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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

Ouvrage : Aux Origines du Roman National –  Margot Renard 2023

18 avril 2023 by Lyonel Kaufmann

Renard. M- (2023). Aux Origines du Roman National. La construction d’un mythe par les images, de Vercingétorix aux Sans-Culottes (1814-1848). Paris: Mare et Martin, 302 pages

L’ouvrage examine la manière dont s’est construit le roman national français et le rôle que les images y ont joué dans la première moitié du XIXe siècle. La nécessité d’unifier la nation en réconciliant les Français s’impose après les troubles révolutionnaires. L’histoire nationale fournit aux peintres et aux illustrateurs un répertoire de nouveaux sujets se substituant à l’histoire antique, à l’histoire sainte ou à la mythologie. De Saint Louis rendant la justice sous son chêne au ralliement au panache blanc d’Henri IV, en passant par le Serment du Jeu de Paume, tout un catalogue d’épisodes héroïques sert à construire un imaginaire national. Ce livre entend donc revenir sur les origines de cette construction imagée qui au XIXe siècle contribue à forger une mémoire partagée, dont les représentations, les enjeux comme les stéréotypes sont encore vivaces aujourd’hui.

A partir d’un corpus constitué d’éditions illustrées de différents ouvrages historiques, Margot Renard montre comment, par l’image, s’est fabriqué un récit national postrévolutionnaire, dans le contexte de la monarchie constitutionnelle (1814-1848). La période est celle du questionnement sur les origines, dans une lecture progressiste de la part d’historiens qui construisent un référentiel commun. Le texte et l’image jouent alors de l’imaginaire identitaire, autour d’une nouvelle historiographie marquée par des auteurs comme Augustin Thierry, Prosper de Barante ou Adolphe Thiers.

L’autrice montre comment le récit et les illustrations se répondent, exposant une « vision spectaculaire » des événements, mise en scène par l’iconographie : « Les illustrateurs de ces histoires de la Révolution Française ont tenté d’en offrir une vision satisfaisant à la fois au désir de divertissement et à l’exigence d’exactitude que les historiens mettent en place dans les années 1820-1830 ». 

A côté de la Révolution Française, la quête des origines donne lieu à des publications majeures, à l’image des Récits des temps mérovingiensd’Augustin Thierry (version illustrée en 1866), succès d’édition, où les méconnaissances historiques sont comblées par un imaginaire fantasmé, fait de rites sanglants et de progrès vers la civilisation. Les Francs deviennent les « figures majeures du récit national » et l’auteur « fait des Gaulois et des Francs les ancêtres du Tiers-Etat et de la noblesse ».  

Margot Renard analyse également le rôle des images dans la pédagogie et dans la création d’une culture visuelle commune. Le choix de l’apprentissage par l’image, dès avant les manuels scolaires illustrés célèbres de la Troisième République, est très fort au cœur du XIXe siècle. 

Source : L’histoire de France par les images au XIXe siècle | non-fiction.fr

Classé sous :Histoire savante, Publications

Ordre du jour pour le 1er août 1942

31 mars 2023 by Lyonel Kaufmann

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Ce vendredi, dans les locaux de la Fondation vaudoise du patrimoine scolaire (FVPS) à Yverdon-les-Bains, cet article de journal (provenance inconnue) glissé dans un ancien manuel d’histoire suisse du primaire publié en 1905.

Les raisons et motivations ayant amené à glisser et à conserver ce document dans le manuel nous resteront inconnues. De même que le propriétaire de ce manuel.

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Ordre du jour pour le 1er août 1942

Q.G.A., 1.8.42.

Soldat suisse du Premier Août 1942,

La guerre, qui dure depuis trois ans bientôt, exige que tu demeures ferme aux deux postes que le pays t’assigne : l’un, aux champs, à l’atelier et au foyer; l’autre dans le rang.

