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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

50 ans après : “N’oublions jamais” le Bloody Sunday

28 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cinquante ans après l’assassinat de quatorze manifestants catholiques nord-irlandais par l’armée britannique, à Derry, le journal local se souvient.

L’héroïsme d’un homme, Paddy Walsh, sorti sous les balles britanniques pour tenter de sauver l’une des victimes du Bloody Sunday, Patrick Doherty. L’image puissante et saisissante occupe toute la une du Derry Journal, vendredi 28 janvier, deux jours avant le cinquantième anniversaire du massacre perpétré par l’armée de Sa Majesté dans la deuxième ville d’Irlande du Nord.

Dans l’édition « commémorative » consacrée à l’anniversaire du massacre, le bihebdomadaire fait la part belle aux témoignages des rescapés, des proches des victimes et à la marche prévue dimanche pour marquer l’événement. « Les familles ont dû attendre plusieurs décennies avant que les autorités britanniques ne s’excusent », rappelle le Derry Journal.

Quelques mois après les faits, une première enquête très décriée assure que les soldats ont riposté à des tirs venus de la foule. Des conclusions démenties par une nouvelle investigation, close en 2010. « L’enquête n’a fait que confirmer ce qu’on savait tous : que les militaires ont tiré en premier sur des civils non armés. »

Dans la foulée, le Premier ministre David Cameron évoque des actes « injustifiés et injustifiables », au moment de présenter des excuses au nom du gouvernement britannique. Ce « Dimanche sanglant » constitue « l’un des jours les plus sombres des Troubles », le conflit nord-irlandais de 1968-1998, tranche le Derry Journal. Et d’enjoindre à ses lecteurs, sous la photo de Paddy Walsh et de Patrick Doherty, de « ne jamais oublier ».

Source : www.courrierinternational.com

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

Et si l’avenir de l’école à distance, c’était la bonne vieille radio? | Heidi.news

17 décembre 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Qui dit enseignement à distance pense ordinateurs et smartphones. Mais le confinement en mars 2020 l’a montré: l’accès à ces outils technologiques n’est pas réparti équitablement, y compris au sein des pays dits développés. Alors… la bonne vieille radio ne serait-elle pas une des clés de l’école à la maison?

En Sierra Leone surtout, l’un des pays les plus pauvres de la planète, le gouvernement a également misé sur la force de frappe de la radio. David Moinina Sengeh, ministre de l’éducation rencontré au Qatar à l’occasion du sommet WISE, s’est confié à Heidi.News sur les possibilités qu’offre cet outil, même hors Covid, dans son pays… et ailleurs. Extraits.

David Moinina Sengeh, ministre de l’éducation de Sierra Leone. /WISE 2021

Wise se veut une plateforme de réflexion sur les façons de réinventer l’éducation, en temps de pandémie notamment. En Sierra Leone, vous avez fait comment?
Pendant Ebola en 2014, quand les écoles ont fermé, nous avons développé une radio scolaire et éducative. Lorsque le Covid est arrivé, nous l’avons réactivée. […] Nous avons aussi créé des contenus spéciaux pour ceux qui allaient avoir des examens, parce que nous savions que le risque qu’ils abandonnent l’école en cette période était encore plus important.

En Suisse, la crise nous a permis de réaliser que tout le monde n’avait pas forcément un ordinateur ou un téléphone portable pour l’enseignement à distance. Pensez-vous que ce système radio pourrait fonctionner dans davantage de pays?
Oui, je pense que ce que nous avons compris et ce que tous les pays peuvent apprendre de cette période, c’est qu’en matière d’éducation il faut adopter une approche inclusive dite «radicale», qui part du principe que tous les enfants, même les plus défavorisés et ceux qui ont des besoins spéciaux, doivent avoir accès au système mis en place. Il faut donc miser sur des technologies hybrides: si on développe des solutions pour les enfants, elles doivent être disponibles en ligne et hors ligne, à la radio, sur des ordinateurs, des téléphones mobiles mais aussi du papier… Il faut penser à toutes les personnes qui vont utiliser ces contenus.

Source : Et si l’avenir de l’école à distance, c’était la bonne vieille radio? | Heidi.news

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Berlin : Exposition « Der Sprung – 1961»

6 décembre 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A l’occasion de mon dernier séjour à Berlin dans le cadre de l’Online Éduca Berlin (OEB), j’ai eu le plaisir également de visiter l’exposition « Der Sprung – 1961 » qui se tient jusqu’au 30 avril 2022, après le Deutsches Historisches Museum , dans l’espace Vis-à-vis de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ). Une excellente entrée en matière pour se plonger dans le contexte de la Guerre froide à Berlin au travers de trois points de vue.

