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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

Colloque infoclio.ch 2021- Travail à distance et sciences historiques

28 septembre 2021 by Lyonel Kaufmann

La pandémie de coronavirus a provoqué en 2020 un basculement abrupt des universités et d’une partie de l’économie vers des modalités d’étude et de travail à distance. Le recours intensif aux technologies numériques a permis le maintien de la majorité des activités productives tout en limitant au maximum la circulation des personnes. L’enseignement et le travail dans l’espace virtuel s’inscrivent cependant dans une longue évolution des pratiques professionnelles et des modes de production. Le colloque infoclio.ch 2021 (19 novembre 2021) analyse la massification récente du travail à distance en mettant en lumière ses antécédents historiques, ses conséquences pour les institutions patrimoniales et ses effets sur l’enseignement de l’histoire.

Une première session interroge l’histoire de l’informatisation du travail. Des premiers essais de mécanisation du travail intellectuel au 19e siècle jusqu’à l’avènement des ordinateurs personnels, des premiers débats sur le télétravail dans les années 1980 jusqu’à l’économie des plateformes : des nouvelles technologies ont accompagné les transformations des pratiques et de l’organisation du travail. Trois historiennes et historiens replacent ces évolutions dans leur contexte.

L’accès à distance aux documents historiques fait l’objet de la deuxième session. La pandémie a brusquement interrompu l’accès aux institutions patrimoniales, laissant comme seule alternative la consultation en ligne de documents numérisés. Un avenir basé sur la numérisation à la demande et la consultation virtuelle des sources historiques est-il souhaitable ? Une table ronde réunissant historiennes, archivistes et spécialistes des environnements de recherche virtuels examine cette question.

La troisième session est consacrée à l’enseignement universitaire à distance. Après bientôt deux ans d’enseignement en ligne forcé, le moment est venu de tirer un premier bilan. Une table ronde avec des représentantes et des représentants des différents corps universitaire discute l’expérience de ces derniers mois, mais également le rôle des plateformes numériques dans l’enseignement et leur place dans les stratégies d’avenir des universités.

Le colloque fera l’objet d’une traduction simultanée Allemand-Français.

Inscription en ligne et programme du 19. Novembre 2021 
Le nombre de participantes et participants sur place est limité. Un certificat COVID est nécessaire pour participer. En cas d’aggravation de la situation épidémiologique, la manifestation sera déplacée sur internet.

Source : Colloque infoclio.ch 2021: Out of office. Travail à distance et sciences historiques

Classé sous :Enseignement à distance, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

La fascination Marco Polo | France culture

2 septembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Retour sur le parcours atypique d’un marchand devenu explorateur dès l’âge de dix-sept ans et auteur d’un des plus grands récits de voyage de notre civilisation.

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Portrait de Marco Polo, explorateur• Crédits :  Getty

Matthieu Garrigou-Lagrange s’entretient avec Thomas Tanase, docteur en histoire et spécialiste des voyageurs médiévaux, auteur de « Marco Polo« , publié aux Editions Ellipses en 2016.

Avant d’en fasciner plus d’un par le récit de ses expéditions, Marco Polo était peut-être au fond le plus fasciné de tous. Emerveillé par la démesure de cette Chine qu’il découvre en travaillant pendant dix-sept ans au service du petit-fils de Gengis Khan, le dénommé Qubilay, il évoque avec enchantement les découvertes qu’il fit pendant ses voyages. Lorsqu’il revient dans sa Venise natale après un long voyage de vingt-quatre ans, il dicte le récit de son parcours à son compagnon de cellule, Rusticello de Pise.

Était-il vraiment un marchand ou plutôt un espion au compte de l’Occident ? Et de l’absence d’information dont nous disposons sur son enfance, nous en arrivons même à un ultime soupçon, et pas des moindres : Marco Polo a-t-il vraiment existé ?

