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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

Musée national suisse : Anne Frank et la Suisse | Exposition du 09.06. au 06.11.2022

31 mai 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le livre Le Journal d’Anne Frank est mondialement célèbre. Mais ce que peu de gens savent, c’est que la diffusion de cette œuvre dans le monde entier a pour origine la Suisse. Tandis qu’Anne, sa sœur et sa mère ont péri dans un camp de concentration, le père d’Anne est le seul membre de la famille à avoir survécu à l’holocauste. Dans les années 1950, Otto Frank s’est installé chez sa sœur Leni à Bâle. Là, il s’est donné pour mission de porter en pleine lumière les notes de sa fille et de préserver son message en faveur de l’humanité et de la tolérance pour les générations futures.

Musée national suisse : Anne Frank et la Suisse | Exposition du 09.06. au 06.11.2022

En collaboration avec Anne Frank Fonds, Basel (www.annefrank.ch), et Familie Frank Zentrum im Jüdischen Museum Frankfurt (www.juedischesmuseum.de/sammlung/familie-frank-zentrum)

Des visites guidées d’une heure au travers de l’exposition pour les classes du Secondaire I (cycle 3 Harmos) et le Secondaire II sont proposées par le Musée national suisses. Des visites guidées pour les groupes scolaires sont possibles, aussi en dehors des heures d’ouverture. L’entrée et les visites guidées pour les classes suisses sont gratuites. 

Informations : https://www.landesmuseum.ch/fr/expositions/temporaire/2022/anne-frank/anne-frank

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Nos ancêtres les Celtes à l’honneur dans une grande exposition sur La Tène

25 mai 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le Laténium, le musée d’archéologie de Neuchâtel, consacre une exposition à La Tène, ce site archéologique romand devenu une référence mondiale pour la richesse de ses objets issus de la civilisation celtique. A voir jusqu’au 8 janvier 2023.

Nos ancêtres les Celtes à l’honneur dans une grande exposition sur La Tène

En 1857, sur les rives du lac de Neuchâtel, un pêcheur aperçoit quelque chose au fond de l’eau. En une heure, il trouve plus de quarante objets issus de la préhistoire celtique. L’homme vient de découvrir un gisement archéologique majeur qui va donner lieu à de nombreuses campagnes de fouilles qui rythmeront les décennies et, aujourd’hui, à une exposition intitulée « Entre deux eaux. La Tène, lieu de mémoire », qui se tient jusqu’au 8 janvier 2023 au Laténium, parc et musée d’archéologie de Neuchâtel.

Pour la première fois, la quasi-totalité des trouvailles abritées dans les dépôts du Laténium sont dévoilées, dans une mise en scène qui présente l’envers du décor de la recherche archéologique et du soin apporté aux collections.

« Entre deux eaux. La Tène, lieu de mémoire », Laténium, parc et musée d’archéologie de Neuchâtel, jusqu’au 8 janvier 2023.

Source de l’info : Nos ancêtres les Celtes à l’honneur dans une grande exposition sur La Tène | RTS

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

À l’ombre de l’histoire des autres de Camille Lefebvre

17 mai 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans cet ouvrage, Camille Lefebvre, directrice de recherche au CNRS, spécialiste de l’histoire du Sahel et du Sahara central depuis le XVIIIe siècle, écrit dans cet ouvrage l’histoire de ses quatre grands-parents.

À l’ombre de l’histoire des autres

Présentation de l’ouvrage par l’éditeur

Quel regard une historienne porte-t-elle sur un passé qui lui est proche, si proche qu’il est le sien ou celui des siens ? De quelle manière la mémoire familiale et la profession historique peuvent-elles se nouer l’une à l’autre, sans se confondre ?

Entre archives publiques et privées, entretiens et travaux scientifiques récents, Camille Lefebvre reconstitue les trajectoires de ses quatre grands-parents, hommes et femmes ordinaires trébuchant sur des événements extraordinaires. Se dessinent des parcours de chair et d’os, qui relient Oran aux confins de la Bessarabie, les campagnes de la Seine-Inférieure aux prisons franquistes.

Le récit de ces vies marquées, parfois brisées, par les pogroms, la colonisation, les guerres, la Shoah, l’engagement communiste et la Résistance, illustre ce que peut nous faire l’histoire, mais aussi ce que nous pouvons faire d’elle.