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Crédit photo: Peter Leibing / Library of Congress / Chronos Media GmbH / Getty Images.

Dans cet article, je me propose d‘aborder les points suivants :

  • L’exposition Der Spung (Le Saut) – 1961
  • Mon avis sur l’exposition
  • L’histoire de la photo
  • Un grand embarras en République démocratique allemande (RDA)
  • La triste fin de Conrad Schumann (1942-1998)
  • Le combat de Peter Leibing pour obtenir les droits de la photo
  • Prolonger la visite en se rendant sur les lieux
  • Informations pratiques pour la visite de l’exposition
  • Liens, sources et documents

L’exposition Der Spung (Le Saut) – 1961

Der Spung (Le Saut) – 1961 est une installation de réalité virtuelle à 360°. Après une première étape au Musée historique allemand (DHM), c’est désormais à l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ) que le réalisateur Boris Hars-Tschachotin nous propulse en 1961 à l’aide d’une installation de réalité virtuelle à 360°.

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Le dispositif de l’exposition. © Lyonel Kaufmann 2021

À l’aide de lunettes VR, il est possible de se projeter dans trois récits vidéo différents : celui du déserteur Conrad Schumann en uniforme de l’armée est-allemande (Anton von Lucke), celui du photographe Peter Leibing (Max von der Groeben) et celui d’un policier fictif de Berlin-Ouest Manfred Klumm (Daniel Axt). Grâce à un espace ouvert à 360° et en couleur, le moment historique de ce saut est détaché pour la première fois de sa célèbre photographie en noir et blanc, et il est entrelacé de plusieurs perspectives. Le public peut ainsi revivre les événements à partir de ces vues subjectives – tantôt depuis Berlin-Ouest, tantôt depuis Berlin-Est.

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La photo du soldat est-allemand Conrad Schumann – prise en 1961 alors que celui-ci prend la fuite – est devenue une image marquante du XXe siècle. Le magazine TIME la considère comme l’une des cent photographies qui ont changé le monde. Aujourd’hui, elle est inscrite au patrimoine documentaire mondial de l’UNESCO.

Mon avis sur l’exposition


Pendant une demie-heure, vous êtes plongé et immergé dans le Berlin de 1961et dans le contexte de la Guerre froide. Le dispositif est réussi. Vous êtes tour à tour Conrad Schumann, le fugitif, puis dans le personnage fictif d’un policier de Berlin-Ouest, dénommé Manfred Klumm et synthèse de plusieurs témoignages de policiers de cette époque et enfin dans la perspective de Peter Leibing, le photographe.

Vous disposez d’une vision à 360° de la situation et des actions ou réactions des personnes présentes près de vous. Après chaque mise en situation, vous disposez d’un résumé et d’une mise en perspective pour chacun des acteurs.

De la sorte, vous êtes immergé très simplement et de manière convaincante dans la position de témoins de l’histoire. Pour être complet, il serait probablement utile de pouvoir également d’endosser le point de vue des policiers est-allemands.

Ce dispositif offre une très intéressante porte d’entrée relativement à la Guerre froide à travers l’histoire de Berlin. Il peut être prolongé en se rendant sur les lieux et ses abords. En effet, la Bernauer Straße offre un parcours en plein air sur un kilomètre intitulé le Mémorial du Mur (voir ci-dessous Prolonger la visite en se rendant sur les lieux).

Au niveau du plan d’études romand, le dispositif proposé par Der Spung – 1961 peut être travaillé avec les élèves sous deux dimensions des démarches historiennes.

La première est celle des représentations de l’histoire qui propose de faire identifier et analyser aux élèves différents éléments d’un documentaire ou d’une fiction (témoignages, archives, reconstitution, interventions d’historiens,…) en travaillant le média en fonction des trois temps suivants :

  • le temps représenté : époque historique représentée
  • le temps représentant : moment de la production de l’œuvre
  • le temps de visionnement : moment de lecture ou de visionnement par l’élève

Dans ce cadre, il sera possible d’utiliser trois vidéos réalisées par la société de production relativement à Der Sprung – 1961 (https://www.liquid-blues-production.com/films/the-leap-1961).

