La présentation de l’ouvrage : Standoff: Why Reconciliation Fails Indigenous People and How to Fix It
Un podcast (en anglais) avec l’auteur : History Slam 195: Why Reconciliation Fails Indigenous People & How to Fix It
La présentation de l’ouvrage : Standoff: Why Reconciliation Fails Indigenous People and How to Fix It
Un podcast (en anglais) avec l’auteur : History Slam 195: Why Reconciliation Fails Indigenous People & How to Fix It
Le gouvernement du Québec va revoir l’enseignement primaire et secondaire pour faire une plus grande place à l’histoire et aux traditions autochtones.
Selon le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, cette révision de l’ensemble des programmes pédagogiques va faire en sorte «que les jeunes autochtones s’épanouissent, qu’ils prennent leur place dans la communauté et au Québec».
Le ministre estime aussi que les mesures annoncées, au coût de 19,4 millions de dollar canadiens, vont améliorer «le climat social au Québec» en accélérant la réconciliation avec les Premiers Peuples.
Québec compte modifier le programme d’histoire, qui abordera des siècles de colonialisme. Le nouveau cour annoncé Culture et citoyenneté québécoise fera aussi une place aux us et coutumes des 11 nations autochtones du Québec.
Denis Gros-Louis, coprésident de la Table nationale sur la réussite éducative des élèves autochtones, croit que cette vaste opération pourra prendre «quelques années», d’autant que les contenus de cette refonte doivent encore être approuvés.
Source : Québec s’engage à refléter les réalités autochtones en éducation | Le Devoir
L’historien Marc Perrenoud, tout juste retraité du Service historique du Département fédéral des affaires étrangères et qui fut membre de la commission Bergier, revient sur certains épisodes troubles de la Seconde Guerre mondiale, dont il est un spécialiste reconnu.
Marc Perrenoud a été l’expert de mon mémoire de licence en histoire de l’Université de Lausanne consacré aux Relations économiques entre la Suisse et le Congo belge entre 1930 et 1960. Je lui serai toujours reconnaissance de ses apports constructifs et bienveillants relativement à ce travail. Je lui souhaite une excellente retraite et je me souhaite d’avoir l’occasion de le rencontrer et d’échanger avec lui à de nombreuses reprises.
Ouvrage : Migrations, relations internationales et Seconde Guerre mondiale
Migros Magazin
S. 22-23, 25, 27
«Le problème, c’est d’écrire une légende rose après coup»
Lien Migros Magazin
De la puissante impératrice à l’esclave oubliée, le Musée de la romanité, à Nîmes, retrace le parcours de ces femmes aux multiples visages et interroge leur rôle dans l’Antiquité.
Des sculptures du Ier siècle, provenant du jardin romain de Gaius Cilnius Maecenas, ami et conseiller politique d’Octave. MUSEI CAPITOLINI / FLICKR
L’exposition. Porteur d’une charge péjorative en français au point de qualifier parfois une patronne de bordel, le mot de « matrone », dans la Rome antique, désignait au contraire l’épouse et la mère modèle. C’est à cette figure idéale et, par extension, à la place de la femme dans la société romaine, que se consacre la nouvelle exposition temporaire du Musée de la romanité, à Nîmes, dans le Gard. Une exposition conçue par les Galeries des Offices à Florence, dont proviennent l’immense majorité des pièces présentées, pour l’essentiel des bustes et des autels. Le propos se concentre sur les Ier et IIe siècles de notre ère, et par conséquent sur les premières dynasties impériales.
L’exposition s’articule en trois sections suivant le parcours des femmes romaines de différentes origines sociales.
Dans un premier temps, arrêtez-vous sur le modèle idéalisé de la « matrone », incarnée par les impératrices et les femmes de premier plan de la maison impériale comme un véritable modèle moral et stylistique.
Dans un second temps, découvrez des femmes aux vies non-conventionnelles : affranchies ou femmes de la famille impériale dénigrées pour attaquer la dynastie qu’elles représentent.
Pour finir, la dernière section souligne la place importante des impératrices dans la propagande de la maison impériale qui leur a permis d’acquérir un nouveau rôle public. Elles ont ainsi inspiré les femmes de la classe supérieure et leur ont permis l’accession à des rôles publics, introduisant ainsi une révolution de genre progressive mais bien réelle dans les cités de l’Empire.