Commentaires de Blaise Truong-Loï dans Lectures

Reposant sur des dépouillements archivistiques, des témoignages autobiographiques, des entretiens oraux et des récits familiaux ainsi que sur d’abondantes références bibliographiques, ce livre est avant tout une riche et dense enquête de sciences sociales.
[…]
Un autre intérêt majeur de cet ouvrage réside dans ses choix et ses réflexions méthodologiques. […] À l’ombre de l’histoire des autres se signale par la manière dont il utilise les mémoires familiales. Il ne se contente pas de mobiliser ces dernières comme une source mais en fait plutôt l’objet même de son enquête. La convocation d’archives, de ressources numériques ou d’ouvrages scientifiques permet d’étudier la genèse et le sens de ces mémoires qui composent l’histoire familiale de l’autrice, y compris (et même surtout) dans leurs silences.

Le compte-rendu : https://journals.openedition.org/lectures/55019#ftn4

Paroles d’histoire : Passé familial, enquête historienne, avec Camille Lefebvre

Pour André Loetz, dans l’épisode 248 de son podcast Paroles d’histoire, cet ouvrage pourrait être donné aux étudiant•es comme initiation à l’histoire contemporaine en raison de quatre terrains très différents d’archives comportant des dynamiques politiques, sociales qui sont intéressantes. Il s’agit de quatre familles confrontées à des logiques brutales de modernisation dans le dernier tiers du XIXe siècle.
Ce podcast est l’occasion d’entendre Camille Lefebvre parler de son ouvrage.
Le déroulement de cet épisode :

  • Introduction (00 :00)
  • À l’ombre de l’histoire familiale (1:00)
  • Un livre faisant suite à des enquêtes historiennes et familiales de plus en plus nombreuses (2:30)
  • Une démarche qui teste les limites du travail historique (6:00)
  • Les différentes strates de documentation et leurs ambiguïtés (8:00)
  • Les paradoxes du vrai et du faux des archives officielles et familiales (12:00)
  • Extrait : portrait de Mariano Peña Hernando, lu par Anna Kubišta (17:00)
  • Les surprises documentaires et biographiques en cours d’enquête (18:30)
  • Un rapport au passé intense à la génération des parents (26:30)
  • La question des langues, transmises ou non transmises, au cœur de l’enquête (28:00)
  • Une enquête nourrie par l’entraide et l’apprentissage d’autres historiographies (31:00)
  • Quatre familles confrontées à des logiques brutales de modernisation dans le dernier tiers du XIXe siècle (33:00)
  • Les rapports familiaux à la judéité et au communisme, longtemps très structurants (36:15)
  • Peut-on avoir peur de ce qu’on va trouver aux archives ? (41:00)

Vers le podcast : https://parolesdhistoire.fr/index.php/2022/05/16/248-passe-familial-enquete-historienne-avec-camille-lefebvre/

Vers l’ouvrage

Lefebvre, C. (2022). À l’ombre de l’histoire des autres, Paris, EHESS, coll. « Apartés », 180 p. EAN : 9782713228902.

Pour commander l’ouvrage auprès de l’éditeur : http://editions.ehess.fr/fr/ouvrages/ouvrage/a-lombre-de-lhistoire-des-autres/

Camille Levebvre

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© Silvia Pourquié

L’histoire du Sahel et du Sahara central du XVIIIe au XXe siècle constitue le principal champ d’investigation de Camille Lefebvre. Titulaire en 2008 d’une thèse d’histoire de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, elle intègre en 2010 comme chargée de recherche l’Institut des mondes africains (Imaf). Spécialiste de l’Afrique de l’Ouest, elle a mené de nombreuses missions au Niger. Ses travaux, traitant des frontières, des pratiques de l’espaces et de la construction des savoirs géographiques, contribuent à la fois au développement des connaissances sur ces régions du monde et au renouvellement de l’histoire de la colonisation. Issu de son travail de thèse, l’ouvrage Frontières de sable, frontières de papier. Histoire de territoires et de frontières, du Jihad de Sokoto à la colonisation française du Niger, XIXe-XXe siècles, qu’elle publie en 2015 est unanimement salué par ses pairs. Camille Lefebvre poursuit des recherches ancrées dans les terrains saharo-sahéliens, marquées par une attention aux manières locales de dire et de penser le monde et s’intéressant dans un même mouvement à l’histoire des XVIIIe et XIXe siècles et à celle de la colonisation au XXe siècle. Elle est par ailleurs membre du comité de rédaction des Annales et rédactrice en chef adjointe de la revue Afriques. Débats, méthodes et terrains d’histoire.