L’Armée l’appelle, périodiquement, pour parfaire ton instruction militaire. Cet effort n’est pas seulement utile : il est indispensable. Car les méthodes combat évoluent sur le champ de bataille moderne : la machine et le matériel jouent le rôle considérable que tu sais. Et pourtant; de plus en plus, c’est la valeur personnelle qui compte. Sans elle, sans un cœur brave, un esprit vigilant, sans un corps endurci et de bons réflexes, il serait vain d’offrir le sacrifice de ta vie, à l’heure du danger.

Ta période d’instruction achevée, l’Armée te rend à tes travaux, plus fort, plus égal à ta condition d’homme libre et à l’épreuve de ce temps. Lucide et loyal, il est juste que tu reconnaisses, avec tes chefs, ce que tu dois à ton Armée.

Je dis : ton Armée parce qu’elle a été créée pour défendre ton Pays et tu dois, comme tout Suisse —chacun à sa place— participer à cette défense. Regarde autour de toi : la nature a bien fait les choses; elle agit comme une force compensatrice : la terre qu’elle nous a donnée n’est pas grande; mais, ici fertile, là sévère, infranchissable, elle est notre bonne et sûre alliée dans volonté de vivre indépendants.

Soldat suisse de 1942, pour rester maître de ton destin —seul maître après Dieu, —garde la consigne que je t’ai donnée au début de cette année :

DEMEURE FERME ET FIDÈLE !

Le Général : GUISAN.

Classé sous :Patrimoine scolaire

14 mars 1943 : Auschwitz

15 mars 2023 by Lyonel Kaufmann

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A chaque fois, une indicible horreur m’étreint en lisant ces évocations factuelles derrière lesquelles l’humanité vacille.

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14 mars 1943 | Un transport de quelque 2 000 hommes, femmes et enfants juifs arrive à Auschwitz en provenance du ghetto liquidé de Cracovie.

Lors de la sélection, les médecins SS décident que 484 hommes et 24 femmes seront enregistrés dans le camp. Les autres – probablement 1 492 personnes – ont été assassinées dans la chambre à gaz II.

Source : https://mastodon.world/@auschwitzmuseum/110023579476282152

A chaque fois, je suis dévasté pour ces personnes qui ont été niées et anéanties.

Hommages à elles et à jamais.

#Auschwitz #Birkenau #Holocauste #Shoah #Juifs #histoire #histodons #Nazis #Allemagne #NeverForget #ww2 #Memorial #Souvenir #mémoire #otd #facts #Krakow #ghetto

Merci @auschwitzmuseum pour chacun de ses messages publiés sur Mastodon.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Restitution d’oeuvres: faut-il vider nos musées? rts.ch

7 mars 2023 by Lyonel Kaufmann

La Suisse a restitué à l'ambassade du Pérou une sculpture de la culture Chavín, le 8 février 2023. [Keystone]

A la suite des indépendances africaines dans les années 1960, un mouvement en faveur du rapatriement des œuvres du continent, conservées dans les musées européens, a été lancé par les élites intellectuelles et politiques locales. Aujourd’hui, les demandes de rapatriement de biens ne faiblissent pas et opposent deux visions.

L’invité/e : Floriane Morin et Marc-André Renold « La restitution des objets dʹart ». Vertigo /28 min. / 28.02.2023

Afrique, Amérique du Sud, Asie, et même entre pays européens, les restitutions de biens culturels sont un caillou dans la chaussure des Etats coloniaux ou ayant tiré profit de la colonisation, comme la Suisse. Deux visions s’opposent, l’une qui demande le retour des œuvres dans leur pays d’origine, l’autre qui s’abrite parfois derrière la règle: tout ce qui rentre au musée reste au musée.

La Suisse a restitué à l'ambassade du Pérou une sculpture de la culture Chavín, le 8 février 2023. [Keystone]

La Suisse a restitué à l’ambassade du Pérou une sculpture de la culture Chavín, le 8 février 2023. [Keystone]

Pourtant, la Suisse vient de restituer une tête sculptée de la culture Chavín au Pérou, vieille de 2500 ans. Le Musée d’ethnographie de Genève (MEG) a récemment restitué à la Confédération amérindienne d’Haudenosaunee (Amérique du Nord) deux objets sacrés acquis sans consentement il y a près de 200 ans.

