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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

Professeurs, étudiants, amateurs… ils refont l’histoire sur YouTube

17 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

C’est au tour du journal Le Monde de s’ interesser à l’histoire par des youtubeurs. Après la physique, la littérature ou le cinéma, les chaînes de vulgarisation historique sur la plateforme de vidéos rencontrent aussi leur public. 5 chaines historiques de youtubeurs sont presentées.

  • Confessions d’histoire : C’est l’une des chaînes qui n’adopte pas le code YouTube du stand up filmé chez soi. Ici, ce sont des acteurs dirigés qui incarnent des personnages historiques tels que Jules César, Vercingétorix, Aliénor d’Aquitaine, etc.

  • Nota Bene : Benjamin Brillaud serait la star des youtubeurs francophones d’histoire avec ses 438’000 abonnés. L’angle est de transmettre sa passion au travers d’anecdotes croustillantes.

  • Parlons Y-stoire : réalisée par Baptist Cornabas, professeur d’histoire-géographie.

  • C’est une autre histoire : chaîne d’une doctorante en histoire, Marion Bril consacrée à la mythologie en utilisant les codes de la culture pop et en tournant en extérieur.

  • On va faire cours : Le prof M. Baf n’arrive pas à faire cours jusqu’à ce qu’il disgresse sur les films de Benjamin Gates ou Pocahontas de Disney…

L’article : Professeurs, étudiants, amateurs… ils refont l’histoire sur YouTube

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Internet. Holocauste . la question qu’il ne vaut mieux ne pas poser à Google

16 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

Enquête du Guardian. Quand un internaute anglophone tape sur Google la question “Did the Holocaust happen?” le premier lien vers lequel renvoie le moteur de recherche est un site néonazi. Une recherche similaire sur YouTube ou sur google.fr et google.ch (« l’holocauste a-t-il existé ? ») donne des résultats tout aussi édifiants.

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“Top 10 des raisons montrant que l’Holocauste n’a pas eu lieu.” Voici le premier résultat vers lequel Google renvoie lorsqu’un internaute lui demande, en anglais, si l’Holocauste a eu lieu. L’article en question émane du site Stormfront, un site néonazi, précise le journal britannique. C’est The Guardian qui, dimanche 11 décembre, révélait cette information.

Le deuxième résultat qui s’affiche est la page Wikipedia consacrée au négationnisme et, dès le troisième, le massacre de 6 millions de Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale est de nouveau remis en cause, avec le titre suivant : “L’arnaque de l’Holocauste : ÇA N’A JAMAIS EU LIEU.”

“Est-il acceptable de propager ce discours de haine ?”

La réponse est clairement non pour Carole Cadwalladr, journaliste au Guardian.

L’article du Courrier International : Internet. Holocauste . la question qu’il ne vaut mieux ne pas poser à Google

L’article du Guardian : Google is not ‘just’ a platform. It frames, shapes and distorts how we see the world

A noter que les résultats ne sont pas plus réjouissants si j’effectue la recherche en français et sur google.fr :

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A part le premier résultat qui ne fournit d’ailleurs aucune information directement sur le négationnisme, les quatre résultats suivants présentent les thèses négationnistes et, en premier lieu, on trouve le site de Robert Faurisson !

Et c’est encore pire en établissant la requête depuis google.ch puisque tous les résultats affichés, mis à part Wikipedia, renvoient à des sites négationnistes.

En anglais, les résultats sont encore pire si je sélectionne l’onglet « vidéos » sur google.com ou si je fais directement la recherche sur YouTube. Or, une grande partie des jeunes font leur recherche de contenu directement sur YouTube. Voici les résultats obtenus sur Youtube (15.12.2016) :

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Une nouvelle fois, ce n’est d’ailleurs pas mieux en effectuant cette fois-ci la requête en français sur YouTube :

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Pour completer la lecture de ce billet : Les algorithmes seront-ils tondus à la libération ? – Affordance.info. Olivier Ertzscheid nous invite notamment de créer un index indépendant du web et de relire les 14 points caractéristiques du fascisme selon Umberto Eco. Parmi lesquels ceux-ci :