Les deux premières forment un making-off de la production :

La troisième est un reportage de la chaîne de télévision ZDF1 :

La deuxième entrée est celle de la démarche Histoire et mémoire. En premier lieu, les élèves peuvent identifier les différences les récits des trois témoins proposés dans le dispositif et l’histoire savante. Il pourrait s’agir aussi d’intégrer le point de vue est-allemand de la situation présentée par Der Spung – 1961. Pourquoi cette dimension n’est pas présentée, par exemple dans le dispositif de l’exposition.

Il s’agirait également de travailler sur la réception de cette photo en 1961 et à d’autres moments de l’histoire de la Guerre froide ou post-guerre froide. Comment est-elle utilisée ? Est-elle de l’ordre de la constitution d’un mythe, est-elle fondatrice d’un élément emblématique d’une socité à une époque donnée. Conrad Schumann peut-il être considéré comme un héros, comment a-t-il vécu cette notoriété, qu’est-il devenu ?

Dans le cadre de ce travail, on pourra par exemple utiliser l’archive de l’INA du journal de France 2 du 9 novembre 1999 commémorant les dix ans de la Chute du Mur de Berlin (20 heures le journal : émission du 9 novembre 1999). En effet, cette photo est reprise décontextualisée à partir de 12:32 :

Le 9 novembre 1999, lors du 10e anniversaire de la chute du mur de Berlin, la chaîne France 2 montre lors d’un reportage une image immobile du soldat est-allemand. Ce dernier a en effet essayé de fuir l’Est (figure 1). Il s’agit d’une photographie prise le 15 août 1961 et le garde-frontière s’appelle Conrad Schumann. France 2 ne mentionne ni son nom, ni la date de la photographie. Le commentaire qui se greffe sur l’image ne dit rien non plus sur le contexte de cette dernière : « Ce soldat est-allemand qui franchit le mur, son dispositif effroyable avec fils de fer barbelés et grillages électronique […] ». France 2 montre ensuite une personne assise devant un écran de télévision sur lequel le téléspectateur peut apercevoir la scène intégrale sous forme d’une image en mouvement ; Schumann exécute le saut (figure 2).

Source : La photographie du saut de Conrad Schumann à la télévision

Vous trouverez à la fin de cet article quelques ressources et documents pour construire votre séquence.

L’histoire de la photo

Berlin-Est, 15 août 1961. Depuis deux jours, la direction du SED a mobilisé des policiers du peuple, des armées populaires et des groupes de combat d’entreprise aux frontières du secteur soviétique. Ils arrachent les pavés, ferment les rues avec des rouleaux de fil de fer barbelé, murent les fenêtres. La ville est comme en état de choc.

Au carrefour Bernauer Straße/Ruppiner Straße, les riverains et les reporters du côté ouest observent avec stupeur comment la ville est découpée. Vers 16 heures, le soldat volontaire Conrad Schumann saute par-dessus la clôture de barbelés et s’échappe vers Berlin-Ouest, dans la zone d’occupation française. Ce moment a été immortalisé par le jeune photographe Peter Leibing.

Né à Zschochau, en Saxe, au milieu de la Seconde Guerre mondiale, Conrad Schumann s’est engagé dans la police d’État est-allemande après son 18e anniversaire. Comme il s’était toujours montré un jeune citoyen loyal et travailleur de la République démocratique allemande, les responsables militaires locaux lui ont offert un poste d’élite dans la Bereitschaftspolizei paramilitaire ou BePo (« police anti-émeute »), qui avait été spécifiquement conçue pour réprimer la rébellion.

Le 15 août 1961, Schumann, âgé de 19 ans, est envoyé à l’angle de la Ruppiner Strasse et de la Bernauer Strasse pour surveiller le mur de Berlin au troisième jour de sa construction. À cette époque, le mur n’est qu’une clôture basse en fil de fer barbelé. Au même endroit, à Berlin-Ouest, se tenait le photographe Peter Leibing, âgé de 19 ans.

Ce qui se passe à Berlin est tellement incroyable que Contipress, une petite agence de photographie de Hambourg, a envoié son stagiaire Peter Leibing à Berlin. Leibing a 20 ans, les cheveux coiffés en une touffe insolente et porte ce qu’on appelle aujourd’hui des lunettes Harry Potter. Jusqu’à présent, à Hambourg, il a surtout photographié des courses de chevaux et des tournois. Son appareil photo – ironie du sort – est un « Exacta », fabriqué en Allemagne de l’Est, avec un téléobjectif de 200 mm.

