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Histoire Lyonel Kaufmann

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Humanités Digitales

Photogrammar : un laboratoire d’érudition numérique sur la Grande Dépression

3 juillet 2022 by Lyonel Kaufmann

Né en 2010 d’une collaboration entre Lauren Tilton et Taylor Arnold, Photogrammar fournit une plate-forme de visualisation basée sur le Web pour explorer les 170 000 photographies prises par les agences FSA et OWI du gouvernement fédéral américain entre 1935 et 1943. La Farm Security Administration-Office of War (FSA-OWI) employait des photographes documentaires parmi les plus influents du siècle, tels que Dorothea Lange, Walker Evans et Gordon Parks. Ils ont produit des photographies emblématiques de la Grande Dépression, souvent à l’appui de l’État du New Deal. Avec le début de la Seconde Guerre mondiale, ils ont tourné leur regard vers la construction de l’image d’une nation riche et forte, prête pour la guerre (Stange 1986) (Trachtenberg et al. 1988).

Grandmother of twenty-two children living in Kern County migrant camp. California. Dorothea Lange. Décembre 1936. Lien : https://www.photogrammar.org/photo/fsa2000000771/PP

Photogrammar : le projet

Le projet est géré par le Digital Scholarship Lab (DSL) et le Distant Viewing Lab (DV Lab) de l’université de Richmond. Lauren Tilton est la directrice du projet. Taylor Arnold dirige la conservation et l’analyse des données. Rob Nelson développe et maintient l’application web. Nathaniel Ayers a conçu le site et Justin Madron a fourni une assistance SIG. Laura Wexler a géré les subventions. Le projet a été soutenu par des subventions du National Endowment for the Humanities (NEH). Les archives de la FSA-OWI sont conservées à la Library of Congress, qui a numérisé et entretient la collection, y compris les détails sur les droits et les restrictions.

En 2016, Photogrammar a reçu une subvention d’extension numérique pour placer les photographies du FSA-OWI dans le cadre de l’effort fédéral plus vaste visant à documenter l’Amérique pendant la Grande Dépression. La subvention comprenait des fonds pour développer plusieurs composants, y compris l’ajout du projet Southern Life Histories du Federal Writers’ Project (SLHP) de la Southern Historical Collection de l’Université de Caroline du Nord, Chapel Hill.

Southern Life Histories du Federal Writers’ Project (SLHP)

L’objectif du SLHP était de saisir les histoires de vie des Américains de tous les jours à partir de leurs propres perspectives. Couch (1939) voyait dans ces histoires de vie un moyen de recueillir des récits précis et authentiques des difficultés de la vie pendant la Dépression, en accordant une attention particulière aux voix marginalisées telles que les Afro-Américains, les femmes et les personnes de la classe ouvrière. Pour lui, le Sud était confronté à de nombreux problèmes qui devaient être résolus, mais les données sociologiques qui se concentraient sur les données et les chiffres masquaient les réalités de la vie et ne parvenaient pas à inciter le grand public à adopter les changements nécessaires. Au lieu de cela, il pensait que les histoires réelles racontées par des personnes réelles constituaient le type de preuve qui avait le pouvoir de créer le changement.

Cependant, comme d’autres formes de documentation qui prétendent à l’authenticité, les histoires de vie en disent autant aux lecteurs sur leurs créateurs, dans ce cas les écrivains fédéraux, que sur les personnes interrogées. De plus, l’utilisation par les auteurs de pratiques de représentation démontre souvent comment le racisme, le sexisme et l’inégalité ont été perpétués dans les histoires du quotidien. En raison de leur composition complexe, ils servent de compagnon important aux photographies du FSA-OWI qui ont été prises à la même période. Les deux projets ont cherché à documenter l’expérience américaine et à négocier les désirs et les besoins de ceux qui documentaient, de ceux qui étaient documentés et des agences de financement.

Lors de la réalisation de la première version de Photogrammar, le projet a grandement bénéficié des décennies de travail de la Librairie du Congrès pour numériser les photos et créer les métadonnées étendues qui les accompagnaient. Cela n’a pas été le cas pour les histoires de vie.

