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Histoire Lyonel Kaufmann

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Humanités Digitales

Markdown : SimpleNote, l’écriture collaborative facile

11 juin 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le format markdown présente l’avantage d’être un langage à la syntaxe relativement simple et léger. Il permet aussi de s’affranchir, au moment de la rédaction, de la question du format de fichier. En effet, au moment de la publication vous pourrez enregistrer le texte et les images dans un certain nombre de format courant (.docx, .pdf, .html, .epub a titre d’exemple). Ce n’est pas un format de texte propriétaire et il est plus puissant que le format .txt.

En plus, il existe plusieurs solutions open source ou commerciales qui répondront à vos besoins (ordinateur, tablette, smartphone, navigateur). Si vous êtes à la recherche d’une application de prise de notes simple qui offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer, alors Simplenote pourrait être fait pour vous.

Présentation

SimpleNote est l’une des meilleures applications de prise de notes. Elle dispose d’une interface très épurée que je trouve personnellement superbe. Cette interface est non seulement claire et simple, mais elle fournit, dans sa partie supérieure droite, toutes les fonctionnalités de base dont vous aurez besoin pour une application de prise de notes.

L’interface épurée et minimaliste de SimpleNote avec la barre des menus

Vous pouvez facilement créer des notes de texte, des rappels, des listes de choses à faire, et plus encore. Toutes vos notes sont synchronisées entre les appareils, ce qui vous permet de prendre des notes n’importe où. Cela dit, la meilleure partie de Simplenote est son interface utilisateur moderne et minimaliste.

En mode sombre et sans la barre des menus

Seule l’insertion de photo ou d’image est un peu compliquée, car il vous faut maîtriser la syntaxe markdown et la photo devra déjà être publiée en ligne. Il y a plus simple, il faut l’admettre.

Avec SimpleNote, il vous faudra ouvrir un compte sur le site du logiciel ou bénéficier d’un compte wordpress pour synchroniser vos notes sur vos différents appareils. Par contre, l’application sera disponible également sur Android, Windows ou Linux. Enfin, Simplenote est une application entièrement gratuite.

Organisation des notes, publication et collaboration

Le classement des notes se fera par mots-clés (tags) et non par dossiers. Cela représente un avantage puisque plusieurs mots-clés permettent de classer vos notes pour les retrouver. Par contre, il faudra probablement veiller à ne pas multiplier vos mots-clés.

SimpleNote permet de mettre des notes en avant (Pin to top, via l’icône information), indépendamment de leur date de création. L’application vous permet également d’avoir l’historique de votre travail et de restaurer une version ancienne. Cette fonctionnalité est importante dans le cadre d’un travail à plusieurs sur une note partagée.

En effet, il possible de collaborer à plusieurs sur le même document (Collaborate…). Ce qui en fait une application pour un travail collaboratif simple.

Enfin, vous pouvez également publier votre note en ligne pour vos éventuels lecteurs.

Il faut noter que, via le site, il vous est possible d’exporter vos notes au format texte (.txt).

Sécurité des données

Concernant la sécurité et le respect de la vie privée, SimpleNote comporte des lacunes. Si les fichiers sont cryptés pendant le transfert ou la synchronisation, ils sont laissés en texte clair lorsqu’ils sont stockés dans le nuage. Cela peut être une pratique dangereuse, car toute personne ayant accès aux serveurs Simplenote pourra lire vos notes sans clé de cryptage.

Si cette situation est compréhensible pour les notes rendues accessible via un lien, il n’y a aucune raison de ne pas offrir de cryptage pour les autres notes.

Simplenote ne propose pas non plus d’option d’authentification à deux facteurs (2FA), une fonction qui aide à protéger contre l’accès non autorisé au cloud en cas de vol du mot de passe.

Astuce : Il existe une manière cependant d’y parvenir. Dans un premier temps, il faut se créer un compte sur WordPress.com (propriétaire de SimpleNote), puis passer dans wordpress.com à l’identification à deux facteurs. Ensuite, sur Simplenote, vous vous créer votre compte, via un login sur WordPress.com. De cette manière-là, vous vous connecterez uniquement via votre compte sur WordPress.com (qui nécessitera une connexion à deux facteurs). Vous serez ainsi plus en sécurité.

Pour assurer la meilleure sécurité à vos données, il vous faudra vous tourner vers Standard Notes.

Mon avis

SimpleNote est une application certes épurée, mais pas simpliste. SimpleNote est très largement suffisant pour prendre des notes et rédiger du texte. SimpleNote vous permettra de collaborer sur un document que vous aurez choisi de partager. SimpleNote offre aussi l’avantage de proposer une version web qui vous permet de rédiger vos notes via votre navigateur. Pour rédiger du texte, ce sera largement suffisant.

Par contre, SimpleNote ne doit pas être utilisé pour conserver des informations sensibles, même si les notes sont encryptées durant leur synchronisation (lire ici et là). Il n’est pas possible d’adjoindre un mot de passe à une ou plusieurs notes.