L’émission : www.franceculture.fr

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications, sur le web

Dans les archives de la FVPS : Leur avenir – votre avenir (1967)

6 août 2021 by Lyonel Kaufmann

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Cette période estivale est propice à la mise en ordre des locaux de la Fondation vaudoise du patrimoine scolaire au casernes d’Yverdon-les-Bains. C’est aussi l’occasion de mettre la main sur quelques trouvailles. Il en est ainsi de cette plaquette éditée en 1967 pour recruter de futur•es enseignant•es primaire dans le canton. Elle dit un certain nombre de choses sur le métier d’enseignant•e d’alors et la société de cette époque..

En cette année 1967, la formation des maîtres et des maîtresses du canton de Vaud pour l’école primaire est dispensée par les écoles normales de Lausanne et d’Yverdon-les-Bains. La première est s’use à la Place de l’Ours et la seconde a ses locaux au Château d’Yverdon.
La formation dure quatre ans (trois pour les classes enfantines et semi-enfantines. Les candidats doivent être âgés entre 16 et 18 ans et être de nationalité suisse. L’entrée a lieu sur concours d’admission. Ce dernier comporte des épreuves de français, d’arithmétique, de chant et, pour les filles, de couture.

L’année scolaire commence alors en avril.

Pour informer et attirer les candidat•es le Département de l’instruction publique et des cultes publie alors cette plaque intitulée « Leur avenir – votre avenir ». Les photographies sont l’oeuvre de Michel et Jacques Perrenoud et le texte dû à la plume de Georges Duplain.
La mission de ces futur•es enseignant•es est de préparer les enfants aux responsabilités qui les attendent en l’an 2000.

Enseignant•e est un métier d’homme — et de femme— qui sait voir loin, un métier d’avenir et de chef. C’est un métier qui s’exerce dans un monde fortement genré, par des hommes « prêts à former d’autres hommes », « dignes de l’image qu’un élève doit se faire de son maître » et par des femmes « prêtes à former d’autres femmes, à les préparer aussi bien aux tâches du ménage qu’à des métiers divers, à élever des enfants qu’à assumer d’autres tâches utiles dans la communauté ».
Plus encore « au sexe dit faible », « l’institutrice doit contribuer à former des mamans, des maîtresses de maison qui sachent dominer leur tâche » dès l’école enfantine, car « les machines les plus perfectionnées ne remplaceront jamais la mère de famille ».

Pour être ce maître ou cette maîtresse, il s’agit d’avoir le don de communiquer ses connaissances et d’avoir le goût d’assimiler les techniques qui rendent efficace cette communication. « Éveilleur, entraîneur, vous serez « le maître ». Mais le maître dispose également d’une autorité naturelle. Il importe aussi « de ne pas se décourager à la première déception » et il « faut certes des nerfs solides face à des classes turbulentes ». Heureusement, « le métier assure des vacances qui permettent de récupérer, de voyager, de rassembler les forces et les idées ».

C’est du win-win comme on dirait aujourd’hui, car le maître épanouit les dons des élèves comme les siens : « Votre épanouissement sera celui des enfants, leur épanouissement sera le vôtre ».

Le métier s’exerce « partout » dans des classes à plusieurs degrés ou par classe d’âge en ville ou au village et chacun des ces éducateurs « occupe une place en vue et joue un rôle déterminant dans chaque village et chaque quartier ». On attend de l’enseignant qu’il participe « à la communauté politique ou paroissiale ».

Au quotidien, il s’agit de créer des centres d’intérêt, mais également de « répéter sans se lasser ce qui mérite de s’inscrire dans les jeunes cerveaux ». Les mots-clés sont apprendre, éveiller, découvrir, entraîner, préparer, dessiner, animer, perfectionner, élever, bien faire, orienter.
C’est un métier « en pleine évolution » qui nécessite de perfectionner sans cesse les méthodes d’enseignement en adoptant notamment des techniques modernes telles que la télévision « entrée dans les classes les plus vieillottes », la photographie, la radio, le cinéma d’amateur ou professionnel permettant de rendre « votre enseignement plus vivant et plus efficace ». Le tout pour former l’avenir du pays :

Ce monde où nous vivons,
ce pays qu’on chante aux jours de fête,
ces qualités ancestrales dont on parle dans le discours,
ils s’incarnent dans une seule réalité vivante:
le peuple issu des enfants formés dans nos écoles.