Comme de nombreux autres projets impliquant des documents d’archives, la couche des histoires de vie a nécessité la création, le catalogage et l’organisation de métadonnées à partir du matériel d’archives, ainsi que le marquage et le nettoyage des documents individuels avant que le matériel ne soit prêt à être intégré à la plate-forme Photogrammar. Dans ce cas, les métadonnées étaient centrées sur les noms, les races et les sexes des auteurs et des personnes interrogées pour chaque histoire de vie, afin d’optimiser la fonctionnalité de recherche dans la collection et de générer des visualisations qui analysent la collection de manière nouvelle. Bien que ce processus puisse sembler simple, il s’est avéré assez obscur car les métadonnées ont dû être extrapolées à partir d’histoires créées par l’interprétation d’un écrivain de la vie d’une personne interrogée, souvent écrite comme une conversation qui ne se déroule pas dans une progression linéaire.

La construction des données dans un projet d’humanités numériques

Cette phase de construction des données est souvent l’épine dorsale des projets de DH, en particulier ceux qui utilisent la visualisation et l’analyse de texte. Bien que ce processus soit d’une importance cruciale, c’est souvent la partie du projet qui reçoit le moins d’attention et d’attribution. Ce manque d’attention est probablement dû au fait que les données sont souvent comprises comme étant données, ou comme existant déjà [Rosenberg 2013]. On entend souvent un spécialiste en DH parler de  » son corpus  » de livres, de photographies ou de matériel d’archives. Pourtant, rendre ces sources exploitables sur le plan informatique est une entreprise considérable. Transformer le PDF d’un écrit en texte propre et clair peut nécessiter des logiciels coûteux et des personnes qui corrigent manuellement les erreurs. L’organisation des sources en ligne ou pour l’analyse implique souvent la création d’une base de données tabulaire ; un processus qui nécessite la création de métadonnées.

Attirer l’attention sur le caractère construit du processus est l’une des raisons pour lesquelles Johanna Drucker a plaidé pour l’utilisation de capta, ce qui est capturé, plutôt que du terme données (Drucker 2011). En réalité, la création d’un corpus nécessite d’innombrables décisions sur ce qui compte réellement comme données et sur la manière de créer ces données. Par conséquent, en faisant référence au « corpus », tant les décisions interprétatives dans la création des données que le travail qui rend les données disponibles (en particulier ceux qui collectent, stockent et préservent ces sources) sont obscurcis par la singularité du terme. De plus, la construction des données n’est qu’un élément du réseau complexe de travail des projets numériques. En réponse aux travaux d’universitaires tels que Amy Earhart, Miriam Posner et Roopika Risam, Spencer Keralis explique :

Le réseau de travail nécessaire à la production de projets numériques est complexe, allant du travail physique de maintenance du matériel et de l’infrastructure essentielle à ces projets, au travail hybride  » dans lequel les machines se combinent aux humains pour exécuter des tâches  » dans les logiciels ou avec les appareils, aux tâches scénarisées exécutées automatiquement dans les systèmes, à l’écriture de ces scripts, au travail de connaissance qui sert de base intellectuelle à un projet, au travail instrumentalisé des travailleurs qui exécutent des tâches répétitives qui ne peuvent pas être scénarisées (Keralis 2016, 4).

Bibliographie :

  • Couch, W. T. (ed.) (1939). These Are Our Lives. University of North Carolina Press.
  • Drucker, J. (2011). Humanities Approaches to Graphical Display. Digital Humanities Quarterly, 5 (1), Lien : http://www.digitalhumanities.org/dhq/vol/5/1/000091/000091.html.
  • Keralis, S. (2016). Labor. Digital Pedagogy in the Humanities: Concepts, Models, and Experiments. MLA Commons.
  • Rosenberg, D. (2013). Data before the Fact. In Gitelman, L. (éd.) (2013). Raw Data is an Oxymoron. Cambridge: MIT Press.
  • Stange, M. (1986). Symbols of Ideal Life: Technology, Mass Media, and the FSA Photography Project. Cambridge University Press.
  • Trachtenberg, A., Fleischhauer, C., Brannan, B. W & Levine, L. W, (1988). Documenting America, 1935-1943, 2. University of California Press.

