enquête.

Les articles sont en néerlandais et cette lectrice, grand merci à elle, m’en a notamment traduit un. La liste de l’ensemble des ressources en ligne figure à la fin de l’article. Encore une fois un grand merci à cette lectrice.

La dernière enquête sur Anne Frank et ses dénonciateurs.

Pour l’enquête elle-même, je vous propose de consulter le reportage de la télévision publique néerlandais NOS op3 :

Lien vers la vidéo : https://youtu.be/CRzWGchR3Bg

Pour disposer des sous-titres en français, sélectionner les sous-titre en anglais, puis demander de les traduire en français.

Concernant l’enquête, elle a été menée par une équipe de criminologues, d’histoire, de psychologues, de légistes et d’un ancien du FBI.

Elle a recouru à l’analyse d’une quantité significative de données en recourant à l’intelligence artificielle (IA) pour les analyser et en s’appuyant sur les trois principes des enquêtes froides (Cold Case) : qui avait la connaissance de la cachette de la famille d’Anne Frank, la motivation et l’opportunité de le faire.

Si le reportage permet de connaître l’histoire de la cachette de la famille d’Anne Frank, sa découverte et les raisons ayant amené cette équipe à déterminer (à 87% environ) que Arnold van den Bergh, membre du Conseil juif d’Amsterdam, était la personne ayant fourni les informations aux Allemands, il ne propose pas et ne présente pas les avis de celles et ceux qui mettent en doute les résultats de cette enquête.

Par ailleurs, seule un seul document au final, parmi tous ceux récolés permet d’appuyer leur théorie. Un document qui est la copie d’une note anonyme adressée au père Otto Frankd :

 «Votre cachette à Amsterdam a été communiquée à l’époque à la Jüdische Auswanderung d’Amsterdam, Euterpestraat, par A. van den Bergh, qui habitait près du Vondelpark, O. Nassaulaan.»

Cette note anonyme adressée au père Otto Frank a régulièrement attiré l’attention du notaire Van den Bergh pendant des décennies.

Il est à noter qu’après la mort de van den Bergh , l’allégation anonyme concernant le notaire qui avait livré à Otto Frank a fait l’objet de plusieurs enquêtes. La Direction nationale des enquêtes criminelles a écarté le tuyau parce qu’il n’y avait  «aucune raison de douter de l’intégrité de Van den Bergh». L’identité de l’auteur de la note reste inconnue à ce jour. 1

Les doutes concernant ces dernières révélations

Sous le titre « La théorie de la trahison d’Anne Frank est une « absurdité calomnieuse »», le site Historisch Nieuwsblad donne la parole à l’historien Bart van der Boom, professeur associé à l’université de Leiden, qui qualifie lui-même cette accusation de « calomnieuse absurdité ».

Voici la traduction de l’article :

C’était la grande nouvelle dans les médias nationaux cette semaine : un enquêteur du FBI à la retraite avait enfin découvert qui avait trahi Anne Frank à la police allemande. Le notaire Arnold van den Bergh, membre du Conseil juif, aurait transmis des listes d’adresses de cachettes pour sa propre protection. Mais l’historien Bart van der Boom, professeur associé à l’université de Leiden, qualifie cette accusation de « calomnieuse absurdité ».

Van der Boom a mené des recherches sur le Conseil juif pendant des années. Selon lui, il n’y a aucune preuve qu’elle ait compilé des listes d’adresses cachées. Si tel avait été le cas, les Allemands responsables des déportations, Willy Lages et Ferdinand Aus der Fünten, l’auraient su. Après la guerre, dans leurs déclarations à la justice néerlandaise, ils ont tout fait pour rendre le Conseil juif partiellement responsable de leurs crimes, mais ils n’ont jamais rien dit des listes d’adresses qui leur auraient été transmises.