La plaquette :

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Patrimoine scolaire

Femmes préhistoriques, le silex fort !

30 juin 2021 by Lyonel Kaufmann

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L’histoire reste très fortement genrée et il n’en est pas autrement de la préhistoire. On écoutera donc attentivement et avec intérêt cet épisode de France culture du Cours de l’histoire et de ses nouvelles de la préhistoire (série en 4 épisodes).

Longtemps, les femmes préhistoriques étaient représentées telles les femmes au foyer de notre époque contemporaine, vaquant à leurs occupations domestiques tandis que l’homme chassait. Les rôles étaient-ils aussi genrés ? Quelle place avaient les femmes dans les sociétés préhistoriques ?

Quelques éclats de pierre, un petit nombre de fossiles, des tombes plus ou moins remplies d’objets… Les traces des hommes et des femmes préhistoriques sont peu nombreuses – surtout concernant la période paléolithique, la plus ancienne, celle qui précède le développement de l’agriculture et la sédentarisation. La discipline préhistorique demande ainsi une grande capacité de reconstitution et d’imagination ; pour le meilleur et pour le pire…

Car comment, par ces minces indices, déduit-on les activités menées par les hommes, et celles menées par les femmes ? Étaient-ils d’ailleurs si différents en ces temps reculés de l’humanité ? Les représentations contemporaines de nos lointaines ancêtres sont-elles justes, qu’elles figurent des femmes sédentaires attachées au foyer ou de puissantes guerrières égales aux hommes ? Petit tour d’horizon de l’état actuel des recherches sur ces grandes inconnues, nos grands-mères.

Avec Anne Augereau, protohistorienne, archéologue à l’INRAP. Elle enseigne dans les universités de Paris 1, Paris Nanterre, de Bourgogne, à l’École du Louvre et à l’EHESS. Elle est autrice de nombreuses publications dont, L’industrie du silex du Ve au IVe millénaire dans le sud-est du Bassin parisien. Rubané, Villeneuve-Saint-Germain, Cerny et groupe de Noyen (Documents d’archéologie française 97, 2004), Femmes néolithiques. Le genre dans les premières sociétés agricoles (CNRS éditions, 2021).

Avec aussi Claudine Cohen, philosophe, historienne des sciences, directrice d’études à l’EHESS et membre du Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL). Elle est notamment l’autrice de La femme des origines, images de la femme dans la préhistoire occidentale (Belin/ Herscher, 2003, dernière réed., 2020), Femmes de la préhistoire, Belin 2016, réedition Tallandier, 2019), Nos ancêtres dans les arbres. Penser l’évolution, Paris, Seuil 2021.

Source : www.franceculture.fr

Source Illustration : Ultramarine foto• Crédits : Getty

Classé sous :BP110 - Faire de l'histoire aujourd'hui, BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

L’Allemagne reconnaît avoir commis un génocide en Namibie

29 juin 2021 by Lyonel Kaufmann

En mai dernier, l’Allemagne a pour la première fois reconnu avoir commis «un génocide» contre les populations des Hereros et Namas en Namibie pendant l’ère coloniale et va verser au pays plus d’1 milliard d’euros (1,09 milliard de francs) d’aides au développement.

«Nous qualifierons maintenant officiellement ces événements pour ce qu’ils sont du point de vue d’aujourd’hui : un génocide»

Heiko Maas, ministre allemand des Affaires étrangères

Les colons allemands avaient tué des dizaines de milliers d’Hereros et de Namas lors de massacres commis entre 1904 et 1908, considérés par de nombreux historiens comme le premier génocide du XXe siècle.