Source et adaptation (traduction) de Courtney, R., Taylor, A. & Tilton, L. (2019). Building Pedagogy into Project Development: Making Data Construction Visible in Digital Projects. DHQ: Digital Humanities Quarterly, Volume 13 Number 2. Lien : http://digitalhumanities.org:8081/dhq/vol/13/2/000419/000419.html

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Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales, Outils enseignement

Ulysses passe à table

21 juin 2022 by Lyonel Kaufmann

La fonction la plus demandée par les utilisateurs d’Ulysses ? La prise en charge complète des tableaux1. L’éditeur de texte comprenait la syntaxe MultiMarkdown permettant de créer des séries, mais n’offrait d’aucune aide. Ulysses comble cette lacune, aussi bien sur iOS que macOS, et permet maintenant de créer des tableaux en quelques clics.

Source : MacGeneration (https://www.macg.co/logiciels/2022/06/ulysses-passe-aux-tables-129787)
Source : MacGeneration (https://www.macg.co/logiciels/2022/06/ulysses-passe-aux-tables-129787)

Comme le rapporte justement MacGeneration, la création de tableau en Markdown n’est vraiment pas simple, pratique et rapidement lisible pour son rédacteur :

« la création d’un tableau est souvent une corvée », explique Marcus Fehn, le cocréateur d’Ulysses, « et le résultat est juste moche ». « Me me parlez même pas | des tableaux | Markdown

Dès lors, dans sa dernière version, Ulysses propose une interface d’édition WYSIWYG pour créer et compléter les tableaux. Dans les faits, Ulysses cache la syntaxe du langage de balisage, mais le fichier enregistré sur le disque renferme bel et bien du MultiMarkdown, et peut donc être interprété par n’importe quelle application compatible.

A noter que Typora, une autre application markdown, mais elle entièrement en WYSIWYG pour son rédacteur offre des fonctions similaires pour créer et gérer des tableaux. Une source d’inspiration probablement pour Ulysses.

Cependant Ulysses offre une fonctionnalité supérieure pour la gestion des tableaux en permettant la fusion des cellules, les entêtes et les pieds de tableau.

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Zotero 6.0 : un lecteur de pdf amélioré et un nouvel éditeur de notes

12 juin 2022 by Lyonel Kaufmann

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En mars 2022, la version 6 de Zotero a introduit une série de nouvelles fonctionnalités, y compris une toute nouvelle façon de travailler avec les PDF et les notes, qui transformeront la façon dont vous menez votre recherche. C’est probablement la principale nouveauté de cette version.

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  • Ouvrir les PDF dans un nouveau lecteur intégré à la fenêtre principale de Zotero, dans une nouvelle interface à onglets.
  • Modifier les informations bibliographiques d’un document tout en visualisant le PDF associé.
  • Annoter vos PDF avec des surlignages, des notes et des annotations d’image.
  • Ajouter aux notes Zotero des annotations avec des citations automatiques, dans un puissant nouvel éditeur de notes.
  • Ajouter des citations directement dans les notes en utilisant la boîte de dialogue d’insertion de citations habituelle de Zotero.
  • Insérer dans vos documents Word, LibreOffice et Google Docs des notes avec des citations Zotero actives, pour générer automatiquement des bibliographies.
  • Exporter vos notes vers des éditeurs Markdown externes, avec des liens en retour vers les notices et les PDF de votre bibliothèque Zotero.

La boite à outils des historien•nes (Découvrir Zotero 6 – le lecteur de pdf et la prise de notes en vidéo) a réalisé une très intéressante petite vidéo qui montre le potentiel du nouveau lecteur de pdf et de son intégration dans un workflow de prise de notes et de rédaction. Merci à eux.

Parmi les autres nouveautés, il faut souligner que désormais les possesseurs d’iPhone et d’iPad disposent enfin d’une application spécifique/native et que les possesseurs de mac retrouvent une extension spécifique pour leur navigateur Safari.

Je retiens également que les notes ont maintenant leur propre paramètre de copie rapide, avec un choix entre Markdown + Texte enrichi ou HTML brut. Vous pouvez copier ou faire glisser des notes depuis la liste des documents de votre bibliothèque, ou même des annotations individuelles depuis le lecteur PDF, directement vers un éditeur externe, avec des liens Markdown en retour vers la notice et la page du PDF associé dans votre bibliothèque Zotero.

Pour prendre connaissance de toutes les nouveautés de la version 6, le blog Zotero francophone a traduit le dernier billet publié sur le blog Zotero : Stillman Dan, Zotero 6: Your research workflow, transformed, https://www.zotero.org/blog/zotero-6.