Plateformes supportées : Windows, macOS, Linux(.deb), Linux(.tar.gz), Android, iOS, interface web (SimpleNote)

Classé sous :Humanités Digitales

Ludovia#CH22 : L’enseignement de l’histoire est-il soluble dans les Humanités numériques ? Et inversement ? (Mardi 12 avril 2022 9h00 à 12h00)

1 avril 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans le cadre de la 4e édition de Ludovia#CH à Yverdon-les-Bains (11 au 13 avril 2022), le mardi matin 12 avril de 9h00 à 12h00 sera notamment consacré à l’enseignement de l’histoire dans le contexte de l’éducation numérique à l’heure du Plan d’étude romand (PER).

woman in a virtual reality headset
Photo de Jessica Lewis Creative sur Pexels.com

Mise en contexte 

En 2021, la CIIP a révisé le PER pour intégrer les nouveaux apprentissages relevant de l’éducation numérique pour la scolarité obligatoire. Adoptée par l’Assemblée plénière le 18 mars 2021, elle s’appuie sur trois piliers : l’usage approprié des outils, l’initiation à la science informatique et l’éducation aux nouveaux médias.

Concernant le cycle 3 et plus particulièrement le pilier initiation à la science informatique (EN 32 — Poser et résoudre des problèmes en science informatique…), le champs Informatique et société propose des liens avec le SHS 32 – Relation Homme-Temps et le SHS 33 – Outils et méthodes de recherche pour travailler les questions informatique et société. 

Un dialogue, un échange est ainsi proposé avec l’enseignement de l’histoire, mais comment, avec quelles conceptions, du côté de la science informatique envisage-t-on cette relation informatique et société ? Quels rapports envisage-t-on avec les SHS et ici plus particulièrement l’histoire ? plus largement quelle est la conception relative aux Humanités à l’ère du numérique. Inversement, de quelle manière les enseignant•es d’histoire peuvent-ils contribuer à travailler au cycle 3 ces rapports de la société avec la technique, comment interroger le rapport homme-machine ou avec la technologie au cycle 3? quels dispositifs numériques ou numérisés permettent-ils d’augmenter nos enseignements en histoire ?

Ces questions seront abordées en deux parties. Dans une première partie, un dialogue sera engagé entre la Science informatique et l’enseignement de l’histoire à l’ère du numérique. Dans un deuxième volet, les participant•es auront l’occasion de découvrir et d’expérimenter des dispositifs d’enseignements en histoire ou en lien avec l’histoire recourant au numérique.

Première partie : Quel dialogue au cycle 3 entre la Science informatique et l’enseignement de l’histoire ? (9h00 à 10h15)

9h00-9h30 : Gabriel Parriaux/Jean-Philippe Pellet : le volet Informatique et société dans l’enseignement de la Science informatique

9h30-10h00 Lyonel Kaufmann : L’enseignement de l’histoire est-il soluble dans les Humanités numériques ?

10h00-10h15 : Discussion

Deuxième partie : Recourir à des dispositifs numériques pour enseigner l’histoire au cycle 3

10h45 – 11h30 : Ateliers

Quatre ateliers à choix de 40 minutes

  • Nathalie Masungi (HEP Vaud): Utilisation en classe de l’application numérique « Fuir la Shoah. Ma rencontre avec des témoins »
  • Rémi Schaffter (HEP Vaud): Présentation du serious game « Stalinizm » et de sa conception : questionner la pertinence du média vidéoludique comme outil pour l’enseignement de l’histoire 
  • Julien Bachmann & Stéphanie Dubosson: « Mise en carte d’un récit historique : construire un itinéraire à l’aide du Livre des Merveilles »
  • Krichane Selim & Rochat Yannick (UNIL/EPFL Gamelab):  « « Lausanne 1830 » : un jeu vidéo pour enseigner l’histoire locale»

11h30 à 12h00 : Retour et discussion sur les ateliers.

Pour s’inscrire à cet événement et à d’autres activités de Ludovia#CH22 : https://www.conftool.com/hepvd-ludovia/index.php?page=index

Pour consulter l’ensemble du programme : Programme général

Classé sous :Didactique, Humanités Digitales, Ludovia, Médias et technologies

Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale »

25 mars 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sociologue et professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 8, Fabien Granjon a étudié les usages de l’informatique connectée dans les classes populaires. Le constat est sans appel. Comme dans toute pratique sociale ordinaire, les usages du numérique connecté n’échappent à la règle. Le capital culturel a un impact direct sur ces derniers. Loin d’être une solution miracle pour une démocratisation de l’accès à la culture, le numérique aggrave les inégalités. Le Café pédagogique l’a interviewé à l’occasion de son ouvrage Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Extraits.

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Sur l’origine des inégalités numériques

D’abord il me paraît très important de rappeler que les inégalités numériques n’ont précisément rien de numérique. Elles sont fondamentalement des inégalités sociales qui s’imposent à la pratique du numérique, pratique dont on ne voit pas pourquoi elle échapperait à la dynamique inégalitaire qui traverse nos sociétés de part en part. Il est important de considérer que les écarts de pratique sont constitutifs d’inégalités sociales qui déterminent, certes, des conditions d’accès et d’usages, mais plus foncièrement encore, ces inégalités façonnent chez les individus des aptitudes, des envies, des dispositions qui cadrent leurs modes d’appropriation des TNIC. Prendre au sérieux ce fait invite à prêter attention aux conditions de possibilité de développement des pratiques de l’informatique connectée, mais également aux logiques sociales déterminant l’actualisation des usages.