«A la lumière de la responsabilité historique et morale de l’Allemagne, nous allons demander pardon à la Namibie et aux descendants des victimes» pour les «atrocités» commise

Heiko Maas, ministre allemand des Affaires étrangères

Dans un «geste de reconnaissance des immenses souffrances infligées aux victimes», le pays européen va soutenir la «reconstruction et le développement» en Namibie via un programme financier de 1,1 milliard d’euros. Cette somme sera versée sur une période de 30 ans.

Camps de concentration

Les tribus hereros représentent aujourd’hui environ 7% de la population namibienne contre 40% au début du XXe siècle. Privés de leurs terres et de leur bétail, ils s’étaient révoltés en 1904 contre les colons allemands, faisant une centaine de morts parmi ces derniers. Envoyé pour mater la rébellion, le général allemand Lothar von Trotha avait ordonné leur extermination. Les Namas s’étaient soulevés un an plus tard et subirent le même sort.

Au total, au moins 60 000 Hereros et environ 10 000 Namas perdirent la vie entre 1904 et 1908. Les forces coloniales allemandes avaient employé des techniques génocidaires: massacres de masse, exil dans le désert où des milliers d’hommes, femmes et enfants sont morts de soif, et camps de concentration comme celui tristement célèbre de Shark Island.

Source :  https://ift.tt/34rDvLX | Le Temps

Classé sous :Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Feedly, IFTTT

Pourquoi les pauvres votent-ils à droite ? Une étude de 50 démocraties (1948-2020)

3 mai 2021 by Lyonel Kaufmann

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Livre. Pourquoi les partis de gauche, qui prônent plus de redistribution, ne profitent-ils pas électoralement de la forte montée des inégalités que connaissent, depuis quarante ans, les pays démocratiques ? Du Royaume-Uni à l’Inde en passant par les Etats-Unis, la Turquie, la France, le Brésil, ce sont, au contraire, les partis nationalistes, les leaders populistes de droite et d’extrême droite, qui progressent d’élection en élection et parviennent même parfois au pouvoir.

C’est ce paradoxe qu’une vingtaine de chercheurs ont essayé d’expliquer [en examinant à la loupe les panels des sondages post-électoraux][1]dans cinquante pays de 1948 à 2020, concernant 500 élections au total. Les informations recueillies sur les personnes interrogées sur leur vote (âge, sexe, revenu, catégorie socioprofessionnelle, diplôme, origine, religion…) permettent, d’une part, de déterminer les corrélations respectives des facteurs socio-économiques (« classistes », disent les auteurs) et, d’autre part, les facteurs « identitaires » (origine, religion, âge, sexe) dans le choix politique.

Deux hypothèses transversales

Ces phénomènes et leurs variations sont analysés plus finement dans l’essentiel de l’ouvrage pays par pays, mais les chercheurs avancent deux hypothèses transversales.

Premièrement, dans le contexte d’une forte hausse du niveau scolaire, les enfants de ceux qui, par leur appartenance sociale, votaient à gauche, ont continué à le faire. En revanche, ceux qui ont été laissés en marge du système éducatif ont abandonné la gauche, car celle-ci a troqué la promesse d’une élévation de la situation sociale de tous pour une nouvelle forme de méritocratie, pendant idéologique de la promesse de droite d’une récompense de « l’effort » au travail : l’élévation par l’effort scolaire.

Deuxièmement se sont ajoutés, à partir des années 1980, les effets de la mondialisation. Alors que la gauche « éduquée » acceptait, au nom de valeurs d’ouverture, la perte de contrôle des Etats sur les flux marchands, ­financiers et humains, les ouvriers et les employés, subissant crises financières, chômage et délocalisations, ont perçu les frontières de l’Etat national ou le repli sur sa communauté (nationale, ethnique, religieuse, culturelle) comme un dernier rempart.

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« Clivages politiques et Inégalités sociales. Une étude de 50 démocraties (1948-2020) », d’Amory Gethin, Clara Martinez-Toledano et Thomas Piketty, EHESS-Gallimard-Seuil, 608 p., 25 €.