Vince Pankoke, enquêteur du FBI, et son équipe de 23 personnes chargées de l’enquête se basent entièrement sur une note anonyme qu’Otto Frank a reçue après la libération. Il est écrit :  »Votre cachette à Amsterdam a été communiquée à l’époque à la Jüdische Auswanderung d’Amsterdam, Euterpestraat, par A. van den Bergh, qui habitait près du Vondelpark, O. Nassaulaan. Au J.A., il y avait toute une liste d’adresses transmises par lui.”

Van der Boom appelle cette preuve «mince comme une feuille». Après la guerre, les rumeurs les plus folles circulaient sur qui avait trahi qui. Van den Bergh avait de nombreux ennemis. L’historien est troublé par le fait que l’équipe américaine chargée des affaires classées prétend avoir travaillé avec les techniques d’enquête les plus modernes. C’est beaucoup d’agitation pour rien.

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Le Conseil juif en 1942
Assis, de gauche à droite : A. Ascher (président), Prof. D. Cohen (président), inconnu, inconnu, A. van Dam, Grand Rabbin Philip Frank, Dr. D.M. Sluys, S.J. van Lier, Albert B. Gomperts, W.A. Mendes da Costa. Debout : de gauche à droite Meijer de Vries, Dr. A. v.d. Laan, J. Brandon, inconnu, inconnu, A. Soep Bzn., inconnu, Prof. J. Brahn, A. Krouwer, inconnu, Prof. Image Joh. de Haas, NIOD.

Selon M. Van der Boom, cette accusation s’inscrit dans le cadre des nombreuses idées fausses qui existent sur la motivation et la méthode de travail du Conseil juif. Par exemple, on lit souvent que le Conseil a décidé qui devait être mis au transport. C’est complètement faux. En avril, le propre livre de Van der Boom sur le Conseil juif, intitulé The Politics of the Lesser Evil, sera publié.

Lien vers l’article : https://www.historischnieuwsblad.nl/onderzoeker-joodse-raad-verraadtheorie-anne-frank-is-lasterlijke-onzin/

Bart van der Boom n’est pas le seul à remettre en cause les résultats de cette enquête nous apprend le journal Trouw.

C’est aussi le cas de Ronald Leopold, directeur général de la Maison d’Anne Frank. S’il qualifie l’enquête de « travail admirable » dans le journal de Radio 1, il souligne toutefois que des questions importantes se posent : la liste des adresses cachées que le notaire aurait partagée existe-t-elle ? Et qui a écrit cette lettre anonyme accusant Van den Bergh ?

Pour sa part, Erik Somers, chercheur à l’Institut néerlandais de documentation sur la guerre Niod, se pose également des questions après avoir étudié l’enquête de l’équipe. Depuis des décennies qu’il étudie le sujet, il n’a jamais entendu dire que les membres du Conseil juif possédaient une liste d’adresses de cachettes.  «Je n’ai rencontré cela nulle part dans mes recherches et je trouve cela hautement improbable.»

Somers souligne également que le Conseil juif, établi par ordre de l’occupant, a été dissous en septembre 1943. L’arrestation a eu lieu en août 1944.  «Cela voudrait dire que cet Arnold van den Bergh se serait promené avec ces listes pendant presque un an.»

Une théorie parmi d’autres

Au cours des dernières décennies poursuit Trouw, de nombreuses théories ont été avancées sur la trahison d’Anne Frank et des sept autres personnes qui se cachaient dans la célèbre annexe secrète. Le nombre de suspects s’élève à plusieurs dizaines.

La façon dont l’équipe chargée de l’enquête sur l’affaire Van den Bergh est parvenue à ce résultat ressemble beaucoup à un cas de raisonnement délibéré, explique M. Somers :  «Je pense qu’il y a cinq théories sérieuses. Cette équipe a indiqué l’improbabilité de chacun d’entre eux. Cela se fait avec des arguments solides, mais il en reste un. Puis une note anonyme est redécouverte et c’est le seul indice. C’est le seul indice. Ils essaient de le confirmer.»

