Souvenez-vous. Les moocs annonçaient la fin des universités et des grandes écoles. Le savoir serait gratuit partout et abordable à chaque instant. Les meilleurs enseignants et leurs dizaines d’assistants nous produiraient des catalogues de connaissances et d’évaluations Aux autres les corrections et l’accompagnement pédagogique.
Ces attentes disproportionnées ont passionné les médias. Pourtant, depuis cinq ans, les classements des universités et des grandes écoles et leurs tarifs sont restés les mêmes. Et ceux qui annonçaient une révolution du savoir digne de Gutenberg insistent maintenant sur les limites des moocs. Un taux d’abandon important, des évaluations qui ne démontrent pas de compétences, une pédagogie très classique.
Pourtant des dizaines de moocs continuent d’être proposés et trouvent un public moins fébrile qu’à l’origine mais toujours aussi nombreux à s’inscrire. Le Mooc conçu par Rémi Bachelet et son équipe consacré à la gestion de projet termine sa douzième édition. Un mooc sur les « herbes folles » développé par Tela-botanica démarre ce mois-ci et compte plus de 20 000 inscrits. Les moocs proposés par la Réunion des musées nationaux en collaboration avec Orange et Mooc et Cie connaissent un succès régulier depuis plusieurs années.
Dans cet article, Thot Cursus cherche à préciser comment les moocs se sont adaptés aux évolutions de leurs publics dix ans après leur naissance.
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Crédit image d’en-tête : freddie marriage
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