Appeal to social frustration. “One of the most typical features of the historical fascism was the appeal to a frustrated middle class, a class suffering from an economic crisis or feelings of political humiliation, and frightened by the pressure of lower social groups.”
The obsession with a plot. “The followers must feel besieged. The easiest way to solve the plot is the appeal to xenophobia.”
Selective populism. “There is in our future a TV or Internet populism, in which the emotional response of a selected group of citizens can be presented and accepted as the Voice of the People.”
Ur-Fascism speaks Newspeak. “All the Nazi or Fascist schoolbooks made use of an impoverished vocabulary, and an elementary syntax, in order to limit the instruments for complex and critical reasoning.”

« Appel à la frustration sociale », « obsession du complot », « populisme sélectif », « novlangue appauvrie et à la syntaxe élémentaire » : ces quatre traits sont aussi (pas uniquement) les traits les plus saillants de la viralité, ceux dont le déterminisme algorithmique se satisfait le plus, ceux capables de faire du déterminisme algorithmique une arme de destruction matheuse (Weapon of Maths Destruction).

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

« Une histoire peu ordinaire » – Colloque national sur l’histoire orale en Suisse | infoclio.ch

15 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le 25 novembre 2016 s’est tenu à Berne le colloque « Une histoire peu ordinaire ». Colloque national sur l’histoire orale en Suisse. Timothée Olivier a rédigé un compte rendu de ce colloque qui est à présent disponible en ligne et en PDF. Nous reprenons ici les interventions concernant des démarches d’histoire orale en classe.

L’aspect pédagogique de l’histoire orale est abordé par MARC-ANTOINE SCHÜPFER(Genève) qui présente un projet réalisé avec des élèves dans un cadre scolaire. Une telle approche permet d’atteindre de multiples objectifs, tant au niveau du contenu (sauvegarde de mémoires) que de la forme (élèves qui réalisent des entretiens et montent un projet audiovisuel). L’histoire orale rend l’histoire plus accessible pour les élèves qui se voient placés dans une position de responsabilité : ils organisent et conduisent les interviews. L’histoire orale à l’école est une manière dynamique et transdisciplinaire de construire des ponts entre les générations et de sauvegarder la mémoire de passés personnels.

MARKUS FURRER (Lucerne) aborde dans son intervention certains aspects théoriques de l’histoire orale. La place du témoin, selon lui, détient une position de plus en plus importante dans les pratiques socio-culturelles : les histoires personnelles possèdent une valeur différente des documents écrits, et permettent de les compléter ou de raconter une histoire différente. La recherche de cette authenticité (vécue) est notamment un aspect non négligeable de l’intérêt croissant pour l’histoire orale. La production d’histoires orales, croissante depuis les années 1980, miroite avec la société de consommation : le témoin historique joue lui-même un rôle de production, à savoir la production contemporaine d’expériences vécues. La démystification du témoin comme acteur de l’histoire ainsi que le désenchantement de ses propos doivent sous-tendre à l’interprétation contemporaine de son rôle historique.

Source : « Une histoire peu ordinaire » – Colloque national sur l’histoire orale en Suisse | infoclio.ch

A noter qu’on trouve également sur le site infoclio.ch des enregistrements vidéos sur une page spéciale « Nationale Tagung zur Schweizer Oral History« .

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Outils enseignement

Avec l’HistoPad, la Conciergerie propose une visite immersive et un nouveau parcours révolutionnaire

13 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Après la restauration et l’ouverture de ses cuisines en juin dernier, le Centre des monuments nationaux continue de dévoiler la Conciergerie en proposant une visite augmentée et enrichie de ce monument situé au cœur de l’Île de la Cité. En effet, la Conciergerie présente un nouveau parcours révolutionnaire, mêlant des informations sur la Révolution, des dispositifs multimédias et un chantier des collections, qui sera disponible à partir du 14 décembre 2016. Les salles médiévales et révolutionnaires du monument ainsi que des espaces aujourd’hui disparus seront accessibles grâce à l’HistoPad, outil de médiation numérique permettant de remonter le temps grâce à la réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives.

