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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

La santé mentale en enseignement à distance – une taxonomie des des obstacles et des catalyseurs pour veiller au bien-être des étudiants et des étudiantes

17 novembre 2021 by Lyonel Kaufmann

L’étude citée ci-dessous porte sur un sujet peu documenté dans un contexte d’enseignement à distance et probablement exacerbé par la situation pandémique que nous vivons actuellement : les facteurs qui influencent la santé mentale des étudiants et des étudiantes en formation à distance.

Parmi les barrières au bien-être identifiées par les étudiantes et les étudiants, il est notamment possible de retenir : 

  • Les processus administratifs décriés comme pénibles par la quantité de documents à remplir;  
  • Les frais de scolarité élevés;
  • Une lourde charge de travail; 
  • Le sentiment d’isolement inhérent au contexte de la formation à distance;
  • Des programmes d’études peu stimulants;
  • L’absence d’activités interactives dynamisantes et collaboratives; 
  • Des critères d’évaluations peu clairs; 
  • La crainte d’échouer aux examens en s’y étant mal préparé.

Parmi les éléments facilitant le bien-être, il est notamment possible de retenir :

  • La flexibilité dans le choix du rythme de travail;
  • La présence d’une structure clairement établie à l’intérieur des cours et basée sur une routine dans la présentation de la matière;
  • Le support affectif des personnes tutrices. 

Article

Lister, K., Seale, J. et Douce, C. (2021). Mental health in distance learning: a taxonomy of barriers and enablers to student mental wellbeing. Open Learning: The Journal Of open, Distance and e-learning.
[https://doi.org/10.1080/02680513.2021.1899907]

Source : Pédagogie universitaire Université de Québec

Classé sous :Médias et technologies, Publications

Colloque infoclio.ch 2021- Travail à distance et sciences historiques

28 septembre 2021 by Lyonel Kaufmann

La pandémie de coronavirus a provoqué en 2020 un basculement abrupt des universités et d’une partie de l’économie vers des modalités d’étude et de travail à distance. Le recours intensif aux technologies numériques a permis le maintien de la majorité des activités productives tout en limitant au maximum la circulation des personnes. L’enseignement et le travail dans l’espace virtuel s’inscrivent cependant dans une longue évolution des pratiques professionnelles et des modes de production. Le colloque infoclio.ch 2021 (19 novembre 2021) analyse la massification récente du travail à distance en mettant en lumière ses antécédents historiques, ses conséquences pour les institutions patrimoniales et ses effets sur l’enseignement de l’histoire.

Une première session interroge l’histoire de l’informatisation du travail. Des premiers essais de mécanisation du travail intellectuel au 19e siècle jusqu’à l’avènement des ordinateurs personnels, des premiers débats sur le télétravail dans les années 1980 jusqu’à l’économie des plateformes : des nouvelles technologies ont accompagné les transformations des pratiques et de l’organisation du travail. Trois historiennes et historiens replacent ces évolutions dans leur contexte.

L’accès à distance aux documents historiques fait l’objet de la deuxième session. La pandémie a brusquement interrompu l’accès aux institutions patrimoniales, laissant comme seule alternative la consultation en ligne de documents numérisés. Un avenir basé sur la numérisation à la demande et la consultation virtuelle des sources historiques est-il souhaitable ? Une table ronde réunissant historiennes, archivistes et spécialistes des environnements de recherche virtuels examine cette question.

La troisième session est consacrée à l’enseignement universitaire à distance. Après bientôt deux ans d’enseignement en ligne forcé, le moment est venu de tirer un premier bilan. Une table ronde avec des représentantes et des représentants des différents corps universitaire discute l’expérience de ces derniers mois, mais également le rôle des plateformes numériques dans l’enseignement et leur place dans les stratégies d’avenir des universités.

Le colloque fera l’objet d’une traduction simultanée Allemand-Français.

Inscription en ligne et programme du 19. Novembre 2021 
Le nombre de participantes et participants sur place est limité. Un certificat COVID est nécessaire pour participer. En cas d’aggravation de la situation épidémiologique, la manifestation sera déplacée sur internet.

Source : Colloque infoclio.ch 2021: Out of office. Travail à distance et sciences historiques

Classé sous :Enseignement à distance, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

La fascination Marco Polo | France culture

2 septembre 2021 by Lyonel Kaufmann

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Retour sur le parcours atypique d’un marchand devenu explorateur dès l’âge de dix-sept ans et auteur d’un des plus grands récits de voyage de notre civilisation.