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Markdown : SimpleNote, l’écriture collaborative facile

11 juin 2022 by Lyonel Kaufmann

Le format markdown présente l’avantage d’être un langage à la syntaxe relativement simple et léger. Il permet aussi de s’affranchir, au moment de la rédaction, de la question du format de fichier. En effet, au moment de la publication vous pourrez enregistrer le texte et les images dans un certain nombre de format courant (.docx, .pdf, .html, .epub a titre d’exemple). Ce n’est pas un format de texte propriétaire et il est plus puissant que le format .txt.

En plus, il existe plusieurs solutions open source ou commerciales qui répondront à vos besoins (ordinateur, tablette, smartphone, navigateur). Si vous êtes à la recherche d’une application de prise de notes simple qui offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer, alors Simplenote pourrait être fait pour vous.

Présentation

SimpleNote est l’une des meilleures applications de prise de notes. Elle dispose d’une interface très épurée que je trouve personnellement superbe. Cette interface est non seulement claire et simple, mais elle fournit, dans sa partie supérieure droite, toutes les fonctionnalités de base dont vous aurez besoin pour une application de prise de notes.

blank L’interface épurée et minimaliste de SimpleNote avec la barre des menus

Vous pouvez facilement créer des notes de texte, des rappels, des listes de choses à faire, et plus encore. Toutes vos notes sont synchronisées entre les appareils, ce qui vous permet de prendre des notes n’importe où. Cela dit, la meilleure partie de Simplenote est son interface utilisateur moderne et minimaliste.

blank En mode sombre et sans la barre des menus

Seule l’insertion de photo ou d’image est un peu compliquée, car il vous faut maîtriser la syntaxe markdown et la photo devra déjà être publiée en ligne. Il y a plus simple, il faut l’admettre.

Avec SimpleNote, il vous faudra ouvrir un compte sur le site du logiciel ou bénéficier d’un compte wordpress pour synchroniser vos notes sur vos différents appareils. Par contre, l’application sera disponible également sur Android, Windows ou Linux. Enfin, Simplenote est une application entièrement gratuite.

Organisation des notes, publication et collaboration

Le classement des notes se fera par mots-clés (tags) et non par dossiers. Cela représente un avantage puisque plusieurs mots-clés permettent de classer vos notes pour les retrouver. Par contre, il faudra probablement veiller à ne pas multiplier vos mots-clés.

SimpleNote permet de mettre des notes en avant (Pin to top, via l’icône information), indépendamment de leur date de création. L’application vous permet également d’avoir l’historique de votre travail et de restaurer une version ancienne. Cette fonctionnalité est importante dans le cadre d’un travail à plusieurs sur une note partagée.

En effet, il possible de collaborer à plusieurs sur le même document (Collaborate…). Ce qui en fait une application pour un travail collaboratif simple.

Enfin, vous pouvez également publier votre note en ligne pour vos éventuels lecteurs.

Il faut noter que, via le site, il vous est possible d’exporter vos notes au format texte (.txt).

Sécurité des données

Concernant la sécurité et le respect de la vie privée, SimpleNote comporte des lacunes. Si les fichiers sont cryptés pendant le transfert ou la synchronisation, ils sont laissés en texte clair lorsqu’ils sont stockés dans le nuage. Cela peut être une pratique dangereuse, car toute personne ayant accès aux serveurs Simplenote pourra lire vos notes sans clé de cryptage.

Si cette situation est compréhensible pour les notes rendues accessible via un lien, il n’y a aucune raison de ne pas offrir de cryptage pour les autres notes.

Simplenote ne propose pas non plus d’option d’authentification à deux facteurs (2FA), une fonction qui aide à protéger contre l’accès non autorisé au cloud en cas de vol du mot de passe.

Astuce : Il existe une manière cependant d’y parvenir. Dans un premier temps, il faut se créer un compte sur WordPress.com (propriétaire de SimpleNote), puis passer dans wordpress.com à l’identification à deux facteurs. Ensuite, sur Simplenote, vous vous créer votre compte, via un login sur WordPress.com. De cette manière-là, vous vous connecterez uniquement via votre compte sur WordPress.com (qui nécessitera une connexion à deux facteurs). Vous serez ainsi plus en sécurité.