Source : https://www.cnrs.fr/fr/personne/camille-lefebvre

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Comme un Romain en Helvétie | Musée national suisse

31 mars 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment les Romains approvisionnaient-ils les grands centres de leur époque tels que Vitudurum (Oberwinterthur), Aquae Helveticae (Baden) ou Vindonissa (Windisch)? En grande partie grâce aux villae implantées dans la région, nous explique le blog du Musée national suisse.

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Maquette d’une villa romaine à Winkel, près de Bülach. Musée national suisse

Les villae romaines étaient le plus souvent construites le long des axes routiers essentiels à la survie des provinces. Lorsqu’il y avait des ressources naturelles à proximité, comme du calcaire, de l’argile ou du minerai de fer, on y produisait aussi, outre des denrées alimentaires, des objets usuels comme des tuiles ou des outils. À la fois habitation et salle d’apparat, la villa rustica, pièce maîtresse du domaine, était d’une opulence délibérée. La pars rustica qui lui était rattachée, en revanche, était principalement constituée de bâtiments agricoles et d’étables. D’après les estimations des archéologues, le canton de Zurich comptait à lui seul près de 120 villae romaines, dont beaucoup dorment encore dans le sol. Pour une raison toute simple: c’est dans la terre que ces trésors archéologiques sont le mieux conservés. Lorsque les terrains ont été fouillés, c’est là encore, la plupart du temps, pour une raison toute simple: la sauvegarde avant l’exécution de projets de construction. On sait malgré tout beaucoup de choses sur le rôle et le fonctionnement de ces villae.

Lire la suite : Comme un Romain en Helvétie | Musée national suisse

Pour d’autres articles du Musée national suisse relativement à l’Antiquité classique en Suisse : https://blog.nationalmuseum.ch/fr/category/antiquite-classique/

Légende image d’en-tête : Reproduction d’une villa rustica à l’aide de figurines d’étain. Limesmuseum Aalen

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Les musées suisses font face au passé, parfois trouble, de leurs collections – rts.ch

27 mars 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le thème de l’art spolié par les nazis a fait les gros titres à maintes reprises en Suisse. Par exemple, la collection d’Emil Bührle – marchand d’armes ayant commercé avec l’Allemagne nazie – continue d’embarrasser le Kunsthaus de Zurich. Mais le plus grand musée d’art de Suisse n’est pas le seul à devoir faire face au passé de sa collection.

Septante-sept ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la question de l’art spolié à l’époque du national-socialisme est encore ouverte dans les musées suisses.

Pour preuve, sur les 18 projets de recherche sur la provenance d’œuvres d’art soutenus par l’Office fédéral de la culture – à hauteur de 1,6 million de francs – douze projets concernent des biens culturels en lien avec l’art spolié entre 1933 et 1945 (lire aussi encadrés).

L’enquête de la RTS par musée en Suisse : https://www.rts.ch/info/culture/arts-visuels/12960512-les-musees-suisses-font-face-au-passe-parfois-trouble-de-leurs-collections.html?rts_source=rss_t

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale »

25 mars 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Sociologue et professeur en sciences de l’éducation à l’université Paris 8, Fabien Granjon a étudié les usages de l’informatique connectée dans les classes populaires. Le constat est sans appel. Comme dans toute pratique sociale ordinaire, les usages du numérique connecté n’échappent à la règle. Le capital culturel a un impact direct sur ces derniers. Loin d’être une solution miracle pour une démocratisation de l’accès à la culture, le numérique aggrave les inégalités. Le Café pédagogique l’a interviewé à l’occasion de son ouvrage Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Extraits.

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Sur l’origine des inégalités numériques

D’abord il me paraît très important de rappeler que les inégalités numériques n’ont précisément rien de numérique. Elles sont fondamentalement des inégalités sociales qui s’imposent à la pratique du numérique, pratique dont on ne voit pas pourquoi elle échapperait à la dynamique inégalitaire qui traverse nos sociétés de part en part. Il est important de considérer que les écarts de pratique sont constitutifs d’inégalités sociales qui déterminent, certes, des conditions d’accès et d’usages, mais plus foncièrement encore, ces inégalités façonnent chez les individus des aptitudes, des envies, des dispositions qui cadrent leurs modes d’appropriation des TNIC. Prendre au sérieux ce fait invite à prêter attention aux conditions de possibilité de développement des pratiques de l’informatique connectée, mais également aux logiques sociales déterminant l’actualisation des usages.

