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Histoire Lyonel Kaufmann

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Le roman historique : un « art de l’éloignement » ?

14 juin 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans la continuité des travaux antérieurs sur l’écriture de l’histoire, Aude Déruelle et Alain Tassel publient les actes du colloque intitulé « Pour une approche narratologique du roman historique », qui a eu lieu à Nice du 19 au 21 mai 2005. Étudiant les rapports problématiques entre l’histoire et la fiction romanesque, l’ouvrage pose un certain nombre de questions, soulevées  en partie par Claudie Bernard dans l’introduction.

La première question est celle de la poétique du roman historique. Comment concilier en effet un vrai historique et le genre romanesque qui, cherchant à plaire à ses lecteurs, s’appuie sur le vraisemblable et met en jeu des procédés fictionnels en contradiction avec la vérité de l’écriture du factuel.

La seconde question que pose le roman historique est celle de l’historiographie. Quelle lecture et quelle conception de l’histoire nous livre la fiction romanesque ?  Le roman révèle bien souvent la conception que le romancier se fait de l’histoire, comme si la fiction se servait de l’histoire pour en dénoncer les insuffisances et les limites.

Enfin, le roman historique se sert de l’histoire dans une perspective idéologique, dans la mesure où le roman se sert du passé pour dénoncer le présent et l’histoire lointaine sert ainsi à crypter une histoire contemporaine.

La conclusion du compte-rendu indique que

Il faut aussi remarquer que le roman se sert de l’histoire plus qu’il ne la sert. D’un point de vue moral, il en montre les faiblesses en se montrant plus moral qu’elle. D’un point de vue philosophique, il en démonte les rouages en donnant du sens au chaos des événements, en niant la notion de progrès ou sa capacité à donner des leçons. Enfin, d’un point de vue poétique, cette remise en cause de l’histoire oblige le roman à innover, à se transformer tantôt pour échapper à l’invraisemblance, tantôt pour dire la faiblesse du narratif, tantôt pour mettre en valeur le personnage. C’est par son incapacité ou son absence de volonté à suivre l’histoire que le roman historique s’est paradoxalement enrichi.
Enfin, la dernière question qui se pose est celle de l’existence même de l’histoire dans ces œuvres. Roman historique ne signifie pas reproduction du réel, parce que l’histoire mise en scène est une histoire culturelle (histoire privée, fondée sur des sources secondaires), une histoire déjà passée par le prisme du rêve où domine l’émotion. Le roman historique est peut-être paradoxalement le véritable « art de l’éloignement ».

Le compte-rendu complet de l’ouvrage : Le roman historique : un « art de l’éloignement » ?.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications Balisé avec :roman historique

L'IMAGE EN COURS D'HISTOIRE – CRDP de l’académie de LYON

9 juin 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’idée que les images sont plus simples à lire, à comprendre et à analyser doit être nuancée. Evoquer la culture des élèves principalement basée sur les images n’est pas suffisant. Certes ils ont des références culturelles liées à la télévision ou au cinéma mais ils conservent une grande part de culture écrite et même scolaire car largement diffusée par l’école. Le travail comparatif entre la peinture représentant la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen et les articles montre que ce n’est pas tant la nature du document qui importe, mais bien plutôt l’accompagnement, le questionnement de l’enseignant, les réponses et les questions des élèves qui sont déterminants.

Excellent travail de mémoire professionnel  d’Aida Kharkhache (IUFM de Lyon, site de Bourg en Bresse) portant sur l’utilisation de l’image en classe au travers de quatre activités portant sur la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen, la chute de la monarchie, une caricature de Plantu et le sacre de Napoléon. Le texte résume la démarche et les activités réalisées.

via L’IMAGE EN COURS D’HISTOIRE – CRDP de l’académie de LYON.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Publications

Franco « rigoureux et efficace » ? Une bio fait scandale en Espagne | Rue89

8 juin 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Point de dictateur : Francisco Franco était un « chef rigoureux et efficace », selon un volumineux dictionnaire biographique financé par des fonds publics qui secoue l’Espagne.

Les extraits rapportés par l’article de Rue89 sont édifiants en eux-mêmes:

« Le courage et le sang froid qu’il montrait sur le champ [de bataille] l’a vite rendu célèbre »

« Une longue guerre de près de trois ans lui permit de vaincre un ennemi qui, en principe, comptait sur des forces plus grandes.