En somme, Somers est loin d’être convaincu.  «Déjà dans les années 80, après de nombreuses recherches, il a été affirmé que cette preuve ne peut être apportée. C’est à nouveau ma conclusion. Vous pouvez indiquer de nombreuses possibilités, mais la preuve ne sera jamais apportée.»

Les chercheurs eux-mêmes disent qu’ils sont sûrs à 85 % de leur affaire. Est-il donc sage d’être aussi catégorique ? Somers ne le pense pas.  «Quelqu’un est positionné ici comme ‘le traître d’Anne Frank’. Je ne sais pas si c’est moralement souhaitable de faire ça. Je voudrais surtout insister sur les réserves qui l’entourent.»

Un des autres scénarios possibles

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Sur cette photo de 1945, au premier rang, de gauche à droite, se trouvent : Miep Gies, Otto Frank et Bep Voskuijl. Derrière eux : Johannes Kleiman (à gauche) et Victor Kugler, qui ont aidé la famille Frank à se cacher. Image AP

Et si c’était juste une coïncidence que la famille Frank ait été découverte ? C’est une théorie que la Maison d’Anne Frank elle-même a avancée il y a quelques années. À la même adresse où ils se cachaient, se trouvait la société Giessen & Co. Cinq mois avant l’arrestation, deux employés ont été arrêtés pour le commerce clandestin de bons de distribution.

 «Le SD traquait les Juifs qui se cachaient, mais aussi les personnes qui abattaient clandestinement des vaches et des moutons et échangeaient des coupons de nourriture»*, explique Gerjan Broek de la Maison d’Anne Frank. Il pense qu’un membre de ce département était présent lors de l’arrestation de la famille Frank. «Il se peut qu’il y ait un lien entre les deux événements.»

Cette théorie n’a ps été réfutée dans le livre de l’équipe des affaires classées. Par contre, cette dernière enquête a permis d’en invalider d’autres et c’est peut-être cela le résultat le plus tangible de ce travail.

Source ; https://www.trouw.nl/binnenland/deze-gaten-schieten-historici-in-de-anne-frank-onthullingb3532308/

Les liens vers un ensemble d’articles sur le sujet

Voici les liens reçu par et de ma lectrice de ce blog

  • https://nos.nl/l/2413440
  • https://nos.nl/r/222569​
  • https://nos.nl/artikel/2413384-nieuw-onderzoek-met-moderne-technieken-joodse-notaris-verraadde-adres-anne-frank
  • https://nos.nl/artikel/2413440-experts-kritisch-over-nieuwe-theorie-anne-frank-lasterlijke-onzin
  • https://www.trouw.nl/binnenland/deze-gaten-schieten-historici-in-de-anne-frank-onthullingb3532308/​
  • https://www.trouw.nl/binnenland/de-bescheiden-notaris-van-de-oranje-nassaulaanbe9b2ca0/​
  • https://www.trouw.nl/binnenland/coldcaseteam-wijst-vermoedelijke-verrader-anne-frank-aan-historici-reageren-kritisch-dit-is-moreel-niet-zo-wenselijkbe552741
  • https://www.historischnieuwsblad.nl/onderzoeker-joodse-raad-verraadtheorie-anne-frank-is-lasterlijke-onzin/​

Bonne lecture et n’hésitez pas à me contacter comme cette lectrice à propos de ce billet ou d’autres.


  1. Source : https://www.trouw.nl/binnenland/de-bescheiden-notaris-van-de-oranje-nassaulaanbe9b2ca0/ ↩︎

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Pays-Bas : Une enquête révèle qui a dénoncé Anne Frank et sa famille

17 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

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Cinq années d’investigation ont permis de lever le mystère entourant la dénonciation qui a mené la jeune Allemande exilée à Amsterdam et sa famille vers les camps de la mort, en 1944.