Sur le rôle de l’école relativement à ces inégalités

les pratiques du numériques sont des pratiques culturelles. Il n’est donc pas étonnant de constater que plus les individus sont éloignés de la culture scolaire et n’ont pu bénéficier, lors de leur prime socialisation d’un entourage disposant d’un capital culturel conséquent, plus ils semblent avoir quelque difficulté quant à l’usage de l’informatique connectée.

Fabien Granjon tient également pour responsable le rôle que jouerait l’éducation numérique elle-même dans l’établissement de ces inégalités

La part prise par le numérique au sein de la sphère éducative vient renforcer ces distorsions, c’est une évidence. La bonne maîtrise des TNIC dans un cadre scolaire est fortement indexée au milieu social. Savoir chercher, hiérarchiser, classer, synthétiser, ranger, etc. sont des compétences spécifiques qui n’ont pas grand-chose à voir avec celles qui consistent à assurer une présence sur les réseaux sociaux numériques. Les usages scolaires du numérique nécessitent des compétences et des dispositions qui avantagent les élèves qui évoluent au sein de familles favorisées.

A très largement méditer… au-delà même concernant l’école la question du numérique en son sein.

L’ouvrage : Granjon, F. (2022). Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Paris: Presses des Mines.

L’interview dans son intégralité : Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale » | Le Café pédagogique (25.03.2022).

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Numérique à l’école: ce que la pandémie a changé – Heidi.news

17 mars 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le 13 mars 2020, il y a deux ans, c’est la stupéfaction en Suisse: le Conseil fédéral annonçait la fermeture des écoles pour freiner la pandémie de Covid-19. Avec la mise en place dans l’urgence des cours à distance, le numérique s’est alors retrouvé au centre de l’attention. Comment son usage dans les classes a-t-il évolué depuis? La crise sanitaire a servi d’accélérateur.

Pour Christophe Cattin, le président de la Commission pour l’éducation numérique, un organe de la Conférence intercantonale de l’instruction publique de la Suisse romande et du Tessin (CIIP) «La pandémie a permis de démystifier le numérique» :

«D’un côté, les peurs sont tombées. De nombreux enseignants qui ne voulaient pas s’y mettre ont réalisé que Microsoft Teams ou Educlasse, la plateforme des cantons de Berne et du Jura, n’étaient finalement pas si compliqués et pouvaient même être très utiles. A l’inverse, ceux qui pensaient que le numérique à l’école allait tout résoudre ont adopté un discours plus nuancé. On a vu que le numérique ne rendait pas forcément l’apprentissage meilleur ou plus rapide, et que le distanciel exacerbait les inégalités. L’expérience des deux dernières années a permis de poser certaines limites.»

Si le numérique s’impose dans la classe, il n’est pas forcément au coeur des activités des élèves, mais plutôt dans l’accompagnement et l’augmentation de l’activité de l’enseignant ainsi que l’illustre l’exemple suivant dans l’article d’Heidi,news :

«Mon prof de math, par exemple, fait son cours sur un beamer puis le partage en ligne. C’est très utile, par exemple si la correction d’un exercice en classe va trop vite. Mon prof de philo, qui a pourtant 64 ans, y met les PowerPoint qu’il présente, des consignes d’exposés. Désormais, les devoirs et les évaluations doivent même obligatoirement être annoncés sur Classroom. Il y a vraiment un avant et un après.»

Dans ce cadre, le numérique reste alors largement à la périphérie de l’activité et des pratiques pédagogiques elles-mêmes. Olivier Solioz, vice-président du Syndicat des enseignantes et enseignants de Suisse romande (SER), exprime bien les questions et les doutes concernant l’utilisation à proprement parler pédagogique du numérique :

«Il y a des réflexions sur l’optimisation du temps de travail en classe, avec l’adoption de modèles de type “classe inversée”. Mais aussi sur le développement de moyens d’enseignements plus interactifs. Parmi les sites et les applications que les enseignants ont utilisées ces dernières années, il convient désormais d’opérer un grand tri et de déterminer ce qui apporte un vrai plus à l’enseignement.»

Il reste donc bien du chemin à faire…

Source : Numérique à l’école: ce que la pandémie a changé – Heidi.news

Classé sous :Enseignement à distance, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Ludovia#CH22 (11-13.04.2022): ouverture des inscriptions en ligne

11 mars 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Du 11 au 13 avril 2022, la quatrième édition de LUDOVIA#CH revient à Yverdon-les-Bains. 

Avec son thème « Vivre et apprendre dans un monde num’éthique », cette édition pose la question des comportements et des usages numériques responsables et éthiques dans notre utilisation de ces outils au quotidien et dans une perspective citoyenne.

Vivre à l’ère des réseaux sociaux, des objets connectés, des voitures autonomes, ou des robots, nécessite ainsi l’adoption d’un certain nombre de comportements responsables et notamment chez les jeunes comme les moins jeunes. En d’autres termes, il s’agit pour tout citoyen•ne de comprendre que ses actes “virtuels” ont ou auront des répercussions “réelles” sur sa vie et sur celle des autres.