Pour se faire […] et compte tenu de l’hostilité de la France et de la Russie, il dut établir des engagements étroits avec l’Italie et l’Allemagne. »

Par ailleurs, le régime franquiste était « autoritaire et non totalitaire »,et  le terme de « dictateur » n’apparaît à aucun moment. Aucune mention non plus n’est faite à la répression franquiste pendant et après le conflit. Pourtant,

l’instruction avortée du juge Baltasar Garzón sur les crimes du franquisme avait eu le temps de recenser au moins 110 000 victimes encore disparues aujourd’hui.

Dans le fond, le résultat n’est guère étonnant lorsque l’on apprend que l’auteur de l’article, Luis Suárez est «un historien spécialiste de l’époque médiévale ayant de bonnes relations avec la famille Franco.»

Devant le scandale,  la vénérable Académie Royale d’Histoire (RAH dans ses sigles espagnols) —financés par 6,4 millions d’euros de subventions publiques— devrait cependant amender la version électronique des biographies les plus polémiques et de corriger les futures éditions en version papier.

L’article complet :  Franco « rigoureux et efficace » ? Une bio fait scandale en Espagne | Rue89.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

André Loez, 14-18. Les refus de la guerre. Une histoire des mutins

30 mai 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

André Loez propose une nouvelle approche de la questions des mutineries de 1917 et renouvelle ainsi son questionnement. Le compte-rendu d’Antoine Prost dans la Revue Le Mouvement Social nous présente les éléments principaux de cet important travail.

loez-refus-guerre1.previewAinsi, pour A. Loez, avant de chercher des raisons aux mutins, il faut comprendre pourquoi le choix d’une révolte est devenu possible au printemps de 1917. L’échec du Chemin des Dames n’est pas une explication suffisante : 22 unités seulement sur les 85 touchées par les mutineries avaient été engagées le 17 avril, tandis que 19 étaient au repos complet et 8 dans un secteur calme. La 5e DI, où la mutinerie fut spectaculaire, était en réserve. La dénonciation des attaques inutiles et la lassitude de la guerre apparaissent beaucoup plus tôt. La désobéissance des soldats ne relève donc pas d’une démotivation passagère et vite surmontée, mais elle révèle que «d’autres choix et d’autres conduites sont devenues possibles et pensables, en raison d’une inflexion des cadres sociaux et symboliques de l’obéissance »
D’autres éléments et événements sont donc avancés par A. Loez pour qu’une représentation de l’avenir où il devient envisageable que la guerre puisse prendre fin parmi les mutins:

  • la Révolution russe,
  • L’entrée en guerre des États-Unis,
  • le recul allemand sur la ligne Hindenburg,
  • l’espoir suscité par les préparatifs du Chemin des Dames,
  • l’impression de flottement au sommet de la hiérarchie lors de la nomination de Pétain.

La perspective d’une paix ne serait plus absurde et prendrait plus de consistance avec les grèves de mai et surtout le congrès socialiste de Stockholm auquel les délégués français ne peuvent se rendre devant le refus du gouvernement de leur délivrer des passeports. Par ailleurs, l’exemple vite connu des premiers refus d’obéissance donne des idées.
Concernant ensuite la question du sens des mutineries. A. Loez refuse alors «la posture du chercheur omniscient qui sait lire et narrer le grand texte de l’histoire». A l’étude des propos des mutins, A. Loez définit quatre types de mutins :

  • les tapageurs,
  • les grévistes, de bons soldats injustements traités,
  • les citoyens qui réclament leurs droits,
  • les militants qui se mobilisent pour la fin de la guerre.

En définitive, pour A. Loez et A. Prost, il ne faut pas se laisser enfermer dans l’alternative patriotes ou pacifistes : la réalité est beaucoup plus complexe et mouvante. Mais une constante demeure : la nécessité, pour les mutins, de construire la légitimité de leur action.

Le compte-rendu : Antoine Prost, «Compte rendu de André Loez, 14-18. Les refus de la guerre. Une histoire des mutins, 2010 », Le Mouvement social..

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications Balisé avec :14-18, 1917, Historiographie, mutineries, mutins

La traite des Noirs vue du pont du navire négrier | RévolutionFrançaise.net

6 février 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’historien américain Marcus Rediker nous offre dans son dernier livre The Slave Ship. A Human History, disponible en collection de poche chez Penguin (2007), une magistrale histoire de la traite des Noirs au XVIIIe siècle dans laquelle ce ne sont pas tant les chiffres, les analyses de l’impact démographique ou des conséquences économiques de la déportation des esclaves qui importent, mais plutôt les éléments d’une étude sociale et culturelle de la traite vue au niveau du pont du navire négrier.