blankReconstitution virtuelle à 360° de la Grand’Salle © Histovery

L’HistoPad est un dispositif de médiation numérique, qui permet au visiteur équipé d’une tablette tactile, de faire une visite immersive, enrichie, dans les espaces médiévaux et révolutionnaires de la Conciergerie. Grâce à des techniques de réalité augmentée, des reconstitutions 3D et des fonctionnalités interactives, ce dispositif ludique et immersif permet de mieux comprendre l’histoire du lieu et son sens historique.

L’HistoPad offre tout d’abord une présentation globale du monument, en image, au fil du temps. Grâce à un système de reconnaissance visuelle, le visiteur scanne des « Portes du temps » qui lui permettent de s’absorber dans le passé exactement au même endroit. Une reconstitution virtuelle à 360° soit de l’époque médiévale soit de l’époque révolutionnaire apparaît alors à l’écran. Des « zones interactives » permettent d’afficher des légendes dynamiques sur certains éléments caractéristiques de la pièce.

Source : Avec l’HistoPad, la Conciergerie propose une visite immersive et un nouveau parcours révolutionnaire

Complements (17.12.2016) :

Je vous invite à lire le billet d’Olivier Ritz, spécialiste de la Revolution, qui nous offre un très intéressant parcours critique du nouveau dispositif muséal réalisé à la Conciergerie incluant l’Histopad. Je relève :

La salle consacrée au tribunal révolutionnaire est sans doute celle qui réalise le mieux les ambitions historiques du nouveau parcours. Elle renseigne, elle nuance, elle explique: l’histoire y est en effet apaisée et critique. Cette salle exemplaire n’est pas isolée. Partout, jusque dans la maudite chapelle, les explications affichées sont de grande qualité. Mais je crains qu’elles ne pèsent pas lourds à côté du prestige de l’histopad et du martyre de Marie-Antoinette.

Concernant Marie-Antoinette, le dispositif tend, de manière fort contestable, à en faire une Sainte, une martyr :

À cet endroit l’histopad propose une sorte de diaporama de tableaux et de gravures, pour suivre la reine sur le chemin qui l’a menée de sa cellule à la guillotine. Suis-je le seul pour qui ces stations successives évoquent un chemin de croix ?

L’article : Voyages dans le temps à la Conciergerie | Littérature et Révolution

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

À l’école des humanités numériques | Atelier Canopé du 94

11 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le 9 décembre 2016, l’Atelier Canopé du Val-de-Marne proposait une introduction à la question des humanités numériques à l’École. Cette communication s’inscrivait dans le cadre de la construction de formations au numérique destinées aux enseignants des REP+ du Val-de-Marne.

Après avoir défini les humanités numériques dans le domaine de la recherche scientifique, l’Atelier Canopé du 94 déclinait leurs déclinaisons possible dans le domaine éducatif et scolaire. Pour l’Atelier Canopé du 94, l’apport le plus immédiat des humanités numériques pour l’enseignement

«consiste à ouvrir, par le numérique, les accès aux travaux de la recherche en matière de pédagogie. L’initiative de l’open édition ou édition ouverte, s’attache à publier dans un format ouvert et souvent gratuit les travaux proposés par les chercheurs, sous forme de carnets, de revues ou de livres numériques.»

En second lieu Les approches des humanités numériques sont une source d’inspiration et de réflexion pour l’école. Dans ce cadre,

«Il s’agit bien de dépasser la compréhension du numérique envisagé comme simple outil et de placer l’élève dans une démarche d’apprentissage par la pratique le : “learning by doing”.»