« Portraits et secrets de femmes romaines », au Musée de la romanité, à Nîmes, jusqu’au 8 mars 2022. Museedelaromanite.fr.
D’incroyables statues romaines rares découvertes dans les fouilles du HS2 Les archéologues du HS2 mettent au jour une découverte « unique » de statues et d’artefacts romains Trois bustes romains en pierre découverts sur ce que l’on pense être le site d’un mausolée romain sous une église médiévale à Stoke Mandeville HS2
Des archéologues britanniques travaillant sur le chantier de la future ligne à grande vitesse HS2 ont mis au jour, fin octobre, trois statues romaines dans le village de Stoke Mandeville, au nord-ouest de Londres. Ces sculptures se présentent sous la forme de deux bustes – un homme et une femme – et d’une tête d’enfant. La découverte a été faite sur le site d’une ancienne église normande du Moyen Age, dont les chercheurs estiment qu’elle avait été construite par-dessus un mausolée romain de forme carrée. « Les statues sont exceptionnellement bien conservées et l’on a une bonne impression des personnes qu’elles représentent », a expliqué l’archéologue Rachel Wood, en charge de la fouille.
Source : L’image de la semaine : des statues romaines découvertes en Angleterre
Source : www.sciencesetavenir.fr
CRÉDITS: UNIVERSITÉ DE YALE /DOMAINE PUBLIC
Fausse carte et vrais débats. Pendant près d’un demi-siècle, des spécialistes se sont opposés sur la question de l’authenticité d’une carte médiévale – dite carte du Vinland – censée refléter des voyages Vikings en Amérique, bien avant ceux initiés par Christophe Colomb, en 1492. Soi-disant daté de 1440, ce parchemin acquis en 1965 par la célèbre Université de Yale, dans le Connecticut (Etats-Unis), prétendait présenter une partie du littoral nord-américain sous le nom de « Vinlanda Insula » et donc une possible première représentation du Nouveau-Monde. Or un article du New York Times du 30 septembre 2021 est revenu sur un communiqué de l’Université de Yale où Raymond Clemens, conservateur des livres anciens de la Beinecke Rare Book & Manuscript Library, reconnaît que « la carte du Vinland est un faux », mettant ainsi fin à ces spéculations.
La pandémie de coronavirus a provoqué en 2020 un basculement abrupt des universités et d’une partie de l’économie vers des modalités d’étude et de travail à distance. Le recours intensif aux technologies numériques a permis le maintien de la majorité des activités productives tout en limitant au maximum la circulation des personnes. L’enseignement et le travail dans l’espace virtuel s’inscrivent cependant dans une longue évolution des pratiques professionnelles et des modes de production. Le colloque infoclio.ch 2021 (19 novembre 2021) analyse la massification récente du travail à distance en mettant en lumière ses antécédents historiques, ses conséquences pour les institutions patrimoniales et ses effets sur l’enseignement de l’histoire.
Une première session interroge l’histoire de l’informatisation du travail. Des premiers essais de mécanisation du travail intellectuel au 19e siècle jusqu’à l’avènement des ordinateurs personnels, des premiers débats sur le télétravail dans les années 1980 jusqu’à l’économie des plateformes : des nouvelles technologies ont accompagné les transformations des pratiques et de l’organisation du travail. Trois historiennes et historiens replacent ces évolutions dans leur contexte.
L’accès à distance aux documents historiques fait l’objet de la deuxième session. La pandémie a brusquement interrompu l’accès aux institutions patrimoniales, laissant comme seule alternative la consultation en ligne de documents numérisés. Un avenir basé sur la numérisation à la demande et la consultation virtuelle des sources historiques est-il souhaitable ? Une table ronde réunissant historiennes, archivistes et spécialistes des environnements de recherche virtuels examine cette question.
La troisième session est consacrée à l’enseignement universitaire à distance. Après bientôt deux ans d’enseignement en ligne forcé, le moment est venu de tirer un premier bilan. Une table ronde avec des représentantes et des représentants des différents corps universitaire discute l’expérience de ces derniers mois, mais également le rôle des plateformes numériques dans l’enseignement et leur place dans les stratégies d’avenir des universités.