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LUDOVIA#CH, c’est sur deux jours et demi plusieurs formats d’échanges pour mieux interagir et partager : 

  • une conférence inaugurale le lundi soir par la Prof. Divina Frau-Meigs, Université Paris III, Education aux Médias et à l’Information: plus qu’un signal éthique;
  • cinq sessions d’ateliers sur deux jours (mardi/mercredi) couvrant la scolarité obligatoire jusqu’aux Hautes Écoles;
  • 12 communications dans le cadre du colloque scientifique du lundi au mercredi;
  • une session spéciale mémoires – jeunes chercheurs le mercredi après-midi avec les contributions d’étudiant•es de la HEP-VD et de la HEIG-VD;
  • un Séminaire Établissements numériques (mercredi matin) plus particulièrement dédié aux directions d’établissement consacré cette année à la question du leadership au service de la citoyenneté numérique et au stratégie de développement et de mise en œuvre de cette éducation dans les établissements scolaires;
  • deux événements associés le mardi, le premier consacré à la formation des personnes-ressources numériques et le second intitulé Enseigner l’histoire à l’ère des Humanités digitales;
  • une conférence du Prof. Cédric Fluckiger consacrée à « L’éducation numérique confrontée aux usages des élèves, suivie d’une table ronde sur le développement des pratiques num’éthique au quotidien avec des étudiant•es de la HEP-VD et de la HEIG-VD (mardi après-midi); 
  • un OFF le mardi soir avec son Auberge espagnole et sa séance Pechakucha sur le thème Mon école num’éthique.

Ludovia#CH est co-organisé par la HEIG-VD et la HEP Vaud.

Le programme et les informations pratiques : https://www.ludovia.ch

Pour s’inscrire : https://www.conftool.com/hepvd-ludovia

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies

Université Paris Nanterre : deux postes au sein du nouveau Labo@ID

21 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le Labo@ID (Numérique – Pédagogie – Recherche), nouvellement créé au tout début de l’année, a pour mission d’être une cellule d’appui aux enseignants-chercheurs de l’Université Paris Nanterre (UPN), et est destinée à les accompagner dans leurs projets de recherche et de développement pédagogique en lien avec le numérique. Dans ce cadre, deux postes sont mis au concours: ” un.une chargé.e d’appui Numérique et Recherche, Coordinateur du Labo@ID” et “un.une chargé.e de mission – développement pédagogie numérique”.

Le Labo@ID

Cette nouvelle structure a l’ambition de créer un espace centralisé d’information, d’expérimentation et d’échanges, pour orienter efficacement les enseignants–chercheurs, favoriser l’émergence de communautés de pratique et d’expertise, et d’accroître l’efficacité du travail de chacun et chacune. Le centre prévoit trois axes d’actions, qui doivent se déployer au cours de ses deux premières années d’existence :

– la constitution d’une base de connaissance centralisée, partagée et disponible en ligne autour des usages du numérique pour la recherche et la pédagogie, accompagnée d’une mission de veille et de propositions;
– l’accueil, le conseil et l’orientation des enseignants–chercheurs dans leurs initiatives touchant au numérique dans le domaine de la recherche et de la pédagogie;
– l’organisation d’ateliers et d’autres événements d’échange et de formation visant à créer et animer une communauté de pratique et d’expertise autour des usages du numérique pour la recherche et la pédagogie.

Pour en savoir plus sur les activités de ce poste et le profil recherché, voir la fiche de poste : https://dhcenter-unil-epfl.ch/wp-content/uploads/2022/01/Charge%CC%81.e-de-mission-de%CC%81veloppement-pe%CC%81dagogie-nume%CC%81rique-IGE-1.pdf

Informations complémentaires :

Contrats CDD de 24 mois.
Délai de postulation : 15 février
Entrée en fonction: 1 mars
Personne de contact: Marta Severo, Co-directrice du Département Information-Communication / Directrice Adjointe du laboratoire DICEN-idf / Coordinatrice du FabPart-Lab, marta.severo@parisnanterre.fr

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

Le projet JADIS pour ajouter des données sur des cartes historiques géolocalisées. L’exemple des plans de Paris (1760-1949)

20 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’application en ligne JADIS permet de replacer des cartes historiques automatiquement géolocalisées sur une carte actuelle avec d’autres couches comme par exemple des îlots vectorisés ou la trame viaire. L’exemple proposé concerne la ville de Paris (plans urbains de 1760 à 1949).

Interface de consultation de l’application en ligne JADIS (plans de Paris – 1760-1949)

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Le projet JADIS est issu d’une collaboration scientifique entre la Bibliothèque nationale de France (BnF) et l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL). Les buts du projet sont les suivants:

  • Développer un algorithme permettant de géolocaliser et réaligner automatiquement les collections cartographiques avec une précision au niveau de la rue.
  • Réaligner les résultats sur la base de données des noms de rues historiques pour permettre la fouille des cartes de Paris par les noms de rues d’époque.

La part du projet visible en ligne correspond principalement au second objectif. L’essentiel du projet consiste cependant à développer un algorithme permettant de géolocaliser automatiquement les cartes, en faisant appel à des technologies avancées d’intelligence artificielle, telles que les réseaux de neurones. Ce développement s’inscrit dans le cadre de la recherche expérimentale en humanités digitales et géospatiales. Le programme développé est entièrement disponible en libre-accès.