Le compte-rendu : La traite des Noirs vue du pont du navire négrier. – Révolution Française.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications Balisé avec :esclavage, Historiographie, traite négrière

Conscience de soi et représentations de l'autre dans la Rome antique | Livre

26 janvier 2011 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans la discussion relative à la place de l’enseignement de Rome au collège (Quelle place la Rome antique doit-elle avoir à l’école (vaudoise) ?), voici une parution récente utile dans le cadre de ce débat.

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Le résumé de l’ouvrage par l’éditeur :

Le renouvellement des études antiques a mis en évidence l’importance de la notion d’identité.
Les populations indigènes soumises par les Grecs puis par les Romains, les phénomènes d’acculturation ont suscité l’attention, interrogeant la manière dont ces peuples étaient représentés par les vainqueurs. En évoquant les autres, ceux-ci nous parlent d’abord d’eux-mêmes, de l’imaginaire qui les habite, bien plus qu’ils ne nous livrent des informations ethnographiques. Si les questions d’identité ethnique et culturelle ont été bien étudiées dans le monde grec, tel n’est pas le cas dans le monde romain.
Pourtant, la maîtrise d’un Empire immense est passée par l’intégration progressive de peuples très divers, et la conception romaine de l’identité culturelle s’est développée de manière originale : c’est ainsi, par exemple, que le motif de l’humanitas a permis d’articuler la relation de Rome avec les Barbares. Il s’agit donc dans ce livre non d’une mais de plusieurs identités, de la définition culturelle de la romanité et de la représentation, par les Romains, de l’altérité.

La table des matière :

La formation de l’identité romaine

  • L’appropriation de la culture grecque
  • La définition d’une identité romaine
  • Une identité menacée

L’identité de l’autre

  • L’image des barbares
  • Le cas du monde grec
  • Identités romaines loin de Rome

La référence : Mathilde Simon (collectif) (2011) Identités romaines – Conscience de soi et représentations de l’autre dans la Rome antique (IVe siècle avant J-C – VIIIe siècle après J-C) . SBN : 978-2-7288-0449-8

Livre : Identités romaines, Conscience de…. Mathilde Simon, Collectif – 9782728804498.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications Balisé avec :Historiographie, identité, Rome

Images du Siècle des Lumières à la télévision | Bernard Papin

22 décembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

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Bernard Papin est Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, université Paris Sud 11. Dans son activité scientifique, il s’intéresse à la sémiologie et à l’histoire de l’audiovisuel, plus particulièrement à la fiction télévisuelle
(les genres du fictif , l’adaptation des œuvres littéraires à la télévision ou la télévision et les politiques culturelles). Il est responsable au sein du CEISME (Centre d’Etude des Images et du Son Médiatique) de Paris Sud du groupe  » Lumières et télévision  » qui s’intéresse plus spécifiquement aux représentations du Siècle des Lumières à la télévision et au cinéma, de 1950 à nos jours : adaptations, téléfilms historiques, portraits d’écrivain, etc.
Sous sa direction vient d’être publié cet ouvrage sur les Images du Siècle des Lumières à la télévision. Construction d’une culture commune par la fiction aux Editions De Boeck et Ina.

Cet ouvrage intéressera les enseignant-e-s d’histoire qui utilisent du matériel audiovisuel lors de l’étude des Lumières. Passons maintenant à la présentation de l’ouvrage par l’éditeur:

Comme média de masse, la télévision est l’un des vecteurs privilégiés des imaginaires. Quand la fiction télévisuelle s’empare du Siècle des Lumières, quelles représentations des savoirs, croyances et valeurs de l’époque de Voltaire et de l’Encyclopédie nous propose-t-elle ?

Cet ouvrage s’interroge sur la médiation par l’image télévisuelle d’une période de notre histoire qui, plus que toute autre peut-être, s’inscrit fortement dans la conscience collective nationale. Depuis plus de 50 ans, les dramatiques, les téléfilms historiques, les docufictions, les feuilletons et les séries de la télévision française invitent le téléspectateur dans les salons et les alcôves du siècle de la philosophie et du plaisir. L’important n’est pas tant de vérifier si ces représentations sont historiquement justes que de s’interroger sur la manière singulière dont se met en place une culture commune.