Source : www.lemonde.fr

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Colette:A 90 ans, une ancienne Résistante française raconte le combat contre le fascisme – Oscars 2021

1 mai 2021 by Lyonel Kaufmann

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Colette Marin-Catherine, 90 ans, confronte son passé en se rendant au camp de concentration allemand Mittelbau-Dora où son frère a été assassiné. Jeune fille, elle combattait les Nazis aux côtés de la Résistance française. Cela faisait 74 ans qu’elle refusait de mettre les pieds en Allemagne. Mais cette revendication est bouleversée lorsque Lucie, une jeune étudiante en histoire, entre dans sa vie. Préparée à rouvrir de vieilles blessures et à revisiter les terreurs de son passé, Colette nous offre à tous des leçons de vie essentielles.

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Affiche du documentaire «Colette». PHOTO : The Guardian

« Je suis tout à fait consciente que combattre le nazisme valait tous les risques. […] Parce qu’on a pas le choix. La résistance s’était comme ça. Quand on met le petit doigt dedans tout le reste y passe. Evidemment.»

Colette

« J’ai dépassé la colère. Je suis un peu dépassée par l’horreur. Est-ce que tu te rends compte que Jean-Pierre a fini la dedans ? »

Colette, submergée par l’émotion. au Crématorium du camp de Dora (Nordhausen)

Colette, récompensé d’un Oscar en 2021 dans la catégorie « court-métrage documentaire », est un film d’une vingtaine de minutes, diffusé par le quotidien britannique The Guardian, réalisé par l’Américain Anthony Giacchino et co-produit par la Française Alice Doyard. Le film est disponible sur YouTube où il atteint déjà les 300.000 vues. Il s’agit du premier film produit par une société de jeux vidéo -Respawn Entertainment- à concourir aux Oscar. Le court métrage fait partie de la série de modules vidéo réalisés autour du jeu en réalité virtuelle Medal of Honor : Above & Beyond, dont l’action se déroule durant la Seconde Guerre mondiale.

En dehors de son contexte historique, cette histoire vraie et émouvante n’a cependant aucun rapport avec l’intrigue de Medal of Honor: Above and Beyond. Sorti le 11 décembre 2020, ce jeu de guerre en réalité virtuelle propose de s’immerger dans des combats de la seconde guerre mondiale et d’affronter les troupes de l’Allemagne nazie.

« Ce film qui symbolise la transmission, m’a permis de rencontrer une ancienne résistante, mais ça ne s’est pas arrêté là. Nous avons un lien sentimental, comme une petite-fille et sa grand-mère. »

Lucie Fouble

Il est impossible de ne pas être soi-même submergé par l’émotion en regardant ce documentaire et l’émotion saisissant Colette et Lucie à certains moments de la visite du camp sur les traces de Jean-Pierre.

Sources et références :

  • « Colette », le voyage mémoriel d’une résistante de la Seconde guerre mondiale
  • Oscars : le documentaire récompensé, « Colette », était intégré au jeu vidéo « Medal of Honor »

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Joe Biden reconnaît le génocide arménien, une première pour un président américain

25 avril 2021 by Lyonel Kaufmann

Le président des Etats-Unis, Joe Biden, a reconnu officiellement le génocide arménien. Dans une déclaration solennelle, le président démocrate a admis, samedi 24 avril, que les massacres et déportations commis à partir de 1915, pendant la première guerre mondiale, par les Ottomans contre les populations arméniennes relevaient du génocide.