Pendant plus d’une heure, Leibing observe le jeune sous-officier nerveux qui va et vient, son PPSh-41 en bandoulière, fumant cigarette sur cigarette. « Viens, viens ! » (Komm’ rüber !) scandait la foule de la Bernauer Strasse à Berlin-Ouest. « Il va sauter ! », fait remarquer un passant.

Et à 16 heures, ce 15 août 1961, Leibing a eu de la chance. Schumann jette sa cigarette, puis se retourne et court vers la bobine de fil barbelé qui marque la frontière entre l’Est et l’Ouest. Il a sauté, jetant son arme au loin, et Leibing a déclenché l’obturateur. Un caméraman d’actualités voisin a filmé la même scène.

Pendant la fraction de seconde où Leibing a appuyé sur le déclencheur, Conrad Schumann a donné un coup de pied au fil de fer en sautant. « Aucune photo n’aurait pu être plus symbolique », écrit l’historien de la culture et auteur Dirk Schindelbeck. Le message de la photo était clair : maintenant, même les propres troupes de la RDA s’enfuient.

Quelques heures plus tard, la photographie paraît dans le journal populaire Bild, avant de faire le tour du monde et de devenir l’une des plus célèbres images de la guerre froide.

Un grand embarras en République démocratique allemande (RDA)

Pour la RDA, cette photo a été un immense embarras. Le jour même de la fuite, la police anti-émeute de la RDA commença à faire de la contre-propagande. Dans une lettre interne du commandant de la 1ère brigade motorisée, on peut lire : « Le 15.08.1961 vers 15h40, le camarade Obwm. Schumann … au croisement de la Bernauerstrasse et de la Ruppinerstrasse, a été emmené de force à Berlin-Ouest par la police, par-dessus le barrage frontalier (rouleau de barbelés). Le camarade Schumann se tenait le dos appuyé contre le coin de la maison … Soudain, plusieurs policiers se sont emparés de lui à l’angle de la maison et l’ont traîné par-dessus le barrage de fils de fer dans le secteur ouest ». C’était la version officielle. En guise de dissuasion, le procureur militaire de la RDA a ensuite émis un mandat d’arrêt contre Schumann.

La triste fin de Conrad Schumann (1942-1998)

Quand le mur tombe, Conrad Schumann déclare « Ce n’est que le 9 novembre 1989 que je me suis senti vraiment libre ! ». Jusqu’à cette date, il avait toujours vécu dans la peur de représailles de la Stasi, la police secrète de l’Allemagne de l’Est. Schuman tente alors de revenir chez lui, à Leutewitz. Il découvre que ses amis et le village en général l’ont rejeté, le considérant comme un traître plutôt que comme un héros, lui reprochant son geste. Il sombre dans une dépression et se pend le 20 juin 1998 dans un verger près d’Ingolstadt.

Pour Peter Leibing, il était inconcevable que Schumann se suicide neuf ans après la chute du mur, en juin 1998, à l’âge de 56 ans. Les deux familles avaient prévu de se rendre visite peu de temps auparavant. « J’ai perdu un ami », a écrit Leibing dans sa nécrologie publiée dans le Abendblatt. Lui-même a pris sa retraite en 2001 et s’est installé à Oerel, près de Bremervörde. C’est là que Peter Leibing est décédé en 2008. Il n’a pas vu le récent triomphe de sa photo : depuis mai 2011, elle fait partie du patrimoine mondial de l’Unesco.

Le combat de Peter Leibing pour obtenir les droits de la photo

Peter Leibing, photographe à succès à Hambourg, a rejoint en 1970 la rédaction photo du Hamburger Abendblatt. Il n’y avait qu’un seul problème : ce n’était pas lui qui détenait les droits de sa célèbre photo, mais l’agence Contipress. Et lorsque celle-ci a fait faillite dans les années 1980, le stock de négatifs de Contipress a été placé dans le coffre-fort de l’administration fiscale, raconte l’archiviste Joachim Frank des archives d’État de Hambourg. A la fin des années 80, les archives d’Etat ont acquis l’ensemble des négatifs pour 25 000 marks. Après un litige, Leibing et les archives d’État ont trouvé un accord : Les deux avaient depuis lors un droit d’utilisation sur le négatif. Jusqu’alors, Leibing a déclaré qu’il n’avait « pas gagné un centime de plus » sur sa fameuse photo.

Prolonger la visite en se rendant sur les lieux

Sur la Bernauer Straße en plein air et sur un kilomètre, tout un dispositif est à votre disposition et s’intitule le Mémorial du Mur.