Sur le rôle de l’école relativement à ces inégalités

les pratiques du numériques sont des pratiques culturelles. Il n’est donc pas étonnant de constater que plus les individus sont éloignés de la culture scolaire et n’ont pu bénéficier, lors de leur prime socialisation d’un entourage disposant d’un capital culturel conséquent, plus ils semblent avoir quelque difficulté quant à l’usage de l’informatique connectée.

Fabien Granjon tient également pour responsable le rôle que jouerait l’éducation numérique elle-même dans l’établissement de ces inégalités

La part prise par le numérique au sein de la sphère éducative vient renforcer ces distorsions, c’est une évidence. La bonne maîtrise des TNIC dans un cadre scolaire est fortement indexée au milieu social. Savoir chercher, hiérarchiser, classer, synthétiser, ranger, etc. sont des compétences spécifiques qui n’ont pas grand-chose à voir avec celles qui consistent à assurer une présence sur les réseaux sociaux numériques. Les usages scolaires du numérique nécessitent des compétences et des dispositions qui avantagent les élèves qui évoluent au sein de familles favorisées.

A très largement méditer… au-delà même concernant l’école la question du numérique en son sein.

L’ouvrage : Granjon, F. (2022). Classes populaires et usages de l’informatique connectée. Des inégalités sociales-numériques. Paris: Presses des Mines.

L’interview dans son intégralité : Fabien Granjon : « Le numérique renforce les logiques de reproduction sociale » | Le Café pédagogique (25.03.2022).

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Données probantes à l’appui d’un enseignement centré sur l’enseignant (partie 2) | Larry Cuban

6 février 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans ce billet Larry Cuban s’intéresse à l’enseignement magistro-centré  et constate que l’instruction directe a été et reste omniprésente dans les cours des enseignants. Pour beaucoup d’enseignants, mais pas tous, c’est le seul moyen d’enseigner. Cependant, cet historien de l’éducation souligne que l’observation dans les classes montre que c’est plus complexe et que les enseignants hybrident leur enseignement. Sa conclusion (traduction): 

Au cours de mon étude des méthodes d’enseignement depuis la fin du 19e siècle, de mes observations récentes dans des salles de classe et de nombreuses autres études sur l’enseignement, il m’est apparu clairement que la plupart des enseignants (et des formateurs d’enseignants) mélangent des techniques centrées sur l’enseignant et sur l’élève dans leur répertoire de cours. Ces mélanges diffèrent selon la discipline scolaire, l’âge des élèves, les croyances sur la façon dont les élèves apprennent et d’autres facteurs, mais les approches hybrides sont dominantes. Ainsi, les chercheurs ont beaucoup de mal à étudier les effets de stratégies d’enseignement particulières en raison du mélange des deux approches dans de nombreuses salles de classe.


Voilà une énigme à laquelle les chercheurs universitaires, dont beaucoup travaillent dans des départements universitaires et des écoles d’éducation, doivent trouver une solution. Même avec un penchant intellectuel décidé en faveur d’un enseignement centré sur l’étudiant, les chercheurs universitaires devront faire face à des preuves vieilles de plusieurs décennies selon lesquelles la parole de l’enseignant dépasse toujours celle de l’étudiant dans les cours. De telles preuves sur le terrain ne peuvent évidemment pas répondre à la question évidente : quel est le rapport idéal entre le pourcentage de parole de l’enseignant et celui de l’élève dans une leçon enseignée à l’aide d’un « enseignement direct » ou d’une discussion en classe entière, et une leçon enseignée à l’aide d’activités en petits groupes, d’un apprentissage coopératif ou d’un apprentissage par projet ?


Est-ce 80-20 ? 70-30 ? 60-40 ? 50-50 ?


D’autres questions se posent également : quels sont les types de discours de l’enseignant (par exemple, poser des questions, donner des cours sur le contenu, faire des expériences, revoir les devoirs) ? Quels sont les différents types de discours des élèves au cours d’une leçon (par exemple, répondre aux questions de l’enseignant, poser leurs propres questions, donner des rapports, travailler en binômes et en petits groupes) ? Quels sont les gestes verbaux des enseignants qui encouragent les élèves à parler davantage (par exemple, poser une question ouverte, éviter les réponses « bonnes » et « mauvaises » aux réponses des élèves) ?