Cette annonce de Joe Biden, qui marque la commémoration du début des massacres en 1915, n’est pas complètement une surprise. L’an dernier, en pleine campagne électorale, le candidat qui n’était pas encore investi par le Parti démocrate pour la présidentielle américaine avait publié une longue déclaration en ce sens :

« Aujourd’hui, nous nous souvenons des atrocités subies par le peuple arménien dans le Medz Yeghern – le génocide arménien. De 1915 à 1923, près de 2 millions d’Arméniens ont été déportés en masse et 1,5 million d’hommes, de femmes et d’enfants ont été tués. Des Grecs, des Assyriens, des Chaldéens, des Syriaques, des Araméens, des Maronites et d’autres chrétiens ont également été visés. Nous ne devons jamais oublier ni garder le silence sur cette horrible et systématique campagne d’extermination. »

« Il est particulièrement important de dire ces mots, avait déclaré M. Biden, et de commémorer cette histoire à un moment où l’on nous rappelle quotidiennement le pouvoir de la vérité et notre responsabilité partagée de lutter contre la haine – car le silence est complicité. »

« Si nous ne reconnaissons pas, ne commémorons pas et n’enseignons pas pleinement à nos enfants le génocide, les mots “plus jamais” perdent leur sens », avait-il poursuivi, avant d’ajouter : « Le fait de ne pas se souvenir ou de reconnaître le fait d’un génocide ne fait que préparer la voie à de futures atrocités de masse. »

Source : Joe Biden reconnaît le génocide arménien, une première pour un président américain | Le Monde

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Aux États-Unis, un musée en ligne consacré aux lettres de guerre du Vietnam

4 avril 2021 by Lyonel Kaufmann

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Dans un projet accessible entièrement en ligne, l’historien Andrew Carroll présente, en la contextualisant, la correspondance de soldats américains lors de la guerre du Vietnam. Ces documents, pour certains inédits, éclairent le quotidien du conflit.

“Ils m’appellent, prends soin de toi, je vais bien”, conclut un certain Arthur Bustamante dans une lettre à sa mère. On peut lire la missive du caporal au Museum of American War Letters (musée de la Correspondance de guerre américain), qui s’est ouvert, en ligne, ce 28 mars. Comme l’indique The New York Times, il s’agit d’un exemple parmi d’autres. “Cette lettre, soigneusement rédigée à l’encre noire sur du papier ligné jaune et datée du 12 novembre 1967, est vraisemblablement la dernière que [Bustamante] a écrite avant d’être tué au combat, deux mois plus tard, à 22 ans.”

Dans l’exposition virtuelle, on peut déambuler dans une salle à la lumière tamisée qui présente sur ses murs des lettres de soldats ou de leurs familles, écrites durant la guerre du Vietnam. Elles sont accompagnées de notices, de documents sonores et de vidéos qui rappellent le contexte historique du conflit le plus meurtrier de la guerre froide.

Expérience humaine

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Le spécialiste de la correspondance de guerre Andrew Carroll travaille depuis chez lui au lancement du Museum of American War Letters. Le 25 mars, à Washington. Photo Jared Soares/The New York Times.

À l’origine de ce projet, un historien et historiographe doté d’une formation littéraire. “Andrew Carroll est le directeur du Centre américain de la correspondance de guerre de l’université Chapman, à Orange, en Californie, et l’auteur de quatre anthologies de lettres de soldats”, précise The New York Times. Un fonds de dotation public de 30 000 dollars (25 500 euros) a été accordé à l’université Chapman pour mettre en place ce musée en ligne, accessible gratuitement.

Andrew Carroll explique qu’il compte enrichir le Museum of American War Letters d’une collection allant de l’indépendance américaine, en 1776, à nos jours.

Source : https://ift.tt/2PQ5xwK

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Que restera-t-il aux chiffres romains ? Louis XIV devient Louis 14

17 mars 2021 by Lyonel Kaufmann

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Voilà une tradition scolaire mise à mal avec la disparition des chiffres romains dans les musées parisien. Et l’annonce peut-être d’une nouvelle bataille culturelle dont les médias sont friands ? A suivre.

