Cet article de Doc TICE, le Site des document@listes de l’académie de Besançon, s’attache à la question de la co-écriture des élèves à l’ère du Web 2.0. Après s’être interrogé sur la finalité de l’écriture collaborative, l’article présente quelques exemples de séquences d’écriture collaborative, menées soit à l’aide d’un pad, soit d’un “mur”. Très intéressant et enrichissant que ce soit pour la réalisation par les élèves d’exposés collaboratifs, de discussion ou de mise en commun.
Je collabore en classe… et en direct!:
Faire co-écrire les élèves crée une dimension de responsabilité dès lors qu’ils publient leurs informations “en mouvement” et « à plusieurs mains » : l’écriture collaborative permet de relier les connaissances individuelles des élèves dans un savoir collectif. Comment le professeur-documentaliste peut-il prendre en compte ces compétences à la fois intellectuelles et sociales?
Ces conditions pédagogiques peuvent permettre à l’élève d’interagir avec ceux de sa classe, voire en dehors, ajoutant une dimension responsabilisante d’une écriture en ligne qui est “vue” et “lue”. Comment ouvrir l’espace clos de la classe à un espace public mais citoyen, en utilisant des outils qui favorisent la collaboration et la publication de la pensée “en acte” de l’apprenant ?
On a pas attendu le numérique pour faire collaborer les élèves. Mais aujourd’hui, les travaux d’écriture collaborative peuvent bénéficier d’une amélioration fonctionnelle, voire d’une configuration du travail pédagogique inconcevable, il y a quelques années : créer un texte à 20 mains, grouper dans un même document les idées de tout un groupe, et surtout gérer l’évolution du travail d’écriture de manière globale, en temps réel, étaient des tâches délicates à mettre en oeuvre (rigidité du support imprimé pour un travail de co-écriture à plusieurs mains).
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