Interview de l’historienne de l’art Benedicte Savoy, spécialiste des spoliations / Vertigo / 8 min. / 28.02.2023

Source : Restitution d’oeuvres: faut-il vider nos musées? – rts.ch – Arts visuels

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions

Quel regard auront les archéologues de l’an 4023 sur notre époque? Musée romain Lausanne-Vidy

6 mars 2023 by Lyonel Kaufmann

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L’exposition « Retour vers le futur antérieur » se met dans la peau d’un archéologue du futur. Au Musée romain de Lausanne-Vidy, les visiteurs peuvent découvrir des vestiges du 20e et 21e siècle, tels qu’ils pourraient être interprétés dans 2000 ans. C’est aussi une manière de sensibiliser le public à la complexité du métier et à la durabilité de nos objets.

Toute la complexité du travail des archéologues est mise en lumière à travers cette exposition imaginée il y a 20 ans par Laurent Flutsch, l’ancien directeur du Musée romain de Lausanne-Vidy.

L’exposition met aussi en lumière une constatation: très peu de matériaux utilisés aujourd’hui survivront ces deux prochains millénaires. En 4023, il ne restera qu’une infime partie de nos objets du quotidien.

Quand on visite une exposition d’archéologie, on n’a pas conscience que ce qu’on voit ne représente qu’une très petite proportion de ce qu’était la culture d’une époque. On a essayé de mettre en perspective le fait que tous les objets en plastique, en tissu etc. disparaîtront. Et il nous restera le métal, le verre.

Séverine André, conservatrice au Musée romain de Lausanne-Vidy.

L’exposition est visible jusqu’au 25 septembre 2023. Pour les informations pratiques : https://lausanne-musees.ch/fr_CH/exhibitions/retour-vers-le-futur-anterieur-tresors-archeologiques-du-21e-siecle.

Source : Quel regard auront les archéologues de l’an 4023 sur notre époque? – rts.ch – Arts visuels

Classé sous :Histoire active, Histoire savante

Engager nos élèves à réfléchir de manière critique aux progrès de l’intelligence artificielle avec #ChatGPT

16 février 2023 by Lyonel Kaufmann

Marisa Shuman a mis ses élèves de la Young Women's Leadership School du Bronx au défi d'examiner le travail créé par un chatbot. Crédit...Hiroko Masuike/The New York Times

Fini le codage. Certaines écoles demandent aux étudiants programmeurs de réfléchir de manière critique aux progrès rapides de l’intelligence artificielle.

Natasha Singer est journaliste pour le New York Times. Après avoir assisté à des cours d’informatiques dans des écoles secondaires notamment dans une école du Bronx, elle a publié, le 6 février 2023, At This School, Computer Science Class Now Includes Critiquing Chatbots (Dans cette école, le cours d’informatique inclut désormais la critique des chatbots). En voici une synthèse traduite. 

Marisa Shuman a mis ses élèves de la Young Women's Leadership School du Bronx au défi d'examiner le travail créé par un chatbot. Crédit...Hiroko Masuike/The New York Times

Marisa Shuman a mis ses élèves de la Young Women’s Leadership School du Bronx au défi d’examiner le travail créé par un chatbot. Crédit…Hiroko Masuike/The New York Times

Introduction 

Le cours d’informatique de Marisa Shuman à la Young Women’s Leadership School du Bronx a commencé comme d’habitude un matin de janvier dernier. Pour la première fois en dix ans de carrière d’enseignante, Mme Shuman n’avait pas rédigé de plan de cours. Elle avait généré le matériel de classe en utilisant ChatGPT.