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Portrait de Marco Polo, explorateur• Crédits :  Getty

Matthieu Garrigou-Lagrange s’entretient avec Thomas Tanase, docteur en histoire et spécialiste des voyageurs médiévaux, auteur de « Marco Polo« , publié aux Editions Ellipses en 2016.

Avant d’en fasciner plus d’un par le récit de ses expéditions, Marco Polo était peut-être au fond le plus fasciné de tous. Emerveillé par la démesure de cette Chine qu’il découvre en travaillant pendant dix-sept ans au service du petit-fils de Gengis Khan, le dénommé Qubilay, il évoque avec enchantement les découvertes qu’il fit pendant ses voyages. Lorsqu’il revient dans sa Venise natale après un long voyage de vingt-quatre ans, il dicte le récit de son parcours à son compagnon de cellule, Rusticello de Pise.

Était-il vraiment un marchand ou plutôt un espion au compte de l’Occident ? Et de l’absence d’information dont nous disposons sur son enfance, nous en arrivons même à un ultime soupçon, et pas des moindres : Marco Polo a-t-il vraiment existé ?

L’émission : www.franceculture.fr

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications, sur le web

Dans les archives de la FVPS : Leur avenir – votre avenir (1967)

6 août 2021 by Lyonel Kaufmann

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Cette période estivale est propice à la mise en ordre des locaux de la Fondation vaudoise du patrimoine scolaire au casernes d’Yverdon-les-Bains. C’est aussi l’occasion de mettre la main sur quelques trouvailles. Il en est ainsi de cette plaquette éditée en 1967 pour recruter de futur•es enseignant•es primaire dans le canton. Elle dit un certain nombre de choses sur le métier d’enseignant•e d’alors et la société de cette époque..

En cette année 1967, la formation des maîtres et des maîtresses du canton de Vaud pour l’école primaire est dispensée par les écoles normales de Lausanne et d’Yverdon-les-Bains. La première est s’use à la Place de l’Ours et la seconde a ses locaux au Château d’Yverdon.
La formation dure quatre ans (trois pour les classes enfantines et semi-enfantines. Les candidats doivent être âgés entre 16 et 18 ans et être de nationalité suisse. L’entrée a lieu sur concours d’admission. Ce dernier comporte des épreuves de français, d’arithmétique, de chant et, pour les filles, de couture.

L’année scolaire commence alors en avril.

Pour informer et attirer les candidat•es le Département de l’instruction publique et des cultes publie alors cette plaque intitulée « Leur avenir – votre avenir ». Les photographies sont l’oeuvre de Michel et Jacques Perrenoud et le texte dû à la plume de Georges Duplain.
La mission de ces futur•es enseignant•es est de préparer les enfants aux responsabilités qui les attendent en l’an 2000.

Enseignant•e est un métier d’homme — et de femme— qui sait voir loin, un métier d’avenir et de chef. C’est un métier qui s’exerce dans un monde fortement genré, par des hommes « prêts à former d’autres hommes », « dignes de l’image qu’un élève doit se faire de son maître » et par des femmes « prêtes à former d’autres femmes, à les préparer aussi bien aux tâches du ménage qu’à des métiers divers, à élever des enfants qu’à assumer d’autres tâches utiles dans la communauté ».
Plus encore « au sexe dit faible », « l’institutrice doit contribuer à former des mamans, des maîtresses de maison qui sachent dominer leur tâche » dès l’école enfantine, car « les machines les plus perfectionnées ne remplaceront jamais la mère de famille ».

Pour être ce maître ou cette maîtresse, il s’agit d’avoir le don de communiquer ses connaissances et d’avoir le goût d’assimiler les techniques qui rendent efficace cette communication. « Éveilleur, entraîneur, vous serez « le maître ». Mais le maître dispose également d’une autorité naturelle. Il importe aussi « de ne pas se décourager à la première déception » et il « faut certes des nerfs solides face à des classes turbulentes ». Heureusement, « le métier assure des vacances qui permettent de récupérer, de voyager, de rassembler les forces et les idées ».

C’est du win-win comme on dirait aujourd’hui, car le maître épanouit les dons des élèves comme les siens : « Votre épanouissement sera celui des enfants, leur épanouissement sera le vôtre ».