Vous pouvez en premier lieu vous rendre au carrefour Bernauer Straße/Ruppiner Straße. Cependant, il ne reste rien de cette période :

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Vous disposerez cependant de photos prises à différentes époques en lien avec le Mur de Berlin:

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En redescendant la rue et à un croisement suivant, vous disposerez de la photo du fameux saut sur une façade d’immeuble :

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A un autre croisement, le saut est illustré par une installation contre le mur d’une maison.

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Plus bas encore, il subsiste un morceau de mur qui permet de se rendre compte de la nature de ce mur et du dispositif de surveillance :

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Informations pratiques pour la visite de l’exposition

Dans le cadre des 60 ans de la construction du Mur de Berlin, l’OFAJ souhaite que cette exposition soit ouverte à un public jeune. Le matin, les classes (30 personnes maximum, élèves à partir de 14 ans) peuvent visiter l’exposition sur rendez-vous, l’après-midi, elle est ouverte aux particuliers (sur réservation). Le fait que le jeune soldat fuit vers la zone d’occupation française pose également la question de la réception de cette photo en France. Le concept dépasse ainsi les trois perspectives du film et il permet de replacer la partition des deux Allemagnes et la guerre froide dans un contexte franco-allemand.

Der Sprung est une production Liquid Blues Production.
Plus d’informations ici : https://www.liquid-blues-production.com/films/the-leap-1961

Coordonnées pour visiter l’exposition :

Vis-à-vis
dans l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ)
Molkenmarkt 1
10179 Berlin-Mitte
Téléphone : +49 30 288 757 50
vis-a-vis@ofaj.org

Dans le cadre des mesures sanitaires actuelles, il est nécessaire de réserver en ligne pour visiter l’exposition. Le lien : https://www.ofaj.org/vis-a-vis.html

La page permet aussi d’obtenir la carte et les moyens d’accès à l’espace Vis-à-Vis

A propos de l’Office franco-allemand pour la Jeunesse (OFAJ)

L’OFAJ est une organisation internationale au service de la coopération franco-allemande implantée à Paris, à Berlin et à Sarrebruck. Il a été créé par le Traité de l’Elysée en 1963. L’Office a pour mission d’encourager les relations entre les jeunes des deux pays, de renforcer leur compréhension et, par là, de faire évoluer les représentations du pays voisin.

Liens, sources et documents

Voici une liste d’articles et de ressources pour organiser son enseignement sur la thématique de Der Sprung – 1961 et plus largement sur le Mur de Berlin

Der Sprung – 1961:

  • Conrad Schumann defects to West Berlin, 1961
  • Peter Leibing – Ein Hamburger schreibt Fotogeschichte
  • https://www.ofaj.org/vis-a-vis.html
  • Conrad Schumann | Wikimonde
  • Saut vers la liberté | Wikipedia
  • „Sprung in die Freiheit »: Die Flucht des DDR-Grenzpolizisten Conrad Schumann, 15. August 1961 | Chronik der Mauer

Le Mur de Berlin:

  • Chronik des Mauer (en allemand): http://www.chronik-der-mauer.de/
  • Pages sur le Mur de la ville de Berlin (en français) : http://www.berlin.de/mauer/index.fr.html
  • Kaufmann, L. (2019). Berlin, 30 ans après la Chute du Mur. Le Café pédagogique, No 188, octobre
  • Kaufmann, L. (2009). Une ville dans le siècle (1): Berlin et la chute du Mur (1989-2009). Le Café pédagogique, No 106, octobre 2009
  • Kaufmann, L. (2009). Une ville dans le siècle (2) : BERLIN 1914-1989. Le Café pédagogique, No 107, novembre.
  • https://berlinwallmap.info/map/ :
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  • [Berlin : a cold war map showing the Berlin Wall as a bricked-up barrier and barbed wire surrounding West Berlin. Published in 1963. Verso of map in comments 5700 x 4109]https://www.reddit.com/r/MapPorn/comments/58xtgw/berlin_a_cold_war_map_showing_the_berlin_wall_as/ from r/MapPorn :
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Classé sous :Didactique, Histoire active, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

La voix des survivants de l’Holocauste en Suisse

28 novembre 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

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Fishel Rabinowicz, témoin de la Shoah, originaire de Sosnowiec en Pologne. Sa mère ainsi que plusieurs de ses frères et sœurs ont été tués dans des camps de concentration nazis.© Fondation Gamaraal

Fishel Rabinowicz (*1924) est l’un des derniers témoins vivants de l’Holocauste. La Suisse a posé de nombreuses conditions à l’accueil des survivants de la Shoah, dont il fait partie.

