Quand les livres d’histoire aborderont la période qui s’étend du choc pétrolier de 1973 à la crise actuelle, nos descendants seront probablement surpris de constater à quel point nous avons fait preuve d’obstination dans l’erreur. En privilégiant à l’excès la liberté des flux commerciaux et financiers, la mondialisation de l’économie telle qu’elle est intervenue depuis une quarantaine d’années a en effet accru les inégalités entre les pays les plus riches et les plus pauvres, tout en suscitant des crises à répétition et en s’accompagnant d’un ralentissement de la croissance mondiale.
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