Le métier s’exerce « partout » dans des classes à plusieurs degrés ou par classe d’âge en ville ou au village et chacun des ces éducateurs « occupe une place en vue et joue un rôle déterminant dans chaque village et chaque quartier ». On attend de l’enseignant qu’il participe « à la communauté politique ou paroissiale ».

Au quotidien, il s’agit de créer des centres d’intérêt, mais également de « répéter sans se lasser ce qui mérite de s’inscrire dans les jeunes cerveaux ». Les mots-clés sont apprendre, éveiller, découvrir, entraîner, préparer, dessiner, animer, perfectionner, élever, bien faire, orienter.
C’est un métier « en pleine évolution » qui nécessite de perfectionner sans cesse les méthodes d’enseignement en adoptant notamment des techniques modernes telles que la télévision « entrée dans les classes les plus vieillottes », la photographie, la radio, le cinéma d’amateur ou professionnel permettant de rendre « votre enseignement plus vivant et plus efficace ». Le tout pour former l’avenir du pays :

Ce monde où nous vivons,
ce pays qu’on chante aux jours de fête,
ces qualités ancestrales dont on parle dans le discours,
ils s’incarnent dans une seule réalité vivante:
le peuple issu des enfants formés dans nos écoles.

La plaquette :

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Patrimoine scolaire

Femmes préhistoriques, le silex fort !

30 juin 2021 by Lyonel Kaufmann

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L’histoire reste très fortement genrée et il n’en est pas autrement de la préhistoire. On écoutera donc attentivement et avec intérêt cet épisode de France culture du Cours de l’histoire et de ses nouvelles de la préhistoire (série en 4 épisodes).

Longtemps, les femmes préhistoriques étaient représentées telles les femmes au foyer de notre époque contemporaine, vaquant à leurs occupations domestiques tandis que l’homme chassait. Les rôles étaient-ils aussi genrés ? Quelle place avaient les femmes dans les sociétés préhistoriques ?

Quelques éclats de pierre, un petit nombre de fossiles, des tombes plus ou moins remplies d’objets… Les traces des hommes et des femmes préhistoriques sont peu nombreuses – surtout concernant la période paléolithique, la plus ancienne, celle qui précède le développement de l’agriculture et la sédentarisation. La discipline préhistorique demande ainsi une grande capacité de reconstitution et d’imagination ; pour le meilleur et pour le pire…

Car comment, par ces minces indices, déduit-on les activités menées par les hommes, et celles menées par les femmes ? Étaient-ils d’ailleurs si différents en ces temps reculés de l’humanité ? Les représentations contemporaines de nos lointaines ancêtres sont-elles justes, qu’elles figurent des femmes sédentaires attachées au foyer ou de puissantes guerrières égales aux hommes ? Petit tour d’horizon de l’état actuel des recherches sur ces grandes inconnues, nos grands-mères.

Avec Anne Augereau, protohistorienne, archéologue à l’INRAP. Elle enseigne dans les universités de Paris 1, Paris Nanterre, de Bourgogne, à l’École du Louvre et à l’EHESS. Elle est autrice de nombreuses publications dont, L’industrie du silex du Ve au IVe millénaire dans le sud-est du Bassin parisien. Rubané, Villeneuve-Saint-Germain, Cerny et groupe de Noyen (Documents d’archéologie française 97, 2004), Femmes néolithiques. Le genre dans les premières sociétés agricoles (CNRS éditions, 2021).

Avec aussi Claudine Cohen, philosophe, historienne des sciences, directrice d’études à l’EHESS et membre du Centre de recherches sur les arts et le langage (CRAL). Elle est notamment l’autrice de La femme des origines, images de la femme dans la préhistoire occidentale (Belin/ Herscher, 2003, dernière réed., 2020), Femmes de la préhistoire, Belin 2016, réedition Tallandier, 2019), Nos ancêtres dans les arbres. Penser l’évolution, Paris, Seuil 2021.

Source : www.franceculture.fr

Source Illustration : Ultramarine foto• Crédits : Getty

Classé sous :BP110 - Faire de l'histoire aujourd'hui, BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Enseignement à distance : quel bagage numérique pour nos étudiants et étudiantes universitaires?