Peu de chercheurs, de praticiens et de responsables politiques, voire aucun, connaissent les réponses à ces questions.

Source : Evidence To Support Teacher-Centered Instruction (Part 2)

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

50 ans après : “N’oublions jamais” le Bloody Sunday

28 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cinquante ans après l’assassinat de quatorze manifestants catholiques nord-irlandais par l’armée britannique, à Derry, le journal local se souvient.

L’héroïsme d’un homme, Paddy Walsh, sorti sous les balles britanniques pour tenter de sauver l’une des victimes du Bloody Sunday, Patrick Doherty. L’image puissante et saisissante occupe toute la une du Derry Journal, vendredi 28 janvier, deux jours avant le cinquantième anniversaire du massacre perpétré par l’armée de Sa Majesté dans la deuxième ville d’Irlande du Nord.

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Dans l’édition « commémorative » consacrée à l’anniversaire du massacre, le bihebdomadaire fait la part belle aux témoignages des rescapés, des proches des victimes et à la marche prévue dimanche pour marquer l’événement. « Les familles ont dû attendre plusieurs décennies avant que les autorités britanniques ne s’excusent », rappelle le Derry Journal.

Quelques mois après les faits, une première enquête très décriée assure que les soldats ont riposté à des tirs venus de la foule. Des conclusions démenties par une nouvelle investigation, close en 2010. « L’enquête n’a fait que confirmer ce qu’on savait tous : que les militaires ont tiré en premier sur des civils non armés. »

Dans la foulée, le Premier ministre David Cameron évoque des actes « injustifiés et injustifiables », au moment de présenter des excuses au nom du gouvernement britannique. Ce « Dimanche sanglant » constitue « l’un des jours les plus sombres des Troubles », le conflit nord-irlandais de 1968-1998, tranche le Derry Journal. Et d’enjoindre à ses lecteurs, sous la photo de Paddy Walsh et de Patrick Doherty, de « ne jamais oublier ».

Source : www.courrierinternational.com

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

La théorie de la trahison d’Anne Frank est-elle une « absurdité calomnieuse » ?

22 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans un précédent billet «https://lyonelkaufmann.ch/histoire/2022/01/17/pays-bas-une-enquete-revele-qui-a-denonce-anne-frank-et-sa-famille/Pays-Bas : Une enquête révèle qui a dénoncé Anne Frank et sa famille», je faisais part d’un article du journal Le Soir qui rapportait qu’une ne équipe internationale chargée des affaires non résolues a passé des années à enquêter sur la trahison d’Anne Frank et des autres personnes cachées dans l’annexe secrète. Leur conclusion était que le notaire Arnold van den Bergh, membre du Conseil juif d’Amsterdam, était « très probablement » le traître. A la suite de cette parution de ce billet, une lectrice de ce blog m’a transmis des articles complémentaires remettant en cause, par des historiens, le résultat de cette enquête.

Les articles sont en néerlandais et cette lectrice, grand merci à elle, m’en a notamment traduit un. La liste de l’ensemble des ressources en ligne figure à la fin de l’article. Encore une fois un grand merci à cette lectrice.

La dernière enquête sur Anne Frank et ses dénonciateurs.

Pour l’enquête elle-même, je vous propose de consulter le reportage de la télévision publique néerlandais NOS op3 :

Lien vers la vidéo : https://youtu.be/CRzWGchR3Bg

Pour disposer des sous-titres en français, sélectionner les sous-titre en anglais, puis demander de les traduire en français.

Concernant l’enquête, elle a été menée par une équipe de criminologues, d’histoire, de psychologues, de légistes et d’un ancien du FBI.

Elle a recouru à l’analyse d’une quantité significative de données en recourant à l’intelligence artificielle (IA) pour les analyser et en s’appuyant sur les trois principes des enquêtes froides (Cold Case) : qui avait la connaissance de la cachette de la famille d’Anne Frank, la motivation et l’opportunité de le faire.