Plus de quatre-vingts années de mystère et cinq années d’investigation. “Une équipe internationale d’enquêteurs révèle ce lundi [17 janvier] le nom de celui qui aurait trahi la famille d’Anne Frank en 1944 et transmis l’adresse de la cachette [où elle vivait avec sa famille, à Amsterdam] aux nazis”, relate Le Soir.

“L’adresse de l’annexe secrète avait été révélée par le notaire Arnold van den Bergh, membre du Conseil juif d’Amsterdam”, explique le quotidien bruxellois en reprenant les conclusions de l’équipe, dirigée par un agent du FBI américain, qui _“a utilisé les techniques de recherche les plus pointues, examiné des centaines de milliers de documents dans huit pays et interrogé 70 personnes”. _Des conclusions retranscrites dans l’ouvrage Qui a trahi Anne Frank ?, publié ce 17 janvier par HarperCollins France.

En effet, « Arnold van den Bergh, membre du Conseil juif d’Amsterdam, […] a sans doute transmis une liste d’adresses de cachettes au Sicherheitsdienst _(service de renseignement et de maintien de l’ordre de la SS) en échange de la protection de sa [propre] famille », _précise le quotidien belge.

De quoi faire dire à l’enquêteur du FBI Vince Pankoke que, de toute façon, “ce sont les nazis qui sont responsables de la mort des clandestins, pas le notaire qui a transmis leur adresse”.

Source : www.courrierinternational.com

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Living Book about History: Pour une histoire élargie de la télévision

27 décembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Dans le nouveau Living Book « Pour une histoire élargie de la télévision », Anne-Katrin Weber (Université de Bâle) et François Vallotton (Université de Lausanne) présentent une perspective inédite sur l’histoire de ce médium en constante évolution.

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Composé d’une introduction originale et d’une sélection de ressources librement accessibles, le Living Book invite les lectrices et les lecteurs à découvrir les recherches qui ont renouvelé la compréhension de l’histoire du « petit écran » ces dernières années.

Vallotton François et Weber Anne-Katrin (éds.), Pour une histoire élargie de la télévision, 2021 (Living Books About History 9). En ligne: <https://livingbooksabouthistory.ch/fr/book/towards-an-expanded-history-of-television>.

Source de l’info : www.infoclio.ch

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

« Envers et contre tout », d’Euphrosinia Kersnovskaïa : le goulag comme une danse macabre

18 décembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Trente ans après la fin de l’URSS, paraît en français l’étonnant témoignage d’une rescapée du système concentrationnaire soviétique, le goulag. dessina ses années d’internement.

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Extrait d’« Envers et contre tout », d’Euphrosinia Kersnovskaïa : « Quelle étrange impression produisent ces silhouettes irréelles tournant en rond au fond d’un puits de pierre ! Dire que cela s’appelle la « promenade » ! Et cette promenade, on l’attend toute la journée avec impatience. Dix minutes. On peut apercevoir le ciel, bien qu’il soit interdit de regarder en l’air sous peine d’être privée de ce droit à la promenade. Regarde par terre ! » IGOR TCHAPKOVSKI/CHRISTIAN BOURGOIS/INTERFÉRENCES

Post of Moldova, Public domain, via Wikimedia Commons
Post of Moldova, Public domain, via Wikimedia Commons


Eufrosinia (Euphrosyne) Kersnovskaïa est née à Odessa dans une famille de la noblesse russe. Pendant
la guerre civile russe, sa famille déménage en Bessarabie pour y exploiter ses terres. Peu après, la Bessarabie est intégrée à la Roumanie. En 1940, la Roumanie est annexée par l’Union soviétique et les membres de la famille Kersnovski (Eufrosinia et sa mère) sont réprimés en tant qu’anciens propriétaires terriens. Elle est alors exilée en Sibérie dans le cadre des déplacements forcés de population (en russe : ссыльнопоселенец, ssylnoposselenets) pour y travailler à l’abattage du bois. Elle tente de s’échapper, mais est prise et condamnée à mort. La sentence est commuée en dix ans de camp de travail, qu’elle passe au Norillag (Норильлаг), camp de travail de Norilsk, dans les mines.