Pour assurer la meilleure sécurité à vos données, il vous faudra vous tourner vers Standard Notes.

Mon avis

SimpleNote est une application certes épurée, mais pas simpliste. SimpleNote est très largement suffisant pour prendre des notes et rédiger du texte. SimpleNote vous permettra de collaborer sur un document que vous aurez choisi de partager. SimpleNote offre aussi l’avantage de proposer une version web qui vous permet de rédiger vos notes via votre navigateur. Pour rédiger du texte, ce sera largement suffisant.

Par contre, SimpleNote ne doit pas être utilisé pour conserver des informations sensibles, même si les notes sont encryptées durant leur synchronisation (lire ici et là). Il n’est pas possible d’adjoindre un mot de passe à une ou plusieurs notes.

Plateformes supportées : Windows, macOS, Linux(.deb), Linux(.tar.gz), Android, iOS, interface web (SimpleNote)

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Ludovia#CH22 : L’enseignement de l’histoire est-il soluble dans les Humanités numériques ? Et inversement ? (Mardi 12 avril 2022 9h00 à 12h00)

1 avril 2022 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre de la 4e édition de Ludovia#CH à Yverdon-les-Bains (11 au 13 avril 2022), le mardi matin 12 avril de 9h00 à 12h00 sera notamment consacré à l’enseignement de l’histoire dans le contexte de l’éducation numérique à l’heure du Plan d’étude romand (PER).

woman in a virtual reality headset
Photo de Jessica Lewis Creative sur Pexels.com

Mise en contexte 

En 2021, la CIIP a révisé le PER pour intégrer les nouveaux apprentissages relevant de l’éducation numérique pour la scolarité obligatoire. Adoptée par l’Assemblée plénière le 18 mars 2021, elle s’appuie sur trois piliers : l’usage approprié des outils, l’initiation à la science informatique et l’éducation aux nouveaux médias.

Concernant le cycle 3 et plus particulièrement le pilier initiation à la science informatique (EN 32 — Poser et résoudre des problèmes en science informatique…), le champs Informatique et société propose des liens avec le SHS 32 – Relation Homme-Temps et le SHS 33 – Outils et méthodes de recherche pour travailler les questions informatique et société. 

Un dialogue, un échange est ainsi proposé avec l’enseignement de l’histoire, mais comment, avec quelles conceptions, du côté de la science informatique envisage-t-on cette relation informatique et société ? Quels rapports envisage-t-on avec les SHS et ici plus particulièrement l’histoire ? plus largement quelle est la conception relative aux Humanités à l’ère du numérique. Inversement, de quelle manière les enseignant•es d’histoire peuvent-ils contribuer à travailler au cycle 3 ces rapports de la société avec la technique, comment interroger le rapport homme-machine ou avec la technologie au cycle 3? quels dispositifs numériques ou numérisés permettent-ils d’augmenter nos enseignements en histoire ?

Ces questions seront abordées en deux parties. Dans une première partie, un dialogue sera engagé entre la Science informatique et l’enseignement de l’histoire à l’ère du numérique. Dans un deuxième volet, les participant•es auront l’occasion de découvrir et d’expérimenter des dispositifs d’enseignements en histoire ou en lien avec l’histoire recourant au numérique.

Première partie : Quel dialogue au cycle 3 entre la Science informatique et l’enseignement de l’histoire ? (9h00 à 10h15)

9h00-9h30 : Gabriel Parriaux/Jean-Philippe Pellet : le volet Informatique et société dans l’enseignement de la Science informatique

9h30-10h00 Lyonel Kaufmann : L’enseignement de l’histoire est-il soluble dans les Humanités numériques ?

10h00-10h15 : Discussion

Deuxième partie : Recourir à des dispositifs numériques pour enseigner l’histoire au cycle 3

10h45 – 11h30 : Ateliers

Quatre ateliers à choix de 40 minutes

  • Nathalie Masungi (HEP Vaud): Utilisation en classe de l’application numérique « Fuir la Shoah. Ma rencontre avec des témoins »
  • Rémi Schaffter (HEP Vaud): Présentation du serious game « Stalinizm » et de sa conception : questionner la pertinence du média vidéoludique comme outil pour l’enseignement de l’histoire 
  • Julien Bachmann & Stéphanie Dubosson: « Mise en carte d’un récit historique : construire un itinéraire à l’aide du Livre des Merveilles »
  • Krichane Selim & Rochat Yannick (UNIL/EPFL Gamelab):  « « Lausanne 1830 » : un jeu vidéo pour enseigner l’histoire locale»

11h30 à 12h00 : Retour et discussion sur les ateliers.