Les auteurs de cet ouvrage mobilisent ici les ressources des sciences de l’information et de la communication, de l’histoire, de la sociologie et des études littéraires qu’ils mettent au service d’une commune volonté de décrypter ce qui, dans les images que nous nous forgeons du passé, nous permet de mieux vivre ensemble.

Référence : Papin B. dir. (2010). Images du Siècle des Lumières à la télévision. Construction d’une culture commune. De Boeck & Ina

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Publications Balisé avec :Films&Histoire, Lumières

Le Mur de la honte de l’Atlantique | La république des livres

18 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce soir à 22h50, France 2 diffuse un documentaire de Jérôme Prieur consacré au «Mur de l’Atlantique». Reportage qui a donné également lieu à un livre : Le Mur de l’Atlantique (200 pages,18 euros, Denoël). Dans sa chronique, Pierre Assouline revient judicieusement sur cet aspect peu connu de la collaboration.

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A la Libération, les entreprises (Sainrapt et Brice est la plus connue avec la Société de construction des Batignolles) ont subi des sanctions professionnelle mais une faible épuration judiciaire ; le plus souvent, une amende correspondant à un faible pourcentage des ”profits illicites” tirés de la construction du Mur; en revanche, les journalistes de la presse collaborationniste qui avaient chanté la louange de cette muraille car elle devait repousser la bolchevisation de l’Europe et y maintenir un régime fasciste, ceux-là ont été condamnés à de lourdes peines de prison quand ils n’ont pas été exécutés; il fallait du temps pour constituer les dossiers d’accusation des grands patrons, alors que ceux des journalistes étaient constitués de leurs articles; surtout, la France de la reconstruction avait impérativement besoin de dirigeants d’entreprises du bâtiment et beaucoup moins d’éditorialistes. Ainsi le voulut le Général de Gaulle.

via Le Mur de la honte de l’Atlantique – La république des livres – Blog LeMonde.fr.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Publications

« Du savoir historique au savoir ludique : la médiatisation de l’histoire dans les jeux de rôles » | Le magasin des enfants

8 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voilà une défense de thèse suscitant notre intérêt et pour laquelle il faut espérer une publication rapide sous une forme ou une autre. En effet, Antoine Dauphragne soutiendra le vendredi 3 décembre à 9h sa thèse de doctorat en sciences de l’éducation, à l’université Paris 13, campus de Villetaneuse, salle D 300. Sa thèse, dirigée par Michel Manson, est intitulée : « Du savoir historique au savoir ludique : la médiatisation de l’histoire dans les jeux de rôles ».

En voici le résumé publié par Le Magasin des Enfants

Cette recherche s’attache aux modalités de saisie de l’histoire par un support ludique particulier, le jeu de rôles. En analysant un corpus de jeux, nous cherchons à comprendre comment le savoir historique est médiatisé (mis en média) dans une perspective ludique. Dans un premier temps, nous envisageons l’histoire sous son aspect historiographique. Les réflexions des historiens sur leur discipline, mais aussi les travaux portant sur le genre historique, montrent bien que le savoir historique entretient une relation ambiguë avec la fiction et le récit. Dans un deuxième temps, nous nous focalisons sur les outils théoriques susceptibles de nous permettre d’articuler le sérieux de l’histoire et la
frivolité du jeu. La saisie du savoir historique par un média ludique étant étrangère aux processus éducatifs formels et scolaires, nous la confrontons à d’autres outils théoriques, tels que les travaux portant sur les apprentissages informels et sur les notions exprimant la mobilité des savoirs. Dans une troisième partie, nous nous consacrons à la présentation de notre objet de recherche, le jeu de rôles. Domaine ambivalent, média de faible diffusion inscrit dans les réseaux de la culture ludique de masse, le jeu de rôles présente des caractéristiques originales, telles que la densité et la cohérence de ses univers imaginaires. Ce sont ces caractéristiques que nous analysons dans une dernière partie, en les mettant en rapport avec les savoirs historiques médiatisés par le jeu. La construction de mondes fictionnels qui recyclent l’histoire, et la mise en place de mécaniques ludiques qui traduisent des usages ludiques de la ressource historique, apparaissent comme les deux moteurs du processus de transformation du savoir historique en savoir ludique. Au final, la médiatisation de l’histoire dans les jeux de rôles ne saurait être envisagée au regard des critères de validité historique, mais comme un processus d’appropriation du savoir par la fiction ludique.