  • « Je me moque que vous appreniez quoi que ce soit sur la technologie portable aujourd’hui. Nous évaluons ChatGPT. Votre objectif est d’identifier si la leçon est efficace ou inefficace. » (Marisa Shuman)

A travers les États-Unis, des enseignants comme Mme Shuman tirent parti des innovations pour stimuler une réflexion plus critique en classe. Ils encouragent leurs élèves à remettre en question le battage médiatique autour des outils d’intelligence artificielle qui évoluent rapidement et à considérer les effets secondaires potentiels des technologies. L’objectif, selon ces éducateurs, est de former la prochaine génération de créateurs et de consommateurs de technologies à « l’informatique critique ». A cet effet, en Illinois, en Floride, à New York et en Virginie, certains enseignants de sciences et de sciences humaines du secondaire utilisent un programme d’alphabétisation sur l’intelligence artificielle, développé par des chercheurs du Scheller Teacher Education Program du fameux Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Avec la prolifération des technologies d’IA génératives, les éducateurs et les chercheurs affirment que la compréhension de ces algorithmes informatiques est une compétence cruciale dont les élèves auront besoin pour naviguer dans la vie quotidienne et participer à la vie civique et sociale.

Dans les classes de la Young Women’s Leadership School du Bronx

Natasha Singer rend ensuite compte de sa visite de deux jours de classes à la Young Women’s Leadership School du Bronx, un collège et un lycée publics pour filles qui est à l’avant-garde de cette tendance.

Un matin de janvier, une trentaine d’élèves de neuvième et de dixième année sont entrés en trombe dans un cours intitulé Software Engineering 1. Ce cours pratique initie les élèves au codage, à la résolution de problèmes informatiques et aux répercussions sociales des innovations technologiques.

Le sujet de ce matin : les systèmes de reconnaissance faciale qui peuvent avoir des difficultés à reconnaître les visages à la peau plus foncée, comme ceux de certains des étudiants présents dans la salle et de leurs familles.Debout devant sa classe, Abby Hahn, le professeur d’informatique, savait que ses étudiants pourraient être choqués par le sujet. Une technologie défectueuse de comparaison de visages a contribué à l’arrestation injustifiée d’hommes noirs.

Mme Hahn a donc prévenu ses élèves que la classe aborderait des sujets sensibles comme le racisme et le sexisme. Puis elle a fait jouer une vidéo YouTube, créée en 2018 par Joy Buolamwini, une informaticienne, montrant comment certains systèmes populaires d’analyse faciale ont identifié par erreur des femmes noires emblématiques comme des hommes.

  • « Je suis choquée de voir comment les femmes de couleur sont considérées comme des hommes, alors qu’elles ne ressemblent en rien à des hommes. Joe Biden est-il au courant ? » (Nadia Zadine, une élève de 14 ans)

Selon Mme Hahn, l’objectif de la leçon sur les préjugés de l’IA était de montrer aux élèves programmeurs que les algorithmes informatiques peuvent être défectueux, tout comme les voitures et autres produits conçus par des humains, et de les encourager à remettre en question les technologies problématiques. .

Quelques portes plus loin dans le couloir, dans une salle de classe colorée ornée de flocons de neige en papier fait main et de grues en origami, Mme Shuman se préparait à enseigner un cours de programmation plus avancé, Génie logiciel 3, axé sur l’informatique créative comme la conception de jeux et l’art. 

Dans le cadre de cette leçon, les élèves de 11e et 12e années ont lu des articles de presse sur la façon dont ChatGPT pourrait être à la fois utile et sujet à des erreurs. Ils ont également lu des messages de médias sociaux sur la façon dont le chatbot pourrait être incité à générer des textes promouvant la haine et la violence.

Mais les élèves n’ont pas pu essayer ChatGPT en classe eux-mêmes. Le district scolaire l’a bloqué, craignant qu’il ne soit utilisé pour tricher. Les élèves ont donc demandé à Mme Shuman d’utiliser le chatbot pour créer une leçon pour la classe à titre expérimental. Mme Shuman a passé des heures à la maison à demander au système de générer une leçon sur les technologies portables comme les montres intelligentes. En réponse à ses demandes spécifiques, ChatGPT a produit un plan de cours remarquablement détaillé de 30 minutes – avec une discussion d’échauffement, des lectures sur la technologie portable, des exercices en classe et une discussion de conclusion.

Au début de la période de cours, Mme Shuman a demandé aux étudiants de passer 20 minutes à suivre la leçon scriptée, comme s’il s’agissait d’un véritable cours sur la technologie portable. Ils devaient ensuite analyser l’efficacité de ChatGPT en tant qu’enseignant simulé.