Les données utilisées par le site web, en particulier les couches d’information des cartes sont disponibles en libre-accès sur Github Pages.

L’algorithme développé pour géolocaliser les cartes automatiquement et pour créer les couches d’information est disponible en libre-accès sur Github.

Source : cartonumerique.blogspot.com

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Appel à communications Humanistica 2022 | 19 au 21 mai 2022

23 décembre 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Humanistica, l’association francophone des humanités numériques créée en 2014, a organisé en 2020 son premier colloque à Bordeaux puis un second à Rennes en 2021. Pour la troisième édition de cette manifestation, qui se déroulera à l’Université de Montréal du 19 au 21 mai 2022 en format hybride (dans le cadre des activités de notre centre), Humanistica renouvelle son appel à la communauté des humanités numériques et vous invite à présenter vos résultats, vos méthodes de recherche et vos usages de l’informatique en sciences humaines et sociales.

Le comité d’organisation du colloque est heureux d’annoncer que des conférences plénières seront assurées par Dana Diminescu, Alex Gil et Valérie Schafer.

Pour les contributions aux séances, toute proposition concernant les usages des technologies numériques en sciences humaines et sociales est bienvenue dans le cadre de cet appel, qui se veut le plus ouvert possible afin de refléter la vitalité et la variété des recherches en humanités numériques dans le monde francophone.

Pour plus d’information, voir le site du colloque.

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

Berlin : Exposition « Der Sprung – 1961»

6 décembre 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A l’occasion de mon dernier séjour à Berlin dans le cadre de l’Online Éduca Berlin (OEB), j’ai eu le plaisir également de visiter l’exposition « Der Sprung – 1961 » qui se tient jusqu’au 30 avril 2022, après le Deutsches Historisches Museum , dans l’espace Vis-à-vis de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ). Une excellente entrée en matière pour se plonger dans le contexte de la Guerre froide à Berlin au travers de trois points de vue.

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Crédit photo: Peter Leibing / Library of Congress / Chronos Media GmbH / Getty Images.

Dans cet article, je me propose d‘aborder les points suivants :

  • L’exposition Der Spung (Le Saut) – 1961
  • Mon avis sur l’exposition
  • L’histoire de la photo
  • Un grand embarras en République démocratique allemande (RDA)
  • La triste fin de Conrad Schumann (1942-1998)
  • Le combat de Peter Leibing pour obtenir les droits de la photo
  • Prolonger la visite en se rendant sur les lieux
  • Informations pratiques pour la visite de l’exposition
  • Liens, sources et documents

L’exposition Der Spung (Le Saut) – 1961

Der Spung (Le Saut) – 1961 est une installation de réalité virtuelle à 360°. Après une première étape au Musée historique allemand (DHM), c’est désormais à l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) que le réalisateur Boris Hars-Tschachotin nous propulse en 1961 à l’aide d’une installation de réalité virtuelle à 360°.

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Le dispositif de l’exposition. © Lyonel Kaufmann 2021

À l’aide de lunettes VR, il est possible de se projeter dans trois récits vidéo différents : celui du déserteur Conrad Schumann en uniforme de l’armée est-allemande (Anton von Lucke), celui du photographe Peter Leibing (Max von der Groeben) et celui d’un policier fictif de Berlin-Ouest Manfred Klumm (Daniel Axt). Grâce à un espace ouvert à 360° et en couleur, le moment historique de ce saut est détaché pour la première fois de sa célèbre photographie en noir et blanc, et il est entrelacé de plusieurs perspectives. Le public peut ainsi revivre les événements à partir de ces vues subjectives – tantôt depuis Berlin-Ouest, tantôt depuis Berlin-Est.

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La photo du soldat est-allemand Conrad Schumann – prise en 1961 alors que celui-ci prend la fuite – est devenue une image marquante du XXe siècle. Le magazine TIME la considère comme l’une des cent photographies qui ont changé le monde. Aujourd’hui, elle est inscrite au patrimoine documentaire mondial de l’UNESCO.

Mon avis sur l’exposition


Pendant une demie-heure, vous êtes plongé et immergé dans le Berlin de 1961et dans le contexte de la Guerre froide. Le dispositif est réussi. Vous êtes tour à tour Conrad Schumann, le fugitif, puis dans le personnage fictif d’un policier de Berlin-Ouest, dénommé Manfred Klumm et synthèse de plusieurs témoignages de policiers de cette époque et enfin dans la perspective de Peter Leibing, le photographe.

Vous disposez d’une vision à 360° de la situation et des actions ou réactions des personnes présentes près de vous. Après chaque mise en situation, vous disposez d’un résumé et d’une mise en perspective pour chacun des acteurs.

De la sorte, vous êtes immergé très simplement et de manière convaincante dans la position de témoins de l’histoire. Pour être complet, il serait probablement utile de pouvoir également d’endosser le point de vue des policiers est-allemands.

Ce dispositif offre une très intéressante porte d’entrée relativement à la Guerre froide à travers l’histoire de Berlin. Il peut être prolongé en se rendant sur les lieux et ses abords. En effet, la Bernauer Straße offre un parcours en plein air sur un kilomètre intitulé le Mémorial du Mur (voir ci-dessous Prolonger la visite en se rendant sur les lieux).