Les textes suivants d’Antoine Dauphragne pourront retenir votre attention relativement à l’enseignement de l’histoire par le jeu de rôle:

  • « Le jeu de rôles et l’héritage de la Terre du Milieu », in DEVAUX, Michaël, FERRÉ, Vincent, RIDOUX, Charles (dir.), Tolkien aujourd’hui, à paraître aux Presses Universitaires de Valenciennes en 2010
  • Antoine Dauphragne, « Olivier Caïra, Jeux de rôle. Les forges de la fiction», Strenæ [En ligne], 1 | 2010, mis en ligne le 15 juin 2010, consulté le 08 novembre 2010. URL : http://strenae.revues.org/94
  • « Le Moyen Âge dans les jeux de rôles : simulations ludiques et matière historique », in Séverine ABIKER, Anne BESSON, Florence PLET-NICOLAS (sous la dir. de), Le Moyen Âge en jeu, Eidôlon, n° 86, Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2009, pp. 69-80. L’article a été pré-publié en ligne.
  • « Dynamiques ludiques et logiques de genre : les univers de fantasy », in Gilles BROUGERE (sous la dir. de), La ronde des jeux et des jouets. Harry, Pikachu, Superman et les autres, Paris, Autrement, 2008, pp. 43-58

Source: « Du savoir historique au savoir ludique : la médiatisation de l’histoire dans les jeux de rôles » | Le magasin des enfants.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications Balisé avec :jeux de rôle

Quand Ludovia rencontre Larry Cuban

31 août 2010 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans son dernier billet de blog, Larry Cuban éclaire, une nouvelle fois diront certains, la confusion existant depuis la nuit des temps technologiques entre intégration technologique et réforme pédagogique.

Il y revient au travers d’un article publié en 2005 par Judi Harris et surtout d’un article rétrospectif publié la même année par McMillan Culp, Honey et Mandinach. ((Larry Cuban « Confusing Technology Integration with Instructional Reform ». Judi Harris (« Our Agenda for Technology Integration: It’s Time to Choose » et McMillan Culp, Honey et Mandinach «A retrospective on twenty years of education technology policy»))

Dans son éditorial de 2005, Judi Harris tentait d’expliquer les raisons pour lesquelles une série et projets d’intégration des technologies en milieu scolaires -le langage LOGO dans les années 1980 ou l’abandon ces dernières années des programmes d’un ordinateur pour un élève- étaient considérés comme des échecs. Pour elle, deux raisons principales

  • le technocentrisme
  • et le dogmatisme pédagogique.

Le technocentrisme pour Harris consiste à chercher des utilisations pédagogiques particulières pour les outils technologiques alors que pour la majorité des enseignants et directeurs d’école l’intégration des technologies n’est pas la finalité en soi, mais qu’il s’agit avant tout d’apprendre. Ce hiatus était d’ailleurs perceptible à Ludovia entre « influenceurs » et décideurs territoriaux.

Le dogmatisme pédagogique consiste à associer nouvelles technologies et la nécessité d’un basculement vers une pédagogie « constructiviste ». A ce sujet, Judi Harris s’interroge sur cette soi-disant nécessité. Preuve en est, pour elle, que les usages des technologies en Europe, en Asie et aux Amériques mettent en évidence combien de nombreux et puissants outils technologiques finissent par être utilisés pour appuyer l’enseignement centré sur l’enseignant. Elle en appelle à la séparation des objectifs de transformation de l’enseignement-apprentissage de ceux de l’intégration des technologies. Cet appel lancé en 2005 a depuis trouvé peu d’écho.

Pour sa part, « A retrospective on twenty years of education technology policy » est un article consacré aux défis et opportunités d’intéger la technologie dans les collèges et lycées américains. Il synthétise les recommandations faites dans différentes publications consacrées de 1983 à 2005 à ces questions. La version originale de leur travail devait contribuer à planifier et développer le nouveau plan national éducatif en matière de technolgie (National Education Technology Plan). Ce plan était destiné à informer et à guider les décideurs dans leurs efforts pour s’assurer que les écoles seront en mesure d’utiliser efficacement la technologie pour appuyer un enseignement de haute qualité et l’apprentissage pour tous les élèves. ((«This plan, mandated by the NCLB legislation, is intended to inform and guide policymakers in their efforts to ensure that schools will be able to use technology effectively to support high-quality teaching and learning for all students.»))