Un portrait de Louis XIV, par Hyacinthe Rigaud (1659-1743), au château de Versailles en décembre 2020. PHOTO AFP / ALAIN JOCARD
Un portrait de Louis XIV, par Hyacinthe Rigaud (1659-1743), au château de Versailles en décembre 2020. PHOTO AFP / ALAIN JOCARD

Le roi Louis XIV est mort, vive le roi Louis 14. Après quatre ans de travaux, le musée Carnavalet est à nouveau prêt à accueillir le public, rapporte le Corriere della Sera. Et selon le quotidien italien, “lorsque les mesures de restriction liées à la pandémie le permettront”, les visiteurs découvriront que cette institution dédiée à l’histoire de Paris a décidé d’abandonner les chiffres romains au profit des chiffres arabes dans ces inscriptions explicatives.

Le Roi-Soleil a donc été rebaptisé “Louis 14”, et le “XVIe siècle” devient ainsi “16e siècle”, “car les chiffres romains peuvent être un obstacle à la compréhension”, explique Noémie Giard, chef du service des publics du musée Carnavalet, citée par le Corriere della Sera.

Le quotidien indique que “même le Louvre” a renoncé à utiliser les chiffres romains pour indiquer les siècles. Le plus grand musée du monde n’est toutefois pas allé aussi loin que le Carnavalet : il maintient l’usage des chiffres romains pour les rois et les reines.

Pour le Corriere della Sera, les deux musées parisiens relancent l’“éternel débat entre la défense du savoir, d’une part, et la vulgarisation et la culture de masse, d’autre part”. Et le quotidien d’observer que les musées français sont souvent accusés de faire “trop de concessions” au marketing et au tourisme.

D’autant que les chiffres romains résistent dans des contextes “plus éloignés” de la culture classique. Aux États-Unis, depuis 1971, la finale du championnat de football américain, le Super Bowl, est en effet désignée avec des chiffres romains. En février dernier, les Buccaneers de Tampa Bay ont ainsi battu les Chiefs de Kansas City lors du Super Bowl LV – la 55e édition de cette finale.

Qui l’eût cru avec les Etats-Unis dans le rôle de sauveur de la culture antique ?

Source : Vu d’Italie.Louis XIV devient Louis 14 : ces musées français qui renoncent aux chiffres romains

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

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Le futur de l’éducation numérique | Mondes sociaux

24 septembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

 »Hacker c’est donc se rebeller, détourner les codes, être à la limite de la légalité… pour faire avancer la société (..) Parce qu’une action vaut mieux qu’une critique, j’ai créé HackEdu, avec une conviction : l’éducation ne peut-être disruptée que par ceux qui la font ». (Stéphanie Pfeiffer, créatrice de HackEdu) Le recours à ce vocabulaire […]

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“Groom” : les auteurs de “Spirou” veulent décrypter l’actu en BD pour les ados | Télérama

16 janvier 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décrypter l’information en BD, c’est le pari de Groom. Emanation du magazine Spirou et destiné prioritairement aux 8-14 ans, ce semestriel dont le premier numéro a été tiré à cinquante mille exemplaires, vient tout juste d’arriver en kiosque. Attentats parisiens, crise des réfugiés, rapprochement Cuba-Etats-Unis, Dieselgate : ce cousin du Petit Quotidien et de La Revue Dessinée qui […]

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Revue de presse : Que retenir du XIXème siècle ? Au-delà des clichés, les possibles. | aggiornamento hist-geo

30 mars 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

«Le récit du XIXe siècle n’est pas celui d’une « légende dorée » qui se caractérisait par des marches inexorables vers la République ou le progrès économique et social, ni celui d’une « légende noire », réduite à l’oppression des ouvriers et des indigènes. Au lieu d’édifier les élèves, notre métier est de les initier […]

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Québec : Enseignement de l’histoire au secondaire: la réforme est reportée

13 mai 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La réforme de l’enseignement de l’histoire du Québec et du Canada au secondaire n’aura pas lieu à l’automne prochain comme prévu, a confirmé le ministère de l’Éducation, jeudi. Au lieu de cela, le ministère effectuera des changements au programme pour qu’il reflète mieux les minorités culturelles et linguistiques de la province, selon une source au […]

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