  • « Ça m’a rappelé la classe de quatrième. C’était très fade. » (Jayda Arias, 18 ans)

La classe a trouvé la leçon abrutissante comparée à celles de Mme Shuman, une enseignante charismatique qui crée des supports de cours pour ses élèves spécifiques, leur pose des questions provocantes et trouve des exemples pertinents et concrets à la volée.

  • « La seule partie efficace de cette leçon est qu’elle est directe. » (Alexania Echevarria, 17 ans, à propos du matériel de ChatGPT)
  • « ChatGPT semble aimer les technologies portables. Mme Shuman proposait une leçon qui allait au-delà de l’apprentissage de l’identification des préjugés de l’intelligence artificielle. Elle utilisait ChatGPT pour faire passer à ses élèves le message que l’intelligence artificielle n’était pas une fatalité et que les jeunes femmes avaient les idées pour la défier. » (Alia Goddess Burke, 17 ans)

Mon commentaire

Concernant les technologies, une nouvelle fois, il s’agit de ne tomber ni dans la fascination, ni dans l’effroi à leur sujet. Les bloquer ou dire que c’est mal, n’aura que peu d’effets sur les élèves, au contraire même, et c’est aussi faire injure à leurs propres capacités de jugement comme l’illustre leurs propos ci-dessus.

La place des enseignant•es restera centrale pour autant qu’iels ne génèrent pas un enseignement aussi fade que peut aujourd’hui proposer ChatGPT, mais qu’iels engagent leurs élèves dans des activités stimulantes, concrètes et engageantes,  stimulent leurs capacités critiques d’évaluation, de jugement et de créativité et les engager pleinement comme des acteurs dans leurs apprentissages et de notre devenir commun.

Classé sous :EdNum, histodons, Humanités Digitales, Opinions&Réflexions Balisé avec :ChatGPT, éducation, histodon, histodons, intelligence artificielle

Les différents modes d’écriture de l’histoire et leurs effets sur les pratiques historienne.

8 février 2023 by Lyonel Kaufmann

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Journée d’études internationale et ateliers CUSO organisés par Claire-Lise Debluë (Laboratoire Histoire & Cité) et Raphaëlle Ruppen Coutaz (Section d’histoire, Faculté des lettres). Depuis quelques années, et à plus forte raison après le « tournant numérique », le livre, l’article ou la conférence scientifiques n’ont plus le monopole des formes d’écriture de l’histoire. La diffusion des résultats de la recherche emprunte aujourd’hui des canaux de plus en plus divers, contribuant par là à redéfinir les conditions mêmes du travail de l’historien·ne.

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Hecla Electrics Pty Ltd, Workers Assembling Electrical Products, circa 1930. Photo de Museums Victoria sur Unsplash

Depuis quelques années, et à plus forte raison après le « tournant numérique », le livre, l’article ou la conférence scientifiques n’ont plus le monopole des formes d’écriture de l’histoire. La diffusion des résultats de la recherche emprunte aujourd’hui des canaux de plus en plus divers, contribuant par là à redéfinir les conditions mêmes du travail de l’historien·ne. Une multitude de pratiques (écriture collaborative, crowdsourcing, pratiques commémoratives), d’outils (blogs, visualisation, 4D) et de canaux de diffusion (expositions, podcasts, documentaires, jeux vidéo, séries TV, etc.) se sont en effet développés et s’offrent désormais aux chercheurs et chercheuses désireux·se·s d’explorer de nouveaux formats d’écriture ou de s’adresser à de nouveaux publics, non sans, toutefois, soulever d’importantes questions d’ordre épistémologique et pratique.