Le colloque fera l’objet d’une traduction simultanée Allemand-Français.
Inscription en ligne et programme du 19. Novembre 2021
Le nombre de participantes et participants sur place est limité. Un certificat COVID est nécessaire pour participer. En cas d’aggravation de la situation épidémiologique, la manifestation sera déplacée sur internet.
Source : Colloque infoclio.ch 2021: Out of office. Travail à distance et sciences historiques
Retour sur le parcours atypique d’un marchand devenu explorateur dès l’âge de dix-sept ans et auteur d’un des plus grands récits de voyage de notre civilisation.
Matthieu Garrigou-Lagrange s’entretient avec Thomas Tanase, docteur en histoire et spécialiste des voyageurs médiévaux, auteur de « Marco Polo« , publié aux Editions Ellipses en 2016.
Avant d’en fasciner plus d’un par le récit de ses expéditions, Marco Polo était peut-être au fond le plus fasciné de tous. Emerveillé par la démesure de cette Chine qu’il découvre en travaillant pendant dix-sept ans au service du petit-fils de Gengis Khan, le dénommé Qubilay, il évoque avec enchantement les découvertes qu’il fit pendant ses voyages. Lorsqu’il revient dans sa Venise natale après un long voyage de vingt-quatre ans, il dicte le récit de son parcours à son compagnon de cellule, Rusticello de Pise.
Était-il vraiment un marchand ou plutôt un espion au compte de l’Occident ? Et de l’absence d’information dont nous disposons sur son enfance, nous en arrivons même à un ultime soupçon, et pas des moindres : Marco Polo a-t-il vraiment existé ?
L’émission : www.franceculture.fr
Cette période estivale est propice à la mise en ordre des locaux de la Fondation vaudoise du patrimoine scolaire au casernes d’Yverdon-les-Bains. C’est aussi l’occasion de mettre la main sur quelques trouvailles. Il en est ainsi de cette plaquette éditée en 1967 pour recruter de futur•es enseignant•es primaire dans le canton. Elle dit un certain nombre de choses sur le métier d’enseignant•e d’alors et la société de cette époque..
En cette année 1967, la formation des maîtres et des maîtresses du canton de Vaud pour l’école primaire est dispensée par les écoles normales de Lausanne et d’Yverdon-les-Bains. La première est s’use à la Place de l’Ours et la seconde a ses locaux au Château d’Yverdon.
La formation dure quatre ans (trois pour les classes enfantines et semi-enfantines. Les candidats doivent être âgés entre 16 et 18 ans et être de nationalité suisse. L’entrée a lieu sur concours d’admission. Ce dernier comporte des épreuves de français, d’arithmétique, de chant et, pour les filles, de couture.
L’année scolaire commence alors en avril.
Pour informer et attirer les candidat•es le Département de l’instruction publique et des cultes publie alors cette plaque intitulée « Leur avenir – votre avenir ». Les photographies sont l’oeuvre de Michel et Jacques Perrenoud et le texte dû à la plume de Georges Duplain.
La mission de ces futur•es enseignant•es est de préparer les enfants aux responsabilités qui les attendent en l’an 2000.
Enseignant•e est un métier d’homme — et de femme— qui sait voir loin, un métier d’avenir et de chef. C’est un métier qui s’exerce dans un monde fortement genré, par des hommes « prêts à former d’autres hommes », « dignes de l’image qu’un élève doit se faire de son maître » et par des femmes « prêtes à former d’autres femmes, à les préparer aussi bien aux tâches du ménage qu’à des métiers divers, à élever des enfants qu’à assumer d’autres tâches utiles dans la communauté ».
Plus encore « au sexe dit faible », « l’institutrice doit contribuer à former des mamans, des maîtresses de maison qui sachent dominer leur tâche » dès l’école enfantine, car « les machines les plus perfectionnées ne remplaceront jamais la mère de famille ».
Pour être ce maître ou cette maîtresse, il s’agit d’avoir le don de communiquer ses connaissances et d’avoir le goût d’assimiler les techniques qui rendent efficace cette communication. « Éveilleur, entraîneur, vous serez « le maître ». Mais le maître dispose également d’une autorité naturelle. Il importe aussi « de ne pas se décourager à la première déception » et il « faut certes des nerfs solides face à des classes turbulentes ». Heureusement, « le métier assure des vacances qui permettent de récupérer, de voyager, de rassembler les forces et les idées ».