L’œuvre laissée par Kersnovskaïa comporte, outre le texte autobiographique, 680 illustrations. Dotée d’une mémoire photographique, cette femme a retenu tout ce qu’elle a observé – pour, le jour venu, le coucher sur papier, au crayon de couleur et à l’aquarelle.

En 1990, certains de ses dessins et des extraits du texte paraissent dans des périodiques russes et étrangers, suivis un an plus tard d’un album intitulé « peintures rupestres » (non traduit). Les publications ultérieures se feront à titre posthume, tel l’album Coupable de rien (Plon, 1994).

Il faudra attendre 2006 pour que le texte et les dessins soient réunis dans leur intégralité. C’est sur cette édition russe que se fonde la présente traduction en français.

Livre : « Envers et contre tout. Chronique illustrée de ma vie au goulag » (Skol’ko stoit chelovek), d’Euphrosinia Kersnovskaïa, traduit du russe par Sophie Benech, avant-propos de Ludmilla Ouilitskaïa, préface de Nicolas Werth, Christian Bourgois/Interférences, 622 p., 29,90 €, numérique 20 €.

Sources :

  • « Envers et contre tout », d’Euphrosinia Kersnovskaïa : le goulag comme une danse macabre | Le Monde des Livres
  • Eufrosinia Kersnovskaïa | Wikipedia

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Peuples autochtones – pourquoi la réconciliation échoue et et comment la réparer ?

2 décembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Dans un billet récent, nous faisions part de la volonté du gouvernement québécois d’accorder une meilleure place à l’histoire des Peuples autochtones (ou Premières nations.)

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Dans son ouvrage intitulé Standoff: Why Reconciliation Fails Indigenous People and How to Fix It, Bruce McIvor explore les échecs de la réconciliation et la façon de résoudre ces problèmes.
Son livre est une série de courts essais qu’il a écrits tout au long de sa carrière d’avocat luttant pour les droits des Autochtones.
De l’opposition des Wet’suwet’en à un pipeline dans le nord de la Colombie-Britannique à l’exercice par les Mi’kmaws de leurs droits de pêche en Nouvelle-Écosse, McIvor a activement conseillé des clients des Premières Nations.
Avec un large éventail de sujets présentés dans un format court et facile à lire, Standoff: Why Reconciliation Fails Indigenous People and How to Fix It est un livre profondément engageant qui met ses lecteurs au défi d’aller au-delà des récits établis autour de la réconciliation et d’examiner à quoi pourrait ressembler un processus de réconciliation significatif.

La présentation de l’ouvrage : Standoff: Why Reconciliation Fails Indigenous People and How to Fix It

Un podcast (en anglais) avec l’auteur : History Slam 195: Why Reconciliation Fails Indigenous People & How to Fix It

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

La voix des survivants de l’Holocauste en Suisse

28 novembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Fishel Rabinowicz, témoin de la Shoah, originaire de Sosnowiec en Pologne. Sa mère ainsi que plusieurs de ses frères et sœurs ont été tués dans des camps de concentration nazis.© Fondation Gamaraal

Fishel Rabinowicz (*1924) est l’un des derniers témoins vivants de l’Holocauste. La Suisse a posé de nombreuses conditions à l’accueil des survivants de la Shoah, dont il fait partie.

De nombreux canaux annoncent actuellement «la fin des témoignages» de l’Holocauste. Le musée juif de Hohenems a dédié une exposition à la perte de cette mémoire collective et politique. L’exposition nous mettait face à toutes les questions qui se posent avec la mort des derniers témoins de la Shoah: dans quelle mesure la voix des survivants et survivantes est-elle décisive pour une société dans laquelle la volonté de ne pas reproduire les erreurs du passé est une valeur fragile? Lorsque plus personne ne pourra rendre compte des horreurs vécues durant la terreur nazie, qu’est-ce que cela entraînera sur le plan politique?