Quelles formes, quels canaux privilégier pour communiquer les résultats de la recherche ? Comment tenir compte au mieux du public auquel on s’adresse, qu’il soit spécialiste ou non ? Quelle place accorder aux formes nouvelles d’écriture de l’histoire ayant émergé avec le tournant numérique ? Comment identifier et acquérir le savoir-faire nécessaire ? Cette journée d’études et les ateliers pour doctorant·e·s ont pour objectif de faire un état des lieux de ces nouveaux outils et de ces nouvelles pratiques du métier d’historien·ne, d’explorer leurs possibles, mais aussi d’évoquer leurs limites. Ils visent également à s’interroger sur la manière dont ces nouvelles formes de production et de diffusion des savoirs historiques façonnent en retour notre manière de faire de la recherche et nourrissent notre compréhension du passé.

Lors de cette rencontre, il s’agira de s’intéresser à des initiatives transpériodes déployées dans des contextes aussi différents que ceux de la recherche fondamentale, de l’enseignement, de la médiation ou de l’histoire publique, et d’explorer certains de leurs possibles à partir de cas concrets. La journée d’études et les ateliers pour doctorant·e·s se déroulent sur un jour et demi (jeudi et vendredi matin). La journée d’études est publique et est constituée de trois volets : une série de conférences par des expert·e·s du domaine, une série de présentations « flash » autour de projets récents ou en cours, et une table ronde pour clore la journée. La matinée du vendredi, réservée aux doctorant·e·s (20 au maximum), est organisée autour de trois ateliers. Elle consiste à expérimenter de nouveaux modes d’écriture de l’histoire, sur la base des recherches menées par les participant·e·s. Ce programme s’adresse aux doctorant·e·s en histoire, de toutes périodes.

Avec : Thomas Cauvin, Université du Luxembourg, C2DH; Caroline Muller, Université Rennes 2; Frédéric Clavert, Université du Luxembourg, C2DH; Sylvain Venayre, Université Grenoble-Alpes; Mylène Pardoën, CNRS; Olga Cantón Caro, SCMS/Université de Lausanne; Mathias Howald, écrivain, Collectif Caractères mobiles; Marie Sandoz, Université de Bâle et Roxane Gray, Université de Lausanne.

Organisé par: 

Claire-Lise Debluë (Laboratoire Histoire & Cité) et Raphaëlle Ruppen Coutaz (Section d’histoire, Faculté des lettres)

Dates et lieu: jeudi 8 et vendredi 9 juin 2023, Université de Lausanne.

Le programme: https://news.unil.ch/document/1675692782998.D1675693116844

S’inscrire (gratuit) : https://framaforms.org/les-differents-modes-decriture-de-lhistoire-et-leurs-effets-sur-les-pratiques-historiennes (délai au 15.03.2023)

Classé sous :histodons, Histoire savante, Humanités Digitales

Des photos inédites du soulèvement du ghetto de Varsovie retrouvées 80 ans après

29 janvier 2023 by Lyonel Kaufmann

Flammes au-dessus du ghetto de Varsovie après la révolte, avril-mai 1943. © AFP - Les archives familiales de Maciej Grzywaczewski, Musée POLIN

33 photographies prises par un pompier polonais lors du soulèvement du ghetto de Varsovie, en 1943, viennent d’être dévoilées. Contrastant avec celles produites par la propagande nazie, seules disponibles jusqu’à présent, ces images rares permettent de poser un nouveau regard sur l’événement.

Jusqu’à alors, les images que nous avions de l’insurrection de ce ghetto créé un an après l’invasion de la Pologne, en 1939, étaient celles prises par des soldats allemands et servaient la propagande du régime en guerre.

Notamment les 53 clichés en annexe du « rapport Stroop », que Jürgen Stroop, le responsable SS des opérations contre l’insurrection du ghetto de Varsovie, adressa à ses supérieurs, Friedrich Krüger et Heinrich Himmler.

Une pellicule oubliée, au fond du grenier…

Mercredi 18 janvier, le musée de l’histoire des juifs de Pologne, le POLIN Museum, a révélé 33 images inédites du soulèvement de Varsovie. Celles-ci ont été prises par Zbigniew Leszek Grzywaczewski, un pompier polonais âgé de 23 ans.

L’existence de 12 photographies de cette série était déjà connue des spécialistes de l’Holocauste. Mais elles n’existaient que sous la forme d’empreintes sur du papier de mauvaise qualité, dans un cadrage étroit.

