L’épopée des soldats noirs américains lors de la Première Guerre mondiale, racontée par un livre d’histoire, un documentaire et une bande dessinée.
La Première Guerre mondiale fut sans nulle doute celle qui fit le plus grand nombre de victimes avec près de vingt millions de morts pour les nations engagées. Tandis que les corps s’amoncelaient dans les tranchées françaises, le président américain Woodrow Wilson avait fait du « non engagement » des États-Unis, une promesse électorale. Gage sur lequel il devait revenir rapidement une fois réélu. Le 6 avril 1917, les Américains s’engagent aux côtés des Alliés. Ce que les livres d’histoire ne racontent pas, ce sont les faits d’armes des soldats noirs américains qui participèrent à ce conflit armé afin de prouver qu’ils étaient des citoyens américains comme les autres, motivés par l’espoir que leur gouvernement leur apporterait reconnaissance et gratitude à l’issue de la guerre. C’est cette page oubliée de l’Histoire que nous relate le journaliste Thomas Saintourens avec Les Poilus de Harlem que nous rapprocherons du film documentaire de François Reinhardt, La Grande Guerre des Harlem Hellfighters, diffusé sur France Ô le 13 décembre 2017 et de la bande dessinée de l’américain Max Brooks, Les Harlem Hellfighters, illustrée par Caanan White, paru aux éditions Pierre de Taillac en 2017.
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