Trois questions guidaient les auteurs dans leur analyse:

  • Why do we invest in educational technologies? What rationales have shaped these investments?
  • What are the requisite steps to ensure that technologies are effectively implemented? What specific recommendations have been given priority?
  • What assumptions underlie our vision for how technologies can impact teaching and learning, and how have these changed?

Les auteurs constataient que le consensus augmentait concernant les attentes des éducateurs/enseignants et du public au sujet de la littéracie numérique. Ceux-ci la définissait comme étant la capacité à utiliser les ordinateurs, à communiquer, à localiser et gérer l’information et, peut-être le plus important, à utiliser efficacement ces outils pour appuyer l’apprentissage des savoirs.

Concernant les recommandations faites pour appuyer et soutenir les investissements. Les auteurs ont identifiés sept points-clés à l’intention des décideurs:

  1. Améliorer l’accès, la connectivité et l’infrastructure nécessaire;
  2. Créer un contenu et des logiciels de plus haute qualité ;
  3. Fournir de manière plus soutenue, un développement professionnel de haute qualité et soutenir les enseignants qui cherchent à innover et à se développer en la matière;
  4. Augmenter le financement provenant de sources multiples pour une série d’activités pertinentes;
  5. Définir et promouvoir le rôle des différents partenaires, y compris le public et le secteur privé;
  6. Accroître et diversifier la recherche, la mesure et l’évaluation des dispositifs;
  7. Examiner, réviser et mettre à jour les règlements et les politiques qui influent sur l’utilisation en classe de technologie, notamment en matière de confidentialité et de sécurité.

Dans le contexte actuel de raretés des ressources à disposition des pouvoirs publics, ces points-clés semblent tenir de la gageure. D’autant qu’il s’agit de développer une approche combinée et non successive de ces sept points.

Dans le domaine de la recherche et de l’efficacité dans l’emploi des technologies à l’école, le rapport « Teachers’ Tools for the 21st Century » du  Department of Education US de 2000 identifiait neuf questions essentielles à examiner

  1. Comment l’utilisation des ordinateurs, l’Internet et d’autres applications par les enseignants et les étudiants affectent le rendement des élèves, les connaissances et les compétences?
  2. Quel est l’impact de l’informatique et de l’utilisation d’Internet sur la manière dont les enseignants enseignent et les élèves apprennent, et quel est l’impact plus large sur la réforme de l’éducation?
  3. Quels coûts et avantages a l’investissement dans la technologie comparativement à d’autres innovations pédagogiques, telles que des classes plus petites ou de l’enseignement individualisé?
  4. Quels sont les types de technologies disponibles dans les écoles (par exemple, la qualité / vitesse, les types de connexions Internet, les applications logicielles)?
  5. Quels sont les changements organisationnels dans les écoles qui permettront l’utilisation accrue des technologies (par exemple, l’efficacité administrative, les connexions domicile-école, la communication collégiale) ou la viabilité de la mise en œuvre de la technologie et de son utilisation?
  6. Quelles sont les dépenses budgétaires en matière de technologie éducative au niveau de l’école, du district, de l’Etat, et au niveau national?
  7. Quelles sont les stratégies de perfectionnement professionnel et de soutien technique pour améliorer une utilisation efficace par les enseignants de la technologie?
  8. Quels sont la durée et le type de technologie utilisée dans l’enseignement et l’apprentissage à l’intérieur et l’extérieur de l’école?
  9. Quels sont les effets de différents types d’applications de la technologie sur certains types d’étudiants (par exemple, élèves déficients en anglais courant, l’éducation spécialisée ou les élèves doués et talentueux)?

Leur revue scientifique se concluait sur la question suivante:

Quelles sont les hypothèses sous-tendent notre vision sur la façon  dont les technologies peuvent avoir un impact l’enseignement et l’apprentissage?

La réponse d’un des premiers rapports datant de 1988 (Power On! (Office of Technology Assessment, 1988) identifiait quatre ingrédients cruciaux dans la maturation des technologie en éducation et permettant de soutenir efficacement l’éducation en collège et lycée:

  • un accès à la technologie,
  • un appui soutenu pour les éducateurs pour apprendre à utiliser la technologie,
  • le développement de logiciels éducatifs,
  • l’assurance que la recherche et de développement n’est pas seulement soutenu, mais étroitement liée aux besoins et aux priorités des praticiens.