De nombreux canaux annoncent actuellement «la fin des témoignages» de l’Holocauste. Le musée juif de Hohenems a dédié une exposition à la perte de cette mémoire collective et politique. L’exposition nous mettait face à toutes les questions qui se posent avec la mort des derniers témoins de la Shoah: dans quelle mesure la voix des survivants et survivantes est-elle décisive pour une société dans laquelle la volonté de ne pas reproduire les erreurs du passé est une valeur fragile? Lorsque plus personne ne pourra rendre compte des horreurs vécues durant la terreur nazie, qu’est-ce que cela entraînera sur le plan politique?

Aujourd’hui, la fondation Gamaraal recense quelques centaines de survivants juifs de l’Holocauste en Suisse. Fondée en 2014, elle s’occupe de ces victimes du nazisme, aujourd’hui âgées, et a pour vocation de continuer à leur donner la parole. Depuis sa création, elle a confié à plusieurs réalisateurs suisses l’enregistrement de récits de témoins de la Shoah, présentés aujourd’hui encore dans le cadre de l’exposition itinérante The Last Swiss Holocaust Survivors.

Le Récit filmé de Fishel Rabinowicz, enregistré par Eric Berkraut sur mandat de la fondation Gamaraal, version courte, 2017.Fondation Gamaraal : https://vimeo.com/638616868

Source : La voix des survivants de l’Holocauste en Suisse | Blog du Museé national Suisse

Photo en-tête : Détail du tableau «Survivor», Fishel Rabinowicz, 1994.© Fondation Gamaraal

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Médias et technologies, Outils enseignement, Publications

La santé mentale en enseignement à distance – une taxonomie des des obstacles et des catalyseurs pour veiller au bien-être des étudiants et des étudiantes

17 novembre 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’étude citée ci-dessous porte sur un sujet peu documenté dans un contexte d’enseignement à distance et probablement exacerbé par la situation pandémique que nous vivons actuellement : les facteurs qui influencent la santé mentale des étudiants et des étudiantes en formation à distance.

Parmi les barrières au bien-être identifiées par les étudiantes et les étudiants, il est notamment possible de retenir : 

  • Les processus administratifs décriés comme pénibles par la quantité de documents à remplir;  
  • Les frais de scolarité élevés;
  • Une lourde charge de travail; 
  • Le sentiment d’isolement inhérent au contexte de la formation à distance;
  • Des programmes d’études peu stimulants;
  • L’absence d’activités interactives dynamisantes et collaboratives; 
  • Des critères d’évaluations peu clairs; 
  • La crainte d’échouer aux examens en s’y étant mal préparé.

Parmi les éléments facilitant le bien-être, il est notamment possible de retenir :

  • La flexibilité dans le choix du rythme de travail;
  • La présence d’une structure clairement établie à l’intérieur des cours et basée sur une routine dans la présentation de la matière;
  • Le support affectif des personnes tutrices. 

Article

Lister, K., Seale, J. et Douce, C. (2021). Mental health in distance learning: a taxonomy of barriers and enablers to student mental wellbeing. Open Learning: The Journal Of open, Distance and e-learning.
[https://doi.org/10.1080/02680513.2021.1899907]

Source : Pédagogie universitaire Université de Québec

Classé sous :Médias et technologies, Publications

Colloque infoclio.ch 2021- Travail à distance et sciences historiques

28 septembre 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La pandémie de coronavirus a provoqué en 2020 un basculement abrupt des universités et d’une partie de l’économie vers des modalités d’étude et de travail à distance. Le recours intensif aux technologies numériques a permis le maintien de la majorité des activités productives tout en limitant au maximum la circulation des personnes. L’enseignement et le travail dans l’espace virtuel s’inscrivent cependant dans une longue évolution des pratiques professionnelles et des modes de production. Le colloque infoclio.ch 2021 (19 novembre 2021) analyse la massification récente du travail à distance en mettant en lumière ses antécédents historiques, ses conséquences pour les institutions patrimoniales et ses effets sur l’enseignement de l’histoire.

Une première session interroge l’histoire de l’informatisation du travail. Des premiers essais de mécanisation du travail intellectuel au 19e siècle jusqu’à l’avènement des ordinateurs personnels, des premiers débats sur le télétravail dans les années 1980 jusqu’à l’économie des plateformes : des nouvelles technologies ont accompagné les transformations des pratiques et de l’organisation du travail. Trois historiennes et historiens replacent ces évolutions dans leur contexte.