Pour s’inscrire à cet événement et à d’autres activités de Ludovia#CH22 : https://www.conftool.com/hepvd-ludovia/index.php?page=index

Pour consulter l’ensemble du programme : Programme général

Classé sous :Didactique, Humanités Digitales, Ludovia, Médias et technologies

Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale »

25 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Sociologue et professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 8, Fabien Granjon a étudié les usages de l’informatique connectée dans les classes populaires. Le constat est sans appel. Comme dans toute pratique sociale ordinaire, les usages du numérique connecté n’échappent à la règle. Le capital culturel a un impact direct sur ces derniers. Loin d’être une solution miracle pour une démocratisation de l’accès à la culture, le numérique aggrave les inégalités. Le Café pédagogique l’a interviewé à l’occasion de son ouvrage Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Extraits.

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Sur l’origine des inégalités numériques

D’abord il me paraît très important de rappeler que les inégalités numériques n’ont précisément rien de numérique. Elles sont fondamentalement des inégalités sociales qui s’imposent à la pratique du numérique, pratique dont on ne voit pas pourquoi elle échapperait à la dynamique inégalitaire qui traverse nos sociétés de part en part. Il est important de considérer que les écarts de pratique sont constitutifs d’inégalités sociales qui déterminent, certes, des conditions d’accès et d’usages, mais plus foncièrement encore, ces inégalités façonnent chez les individus des aptitudes, des envies, des dispositions qui cadrent leurs modes d’appropriation des TNIC. Prendre au sérieux ce fait invite à prêter attention aux conditions de possibilité de développement des pratiques de l’informatique connectée, mais également aux logiques sociales déterminant l’actualisation des usages.

Sur le rôle de l’école relativement à ces inégalités

les pratiques du numériques sont des pratiques culturelles. Il n’est donc pas étonnant de constater que plus les individus sont éloignés de la culture scolaire et n’ont pu bénéficier, lors de leur prime socialisation d’un entourage disposant d’un capital culturel conséquent, plus ils semblent avoir quelque difficulté quant à l’usage de l’informatique connectée.

Fabien Granjon tient également pour responsable le rôle que jouerait l’éducation numérique elle-même dans l’établissement de ces inégalités

La part prise par le numérique au sein de la sphère éducative vient renforcer ces distorsions, c’est une évidence. La bonne maîtrise des TNIC dans un cadre scolaire est fortement indexée au milieu social. Savoir chercher, hiérarchiser, classer, synthétiser, ranger, etc. sont des compétences spécifiques qui n’ont pas grand-chose à voir avec celles qui consistent à assurer une présence sur les réseaux sociaux numériques. Les usages scolaires du numérique nécessitent des compétences et des dispositions qui avantagent les élèves qui évoluent au sein de familles favorisées.

A très largement méditer… au-delà même concernant l’école la question du numérique en son sein.

L’ouvrage : Granjon, F. (2022). Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Paris: Presses des Mines.

L’interview dans son intégralité : Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale » | Le Café pédagogique (25.03.2022).

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Numérique à l’école: ce que la pandémie a changé – Heidi.news

17 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

silver ipad on white book page

Le 13 mars 2020, il y a deux ans, c’est la stupéfaction en Suisse: le Conseil fédéral annonçait la fermeture des écoles pour freiner la pandémie de Covid-19. Avec la mise en place dans l’urgence des cours à distance, le numérique s’est alors retrouvé au centre de l’attention. Comment son usage dans les classes a-t-il évolué depuis? La crise sanitaire a servi d’accélérateur.