Si le reportage permet de connaître l’histoire de la cachette de la famille d’Anne Frank, sa découverte et les raisons ayant amené cette équipe à déterminer (à 87% environ) que Arnold van den Bergh, membre du Conseil juif d’Amsterdam, était la personne ayant fourni les informations aux Allemands, il ne propose pas et ne présente pas les avis de celles et ceux qui mettent en doute les résultats de cette enquête.

Par ailleurs, seule un seul document au final, parmi tous ceux récolés permet d’appuyer leur théorie. Un document qui est la copie d’une note anonyme adressée au père Otto Frankd :

 «Votre cachette à Amsterdam a été communiquée à l’époque à la Jüdische Auswanderung d’Amsterdam, Euterpestraat, par A. van den Bergh, qui habitait près du Vondelpark, O. Nassaulaan.»

Cette note anonyme adressée au père Otto Frank a régulièrement attiré l’attention du notaire Van den Bergh pendant des décennies.

Il est à noter qu’après la mort de van den Bergh , l’allégation anonyme concernant le notaire qui avait livré à Otto Frank a fait l’objet de plusieurs enquêtes. La Direction nationale des enquêtes criminelles a écarté le tuyau parce qu’il n’y avait  «aucune raison de douter de l’intégrité de Van den Bergh». L’identité de l’auteur de la note reste inconnue à ce jour. 1

Les doutes concernant ces dernières révélations

Sous le titre « La théorie de la trahison d’Anne Frank est une « absurdité calomnieuse »», le site Historisch Nieuwsblad donne la parole à l’historien Bart van der Boom, professeur associé à l’université de Leiden, qui qualifie lui-même cette accusation de « calomnieuse absurdité ».

Voici la traduction de l’article :

C’était la grande nouvelle dans les médias nationaux cette semaine : un enquêteur du FBI à la retraite avait enfin découvert qui avait trahi Anne Frank à la police allemande. Le notaire Arnold van den Bergh, membre du Conseil juif, aurait transmis des listes d’adresses de cachettes pour sa propre protection. Mais l’historien Bart van der Boom, professeur associé à l’université de Leiden, qualifie cette accusation de « calomnieuse absurdité ».

Van der Boom a mené des recherches sur le Conseil juif pendant des années. Selon lui, il n’y a aucune preuve qu’elle ait compilé des listes d’adresses cachées. Si tel avait été le cas, les Allemands responsables des déportations, Willy Lages et Ferdinand Aus der Fünten, l’auraient su. Après la guerre, dans leurs déclarations à la justice néerlandaise, ils ont tout fait pour rendre le Conseil juif partiellement responsable de leurs crimes, mais ils n’ont jamais rien dit des listes d’adresses qui leur auraient été transmises.

Vince Pankoke, enquêteur du FBI, et son équipe de 23 personnes chargées de l’enquête se basent entièrement sur une note anonyme qu’Otto Frank a reçue après la libération. Il est écrit :  »Votre cachette à Amsterdam a été communiquée à l’époque à la Jüdische Auswanderung d’Amsterdam, Euterpestraat, par A. van den Bergh, qui habitait près du Vondelpark, O. Nassaulaan. Au J.A., il y avait toute une liste d’adresses transmises par lui.”

Van der Boom appelle cette preuve «mince comme une feuille». Après la guerre, les rumeurs les plus folles circulaient sur qui avait trahi qui. Van den Bergh avait de nombreux ennemis. L’historien est troublé par le fait que l’équipe américaine chargée des affaires classées prétend avoir travaillé avec les techniques d’enquête les plus modernes. C’est beaucoup d’agitation pour rien.

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Le Conseil juif en 1942
Assis, de gauche à droite : A. Ascher (président), Prof. D. Cohen (président), inconnu, inconnu, A. van Dam, Grand Rabbin Philip Frank, Dr. D.M. Sluys, S.J. van Lier, Albert B. Gomperts, W.A. Mendes da Costa. Debout : de gauche à droite Meijer de Vries, Dr. A. v.d. Laan, J. Brandon, inconnu, inconnu, A. Soep Bzn., inconnu, Prof. J. Brahn, A. Krouwer, inconnu, Prof. Image Joh. de Haas, NIOD.

Selon M. Van der Boom, cette accusation s’inscrit dans le cadre des nombreuses idées fausses qui existent sur la motivation et la méthode de travail du Conseil juif. Par exemple, on lit souvent que le Conseil a décidé qui devait être mis au transport. C’est complètement faux. En avril, le propre livre de Van der Boom sur le Conseil juif, intitulé The Politics of the Lesser Evil, sera publié.