C’est du win-win comme on dirait aujourd’hui, car le maître épanouit les dons des élèves comme les siens : « Votre épanouissement sera celui des enfants, leur épanouissement sera le vôtre ».
Le métier s’exerce « partout » dans des classes à plusieurs degrés ou par classe d’âge en ville ou au village et chacun des ces éducateurs « occupe une place en vue et joue un rôle déterminant dans chaque village et chaque quartier ». On attend de l’enseignant qu’il participe « à la communauté politique ou paroissiale ».
Au quotidien, il s’agit de créer des centres d’intérêt, mais également de « répéter sans se lasser ce qui mérite de s’inscrire dans les jeunes cerveaux ». Les mots-clés sont apprendre, éveiller, découvrir, entraîner, préparer, dessiner, animer, perfectionner, élever, bien faire, orienter.
C’est un métier « en pleine évolution » qui nécessite de perfectionner sans cesse les méthodes d’enseignement en adoptant notamment des techniques modernes telles que la télévision « entrée dans les classes les plus vieillottes », la photographie, la radio, le cinéma d’amateur ou professionnel permettant de rendre « votre enseignement plus vivant et plus efficace ». Le tout pour former l’avenir du pays :
Ce monde où nous vivons,
ce pays qu’on chante aux jours de fête,
ces qualités ancestrales dont on parle dans le discours,
ils s’incarnent dans une seule réalité vivante:
le peuple issu des enfants formés dans nos écoles.
La plaquette :
L’histoire reste très fortement genrée et il n’en est pas autrement de la préhistoire. On écoutera donc attentivement et avec intérêt cet épisode de France culture du Cours de l’histoire et de ses nouvelles de la préhistoire (série en 4 épisodes).
Longtemps, les femmes préhistoriques étaient représentées telles les femmes au foyer de notre époque contemporaine, vaquant à leurs occupations domestiques tandis que l’homme chassait. Les rôles étaient-ils aussi genrés ? Quelle place avaient les femmes dans les sociétés préhistoriques ?
Quelques éclats de pierre, un petit nombre de fossiles, des tombes plus ou moins remplies d’objets… Les traces des hommes et des femmes préhistoriques sont peu nombreuses – surtout concernant la période paléolithique, la plus ancienne, celle qui précède le développement de l’agriculture et la sédentarisation. La discipline préhistorique demande ainsi une grande capacité de reconstitution et d’imagination ; pour le meilleur et pour le pire…
Car comment, par ces minces indices, déduit-on les activités menées par les hommes, et celles menées par les femmes ? Étaient-ils d’ailleurs si différents en ces temps reculés de l’humanité ? Les représentations contemporaines de nos lointaines ancêtres sont-elles justes, qu’elles figurent des femmes sédentaires attachées au foyer ou de puissantes guerrières égales aux hommes ? Petit tour d’horizon de l’état actuel des recherches sur ces grandes inconnues, nos grands-mères.
Avec Anne Augereau, protohistorienne, archéologue à l’INRAP. Elle enseigne dans les universités de Paris 1, Paris Nanterre, de Bourgogne, à l’École du Louvre et à l’EHESS. Elle est autrice de nombreuses publications dont, L’industrie du silex du Ve au IVe millénaire dans le sud-est du Bassin parisien. Rubané, Villeneuve-Saint-Germain, Cerny et groupe de Noyen (Documents d’archéologie française 97, 2004), Femmes néolithiques. Le genre dans les premières sociétés agricoles (CNRS éditions, 2021).
Avec aussi Claudine Cohen, philosophe, historienne des sciences, directrice d’études à l’EHESS et membre du Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL). Elle est notamment l’autrice de La femme des origines, images de la femme dans la préhistoire occidentale (Belin/ Herscher, 2003, dernière réed., 2020), Femmes de la préhistoire, Belin 2016, réedition Tallandier, 2019), Nos ancêtres dans les arbres. Penser l’évolution, Paris, Seuil 2021.
Source : www.franceculture.fr
Source Illustration : Ultramarine foto• Crédits : Getty
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