Réalisation d’étudiantes pour le cours « Réformer l’école : une mission impossible? ». Vous trouverez d’autres exemples sur le blog.
Jusqu’à quel point les enseignant-e-s d’histoire seront-ils prêt-e-s à intégrer dans leur enseignement les potentialités du fameux Web 2.0 ? Préalablement encore faut-il s’entendre sur ce que cela signifie un enseignement d’Histoire basé sur les principes du Web 2.0 et donc s’attarder un instant sur la définition de ce fameux Web 2.0. En me basant sur la lecture de sa définition dans Wikipedia, je mettrais pour ma part les mots-clés suivants en avant : mise en commun d’informations, architecture de participation, syndication du contenu, étiquetage/folksonomie que les principes de base suivants synthétisent:
The 25 Basic Styles of Blogging … And When To Use Each One
Vidéo réalisée par des élèves pour « The Black History Month ». Dans les critères de réalisation, il s’agissait notamment pour les élèves d’interviewer des témoins ou un expert de l’histoire des Noirs, de rechercher des images libres de droits.
Ici un exemple, certainement réalisé par un enseignant, basé sur du matériel récupéré, légendé et accompagné d’un fond sonore. Publication sur teachertube (malheureusement saturé de publicité).
- le site ne doit pas être un jardin secret, c’est-à-dire qu’il doit être aisé de faire rentrer ou sortir des informations du système ;
- l’utilisateur doit rester propriétaire de ses propres données ;
- le site doit être entièrement utilisable à travers un navigateur standard ;
- le site doit présenter des aspects de réseaux sociaux.
Très clairement, cela signifie un changement de paradigme puisque la construction du savoir, au travers d’une mise en réseau et d’un dialogue notamment avec des pairs, car c’est l’élève qui produit du contenu, ici à nature historique. Actuellement, les outils ne manquent pas qui permettent relativement facilement de produire et de mettre en ligne de tels contenus.
The 25 Basic Styles of Blogging … And When To Use Each One
Un des premiers éléments qui vous vient peut-être à l’esprit, c’est évidemment les blogs. Nous avons déjà eu l’occasion de présenter quelques potentialités de ceux-ci. Nous les avons même utilisés en formation avec des étudiants (le blog Réformer l’école : une mission impossible?). A l’approche de cette rentrée, François Guité (Pourquoi devrions-nous laisser les élèves bloguer?) et Mario Asselin (Les enfants ont moins besoin de quelqu’un qui regarde…) stimulent notre réflexion à ce propos. Après, je peux aussi ajouter un outil comme le wiki, même si les exemples manquent relativement à leur utilisation en histoire. Plus basique, je suis en mesure de demander à chaque élève de réaliser un carnets de sites avec une brève évaluation et de mettre l’ensemble d’une classe ou de plusieurs classes en réseau. Mais, à l’aube de cette rentrée, je suis particulièrement stupéfait par la simplicité de publication, sous forme électronique, offerte par un certain nombre de sites relativement à la vidéo ou au support de publications style « PowerPoint » (slideshow).
Réalisation par des élèves de 5e, de la All Saints CE Primary School, de London. Réalisé avec iMovie pour partager l’histoire anglaise avec leur correspondants en Grèce.
Vidéo réalisée par des élèves pour « The Black History Month ». Dans les critères de réalisation, il s’agissait notamment pour les élèves d’interviewer des témoins ou un expert de l’histoire des Noirs, de rechercher des images libres de droits.
Actuellement, les matériaux à disposition en ligne sont même suffisamment abondant pour réaliser des documents multimédias en s’appuyant uniquement sur des ressources déjà disponibles sur l’Internet. Les élèves se chargeant des transitions et des légendes, voire du fond sonore, accompagnant les documents ainsi récupérés.
Ici un exemple, certainement réalisé par un enseignant, basé sur du matériel récupéré, légendé et accompagné d’un fond sonore. Publication sur teachertube (malheureusement saturé de publicité).
Dernier outil trouvé ces derniers temps sur la toile, Animoto vous permet de réaliser des clips de 30 secondes pour 15 photos au maximum. Il vous suffit de prendre des photos numériques et de les envoyer à Animoto (ou de passer via Flickr ou Picasa ou un autre), puis de les reclasser et enfin de choisir une musique d’accompagnement. Animoto se charge ensuite du reste. Voici un exemple de produit fini:
Moins que jamais l’utilisation des médias et technologies en classe se heurte à des difficultés techniques problématiques ou insurmontables. Plus que jamais la balle est entre les mains des enseignant-e-s.
: »(Pour ceux qui penseraient que je ne suis qu’un ayatollah technophile, je les engage à lire cet article.) »:
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