L’Atelier Canopé du 94 présentait ensuite des démarches concrètes

  • intégrer la démarche de recherche dans la classe à l’exemple de celle des saventuriers initiée par le CRI (Centre de Recherches Interdisciplinaires). Dans çet exemple, cette démarche de recherche repose sur 8 étapes clés1.
Les 8 étapes de la démarche scientifique. Source : https://twitter.com/profcoudert/status/802437824830210048
Les 8 étapes de la démarche scientifique. Source : https://twitter.com/profcoudert/status/802437824830210048
  • s’appuyer sur le travail en réseau pour notamment faire correspondre les élèves avec les chercheurs, créer des communauté d’enseignants et de classes (exemple du dispositif EMC, partageons ! http://emcpartageons.org).
  • la création de mini laboratoires d’humanités numériques dans les écoles en faisant produire aux élèves des cartographies ou des infographies numériques ou en enrichissant Wikipedia au travers de Wikimedia Commons.
  • valoriser une approche critique du savoir par l’analyse de controverses (à l’exemple du Cours Controverse – Esiee Paris : https://esieecontroverse.wordpress.com/controverse/cours-visualisation-et-cartographie-des-controverses/) pour développer chez les élèves une littératie numérique (lire/écrire avec le numérique).

Dans cet intéressant article, je retrouve donc une grande partie de mes propres réflexions en la matière tant des humanités numériques que de leur possible transfert dans l’enseignement d’une histoire 2.0.

L’article : À l’école des humanités numériques – Medium

  1. Ces 8 étapes peuvent être comparées à la démarche d’enquête développée dans le Plan d’études romand pour le domaine des Sciences humaines et sociales (SHS). ↩

Classé sous :Didactique, Humanités Digitales, Médias et technologies, Outils enseignement

Un juste, le courage de sauver des Juifs sous l’Occupation | Cases d’histoire

7 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Dans Un Juste, Patrice Guillon raconte l’histoire d’Aurélie et Fernand Cénou, qui ont caché pendant deux ans, au péril de leur vie, toute une famille juive dans leur propriété lot-et-garonnaise. Et, c’est leur propre arrière-petit-fils, David Cénou, qui se charge d’illustrer l’hommage posthume rendu à ses aïeux par Myriam Lévy et le comité Yad Vashem1. Deux (belles) histoires de famille entrecroisées dans une chronique de la vie quotidienne au cœur de l’Occupation qui fait honneur à l’Humanité.

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Une des planches inaugurales du récit.

La présentation de la Bande dessinée sur le site de l’éditeur :

«Après guerre, Myriam Lévy a choisi de tout oublier, l’horreur, la folie… Tout, y compris Fernand et Aurélie Cénou, le couple qui les cacha, elle et sa famille, pendant l’occupation allemande.

Prise de remords de n’avoir rien fait pour que le couple soit reconnu comme Justes entre les nations par l’État d’Israël, Myriam décide de réparer cette injustice…

C’est l’occasion pour elle de revenir sur sa propre histoire : sa rencontre avec son futur mari, Henri, son quotidien ainsi que celui de sa famille, juifs français obligés de se cacher pour survivre.

L’occasion également de découvrir Fernand et Aurélie, héros de l’ombre, qui n’avaient pas hésité à accueillir chez eux toute une famille juive malgré les risques encourus.

L’histoire émouvante de deux familles « liées pour l’éternité », soutenue par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et publié en partenariat avec l’Association Yad Vashem.»

Une oeuvre engagée qui est servie par l’utilisation sobres des aplats noirs et blancs de David Cénou.

Référence : Un Juste. Patrice Guillon (scénario). David Cénou (dessins). La Boite à Bulles. 160 pages. 18€

Lire le compte-rendu de Cases d’histoire : Un Juste, le courage de sauver des Juifs sous l’Occupation | Cases d’Histoire

Le site de l’éditeur avec d’autres comptes-rendus : http://www.la-boite-a-bulles.com/album-248-un-juste

  1. Depuis 1953, le comité Yad Vashem honore tous les Justes parmi les nations qui ont sauvé des vies juives de la barbarie nazie. Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent un diplôme d’honneur ainsi qu’une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier ». Au 1er janvier 2016, le titre avait été décerné à 26 119 personnes à travers le monde, dont 3 925 en France, et 33 dans le Lot-et-Garonne. ↩

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Publications

« Quatorze récits d’Auschwitz », la force du témoignage | France culture

7 décembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Troisième étape d’une série d’archives consacrée aux retours des camps. Quatorze survivants du camp d’Auschwitz livrent le récit de leur déportation. Ces voix, guidées par l’impérieuse nécessité de témoigner, retracent de manière saisissante une histoire aussi singulière que collective.