Au niveau du plan d’études romand, le dispositif proposé par Der Spung – 1961 peut être travaillé avec les élèves sous deux dimensions des démarches historiennes.

La première est celle des représentations de l’histoire qui propose de faire identifier et analyser aux élèves différents éléments d’un documentaire ou d’une fiction (témoignages, archives, reconstitution, interventions d’historiens,…) en travaillant le média en fonction des trois temps suivants :

  • le temps représenté : époque historique représentée
  • le temps représentant : moment de la production de l’œuvre
  • le temps de visionnement : moment de lecture ou de visionnement par l’élève

Dans ce cadre, il sera possible d’utiliser trois vidéos réalisées par la société de production relativement à Der Sprung – 1961 (https://www.liquid-blues-production.com/films/the-leap-1961).

Les deux premières forment un making-off de la production :

La troisième est un reportage de la chaîne de télévision ZDF1 :

La deuxième entrée est celle de la démarche Histoire et mémoire. En premier lieu, les élèves peuvent identifier les différences les récits des trois témoins proposés dans le dispositif et l’histoire savante. Il pourrait s’agir aussi d’intégrer le point de vue est-allemand de la situation présentée par Der Spung – 1961. Pourquoi cette dimension n’est pas présentée, par exemple dans le dispositif de l’exposition.

Il s’agirait également de travailler sur la réception de cette photo en 1961 et à d’autres moments de l’histoire de la Guerre froide ou post-guerre froide. Comment est-elle utilisée ? Est-elle de l’ordre de la constitution d’un mythe, est-elle fondatrice d’un élément emblématique d’une socité à une époque donnée. Conrad Schumann peut-il être considéré comme un héros, comment a-t-il vécu cette notoriété, qu’est-il devenu ?

Dans le cadre de ce travail, on pourra par exemple utiliser l’archive de l’INA du journal de France 2 du 9 novembre 1999 commémorant les dix ans de la Chute du Mur de Berlin (20 heures le journal : émission du 9 novembre 1999). En effet, cette photo est reprise décontextualisée à partir de 12:32 :

Le 9 novembre 1999, lors du 10e anniversaire de la chute du mur de Berlin, la chaîne France 2 montre lors d’un reportage une image immobile du soldat est-allemand. Ce dernier a en effet essayé de fuir l’Est (figure 1). Il s’agit d’une photographie prise le 15 août 1961 et le garde-frontière s’appelle Conrad Schumann. France 2 ne mentionne ni son nom, ni la date de la photographie. Le commentaire qui se greffe sur l’image ne dit rien non plus sur le contexte de cette dernière : « Ce soldat est-allemand qui franchit le mur, son dispositif effroyable avec fils de fer barbelés et grillages électronique […] ». France 2 montre ensuite une personne assise devant un écran de télévision sur lequel le téléspectateur peut apercevoir la scène intégrale sous forme d’une image en mouvement ; Schumann exécute le saut (figure 2).

Source : La photographie du saut de Conrad Schumann à la télévision

Vous trouverez à la fin de cet article quelques ressources et documents pour construire votre séquence.

L’histoire de la photo

Berlin-Est, 15 août 1961. Depuis deux jours, la direction du SED a mobilisé des policiers du peuple, des armées populaires et des groupes de combat d’entreprise aux frontières du secteur soviétique. Ils arrachent les pavés, ferment les rues avec des rouleaux de fil de fer barbelé, murent les fenêtres. La ville est comme en état de choc.

Au carrefour Bernauer Straße/Ruppiner Straße, les riverains et les reporters du côté ouest observent avec stupeur comment la ville est découpée. Vers 16 heures, le soldat volontaire Conrad Schumann saute par-dessus la clôture de barbelés et s’échappe vers Berlin-Ouest, dans la zone d’occupation française. Ce moment a été immortalisé par le jeune photographe Peter Leibing.

Né à Zschochau, en Saxe, au milieu de la Seconde Guerre mondiale, Conrad Schumann s’est engagé dans la police d’État est-allemande après son 18e anniversaire. Comme il s’était toujours montré un jeune citoyen loyal et travailleur de la République démocratique allemande, les responsables militaires locaux lui ont offert un poste d’élite dans la Bereitschaftspolizei paramilitaire ou BePo (« police anti-émeute »), qui avait été spécifiquement conçue pour réprimer la rébellion.

Le 15 août 1961, Schumann, âgé de 19 ans, est envoyé à l’angle de la Ruppiner Strasse et de la Bernauer Strasse pour surveiller le mur de Berlin au troisième jour de sa construction. À cette époque, le mur n’est qu’une clôture basse en fil de fer barbelé. Au même endroit, à Berlin-Ouest, se tenait le photographe Peter Leibing, âgé de 19 ans.

Ce qui se passe à Berlin est tellement incroyable que Contipress, une petite agence de photographie de Hambourg, a envoié son stagiaire Peter Leibing à Berlin. Leibing a 20 ans, les cheveux coiffés en une touffe insolente et porte ce qu’on appelle aujourd’hui des lunettes Harry Potter. Jusqu’à présent, à Hambourg, il a surtout photographié des courses de chevaux et des tournois. Son appareil photo – ironie du sort – est un « Exacta », fabriqué en Allemagne de l’Est, avec un téléobjectif de 200 mm.

