
DécryptageUne minorité d’enseignants s’abstient de parler d’intelligence artificielle dans leurs classes. Mais ils sont de plus en plus nombreux à ouvrir la discussion sur le sujet, jusqu’à, pour certains, s’atteler à faire circuler les bonnes pratiques.
Extrait :
Certains enseignants profitent d’un espace aménagé par l’éducation nationale : l’intelligence artificielle figure en effet au programme de l’enseignement scientifique au lycée depuis plusieurs années. « Il est essentiel d’y introduire les termes de base » et de signaler les faiblesses de ces outils, explique Marie-Thérèse Lehoucq_._ Mais tous les enseignants concernés ne saisissent pas cette opportunité : « Je n’ai encore rien fait sur l’IA car le programme est trop long », témoigne Jocelyn Clément, enseignant de physique-chimie en lycée à Eaubonne (Val-d’Oise).
Ces tentatives pour aider les élèves à mieux utiliser l’IA ne résoudront probablement pas le problème fondamental posé par l’intelligence artificielle : comment faire évoluer le système scolaire dans un monde où la machine peut désormais répondre aux questions à la place des élèves ? Si, avec l’avènement d’Internet, les dissertations à la maison étaient déjà largement tombées en désuétude, c’est tout le système de notation – ce qu’il évalue, et sous quelle forme – qu’il faudra probablement revoir.
L’article : ChatGPT à l’école : entre tabou et encouragement, le dialogue compliqué entre professeurs et élèves | Le Monde
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