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Henri Borlant (20.07.2002), 60ème anniversaire du 8ème convoi pour les camps• Crédits : BEP/FREDERIC GIROU/OUEST FRANCE ANGERS – Maxppp

Avant d’être diffusée sur France Culture en octobre 2002, cette série d’émissions a d’abord été conçue pour l’image. Entre 1991 et 1995, l’historienne Annette Wievorka a recueilli la parole d’environ cent-trente survivants des camps de concentration dans un dispositif sobre : un seul entretien filmé en studio avec une caméra presque fixe, sans effets. Les quatorze récits que l’on entend dans cette série ont en commun le camp d’Auschwitz-Birkenau.

Survivants du nazisme, ils acceptent de se confronter à l’innommable mémoire et disent publiquement, parfois pour la première fois, leurs souvenirs de déportation du camp d’Auschwitz. Comment raconter l’horreur passée, lorsque l’on veut oublier ?

Les récits audios : « Quatorze récits d’Auschwitz », la force du témoignage | France culture

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, sur le web

Le Moyen-Âge mis en bulles

30 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Les ėditions Karthala nous propose un recueil d’articles, sous la direction de Tristan Martine, qui interroge les représentations de la période médiévale dans les bandes dessinées contemporaines.

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Cet ouvrage, issu d’une journée d’études organisée en juin 2014, se situe au carrefour de deux champs de recherches. D’un côté, l’étude de la bande dessinée, en particulier de la bande dessinée historique : pour ne mentionner que deux jalons importants, citons le numéro de L’Histoire consacré à la série Murena en 2009, et le gros ouvrage dirigé par Julie Gallego sur la bande dessinée et l’antiquité, sorti en 2015.

Deuxième champ de recherche : les travaux sur le médiévalisme – autrement dit les façons dont le Moyen Âge est réinventé et réapproprié dans notre monde contemporain – se multiplient plus que jamais ; on peut ici citer l’ouvrage de Tommaso di Carpegna Falconieri, Médiéval et militant, sorti en 2015 ou encore celui de William Blanc sur le mythe arthurien, paru il y a quelques semaines et que nous avons présenté ici.

Nous sommes également en plein dans les questions d’histotainement (voir notre article «Être historien(ne) à l’ère de l’Histotainment»).

Présentation

Écrit par un collectif d’historiens, l’ouvrage explique en quoi la période médiévale a pu inspirer les auteurs du monde entier. Si la medieval fantasy est le genre qui est le plus en vogue actuellement (Thorgal), la bande dessinée historique reste très présente. Il s’agit alors de recontextualiser cette production : comment la bande dessinée a-t-elle instrumentalisé le Moyen Âge pour faire passer des messages politiques, qu’ils soient chrétiens ou anticléricaux, fascistes, écologistes, féministes ou communistes ? Depuis les années 1980, le lectorat visé étant plus diversifié et moins politisé, c’est un tout autre Moyen Âge qui est représenté par des auteurs qui se documentent davantage pour recréer des décors, une langue et des situations qui paraissent crédibles. Mais la vision qui en est donnée est globalement très sombre : du beau Moyen Âge de preux chevaliers, on passe à un monde crépusculaire qui peut, en creux, faire réfléchir sur notre société contemporaine.