Aujourd’hui, la fondation Gamaraal recense quelques centaines de survivants juifs de l’Holocauste en Suisse. Fondée en 2014, elle s’occupe de ces victimes du nazisme, aujourd’hui âgées, et a pour vocation de continuer à leur donner la parole. Depuis sa création, elle a confié à plusieurs réalisateurs suisses l’enregistrement de récits de témoins de la Shoah, présentés aujourd’hui encore dans le cadre de l’exposition itinérante The Last Swiss Holocaust Survivors.

Le Récit filmé de Fishel Rabinowicz, enregistré par Eric Berkraut sur mandat de la fondation Gamaraal, version courte, 2017.Fondation Gamaraal : https://vimeo.com/638616868

Source : La voix des survivants de l’Holocauste en Suisse | Blog du Museé national Suisse

Photo en-tête : Détail du tableau «Survivor», Fishel Rabinowicz, 1994.© Fondation Gamaraal

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Médias et technologies, Outils enseignement, Publications

Aleida Assmann, Le Nouveau Malaise face à la culture du souvenir.

22 novembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Professeure émérite d’anglais et de littérature générale à l’université de Constance en Allemagne, auteure d’ouvrages sur l’archéologie, les études culturelles et la didactique de l’histoire, Aleida Assmann a mené depuis les années 1990 un travail fondateur autour du concept de « mémoire culturelle » pour lequel elle a reçu, avec son mari Jan Assmann, le prix Balzan en 2017 et le Prix de la paix des libraires allemands en 2018. À partir de ce concept forgé par Jan Assmann dans son ouvrage de 1997, Das Kulturelle Gedächtnis. Schrift, Erinnerung und politische Identität in frühen Hochkulturen1, Aleida Assmann a théorisé la culture du souvenir en Allemagne notamment en questionnant le lien entre cette dernière et la reconstruction de l’identité nationale après le traumatisme laissé par l’Holocauste. Elle distingue ainsi dans Erinnerungsräume. Formen und Wandlungen des kulturellen Gedächtnisses Espaces de la mémoire. Formes et transformations de la mémoire culturelle, publié en 1999, deux types de mémoire : la « mémoire‑archive » et la « mémoire fonctionnelle ». La « mémoire‑archive » conserve de manière passive ce qui paraît inactuel et ce qui a été oublié par la mémoire collective. C’est une mémoire institutionnelle, prise en charge par les archives, les musées et les bibliothèques, qui doit cependant rester accessible à chacun dans la mesure où elle offre une matière nécessaire au débat public et au travail d’historien. Elle est en somme le substrat de la « mémoire fonctionnelle ». Alors que l’archive enregistre les événements du passé considéré comme passé, ce deuxième type de mémoire suppose l’actualisation des événements passés qui continuent d’avoir du sens au présent. Contrairement à l’archive, donc, qui compile le savoir de manière indifférenciée, la « mémoire fonctionnelle » suppose un processus de sélection et de canonisation d’éléments mémoriels définissant de manière active l’orientation dans l’avenir de ceux qui la partagent et la transmettent.

Ces concepts et ces réflexions, A. Assmann les reprend dans l’essai dont Acta Fabula fournit l’introduction, Das neue Unbehagen an der Erinnerungskultur. Eine Intervention Le Nouveau Malaise face à la culture du souvenir. Une intervention. Publié originalement en 2013, l’ouvrage a connu une première réédition en 2016 puis une seconde en 2020, augmentée de nouveaux développements intégrant les dernières manifestations de ce malaise. A. Assmann y analyse la genèse et les enjeux de la culture du souvenir en revenant sur les réticences qui accompagnent le concept de mémoire collective depuis sa formulation et en exposant les conflits allemands et transnationaux qui mettent cette culture à l’épreuve. L’hypothèse est que l’Holocauste constitue un nouveau point de référence identitaire évident, bien que problématique : comment forger une identité sur un événement négatif ? comment faire coexister les différentes mémoires entre elles ? comment conserver cette mémoire dans une société mondialisée ? A. Assmann tente de répondre à ces questions à partir de l’œuvre internationale d’historiens, de philosophes et plus largement de penseurs de la culture du souvenir, afin de reconnaître leurs avancées, de nuancer leurs excès et finalement de proposer sa lecture.