En pleine préparation d’une exposition sur le ghetto de Varsovie, en août 2022, le musée Polin a contacté la famille du photographe de la série conservée au mémorial américain, dans l’espoir de retrouver d’autres clichés. C’est au fond d’un grenier, dans un carton abandonné depuis des années, que Maciej Grzywaczewski a retrouvé la pellicule miraculée, au milieu des archives de son père, décédé en 1993.

Flammes au-dessus du ghetto de Varsovie après la révolte, avril-mai 1943. © AFP - Les archives familiales de Maciej Grzywaczewski, Musée POLIN

Flammes au-dessus du ghetto de Varsovie après la révolte, avril-mai 1943. © AFP – Les archives familiales de Maciej Grzywaczewski, Musée POLIN

On ne trouve pas de scènes de combat sur ces images.

« Je garderai toute ma vie en tête l’image de ces silhouettes chancelantes de faim et d’effroi, sales, déchirées, écrit Zbigniew Grzywaczewski, en mai 1943, dans le journal qu’il tient pendant la guerre. Des gens fusillés massivement, et des vivants qui se prennent les pieds dans les cadavres à terre ».

« Quatre semaines sont passées comme ça. Brûler une maison à la fois est devenu la règle, on savait que, tel jour, c’était dans telle rue que les Allemands mettraient le feu. (…) Ceux qui ont été chassés ont été dépouillés, puis précipités dans la zone de rassemblement, escortés jusqu’aux chemins de fer de la rue Stawki [Umschlagplatz], et emmenés dans une direction inconnue. La rumeur veut qu’ils aient été envoyés dans un camp de concentration à Treblinka, et de là… dans l’au-delà. »

L’esposition « Autour de nous une mer de feu. Le sort des civils juifs pendant le soulèvement du ghetto de Varsovie » au musée de l’Histoire des Juifs polonais de Varsovie, sera visible à partir du 18 avril 2023. La veille du 80e anniversaire du déclenchement du soulèvement du ghetto.

Source : https://www.radiofrance.fr/franceculture/des-photos-inedites-du-soulevement-du-ghetto-de-varsovie-retrouvees-80-ans-apres-7891633

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Outils enseignement

L’impact des médias sociaux sur les enfants et les jeunes : un éternel recommencement

19 janvier 2023 by Lyonel Kaufmann

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La crainte de l’influence des nouvelles technologies sur les enfants et les jeunes ne date pas d’hier. Des bandes dessinées (années 1930) à la télévision (années 1950) en passant par les ordinateurs (années 1980) et maintenant les médias sociaux, de nombreux parents, enseignants et experts se sont élevés contre les influences négatives de ces nouveaux médias sur les enfants. Un éternel recommencement…

Dans ce premier billet, Larry Cuban revient ici sur la bande dessinée (Comic books).

En premier lieu, il rappelle que selon certains chercheurs, les années 1930 et 1940 ont été l’« âge d’or » de la bande dessinée. Par exemple, en 1945, la Market Research Company of America a découvert qu’environ 70 millions d’Américains, soit à peu près la moitié de la population américaine, lisaient des bandes dessinées ».

Comme pour la télévision après, ce succès auprès des jeunes ne manqua pas d’inquiéter certains parents horrifiés par le langage salé, le sexe et la violence présents dans ces bandes dessinées. Les parents urbains et ruraux organisèrent alors des comités et des manifestations pour condamner les bandes dessinées. Certains iront même jusqu’à brûler publiquement des bandes dessinées.

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À Binghamton, dans l’État de New York, les élèves de l’école paroissiale St. Patrick ont collecté 2’000 bandes dessinées répréhensibles lors d’un porte-à-porte et les ont brûlées dans la cour de l’école (1948).

En 1954, en réponse à l’antipathie croissante envers les bandes dessinées, les éditeurs ont adopté le Comics Code. Le code a eu une histoire mouvementée, selon Wikipedia.