L’accès à distance aux documents historiques fait l’objet de la deuxième session. La pandémie a brusquement interrompu l’accès aux institutions patrimoniales, laissant comme seule alternative la consultation en ligne de documents numérisés. Un avenir basé sur la numérisation à la demande et la consultation virtuelle des sources historiques est-il souhaitable ? Une table ronde réunissant historiennes, archivistes et spécialistes des environnements de recherche virtuels examine cette question.

La troisième session est consacrée à l’enseignement universitaire à distance. Après bientôt deux ans d’enseignement en ligne forcé, le moment est venu de tirer un premier bilan. Une table ronde avec des représentantes et des représentants des différents corps universitaire discute l’expérience de ces derniers mois, mais également le rôle des plateformes numériques dans l’enseignement et leur place dans les stratégies d’avenir des universités.

Le colloque fera l’objet d’une traduction simultanée Allemand-Français.

Inscription en ligne et programme du 19. Novembre 2021 
Le nombre de participantes et participants sur place est limité. Un certificat COVID est nécessaire pour participer. En cas d’aggravation de la situation épidémiologique, la manifestation sera déplacée sur internet.

Source : Colloque infoclio.ch 2021: Out of office. Travail à distance et sciences historiques

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Classé sous :Enseignement à distance, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

La fascination Marco Polo | France culture

2 septembre 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Retour sur le parcours atypique d’un marchand devenu explorateur dès l’âge de dix-sept ans et auteur d’un des plus grands récits de voyage de notre civilisation.

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Portrait de Marco Polo, explorateur• Crédits :  Getty

Matthieu Garrigou-Lagrange s’entretient avec Thomas Tanase, docteur en histoire et spécialiste des voyageurs médiévaux, auteur de « Marco Polo« , publié aux Editions Ellipses en 2016.

Avant d’en fasciner plus d’un par le récit de ses expéditions, Marco Polo était peut-être au fond le plus fasciné de tous. Emerveillé par la démesure de cette Chine qu’il découvre en travaillant pendant dix-sept ans au service du petit-fils de Gengis Khan, le dénommé Qubilay, il évoque avec enchantement les découvertes qu’il fit pendant ses voyages. Lorsqu’il revient dans sa Venise natale après un long voyage de vingt-quatre ans, il dicte le récit de son parcours à son compagnon de cellule, Rusticello de Pise.

Était-il vraiment un marchand ou plutôt un espion au compte de l’Occident ? Et de l’absence d’information dont nous disposons sur son enfance, nous en arrivons même à un ultime soupçon, et pas des moindres : Marco Polo a-t-il vraiment existé ?

L’émission : www.franceculture.fr

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications, sur le web

Colette:A 90 ans, une ancienne Résistante française raconte le combat contre le fascisme – Oscars 2021

1 mai 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Colette Marin-Catherine, 90 ans, confronte son passé en se rendant au camp de concentration allemand Mittelbau-Dora où son frère a été assassiné. Jeune fille, elle combattait les Nazis aux côtés de la Résistance française. Cela faisait 74 ans qu’elle refusait de mettre les pieds en Allemagne. Mais cette revendication est bouleversée lorsque Lucie, une jeune étudiante en histoire, entre dans sa vie. Préparée à rouvrir de vieilles blessures et à revisiter les terreurs de son passé, Colette nous offre à tous des leçons de vie essentielles.

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Affiche du documentaire «Colette». PHOTO : The Guardian

« Je suis tout à fait consciente que combattre le nazisme valait tous les risques. […] Parce qu’on a pas le choix. La résistance s’était comme ça. Quand on met le petit doigt dedans tout le reste y passe. Evidemment.»

Colette

« J’ai dépassé la colère. Je suis un peu dépassée par l’horreur. Est-ce que tu te rends compte que Jean-Pierre a fini la dedans ? »

Colette, submergée par l’émotion. au Crématorium du camp de Dora (Nordhausen)

Colette, récompensé d’un Oscar en 2021 dans la catégorie « court-métrage documentaire », est un film d’une vingtaine de minutes, diffusé par le quotidien britannique The Guardian, réalisé par l’Américain Anthony Giacchino et co-produit par la Française Alice Doyard. Le film est disponible sur YouTube où il atteint déjà les 300.000 vues. Il s’agit du premier film produit par une société de jeux vidéo -Respawn Entertainment- à concourir aux Oscar. Le court métrage fait partie de la série de modules vidéo réalisés autour du jeu en réalité virtuelle Medal of Honor : Above & Beyond, dont l’action se déroule durant la Seconde Guerre mondiale.