La Table des matières de l’ouvrage

Introduction Tristan Martine

Première partie : Sortir le Moyen Âge de ses cases

  1. Seigneurs et paysans médiévaux, ou la lutte des classes dans la bande dessinée Danièle Alexandre-Bidon
  2. « Il était une fois un château magnifique…»: imaginaire d’un lieu de pouvoir dans la bande dessinée Danièle Alexandre-Bidon
  3. Moines ripailleurs et saints exemplaires: le clergé médiéval dans la bande dessinée Tristan Martine
  4. Gentes dames et fortes femmes : la femme médiévale dans la bande dessinée Danièle Alexandre-Bidon
  5. La sorcière dans la BD médiévaliste : fantasmes, stéréotypes et détournements Maxime Perbellini

Deuxième partie : Des bulles en mouvement

  1. Faire parler le Moyen Âge : de la bande sonore dans la BD médiévalisante Alain Corbellari
  2. À la conquête du 9e art : la Tapisserie de Bayeux Danièle Alexandre-Bidon
  3. Violence, Moyen Âge et bande dessinée : le cas de la guerre de Cent Ans Aymeric Landot

Troisième partie : Figures

  1. Une réécriture du mythe par la bande dessinée : le Godefroid de Bouillon de Jean-Claude Servais Magali Janet
  2. Tristan et Yseut en bande dessinée : tentatives d’acclimatation d’un mythe subversif Florence Plet-Nicolas
  3. Robin Hood, ou comment la BD contribue à la construction d’un mythe moderne Danièle Alexandre-Bidon

Quatrième partie : Regards d’auteurs

  1. Être djinn à la place du calife : l’Islam médiéval en bande dessinée. L’exemple du Sourire des marionnettes de Jean Dytar Carole Mabboux
  2. De l’Antiquité d’Alix au Moyen Âge de Jhen: Jacques Martin explore le temps Julie Gallego
  3. Comment faire de la bande dessinée historique médiévaliste : Entretien avec G. Bührer-Thierry, C. Illand et C. Regnault Mené par Tristan Martine

Conclusion : La bande dessinée médiévaliste : un avenir pour la médiévistique ? Tristan Martine

La page de présentation de l’ouvrage sur le site de l’éditeur : http://www.karthala.com/esprit-bd/3098-le-moyen-age-en-bande-dessinee-9782811116699.html

Comptes-rendus de l’ouvrage :

  • Le Moyen Âge, une période difficile à caser | nonfiction.fr (29.11.2016)
  • Un compte-rendu de Philippe Tomblaine sur BDZoom.com (31 octobre 2016)

Une bibliographie sur le Moyen-Âge en Bande dessinée : https://labojrsd.hypotheses.org/ressources/bibliographies-thematiques/le-moyen-age-en-bande-dessinee

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Publications

Publication : Le Roi Arthur, un mythe contemporain

25 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le Roi Arthur, un mythe contemporain de William Blanc est un ouvrage qui ne manquera pas d’intéresser les professeurs d’histoire. Il présente la légende athurienne dans le monde d’aujourd’hui tout en retraçant l’histoire de ce mythe du Moyen Âge à ce début du 21e siècle.

Après un passage à vide à l’époque moderne (XVIIe et XVIIIe siècles), une « éclipse » arthurienne selon les termes même de l’auteur, Arthur et ses compagnons ont repris du poil de la bête, le mythe a été revivifié, réinventé, réadapté à nos visions contemporaines. La légende arthurienne est devenue un « mythe contemporain », et c’est ce que s’attache à démontrer William Blanc dans son ouvrage.

William Blanc, Le roi Arthur, un mythe contemporain. Editions Libertalia, 3 novembre 2016. 576 p. – 20 €
William Blanc, Le roi Arthur, un mythe contemporain. Editions Libertalia, 3 novembre 2016. 576 p. – 20 €

Mark Twain, le rappeur Jay Z, Marion Zimmer Bradley, George Romero, Robert Taylor, Alexandre Astier, John Fitzgerald Kennedy, Jack Kirby, Lawrence d’Arabie, John Boorman, les Kinks, les Who, Jackie Kennedy, Steven Spielberg, John Steinbeck, Terry Gilliam, Winston Churchill, Éric Rohmer ou encore Alan Stivell, tous ont en commun d’avoir été influencés par la légende du roi Arthur.