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Parmi les règles que les éditeurs devaient suivre pour obtenir le sceau d’approbation, on notera les suivantes :

  • Les crimes ne doivent jamais être présentés de manière à susciter la sympathie pour le criminel, à encourager la méfiance à l’égard des forces de la loi et de la justice, ou à inspirer aux autres le désir d’imiter les criminels.
  • Les scènes de violence excessive sont interdites. Les scènes de torture brutale, de jeu excessif et inutile au couteau et au pistolet, d’agonie physique, de crimes sanglants et horribles doivent être éliminées.
  • La profanation, l’obscénité, les obscénités, la vulgarité ou les mots ou symboles ayant acquis une signification indésirable sont interdits.
  • La nudité sous toutes ses formes est interdite, de même que l’exposition indécente ou indue.
  • Les relations sexuelles illicites ne doivent être ni évoquées ni représentées. Les scènes de viol, ainsi que les anomalies sexuelles, sont inacceptables.
  • La séduction et le viol ne doivent jamais être montrés ou suggérés.
    Source : https://en.wikipedia.org/wiki/Comics_Code_Authority#cite_note-CodeText-16

Depuis ce code a été plusieurs fois amendés, mais il existe encore.

Cependant, les chercheurs de l’époque comme ceux d’aujourd’hui sont (et ont été) divisés sur l’influence réelle des bandes dessinées sur les enfants et les jeunes en ce qui concerne leur comportement agressif, la violence et les actes sexuels (voir ici).

Nous retrouvons le même processus d’élan de confiance dans un nouveau média/nouvelle technologie (fascination), suivi d’un sentiment d’effroi et de peur sur son effet sur l’esprit et les actions des jeunes enfants et des adolescents concernant la télévision. Celle-ci fera l’objet du billet suivant de Lary Cuban. A suivre donc…

Source : The Impact of Social Media on Children and Youth (Part 1)

Crédit image d’en-tête : Getty images/Hutton Archive

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Parution : A Coups de cases et de bulles. Les violences faites aux femmes dans la bande dessinée (dir. F. Chauvaud, L. Bodiou, J.-Ph. Marti, H. Morel) | LPCM

14 janvier 2023 by Lyonel Kaufmann

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blankLydie Bodiou, Frédéric Chauvaud, Jean-Philippe Martin et Héloïse Morel, A Coups de cases et de bulles. Les violences faites aux femmes dans la bande dessinée, Rennes, PUR, 2023.

Premier ouvrage abordant les violences faites aux femmes dans le 9e art, À coups de cases et de bulles est à même de montrer la façon dont la bande dessinée franco-belge, les comics mais aussi les mangas traitent les agressions et les crimes de sang.

Les récits graphiques regorgent de femmes victimes de violences les plus diverses : mariages forcés, humiliations, agressions physiques, viols. Des bandes dessinées relèvent du témoignage et de la littérature du réel, d’autres appartiennent au registre de l’imaginaire, mais toutes traitent d’un fléau universel, parfois en une seule case, d’autres fois en plusieurs planches. La visée du présent ouvrage est d’inverser les perspectives communes, de montrer que les femmes ne sont pas enfermées dans la catégorie des femmes aguicheuses, ni dans celle des faire-valoir, ni non plus dans celles des seules victimes. En effet, même humiliées, brutalisées, martyrisées, elles conservent leur dignité ou leur fierté.

La deuxième partie de l’ouvrage (Historisation et fictionnalisation) est plus particulièrement consacrée à la bande dessinée historique. On y trouve un chapitre sur les violences faites aux femmes romaines dans la bande dessinée historique et un autre sur les collaboratrices en France sous l’Occupation au miroir de la BD. Il y a aussi un chapitre centré sur la question du harcèlement sexuel dans les bandes dessinées et les mangas dans une approche comparative (1970-2000). Il faut noter également dans la première partie un chapitre consacré au corps malmené d’Adèle Blanc-Sec dans les nuits parisiennes de la Belle Époque.

Source : Parution : A Coups de cases et de bulles. Les violences faites aux femmes dans la bande dessinée (dir. F. Chauvaud, L. Bodiou, J.-Ph. Marti, H. Morel) | LPCM

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