Les réseaux sociaux font dorénavant partie de la vie, je ne vous apprends rien là. On y associe souvent le concept d’identité numérique, mais on peut aussi parler d’identité « tout court », puisque l’un ne va pas sans l’autre bien souvent, surtout chez les jeunes. Pourtant, la communication sur les réseaux sociaux nécessite toutes sortes d’apprentissages et le milieu scolaire est assurément un terreau idéal pour cela, en plus de pouvoir profiter de ses avantages pour moderniser les techniques d’enseignement.
Cet article présente quelques niveaux d’influence de ces réseaux sur le système d’éducation.
Je souligne (même si ce n’est pas la première fois…) concernant la cyberintimidation :
Avec la démocratisation d’Internet et la multiplication des réseaux sociaux, on entend souvent dire qu’il est plus facile d’intimider, et qu’il vaut donc mieux garder les jeunes loin de ces outils de communication.
Si la cyberintimidation est effectivement un problème très grave, il n’en demeure pas moins que, selon Jasmin Roy, président et fondateur de la Fondation Jasmin-Roy, la majorité des cas d’intimidation se passe « en personne », très souvent à l’école. C’est ce qu’il expliquait lors d’une conférence prononcée lors du dernier colloque de l’Association québécoise des utilisateurs de l’ordinateur au primaire-secondaire (AQUOPS), en mars 2015 à Québec.
Responsabiliser les jeunes quant à l’utilisation des médias sociaux, leur montrer qu’on n’est jamais vraiment anonyme et encourager la dénonciation lorsqu’ils sont témoins d’actes virtuels répréhensibles restent des stratégies plus efficaces à long terme que l’interdiction totale. Et le milieu scolaire, appuyé d’intervenants spécialisés, a certainement un rôle à jouer dans cette éducation.
Source : Réseaux sociaux à l’école : mieux vaut éduquer qu’interdire – Québec Numérique
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