Kane Bob, Batman, 36, aout-sept. 1946. Batman, le « chevalier noir » est transposé à la cour du roi Arthur. Les super-héros de DC Comics montrent les nouveaux chevaliers américains, qui n’ont rien à envier aux chevaliers anglais du Moyen Âge. Les Etats-Unis construisent leur propre légende arthurienne…
Kane Bob, Batman, 36, aout-sept. 1946. Batman, le « chevalier noir » est transposé à la cour du roi Arthur. Les super-héros de DC Comics montrent les nouveaux chevaliers américains, qui n’ont rien à envier aux chevaliers anglais du Moyen Âge. Les Etats-Unis construisent leur propre légende arthurienne…

Inventée au Moyen Âge, celle-ci a longtemps été l’apanage des nobles et des souverains qui s’en servaient comme modèle ou comme justification de leurs conquêtes. En grande partie ignorée aux xviie et xviiie siècles, elle fait un retour fracassant sur le devant de la scène en Angleterre au début de la révolution industrielle. Mais c’est surtout grâce à la culture populaire américaine que se diffuse le mythe de la Table ronde : cinéma, romans illustrés, musiques rock et folk, bande dessinée (notamment les super-héros), héroic fantasy (jusqu’au très récent Games of Thrones) et plus récemment jeux de rôles et jeux vidéo.

Le roi Arthur zombie (source : Marvel comics)
Le roi Arthur zombie (source : Marvel comics)

Ces médias donnent un sens nouveau à la geste arthurienne. On a vu ainsi apparaître des Arthur anticolonialistes, des Lancelot en lutte contre le communisme, des Merlin écologistes, des Morgane féministes.

La légende de Camelot est décryptée de façon savante et passionnée, semble en passe de devenir l’un des premiers mythes mondialisés, traversant les continents et les cultures pour mieux questionner les peurs et les espoirs des sociétés contemporaines.

Le livre est composé de onze chapitres :

  • « Arthur, du Moyen âge à l’Angleterre victorienne » ;
  • « Mille et un Yankees à la cour du roi Arthur » ;
  • « La chevalerie arthurienne américaine » ;
  • « Camelot et les années Kennedy, l’avènement du roi démocratique » ;
  • « La bataille d’Angleterre. À la recherche de l’Arthur historique » ;
  • « Arthur et le Graal contre le monde moderne et marchandé » ;
  • « Excalibur. Merlin contre-attaque » ;
  • « Néosorcières et femmes guerrières. L’arthuriana contemporain et les questions de genre » ;
  • « Les super-héros : un mythe néoarthurien » ;
  • « Mondialisation ludique. Le roi Arthur pour tous » ;
  • « Arthur, no future ? ».

L’auteur

William Blanc est historien. Il a coécrit Les Historiens de garde. De Lorànt Deutsch à Patrick Buisson, la résurgence du roman national, avec Aurore Chéry et Christophe Naudin (Inculte 2013, Libertalia 2016) et Charles Martel et la bataille de Poitiers. De l’histoire au mythe identitaire avec Christophe Naudin (Libertalia, 2015).

Le site de l’éditeur : Le Roi Arthur, un mythe contemporain (William Blanc) // Les éditions Libertalia

Un compte rendu de l’ouvrage : Usage du roi Arthur | Temps présents

Un autre : Le roi Arthur: sept siècles d’aventures, et pas une ride | Slate.fr

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Lecture : Les envoyés de Staline de Brigitte Studer | La vie des idées

19 novembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Brigitte Studer, professeur d’histoire à l’Université de Bern, après une thèse d’histoire sociale consacrée au parti communiste suisse, s’est progressivement attachée à la dimension internationale de l’histoire du communisme en privilégiant l’analyse de ses institutions et de ses acteurs, les fameux Kominterniens.

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Brigitte Studer, The Transnational World of Cominternians, Palgrave Macmillan, 2015, 227 p.

Son dernier ouvrage est donc solidement arrimée à des recherches biographiques et prosopographiques, tout en interrogeant, par cette voie, l’ensemble des enjeux de l’histoire des soviétismes ou, dit autrement, du stalinisme.

