Un dossier ludique de France Télévisions pour expliquer aux plus jeunes les principales étapes de la Révolution française à travers une frise chronologique, les portraits des principaux personnages et les grands thèmes de la Révolution.
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Revue de presse : Quelle place pour le numérique à l'école primaire ?
Dès sa sortie, j’indiquais que l’iPad était probalbement «premier cartable numérique véritablement crédible pour le monde de l’éducation» (iPad le chaînon manquant?). Dans cet article, cet extrait explique bien le pourquoi :
«Les tablettes fascinent aussi bien les élèves que les enseignants. Toutefois de nombreuses imperfections bien connues apparaissent : une tablette ne fait pas un usage. Les logiciels d’entraînement systématique (exerciseurs) ne font pas l’apprentissage, surtout des objets complexes. A l’inverse la tablette répond merveilleusement bien à des éléments de contexte incontournable dans la gestion de la classe : ça prend peu de place, ça démarre sans attendre, ça se manipule de manière intuitive avec le doigt (les doigts), ça donne accès directement au travail à faire sans attendre les minutes réglementaires imposées par certains systèmes d’ordinateurs, même portable. Le numérique à portée de la main, voilà un rêve d’enseignant pour ne plus faire de l’informatique l’intrus, le tiers dérangeant d’une pédagogie.»
Revue de presse : Histoire et géographie : libérons les élèves du programme | Journal d’un prof d’histoire | Rue89 Les blogs
«Davantage peut-être que les sujets d’examen en eux-mêmes, c’est la lourdeur des programmes qui focalise le mécontentement, renforcé par le refus obstiné de l’Education nationale de prendre en considération ce que les enseignants sont quasi unanimes – chose rare – à lui signifier : en classe d’examen, est-il vraiment pertinent que la préoccupation majeure des enseignants consiste à boucler le programme, au détriment de toute autre considération ?»
Revue Presse : MOOCs… toujours
Les MOOCs n’arrêtent pas de faire parler d’eux sur la toîle. Voici deux nouveaux et intéressants articles à leur sujet. Le premier est consacré au coût d’un MOOC académique. Il intéressera les organismes qui pensent que les MOOCs peuvent leur permettre de faire des économies. Le second s’appuie sur le test d’un cours MOOC et sa capacité à changer ou non l’enseignement, plus particulièrement magistral.
Très chers MOOCs… | Thot Cursus
15, 50, 100 000 dollars ? Combien coûte un MOOC académique, exactement ? « Exactement » est peut-être un bien grand mot. Mais peut-on avoir une idée du prix des cours en ligne offerts gratuitement à des dizaines de milliers d’étudiants par les universités ?
Après un premier temps d’enthousiasme et de discours messianiques affirmant que la terre promise de l’accès universel et gratuit à l’enseignement supérieur était à portée de main, les universités commencent à faire leurs comptes, et les plus connues des plateformes de MOOC aussi.
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Faut-il avoir peur des grands méchants MOOCs ? | Cracking the management code
Les MOOCs font couler beaucoup d’encre. Entre ceux qui les analysent comme un énième artefact des cours à distance initiés depuis 1728 (d’après distancelearning.com) et ceux qui y voient LA nouvelle donne pédagogique, la modération n’est pas de mise.
Iabelle Barth a choisi de se livrer à une analyse marketing du sujet éclairée par des recherches récentes. Afin de, peut-être, pouvoir répondre à la question : faut-il avoir peur des grands méchants MOOCs?
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Revue de presse : Bibliographie – sitographie – Les Cahiers pédagogiques
Bibliographie consacrée à la Bande dessinnée, avec un chapitre spécifique en relation avec l’histoire et la géographie.
Revue de presse : Refonder l’école ou la flipper ? | Ludovia Magazine
Bien que pratiquée depuis longtemps par des pionniers, le concept, ou en tout cas l’appellation de Flipped Classrooms, est apparu vers 2007 quand deux enseignants en chimie dans l’équivalent de notre niveau secondaire, Jonathan Bergman et Aaron Sams, ont découvert le potentiel de vidéos (PowerPoint commentés, Screencast, Podcast …) pour motiver leurs élèves à préparer (à domicile ou plutôt hors classe) les leçons qui seront données en classe afin de rendre ces dernières plus interactives.