Pour Christophe Cattin, le président de la Commission pour l’éducation numérique, un organe de la Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP) «La pandémie a permis de démystifier le numérique» :

«D’un côté, les peurs sont tombées. De nombreux enseignants qui ne voulaient pas s’y mettre ont réalisé que Microsoft Teams ou Educlasse, la plateforme des cantons de Berne et du Jura, n’étaient finalement pas si compliqués et pouvaient même être très utiles. A l’inverse, ceux qui pensaient que le numérique à l’école allait tout résoudre ont adopté un discours plus nuancé. On a vu que le numérique ne rendait pas forcément l’apprentissage meilleur ou plus rapide, et que le distanciel exacerbait les inégalités. L’expérience des deux dernières années a permis de poser certaines limites.»

Si le numérique s’impose dans la classe, il n’est pas forcément au coeur des activités des élèves, mais plutôt dans l’accompagnement et l’augmentation de l’activité de l’enseignant ainsi que l’illustre l’exemple suivant dans l’article d’Heidi,news :

«Mon prof de math, par exemple, fait son cours sur un beamer puis le partage en ligne. C’est très utile, par exemple si la correction d’un exercice en classe va trop vite. Mon prof de philo, qui a pourtant 64 ans, y met les PowerPoint qu’il présente, des consignes d’exposés. Désormais, les devoirs et les évaluations doivent même obligatoirement être annoncés sur Classroom. Il y a vraiment un avant et un après.»

Dans ce cadre, le numérique reste alors largement à la périphérie de l’activité et des pratiques pédagogiques elles-mêmes. Olivier Solioz, vice-président du Syndicat des enseignantes et enseignants de Suisse romande (SER), exprime bien les questions et les doutes concernant l’utilisation à proprement parler pédagogique du numérique :

«Il y a des réflexions sur l’optimisation du temps de travail en classe, avec l’adoption de modèles de type “classe inversée”. Mais aussi sur le développement de moyens d’enseignements plus interactifs. Parmi les sites et les applications que les enseignants ont utilisées ces dernières années, il convient désormais d’opérer un grand tri et de déterminer ce qui apporte un vrai plus à l’enseignement.»

Il reste donc bien du chemin à faire…

Source : Numérique à l’école: ce que la pandémie a changé – Heidi.news

Classé sous :Enseignement à distance, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Ludovia#CH22 (11-13.04.2022): ouverture des inscriptions en ligne

11 mars 2022 by Lyonel Kaufmann

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Du 11 au 13 avril 2022, la quatrième édition de LUDOVIA#CH revient à Yverdon-les-Bains. 

Avec son thème « Vivre et apprendre dans un monde num’éthique », cette édition pose la question des comportements et des usages numériques responsables et éthiques dans notre utilisation de ces outils au quotidien et dans une perspective citoyenne.

Vivre à l’ère des réseaux sociaux, des objets connectés, des voitures autonomes, ou des robots, nécessite ainsi l’adoption d’un certain nombre de comportements responsables et notamment chez les jeunes comme les moins jeunes. En d’autres termes, il s’agit pour tout citoyen•ne de comprendre que ses actes “virtuels” ont ou auront des répercussions “réelles” sur sa vie et sur celle des autres.

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LUDOVIA#CH, c’est sur deux jours et demi plusieurs formats d’échanges pour mieux interagir et partager : 

  • une conférence inaugurale le lundi soir par la Prof. Divina Frau-Meigs, Université Paris III, Education aux Médias et à l’Information: plus qu’un signal éthique;
  • cinq sessions d’ateliers sur deux jours (mardi/mercredi) couvrant la scolarité obligatoire jusqu’aux Hautes Écoles;
  • 12 communications dans le cadre du colloque scientifique du lundi au mercredi;
  • une session spéciale mémoires – jeunes chercheurs le mercredi après-midi avec les contributions d’étudiant•es de la HEP-VD et de la HEIG-VD;
  • un Séminaire Établissements numériques (mercredi matin) plus particulièrement dédié aux directions d’établissement consacré cette année à la question du leadership au service de la citoyenneté numérique et au stratégie de développement et de mise en œuvre de cette éducation dans les établissements scolaires;
  • deux événements associés le mardi, le premier consacré à la formation des personnes-ressources numériques et le second intitulé Enseigner l’histoire à l’ère des Humanités digitales;
  • une conférence du Prof. Cédric Fluckiger consacrée à « L’éducation numérique confrontée aux usages des élèves, suivie d’une table ronde sur le développement des pratiques num’éthique au quotidien avec des étudiant•es de la HEP-VD et de la HEIG-VD (mardi après-midi); 
  • un OFF le mardi soir avec son Auberge espagnole et sa séance Pechakucha sur le thème Mon école num’éthique.