Ces quatre éléments préfiguraient les recommandations formulées dans de nombreux rapports publiés au cours des années suivantes.

A partir de 1995, le ton change significativement dans les rapports de politique éducative. Désormais, en réponse à l’émergence d’Internet comme un des principaux moteurs des changements dans les affaires, la vie civique et, dans une certaine mesure, de l’éducation, ces rapports politiques commencent à présenter les technologies d’enseignement en tant que moteur de la réforme scolaire, plutôt que comme une trousse d’outils et de ressources. Dans ces rapports, la technologie devient un outil de transformation, qui promet, tout simplement par sa présence et ses moyens, à provoquer des changements dans la façon dont les enseignants enseignent, dans l’organisation des écoles, et dans la manière dont les élèves travaillent ensemble et apprennent. Durant cette période, la plupart des rapports commencent également à présenter les praticiens, leurs besoins et leurs intérêts sous un éclairage différent. Les enseignants sont désormais regardés en grande partie en fonction de ce qui est présenté comme étant leurs «lacunes».

En 1995, par exemple, l’apprentissage à distance est largement utilisé des cours de langue étrangère dans les écoles rurales et le traitement de texte et les ressources numériques sont utilisés avec une fréquence accrue par les enseignants de tous les niveaux et tous types d’écoles confondus. Cependant, dans les rapports produits peu de temps après, ces mesures sont déconsidérées et jugées comme insignifiantes face au potentiel radical de changement et de transformation qu’offre la technologie. Un fossé commence alors à émerger.

Au début des années 2000, peu avant la publication de ce rapport de synthèse, les auteurs notent qu’une foule d’influences, à la fois internes et externes, ont incité à revoir la relation des technologies à la pratique et à revoir les réalisations et les défis auxquels les praticiens doivent faire face. Ce réexamen est, en partie, une réponse à des résultats suggérant que la technologie en soi ne contribue guère à conduire des améliorations fondamentales dans l’enseignement et l’apprentissage.

Parallèlement, les rapports de recherche constatent que même avec un câblage complet des établissement et l’accumulation de l’infrastructure des télécommunications dans l’éducation, les innovations technologiques ((favorisées par la communauté des chercheurs et destinées à favoriser les démarches d’enquête, de collaboration, ou de relations re-configurées entre élèves et enseignant)) continuent à n’être utilisées que par un infime pourcentage des enseignants aux Etats-Unis. Au lieu de cela, les enseignants se tournent vers des outils comme les logiciels de présentation et des outils de gestion tels que les ENT (environnement numérique de travail) destinées à soutenir et à améliorer leurs pratiques actuelles. Ce sont là, pour les auteurs, les succès réels de la technologie dans les classes américaines.

En 2005,  les rapports sur les politiques les plus récentes mettaient en avant la nécessité de faire un usage productif des données d’évaluation, de fournir des ressources de plus en plus individualisées et flexibles de perfectionnement professionnel et de réaliser des économies de nature administrative.

En conclusion, deux thèmes principaux ressortent de cette analyse de 20 années de politique de recommandations concernant les investissements en technologie dans l’éducation. Le premier est le flux et le reflux des besoins des praticiens et des questionnements relatifs à  la technologie en tant que partie  intégrée du système éducatif. La deuxième est la nécessité d’une meilleure compréhension entre les chercheurs et les décideurs sur la nature systémique de l’évolution de l’éducation en général et de l’intégration des technologies éducatives en particulier.

Par ailleurs, parmi les réussites méconnues, les auteurs pointent, par exemple, la croissance soutenue de l’apprentissage à distance, en particulier dans les écoles rurales. Celle-ci a eu un impact significatif sur ce qui paraissait être un défi insurmontable : fournir toute une gamme de possibilités de perfectionnement professionnel pour ces enseignants en milieu rural et offrir à leurs élèves la même diversité de cours que ceux offerts aux étudiants vivant dans d’autres contextes.