Dans son ouvrage, elle se propose de remettre au premier plan les trajectoires de hommes qui l’incarnèrent, l’histoire qu’elle en propose éclaire certains aspects du stalinisme pour répondre à la question de savoir ce que fut le Komintern (l’Internationale Communiste) fondée à l’appel de Lénine en 1919 et dissoute par Staline en 1943.

En 8 courts chapitres, cette synthèse parcourt nombre de thèmes fondamentaux. Après avoir défini le modèle bolchevique, B. Studer étudie successivement « la femme nouvelle », la vie des Kominterniens dans le Moscou de Staline, les pratiques soviétiques de Parti auxquelles ils se livrent, leur transformation en « vrais » Bolcheviques (et les « techniques de soi » que cela suppose), les rapports entre le Parti et la vie privée, les modalités d’un autre devenir individuel possible, qui fait passer du statut de camarade à celui d’espion.

Lire le recensé : Les envoyés de Staline – La Vie des idées

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

Tirés de nos archives

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Exposition Ibn Khaldoun (lien)

4 décembre 2007 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La figure d’Ibn Khaldoun Site de l’exposition consacrée en 2007 à Ibn Khaldoun qui a été l’un des plus grands intellectuels musulmans et appartenait à une famille hispano-musulmane établie dans la province de Séville. (tags: Histoire IbnKhaldoun)

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Sac de plage : Le goût de l’archive à l’ère numérique | Projet éditorial

15 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Frédéric Clavert (frederic.clavert@uni.lu) et Caroline Muller (caroline.muller@univ-reims.fr) nous présente l’objet de leur projet éditorial dont vous pouvez suivre la passionnante élaboration en ligne. Concernant l’origine du projet, voici la discussion collective initiale autour d’un tweet. Un passionnant working progress qui se lit comme un roman policier. A tester à la plage ?! « En 1989, Arlette Farge publie […]

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Un général, des généraux : les coulisses du putsch d’Alger du 13 mai 1958 et le retour de de Gaulle sur un air d’opéra-bouffe

14 juin 2022 Par Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Le retour aux affaires de l’Homme du 18-juin a perdu depuis longtemps son aura providentielle. Le scénario d’Un général, des généraux bâti par Nicolas Juncker se fondant strictement sur les faits, il fallait trouver un angle saillant pour conter l’arrivée du messie de Colombey à l’Elysée, précédée du grand cirque de ses apôtres algérois et […]

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“Avec cette lettre cesse le jeu et commence l’indéfendable. Supprimer la formation des maîtres, placer ces nouveaux maîtres “dans des classes”, attendre que certains d’entre eux s’effondrent, et leur signifier par courier hiérarchique que “les élèves ont le droit d’avoir devant eux des enseignants compétents” et que le cas échéant ils feraient mieux “de démissionner”, est une stratégie managériale ayant effectivement déjà fait ses preuves, et dont l’avantage est de révéler à ceux qui l’ignoreraient encore l’étymologie du mot “cynisme”. Comme des chiens. Vous avez, “messieurs qu’on nomme grands”, merveilleusement contribué à l’enrichissement de l’horizon sémantique du cynisme : ce qui était au départ le seul mépris des convenances sociales, désignera désormais également le total et absolu mépris de l’humain.”

14 octobre 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lettre à Laurence |OWNI

A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

4 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’atelier «Qvotidie» propose aux élèves romands de résoudre une enquête dans la Rome antique, un jeu de rôle pédagogique qui complète et rafraîchit les méthodes d’enseignement. Reportage du journal Le Temps au Gymnase Provence à Lausanne. « D’un point de vue pédagogique, «le jeu touche aux compétences transversales du plan d’études romand: collaboration, communication, stratégie d’apprentissage, pensée […]

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France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, […]

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Revue de Presse : Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz | Libération

9 avril 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Witold Pilecki témoigne à Varsovie le 3 mars 1948 (Photo PAP. AFP) Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Witold Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et interner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros […]

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