Ludovia#CH est co-organisé par la HEIG-VD et la HEP Vaud.

Le programme et les informations pratiques : https://www.ludovia.ch

Pour s’inscrire : https://www.conftool.com/hepvd-ludovia

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Université Paris Nanterre : deux postes au sein du nouveau Labo@ID

21 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

Le Labo@ID (Numérique – Pédagogie – Recherche), nouvellement créé au tout début de l’année, a pour mission d’être une cellule d’appui aux enseignants-chercheurs de l’Université Paris Nanterre (UPN), et est destinée à les accompagner dans leurs projets de recherche et de développement pédagogique en lien avec le numérique. Dans ce cadre, deux postes sont mis au concours: ” un.une chargé.e d’appui Numérique et Recherche, Coordinateur du Labo@ID” et “un.une chargé.e de mission – développement pédagogie numérique”.

Le Labo@ID

Cette nouvelle structure a l’ambition de créer un espace centralisé d’information, d’expérimentation et d’échanges, pour orienter efficacement les enseignants–chercheurs, favoriser l’émergence de communautés de pratique et d’expertise, et d’accroître l’efficacité du travail de chacun et chacune. Le centre prévoit trois axes d’actions, qui doivent se déployer au cours de ses deux premières années d’existence :

– la constitution d’une base de connaissance centralisée, partagée et disponible en ligne autour des usages du numérique pour la recherche et la pédagogie, accompagnée d’une mission de veille et de propositions;
– l’accueil, le conseil et l’orientation des enseignants–chercheurs dans leurs initiatives touchant au numérique dans le domaine de la recherche et de la pédagogie;
– l’organisation d’ateliers et d’autres événements d’échange et de formation visant à créer et animer une communauté de pratique et d’expertise autour des usages du numérique pour la recherche et la pédagogie.

Pour en savoir plus sur les activités de ce poste et le profil recherché, voir la fiche de poste : https://dhcenter-unil-epfl.ch/wp-content/uploads/2022/01/Charge%CC%81.e-de-mission-de%CC%81veloppement-pe%CC%81dagogie-nume%CC%81rique-IGE-1.pdf

Informations complémentaires :

Contrats CDD de 24 mois.
Délai de postulation : 15 février
Entrée en fonction: 1 mars
Personne de contact: Marta Severo, Co-directrice du Département Information-Communication / Directrice Adjointe du laboratoire DICEN-idf / Coordinatrice du FabPart-Lab, marta.severo@parisnanterre.fr

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

Le projet JADIS pour ajouter des données sur des cartes historiques géolocalisées. L’exemple des plans de Paris (1760-1949)

20 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann

L’application en ligne JADIS permet de replacer des cartes historiques automatiquement géolocalisées sur une carte actuelle avec d’autres couches comme par exemple des îlots vectorisés ou la trame viaire. L’exemple proposé concerne la ville de Paris (plans urbains de 1760 à 1949).

Interface de consultation de l’application en ligne JADIS (plans de Paris – 1760-1949)

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Le projet JADIS est issu d’une collaboration scientifique entre la Bibliothèque nationale de France (BnF) et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Les buts du projet sont les suivants:

  • Développer un algorithme permettant de géolocaliser et réaligner automatiquement les collections cartographiques avec une précision au niveau de la rue.
  • Réaligner les résultats sur la base de données des noms de rues historiques pour permettre la fouille des cartes de Paris par les noms de rues d’époque.

La part du projet visible en ligne correspond principalement au second objectif. L’essentiel du projet consiste cependant à développer un algorithme permettant de géolocaliser automatiquement les cartes, en faisant appel à des technologies avancées d’intelligence artificielle, telles que les réseaux de neurones. Ce développement s’inscrit dans le cadre de la recherche expérimentale en humanités digitales et géospatiales. Le programme développé est entièrement disponible en libre-accès.

Les données utilisées par le site web, en particulier les couches d’information des cartes sont disponibles en libre-accès sur Github Pages.

L’algorithme développé pour géolocaliser les cartes automatiquement et pour créer les couches d’information est disponible en libre-accès sur Github.

Source : cartonumerique.blogspot.com

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