Ces réflexions sont importantes dans le cadre de l’enseignement de l’histoire à l’heure où les derniers témoins de la Shoah disparaissent. 

Lire la suite de la recension ainsi que l’introduction du livre : www.fabula.org (https://www.fabula.org/revue/document13676.php « Aleida Assmann, Le Nouveau Malaise face à la culture du souvenir. Introduction et traduction (Acta Fabula) »)

Classé sous :Histoire savante, Publications

La santé mentale en enseignement à distance – une taxonomie des des obstacles et des catalyseurs pour veiller au bien-être des étudiants et des étudiantes

17 novembre 2021 by Lyonel Kaufmann

L’étude citée ci-dessous porte sur un sujet peu documenté dans un contexte d’enseignement à distance et probablement exacerbé par la situation pandémique que nous vivons actuellement : les facteurs qui influencent la santé mentale des étudiants et des étudiantes en formation à distance.

Parmi les barrières au bien-être identifiées par les étudiantes et les étudiants, il est notamment possible de retenir : 

  • Les processus administratifs décriés comme pénibles par la quantité de documents à remplir;  
  • Les frais de scolarité élevés;
  • Une lourde charge de travail; 
  • Le sentiment d’isolement inhérent au contexte de la formation à distance;
  • Des programmes d’études peu stimulants;
  • L’absence d’activités interactives dynamisantes et collaboratives; 
  • Des critères d’évaluations peu clairs; 
  • La crainte d’échouer aux examens en s’y étant mal préparé.

Parmi les éléments facilitant le bien-être, il est notamment possible de retenir :

  • La flexibilité dans le choix du rythme de travail;
  • La présence d’une structure clairement établie à l’intérieur des cours et basée sur une routine dans la présentation de la matière;
  • Le support affectif des personnes tutrices. 

Article

Lister, K., Seale, J. et Douce, C. (2021). Mental health in distance learning: a taxonomy of barriers and enablers to student mental wellbeing. Open Learning: The Journal Of open, Distance and e-learning.
[https://doi.org/10.1080/02680513.2021.1899907]

Source : Pédagogie universitaire Université de Québec

Classé sous :Médias et technologies, Publications

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Lyonel Kaufmann

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ChatGPT à l’école : entre tabou et encouragement, le dialogue compliqué entre professeurs et élèves | Le Monde

12 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

DécryptageUne minorité d’enseignants s’abstient de parler d’intelligence artificielle dans leurs classes. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ouvrir la discussion sur le sujet, jusqu’à, pour certains, s’atteler à faire circuler les bonnes pratiques. Extrait : Certains enseignants profitent d’un espace aménagé par l’éducation nationale : l’intelligence artificielle figure en effet au programme de […]

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L’héritage toxique des épaves de la seconde guerre mondiale

8 octobre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De nombreux navires coulés entre 1939 et 1945 gisent au fond des mers. Avec le temps et la corrosion, ces vestiges historiques menacent de libérer les substances qu’ils contiennent, avec des conséquences néfastes pour l’environnement. A l’échelle internationale, on estime à plus de 8 500 le nombre d’épaves potentiellement polluantes, dont la plupart issues des […]

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Colloque infoclio.ch 2025: Open Science in History. Ouvrir les sciences des Lumières à l’intelligence articifielle (21.11.2025)

16 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Open Science met les chercheuses et chercheurs au-devant de choix toujours plus complexes relatifs au partage de leurs résultats, méthodes, outils et données de recherche. Le colloque infoclio.ch 2025 explore les antécédents intellectuels et techniques de la notion d’Open science et discute des enjeux pratiques de sa mise en œuvre à l’ère des modèles génératifs […]