Pendant plus d’une heure, Leibing observe le jeune sous-officier nerveux qui va et vient, son PPSh-41 en bandoulière, fumant cigarette sur cigarette. « Viens, viens ! » (Komm’ rüber !) scandait la foule de la Bernauer Strasse à Berlin-Ouest. « Il va sauter ! », fait remarquer un passant.

Et à 16 heures, ce 15 août 1961, Leibing a eu de la chance. Schumann jette sa cigarette, puis se retourne et court vers la bobine de fil barbelé qui marque la frontière entre l’Est et l’Ouest. Il a sauté, jetant son arme au loin, et Leibing a déclenché l’obturateur. Un caméraman d’actualités voisin a filmé la même scène.

Pendant la fraction de seconde où Leibing a appuyé sur le déclencheur, Conrad Schumann a donné un coup de pied au fil de fer en sautant. « Aucune photo n’aurait pu être plus symbolique », écrit l’historien de la culture et auteur Dirk Schindelbeck. Le message de la photo était clair : maintenant, même les propres troupes de la RDA s’enfuient.

Quelques heures plus tard, la photographie paraît dans le journal populaire Bild, avant de faire le tour du monde et de devenir l’une des plus célèbres images de la guerre froide.

Un grand embarras en République démocratique allemande (RDA)

Pour la RDA, cette photo a été un immense embarras. Le jour même de la fuite, la police anti-émeute de la RDA commença à faire de la contre-propagande. Dans une lettre interne du commandant de la 1ère brigade motorisée, on peut lire : « Le 15.08.1961 vers 15h40, le camarade Obwm. Schumann … au croisement de la Bernauerstrasse et de la Ruppinerstrasse, a été emmené de force à Berlin-Ouest par la police, par-dessus le barrage frontalier (rouleau de barbelés). Le camarade Schumann se tenait le dos appuyé contre le coin de la maison … Soudain, plusieurs policiers se sont emparés de lui à l’angle de la maison et l’ont traîné par-dessus le barrage de fils de fer dans le secteur ouest ». C’était la version officielle. En guise de dissuasion, le procureur militaire de la RDA a ensuite émis un mandat d’arrêt contre Schumann.

La triste fin de Conrad Schumann (1942-1998)

Quand le mur tombe, Conrad Schumann déclare « Ce n’est que le 9 novembre 1989 que je me suis senti vraiment libre ! ». Jusqu’à cette date, il avait toujours vécu dans la peur de représailles de la Stasi, la police secrète de l’Allemagne de l’Est. Schuman tente alors de revenir chez lui, à Leutewitz. Il découvre que ses amis et le village en général l’ont rejeté, le considérant comme un traître plutôt que comme un héros, lui reprochant son geste. Il sombre dans une dépression et se pend le 20 juin 1998 dans un verger près d’Ingolstadt.

Pour Peter Leibing, il était inconcevable que Schumann se suicide neuf ans après la chute du mur, en juin 1998, à l’âge de 56 ans. Les deux familles avaient prévu de se rendre visite peu de temps auparavant. « J’ai perdu un ami », a écrit Leibing dans sa nécrologie publiée dans le Abendblatt. Lui-même a pris sa retraite en 2001 et s’est installé à Oerel, près de Bremervörde. C’est là que Peter Leibing est décédé en 2008. Il n’a pas vu le récent triomphe de sa photo : depuis mai 2011, elle fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco.

Le combat de Peter Leibing pour obtenir les droits de la photo

Peter Leibing, photographe à succès à Hambourg, a rejoint en 1970 la rédaction photo du Hamburger Abendblatt. Il n’y avait qu’un seul problème : ce n’était pas lui qui détenait les droits de sa célèbre photo, mais l’agence Contipress. Et lorsque celle-ci a fait faillite dans les années 1980, le stock de négatifs de Contipress a été placé dans le coffre-fort de l’administration fiscale, raconte l’archiviste Joachim Frank des archives d’État de Hambourg. A la fin des années 80, les archives d’Etat ont acquis l’ensemble des négatifs pour 25 000 marks. Après un litige, Leibing et les archives d’État ont trouvé un accord : Les deux avaient depuis lors un droit d’utilisation sur le négatif. Jusqu’alors, Leibing a déclaré qu’il n’avait « pas gagné un centime de plus » sur sa fameuse photo.

Prolonger la visite en se rendant sur les lieux

Sur la Bernauer Straße en plein air et sur un kilomètre, tout un dispositif est à votre disposition et s’intitule le Mémorial du Mur.

Vous pouvez en premier lieu vous rendre au carrefour Bernauer Straße/Ruppiner Straße. Cependant, il ne reste rien de cette période :

R0032404

Vous disposerez cependant de photos prises à différentes époques en lien avec le Mur de Berlin:

R0032405

En redescendant la rue et à un croisement suivant, vous disposerez de la photo du fameux saut sur une façade d’immeuble :

R0032409

A un autre croisement, le saut est illustré par une installation contre le mur d’une maison.