En dehors de son contexte historique, cette histoire vraie et émouvante n’a cependant aucun rapport avec l’intrigue de Medal of Honor: Above and Beyond. Sorti le 11 décembre 2020, ce jeu de guerre en réalité virtuelle propose de s’immerger dans des combats de la seconde guerre mondiale et d’affronter les troupes de l’Allemagne nazie.

« Ce film qui symbolise la transmission, m’a permis de rencontrer une ancienne résistante, mais ça ne s’est pas arrêté là. Nous avons un lien sentimental, comme une petite-fille et sa grand-mère. »

Lucie Fouble

Il est impossible de ne pas être soi-même submergé par l’émotion en regardant ce documentaire et l’émotion saisissant Colette et Lucie à certains moments de la visite du camp sur les traces de Jean-Pierre.

Sources et références :

  • « Colette », le voyage mémoriel d’une résistante de la Seconde guerre mondiale
  • Oscars : le documentaire récompensé, « Colette », était intégré au jeu vidéo « Medal of Honor »

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Fracture numérique des enseignant•es : 25% en grande difficulté pour Pascal Plantard #ludoviach21

2 avril 2021 by Lyonel Kaufmann

Après ludovia#ch21, Pascal Plantard revient dans le journal Le Monde sur l’évolution de la culture numérique des enseignant•es à la suite de la covid-19. Si l’on constate une évolution intéressante des pratique, un quart des enseignant•es est en très grande difficulté.

De tous les débats qui agitent les « salles des profs », celui sur l’utilisation du numérique compte parmi les plus clivants, opposant souvent « anciens » et « modernes ». La crise sanitaire a-t-elle contraint les enseignants à faire leur mue numérique ?

Nos données de 2019 – antérieures au Covid-19, donc – montraient qu’un quart des enseignants était acculturé aux technologies numériques, qu’une moitié en faisait un usage simple, et qu’un quart n’en faisait pas (ou très peu) usage. L’enquête de 2020 a révélé que les 50 % médians ont basculé vers une utilisation bien plus importante du numérique. Parmi leurs motivations, la crainte de perdre le contact avec les élèves est citée prioritairement.

Reste un quart d’enseignants en vraie difficulté. S’il est très difficile de savoir ce qui se passe dans leurs classes, on identifie chez eux des « conflits de légitimité » : l’évolution rapide, forcée de leur métier les paralyse.

Source : Pascal Plantard, anthropologue : « A la faveur de la crise, parents et enseignants ont connu un rapprochement inédit »

Classé sous :Enseignement à distance, Ludovia, Opinions&Réflexions, Publications

LUDOVIA#CH 21 : C’est (re)parti les 30-31 mars 2021 !

4 mars 2021 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

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Le thème de cette troisième édition est « Jouer collectif pour se former et innover ? Numérique et communautés d’enseignant•es ».

Pour cette édition de LUDOVIA#CH 21 et en fonction des conditions sanitaires actuelles, nous mettons en place une formule entièrement à distance les 30 et 31 mars 2021.

Dans le cadre de cette troisième édition de LUDOVIA#CH, nous avons réuni des contributions qui traitent de la question des collectifs enseignant•es, tant du point de leurs conditions d’émergence et de développement permises par le numérique que de leurs effets sur le développement professionnel et l’innovation. 

Aussi, en lien avec la crise sanitaire majeure que nous traversons depuis plusieurs mois, et notamment la fermeture des écoles dans de nombreux pays au printemps 2020, les intervenant•es feront le lien avec cette période qui fut un accélérateur de l’adaptation des enseignant•es à l’enseignement à distance. D’autant plus que ce contexte a poussé nombre d’entre eux à envisager et à proposer des collaborations inédites et de nouvelles modalités de travail et d’enseignement/formation.

Habituellement, Ludovia#CH a lieu à Yverdon-les-Bains.Pour prendre connaissance du programme, vous inscrire et composer votre programme, c’est par ici —> https://app.swapcard.com/event/ludovia-ch21. Pour participer, l’inscription est obligatoire, mais elle est gratuite.

Vous pouvez également consulter le site internet : https://ludovia.ch

Classé sous :Humanités Digitales, Ludovia, Médias et technologies

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