Pour autant, le défi de l’école du XXIe siècle reste complexe et combine une multitude de facteurs:

The world in which we live is increasingly sophisticated, multifaceted and nuanced. People need high-level learning skills to act, respond, learn and adjust to ever-changing circumstances. As the world grows increasingly complex, success and prosperity will be linked to people’s ability to think, act, adapt and communicate creatively. ((Le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus sophistiqué, multiforme et nuancé. Les gens ont besoin d’un haut niveau d’apprentissage, des compétences d’agir, de réagir, d’apprendre et de s’adapter aux circonstances en constante évolution. Comme le monde devient de plus en plus complexe, le succès et la prospérité sera liée à la capacité des gens à penser, d’agir, d’adapter et de communiquer de manière créative.))

Partnership for 21st Century Skills. (2003). Learning for the 21st century. Washington, DC. http:www.21stcenturyskills.org

Pour les auteurs, il s’agissait pour les 20 prochaines années de trouver un équilibre

  • entre les exigences de l’amélioration des pratiques au fil du temps et les préoccupations du public tels que la responsabilité et l’équité,
  • entre le cycle de changement dans la technologie et le cycle de changement dans les écoles,
  • entre les compétences de demain et les compétences d’aujourd’hui.

Nous n’en avons certainement pas terminé ni avec le flux et le reflux, ni avec les tâtonnements…

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Lyonel Kaufmann

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Derniers articles

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

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La conjuration de l’hôtel d’Erlach – Blog Musée national suisse

21 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après avoir débuté en France, la révolution de juillet 1830 s’étendit très vite à une grande partie de l’Europe. Les peuples se révoltèrent contre le retour au pouvoir de la noblesse et insufflèrent un nouvel élan aux libéraux dans leur lutte pour la liberté, l’égalité et la souveraineté du peuple. Soufflant également dans la Confédération […]

Tirés de nos archives

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Sac de plage : Grande Guerre et Révolution Russe : « une révolution » des femmes, pour les femmes ?

24 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1917, la Russie débute sa révolution le jour de la célébration de la Journée internationale des Femmes. À la fin de la guerre, dans les plus hautes sphères politiques d’un pays en pleine guerre civile, des femmes participent à l’élaboration d’un nouvel équilibre mondial – et attisent l’intérêt de la presse française -, chronique de […]

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L'invention du monde. Une géographie de la mondialisation

22 juin 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’invention du monde. Une géographie de la mondialisation. – Les Clionautes Compte-rendu d’un livre où, au travers du thème de la mondialisation, les auteurs mènent une réflexion fouillée sur l’outil cartographique et l’intérêt du cartogramme. A l’enseignant ensuite de s’interroger sur son utilisation de la carte en classe (tags: Histoire Mondialisation Cartographie)

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Facebook et le web sans se casser les dents | Stephanie Booth

27 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La présentation de Stephanie Booth utilisée hier utilisé dans le cadre de sa conférence à l’attention des élèves de l’ECCG de Monthey. Basique, mais efficace. Pour un meilleur confort, allez sous « More », puis « Fullscreen ». Facebook et le web sans se casser les dents on Prezi

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La visite de Jean-Michel Blanquer à #Ludovia15

21 août 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La visite du ministre de l’éducation, première du genre, Jean-Michel Blanquer à l’occasion de #Ludovia15

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L'énigme du roi Arthur | Sciences humaines

18 décembre 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’énigme du roi Arthur | Sciences humaines Le roi Arthur a-t-il vraiment existé ou n’est-ce qu’un mythe? L’histoire de ce personnage n’est pas sans rapport et similitude avec celle de Guillaume Tell. Dans les deux cas, leur «histoire» constitue un témoignage précieux, non pas sur les temps où ils auraient vécu, mais sur les sociétés […]

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“Album(s) d'Auschwitz”, un documentaire en avant-première | Télérama

21 janvier 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Trois cents photos prises par des SS témoignent de la banalité du mal à Auschwitz, en 1944. Le documentaire de William Karel et Blanche Finger est proposé en avant-première du samedi 21 janvier à 19h00 au dimanche 22 janvier 23 h00 sur Télérama.fr. Il sera ensuite diffusé mardi 24 janvier sur France 2. via“Album(s) d’Auschwitz”, […]

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Les deux pays sont convenus d’un échange d’enseignants du primaire et du secondaire pour améliorer leurs relations et passer outre un lourd contentieux sur l’Histoire.

7 mars 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Des échanges de professeurs pour unifier l’Histoire entre la Chine et le Japon : Actualités > Actualités : Aujourd’hui le Japon

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