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Plus bas encore, il subsiste un morceau de mur qui permet de se rendre compte de la nature de ce mur et du dispositif de surveillance :

R0032420
R0032421

Informations pratiques pour la visite de l’exposition

Dans le cadre des 60 ans de la construction du Mur de Berlin, l’OFAJ souhaite que cette exposition soit ouverte à un public jeune. Le matin, les classes (30 personnes maximum, élèves à partir de 14 ans) peuvent visiter l’exposition sur rendez-vous, l’après-midi, elle est ouverte aux particuliers (sur réservation). Le fait que le jeune soldat fuit vers la zone d’occupation française pose également la question de la réception de cette photo en France. Le concept dépasse ainsi les trois perspectives du film et il permet de replacer la partition des deux Allemagnes et la guerre froide dans un contexte franco-allemand.

Der Sprung est une production Liquid Blues Production.
Plus d’informations ici : https://www.liquid-blues-production.com/films/the-leap-1961

Coordonnées pour visiter l’exposition :

Vis-à-vis
dans l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ)
Molkenmarkt 1
10179 Berlin-Mitte
Téléphone : +49 30 288 757 50
vis-a-vis@ofaj.org

Dans le cadre des mesures sanitaires actuelles, il est nécessaire de réserver en ligne pour visiter l’exposition. Le lien : https://www.ofaj.org/vis-a-vis.html

La page permet aussi d’obtenir la carte et les moyens d’accès à l’espace Vis-à-Vis

A propos de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ)

L’OFAJ est une organisation internationale au service de la coopération franco-allemande implantée à Paris, à Berlin et à Sarrebruck. Il a été créé par le Traité de l’Elysée en 1963. L’Office a pour mission d’encourager les relations entre les jeunes des deux pays, de renforcer leur compréhension et, par là, de faire évoluer les représentations du pays voisin.

Liens, sources et documents

Voici une liste d’articles et de ressources pour organiser son enseignement sur la thématique de Der Sprung – 1961 et plus largement sur le Mur de Berlin

Der Sprung – 1961:

  • Conrad Schumann defects to West Berlin, 1961
  • Peter Leibing – Ein Hamburger schreibt Fotogeschichte
  • https://www.ofaj.org/vis-a-vis.html
  • Conrad Schumann | Wikimonde
  • Saut vers la liberté | Wikipedia
  • „Sprung in die Freiheit »: Die Flucht des DDR-Grenzpolizisten Conrad Schumann, 15. August 1961 | Chronik der Mauer

Le Mur de Berlin:

  • Chronik des Mauer (en allemand): http://www.chronik-der-mauer.de/
  • Pages sur le Mur de la ville de Berlin (en français) : http://www.berlin.de/mauer/index.fr.html
  • Kaufmann, L. (2019). Berlin, 30 ans après la Chute du Mur. Le Café pédagogique, No 188, octobre
  • Kaufmann, L. (2009). Une ville dans le siècle (1): Berlin et la chute du Mur (1989-2009). Le Café pédagogique, No 106, octobre 2009
  • Kaufmann, L. (2009). Une ville dans le siècle (2) : BERLIN 1914-1989. Le Café pédagogique, No 107, novembre.
  • https://berlinwallmap.info/map/ :
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  • [Berlin : a cold war map showing the Berlin Wall as a bricked-up barrier and barbed wire surrounding West Berlin. Published in 1963. Verso of map in comments 5700 x 4109]https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/58xtgw/berlin_a_cold_war_map_showing_the_berlin_wall_as/ from r/MapPorn :
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La voix des survivants de l’Holocauste en Suisse

28 novembre 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

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Fishel Rabinowicz, témoin de la Shoah, originaire de Sosnowiec en Pologne. Sa mère ainsi que plusieurs de ses frères et sœurs ont été tués dans des camps de concentration nazis.© Fondation Gamaraal

Fishel Rabinowicz (*1924) est l’un des derniers témoins vivants de l’Holocauste. La Suisse a posé de nombreuses conditions à l’accueil des survivants de la Shoah, dont il fait partie.

De nombreux canaux annoncent actuellement «la fin des témoignages» de l’Holocauste. Le musée juif de Hohenems a dédié une exposition à la perte de cette mémoire collective et politique. L’exposition nous mettait face à toutes les questions qui se posent avec la mort des derniers témoins de la Shoah: dans quelle mesure la voix des survivants et survivantes est-elle décisive pour une société dans laquelle la volonté de ne pas reproduire les erreurs du passé est une valeur fragile? Lorsque plus personne ne pourra rendre compte des horreurs vécues durant la terreur nazie, qu’est-ce que cela entraînera sur le plan politique?

Aujourd’hui, la fondation Gamaraal recense quelques centaines de survivants juifs de l’Holocauste en Suisse. Fondée en 2014, elle s’occupe de ces victimes du nazisme, aujourd’hui âgées, et a pour vocation de continuer à leur donner la parole. Depuis sa création, elle a confié à plusieurs réalisateurs suisses l’enregistrement de récits de témoins de la Shoah, présentés aujourd’hui encore dans le cadre de l’exposition itinérante The Last Swiss Holocaust Survivors.

Le Récit filmé de Fishel Rabinowicz, enregistré par Eric Berkraut sur mandat de la fondation Gamaraal, version courte, 2017.Fondation Gamaraal : https://vimeo.com/638616868

Source : La voix des survivants de l’Holocauste en Suisse | Blog du Museé national Suisse

Photo en-tête : Détail du tableau «Survivor», Fishel Rabinowicz, 1994.© Fondation Gamaraal

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