Abstract painting, coloring, modern art

Une histoire fragmentée ? Liens et ruptures dans un paysage de la recherche et de l’éducation en pleine remise en question (Journées suisses d’histoire 2025)

11 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre des journées suisses d’histoire à Lucerne (juillet 2025), j’ai eu le plaisir d’assister et de réaliser le compte rendu pour infoclio.ch de la table ronde intitulée Fragmentierte Geschichte? Verbindungen und Brüche in einer sich ausdifferenzierenden Forschungs- und Bildungslandschaftm à laquelle participaient du côté francophone Nadine Fink (HEP Vaud) et François Vallotton (Université […]

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Vernissage : Plateforme Assistance et coercition (16.09.2025)

10 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

ÉVÉNEMENT 🗓️ Enseigner une histoire longtemps tue. Écouter les voix de celles et ceux qui l’ont vécue. Cinq témoins romands prennent la parole dans un nouveau média éducatif pour aborder les mesures de coercition à des fins d’assistance et des placements extrafamiliaux en Suisse. Conçue pour les élèves dès le secondaire I, la plateforme «Assistance […]

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

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Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

Tirés de nos archives

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Réformer le pupitre | François Guité

28 février 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voici une réflexion intéressant de François Guité sur son blog Relief » Réformer le pupitre: « Pendant que le mobilier domiciliaire et industriel progresse à la vitesse du génie et du design, le pupitre de l’élève évolue au rythme des bancs d’église, c’est-à-dire au train de l’érosion. » Cette réflexion nous rappelle également les origines toute religieuse […]

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Fanny Starr une dame de 87 ans témoigne dans Second Life sur les…

30 janvier 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Fanny Starr une dame de 87 ans témoigne dans Second Life sur les atrocités de la seconde guerre mondiale. Non seulement le témoignage est bouleversant mais il permet d’être diffusé à une audience espacée sans que cette dame subisse les contraintes d’un déplacement et tout ce que cela occasionne à cet age.

Un Témoignage sur l’holocauste différent « 

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Générations Y/Z« Netflix, ben c’est de la télé ! »

8 avril 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La claque ! Mon accompagnatrice de Reed Midem n’en revient pas. Ces jeunes venus de plusieurs pays européens* et d’Australie ne ressemblent vraiment pas aux autres festivaliers. Résultat : je devais leur faire un speech, j’ai passé mon temps à les écouter !  Et jamais le fossé des usages médias n’a paru aussi grand ! Deux […]

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Revue de Presse : La tradition dans la rue | La vie des idées

2 juin 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment comprendre les manifestations récentes contre le mariage pour tous, leur occupation de l’espace public et leur dimension spectaculaire ? Deux ouvrages récents mettent en évidence les recompositions idéologiques que ce mouvement implique, et son inscription dans l’histoire longue des mobilisations de droite. En résumé: Docteur en science politique, Gaël Brustier décrypte dans Le mai […]

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Revue de presse – Histoire 2.0 06/21/2010

21 juin 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1918 : la fin de la Première Guerre mondiale ? | Revue historique des armées En modifiant un peu la citation la plus connue de Clausewitz, on pourrait dire que : « la paix, c’est la poursuite de la guerre par d’autres moyens ». Cette formule s’applique en tout cas très bien à la période qui commence le 11 novembre 1918. En fait, […]

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History of Visual Communication

9 janvier 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

“This website attempts to walk you through the long and diverse history of a particular aspect…

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Wired Campus: Professor Encourages Students to Pass Notes During Class — via Twitter – Chronicle.com Une expérience à suivre… et à retenir pour les cours ex-cathedra.

9 avril 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cole W. Camplese, director of education-technology services at Pennsylvania State University at University Park, prefers to teach in classrooms with two screens — one to project his slides, and another to project a Twitter stream of notes from students. He knows he is inviting distraction — after all, he’s essentially asking students to pass notes […]

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Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

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