L’air de rien, cette méthode serait à la fois une petite révolution par rapport à l’enseignement dit traditionnel (le magistral, l’enseignement ex cathedra) et une piste d’évolution acceptable et progressive pour les enseignants qui souhaitent se diriger, sans négliger la transmission des savoirs, vers une formation davantage centrée sur l’apprenant, ses connaissances et ses compétences.
Marcel Lebrun, enseignant à l’Université catholique de Louvain à Louvain-la-neuve, nous présente la méthode de la classe inversée (ou flipped classroom).
Comment passer du statut de "Schindler" à celui d'Himmler ? | Histoire, Mémoire et Société
L’exemple de Giovanni Palatucci est particulier. Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, ce policier italien est considéré comme un véritable « héros » pour avoir contribué à sauver plusieurs milliers de Juifs dans la ville de Fiume (aujourd’hui Rijeka, en Croatie). Or, une nouvelle étude conduite par le centre Primo Levi contredit totalement cette image en affirmant non seulement que l’homme n’a pas sauvé des Juifs, mais qu’il aurait au contraire activement collaboré avec l’occupant nazi.
La contradiction dépasse ici le cadre du simple débat d’interprétation et pose d’importantes questions sur le processus d’auto-construction de ces figures mémorielles.
Lire l’enquête et les importantes réflexions de Mickaël BERTRAND à ce sujet : Comment passer du statut de « Schindler » à celui d’Himmler ? – Histoire, Mémoire et Société.
Une importante cité maya découverte au Mexique
Un groupe international d’archéologues a découvert dans l’est du Mexique une importante cité maya dont l’apogée se situerait entre les années 600 et 900 de notre ère, a annoncé mercredi 19 juin l’Institut national d’anthropologie (INAH), qui publie photos et vidéos du site.
Source de l’info : Une importante cité maya découverte au Mexique.
Quelques obstacles à la compréhension de la complexité de l'histoire | The History Education Network
Barton (2012) a identifié quelques obstacles qui limitent pour les élèves la compréhension de la complexité du passé et du rôle des agents ayant influencé le cours de l’histoire par leurs choix. Dans son billet, Marie-Hélène Brunet en étudie trois plus spécifiquement.
- D’abord, la tendance à personnifier des pays (ou des lieux géographiques) et à leur prêter des intentions ou des sentiments (« L’Allemagne, découragée par les conditions sévères imposées par le Traité de Versailles, ne pouvait faire autrement que d’être fragile face à l’extrémisme ») amène de la confusion et un manque de clarté pour les élèves.
- Un second obtacle est la tendance à imputer les changements à quelques grands personnages. Ce faisant, on oublie de souligner que les changements sociaux sont rarement, sinon jamais, le lot d’un seul individu, mais qu’ils sont plutôt le fruit d’un travail collectif.
- Un troisième obstacle est celui de la généralisation excessive: les habitants d’un même pays ou les membres d’un même groupe sont souvent présentés comme agissant de manière homogène et stéréotypée. Dès lors, les élèves perçoivent très difficilement que des tensions et des désaccords existent à l’intérieur des groupes dans l’histoire.
A consulter : Quelques obstacles à la compréhension de la complexité de l’histoire | The History Education Network.
Référence : Barton, K. (2012). Agency, choice and historical action: How history teaching can help students think about democratic decision making dans Citizenship Teaching and Learning, 7(2): 131-142.
Revue de presse : Le déni du Monde | aggiornamento hist-geo
Le dernier numéro du Débat est consacré à l’enseignement de l’histoire, au « difficile enseignement de l’histoire ». Car telle est la question/affirmation posée par Pierre Nora à l’orée de son éditorial : « Pourquoi est-il devenu si difficile d’enseigner l’histoire dans les classes du primaire et du secondaire ? C’est de cette question, fondée sur un constat largement répandu, que nous sommes partis. »[1]
De cette interrogation qui n’en a que l’apparence suit un numéro foncièrement biaisé. Car rien n’étaye sérieusement ce constat, sinon l’appui du discours décliniste porté par Hubert Tison, secrétaire général de l’Association des professeurs d’histoire-géographie[2]. Non, la simple évidence semble suffire à Pierre Nora pour affirmer que « cette difficulté […] n’a cessé de s’aggraver depuis trente ou quarante ans ». On peut être sceptique. Que l’enseignement en général ne soit pas toujours aisé, que les conditions de l’enseignement aient changé avec sa massification, on veut bien l’admettre, en débattre, mais y a-t-il une spécificité de l’histoire ? Y a-t-il une difficulté particulière de l’histoire par rapport aux mathématiques, aux langues vivantes, au français?