Dans la discussion relative à la place de l’enseignement de Rome au collège (Quelle place la Rome antique doit-elle avoir à l’école (vaudoise) ?), voici une parution récente utile dans le cadre de ce débat.
Le résumé de l’ouvrage par l’éditeur :
Le renouvellement des études antiques a mis en évidence l’importance de la notion d’identité.
Les populations indigènes soumises par les Grecs puis par les Romains, les phénomènes d’acculturation ont suscité l’attention, interrogeant la manière dont ces peuples étaient représentés par les vainqueurs. En évoquant les autres, ceux-ci nous parlent d’abord d’eux-mêmes, de l’imaginaire qui les habite, bien plus qu’ils ne nous livrent des informations ethnographiques. Si les questions d’identité ethnique et culturelle ont été bien étudiées dans le monde grec, tel n’est pas le cas dans le monde romain.
Pourtant, la maîtrise d’un Empire immense est passée par l’intégration progressive de peuples très divers, et la conception romaine de l’identité culturelle s’est développée de manière originale : c’est ainsi, par exemple, que le motif de l’humanitas a permis d’articuler la relation de Rome avec les Barbares. Il s’agit donc dans ce livre non d’une mais de plusieurs identités, de la définition culturelle de la romanité et de la représentation, par les Romains, de l’altérité.
La table des matière :
La formation de l’identité romaine
- L’appropriation de la culture grecque
- La définition d’une identité romaine
- Une identité menacée
L’identité de l’autre
- L’image des barbares
- Le cas du monde grec
- Identités romaines loin de Rome
La référence : Mathilde Simon (collectif) (2011) Identités romaines – Conscience de soi et représentations de l’autre dans la Rome antique (IVe siècle avant J-C – VIIIe siècle après J-C) . SBN : 978-2-7288-0449-8
Livre : Identités romaines, Conscience de…. Mathilde Simon, Collectif – 9782728804498.