Lien vers l’article : https://www.historischnieuwsblad.nl/onderzoeker-joodse-raad-verraadtheorie-anne-frank-is-lasterlijke-onzin/

Bart van der Boom n’est pas le seul à remettre en cause les résultats de cette enquête nous apprend le journal Trouw.

C’est aussi le cas de Ronald Leopold, directeur général de la Maison d’Anne Frank. S’il qualifie l’enquête de « travail admirable » dans le journal de Radio 1, il souligne toutefois que des questions importantes se posent : la liste des adresses cachées que le notaire aurait partagée existe-t-elle ? Et qui a écrit cette lettre anonyme accusant Van den Bergh ?

Pour sa part, Erik Somers, chercheur à l’Institut néerlandais de documentation sur la guerre Niod, se pose également des questions après avoir étudié l’enquête de l’équipe. Depuis des décennies qu’il étudie le sujet, il n’a jamais entendu dire que les membres du Conseil juif possédaient une liste d’adresses de cachettes.  «Je n’ai rencontré cela nulle part dans mes recherches et je trouve cela hautement improbable.»

Somers souligne également que le Conseil juif, établi par ordre de l’occupant, a été dissous en septembre 1943. L’arrestation a eu lieu en août 1944.  «Cela voudrait dire que cet Arnold van den Bergh se serait promené avec ces listes pendant presque un an.»

Une théorie parmi d’autres

Au cours des dernières décennies poursuit Trouw, de nombreuses théories ont été avancées sur la trahison d’Anne Frank et des sept autres personnes qui se cachaient dans la célèbre annexe secrète. Le nombre de suspects s’élève à plusieurs dizaines.

La façon dont l’équipe chargée de l’enquête sur l’affaire Van den Bergh est parvenue à ce résultat ressemble beaucoup à un cas de raisonnement délibéré, explique M. Somers :  «Je pense qu’il y a cinq théories sérieuses. Cette équipe a indiqué l’improbabilité de chacun d’entre eux. Cela se fait avec des arguments solides, mais il en reste un. Puis une note anonyme est redécouverte et c’est le seul indice. C’est le seul indice. Ils essaient de le confirmer.»

En somme, Somers est loin d’être convaincu.  «Déjà dans les années 80, après de nombreuses recherches, il a été affirmé que cette preuve ne peut être apportée. C’est à nouveau ma conclusion. Vous pouvez indiquer de nombreuses possibilités, mais la preuve ne sera jamais apportée.»

Les chercheurs eux-mêmes disent qu’ils sont sûrs à 85 % de leur affaire. Est-il donc sage d’être aussi catégorique ? Somers ne le pense pas.  «Quelqu’un est positionné ici comme ‘le traître d’Anne Frank’. Je ne sais pas si c’est moralement souhaitable de faire ça. Je voudrais surtout insister sur les réserves qui l’entourent.»

Un des autres scénarios possibles

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Sur cette photo de 1945, au premier rang, de gauche à droite, se trouvent : Miep Gies, Otto Frank et Bep Voskuijl. Derrière eux : Johannes Kleiman (à gauche) et Victor Kugler, qui ont aidé la famille Frank à se cacher. Image AP

Et si c’était juste une coïncidence que la famille Frank ait été découverte ? C’est une théorie que la Maison d’Anne Frank elle-même a avancée il y a quelques années. À la même adresse où ils se cachaient, se trouvait la société Giessen & Co. Cinq mois avant l’arrestation, deux employés ont été arrêtés pour le commerce clandestin de bons de distribution.

 «Le SD traquait les Juifs qui se cachaient, mais aussi les personnes qui abattaient clandestinement des vaches et des moutons et échangeaient des coupons de nourriture»*, explique Gerjan Broek de la Maison d’Anne Frank. Il pense qu’un membre de ce département était présent lors de l’arrestation de la famille Frank. «Il se peut qu’il y ait un lien entre les deux événements.»

Cette théorie n’a ps été réfutée dans le livre de l’équipe des affaires classées. Par contre, cette dernière enquête a permis d’en invalider d’autres et c’est peut-être cela le résultat le plus tangible de ce travail.

Source ; https://www.trouw.nl/binnenland/deze-gaten-schieten-historici-in-de-anne-frank-onthullingb3532308/

Les liens vers un ensemble d’articles sur le sujet

Voici les liens reçu par et de ma lectrice de ce blog

  • https://nos.nl/l/2413440
  • https://nos.nl/r/222569​
  • https://nos.nl/artikel/2413384-nieuw-onderzoek-met-moderne-technieken-joodse-notaris-verraadde-adres-anne-frank
  • https://nos.nl/artikel/2413440-experts-kritisch-over-nieuwe-theorie-anne-frank-lasterlijke-onzin
  • https://www.trouw.nl/binnenland/deze-gaten-schieten-historici-in-de-anne-frank-onthullingb3532308/​
  • https://www.trouw.nl/binnenland/de-bescheiden-notaris-van-de-oranje-nassaulaanbe9b2ca0/​
  • https://www.trouw.nl/binnenland/coldcaseteam-wijst-vermoedelijke-verrader-anne-frank-aan-historici-reageren-kritisch-dit-is-moreel-niet-zo-wenselijkbe552741
  • https://www.historischnieuwsblad.nl/onderzoeker-joodse-raad-verraadtheorie-anne-frank-is-lasterlijke-onzin/​

Bonne lecture et n’hésitez pas à me contacter comme cette lectrice à propos de ce billet ou d’autres.


  1. Source : https://www.trouw.nl/binnenland/de-bescheiden-notaris-van-de-oranje-nassaulaanbe9b2ca0/ ↩︎

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Musée d’Histoire de Berne – Le mythe du samouraï 4.11.2021 – 5.6.2022

21 janvier 2022 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’exposition

Les samouraïs : durant sept siècles, ces guerriers légendaires ont marqué l’histoire et la culture du Japon. Les récits mythiques célèbrent leur bravoure, leur loyauté, leur pouvoir, mais racontent aussi leurs intrigues. Leur éthique de combattants et la beauté de leurs armures n’ont pas cessé de fasciner jusqu’à nos jours. « Le mythe du samouraï. La collection Ann & Gabriel Barbier-Mueller » présente l’histoire des samouraïs à travers leurs armes défensives et offensives, qui reflètent les évolutions sociales, militaires et artistiques, depuis le début du régime des guerriers, tout au long de la domination mouvementée de l’aristocratie militaire et jusqu’aux traces laissées par les samouraïs dans la culture populaire moderne.

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Le cœur de l’exposition est constitué par des objets en prêt de la célèbre collection privée Ann et Gabriel Barbier-Mueller à Dallas (États-Unis). La présentation est complétée par de magnifiques armes de la collection du Musée d’Histoire de Berne.

Pour les écoles

«Le Mythe du Samouraï»: cette exposition raconte l’histoire mouvementée des samouraïs et explique leur culture dans le contexte de l’histoire japonaise. Certes, l’histoire du Japon ancien ne figure pas dans nos plans d’étude, mais l’exposition peut néanmoins offrir de nombreux liens avec divers thèmes des branches ensei- gnées. Elle permet d’une part de se familiariser avec les traits essentiels d’une civilisation non européenne, et donne d’autre part de nombreuses occasions de réflexion sur les réalités sociales et politiques de différentes époques et civilisations.

Depuis très longtemps déjà, la civilisation japonaise exerce une forte fascination sur les enfants et les adolescents, et par les mangas, le cinéma, les séries et les costumades, elle s’est maintenant fait une place dans notre mode de vie occidental. Quelques exemples de la culture populaire suffiront à s’en convaincre : Hello Kitty, Pokémon (Go), Détective Conan, Naruto, One Piece, Attack on Titan.

L’offre pédagogique en rapport avec l’exposition s’adresse à tous les niveaux scolaires. Le « mythe du samouraï » est traité comme un thème interdisciplinaire qui peut se relier aux domaines «sciences humaines et sociales» et «éthique et cultures religieuses». Mais il est aussi possible d’en tirer profit pour l’enseigne- ment des langues et pour les activités créatrices.

Dossier didactique 

Le dossier didactique s’adresse aux classes du cycle 3 et du degré secondaire II, et ouvre diverses perspectives sur le sujet.

Le dossier comportant des textes sur l’exposition, des idées pour la préparation et le suivi de la visite ainsi que des cartes d’exercices pour la visite autonome peut être téléchargé gratuitement: Documents didactiques / Documents à imprimer

Langues : allemand, français

Source : www.bhm.ch

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

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