22 mai 2021 by Lyonel Kaufmann

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A l’automne 2020, L’Université de Québec publiait cette ressource alors que les étudiants et étudiantes universitaires n’avaient pas nécessairement choisi de suivre leur trimestre à distance. Possédant des expériences et des habiletés numériques inégales, ils intègraient un environnement d’apprentissage méconnu pour plusieurs d’entre eux.

Pour lever certains mythes au regard de l’apprentissage en contexte numérique et guider le personnel enseignant et toute personne impliquée dans le soutien aux étudiants et étudiantes, l’Université de Québec avait alors conçu cette infographie interactive et évolutive pour permettre de :

  • Démystifier la compétence numérique et les raisons de soutenir son développement chez la population étudiante universitaire;
  • Reconnaître les inégalités numériques pouvant influencer la réussite des études;
  • Découvrir et partager des initiatives mises en place par des universités pour soutenir la population étudiante dans toute sa diversité.

En ce printemps 2021, elle garde toute son actualité et son intérêt.

Source : https://pedagogie.uquebec.ca/outils/lautomne-2020-distance-quel-bagage-numerique-pour-nos-etudiants-et-etudiantes-universitaires

Classé sous :Enseignement à distance

Pourquoi les pauvres votent-ils à droite ? Une étude de 50 démocraties (1948-2020)

3 mai 2021 by Lyonel Kaufmann

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Livre. Pourquoi les partis de gauche, qui prônent plus de redistribution, ne profitent-ils pas électoralement de la forte montée des inégalités que connaissent, depuis quarante ans, les pays démocratiques ? Du Royaume-Uni à l’Inde en passant par les Etats-Unis, la Turquie, la France, le Brésil, ce sont, au contraire, les partis nationalistes, les leaders populistes de droite et d’extrême droite, qui progressent d’élection en élection et parviennent même parfois au pouvoir.

C’est ce paradoxe qu’une vingtaine de chercheurs ont essayé d’expliquer [en examinant à la loupe les panels des sondages post-électoraux][1]dans cinquante pays de 1948 à 2020, concernant 500 élections au total. Les informations recueillies sur les personnes interrogées sur leur vote (âge, sexe, revenu, catégorie socioprofessionnelle, diplôme, origine, religion…) permettent, d’une part, de déterminer les corrélations respectives des facteurs socio-économiques (« classistes », disent les auteurs) et, d’autre part, les facteurs « identitaires » (origine, religion, âge, sexe) dans le choix politique.

Deux hypothèses transversales

Ces phénomènes et leurs variations sont analysés plus finement dans l’essentiel de l’ouvrage pays par pays, mais les chercheurs avancent deux hypothèses transversales.

Premièrement, dans le contexte d’une forte hausse du niveau scolaire, les enfants de ceux qui, par leur appartenance sociale, votaient à gauche, ont continué à le faire. En revanche, ceux qui ont été laissés en marge du système éducatif ont abandonné la gauche, car celle-ci a troqué la promesse d’une élévation de la situation sociale de tous pour une nouvelle forme de méritocratie, pendant idéologique de la promesse de droite d’une récompense de « l’effort » au travail : l’élévation par l’effort scolaire.

Deuxièmement se sont ajoutés, à partir des années 1980, les effets de la mondialisation. Alors que la gauche « éduquée » acceptait, au nom de valeurs d’ouverture, la perte de contrôle des Etats sur les flux marchands, ­financiers et humains, les ouvriers et les employés, subissant crises financières, chômage et délocalisations, ont perçu les frontières de l’Etat national ou le repli sur sa communauté (nationale, ethnique, religieuse, culturelle) comme un dernier rempart.

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« Clivages politiques et Inégalités sociales. Une étude de 50 démocraties (1948-2020) », d’Amory Gethin, Clara Martinez-Toledano et Thomas Piketty, EHESS-Gallimard-Seuil, 608 p., 25 €.

Source : www.lemonde.fr

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Colette:A 90 ans, une ancienne Résistante française raconte le combat contre le fascisme – Oscars 2021

1 mai 2021 by Lyonel Kaufmann

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Colette Marin-Catherine, 90 ans, confronte son passé en se rendant au camp de concentration allemand Mittelbau-Dora où son frère a été assassiné. Jeune fille, elle combattait les Nazis aux côtés de la Résistance française. Cela faisait 74 ans qu’elle refusait de mettre les pieds en Allemagne. Mais cette revendication est bouleversée lorsque Lucie, une jeune étudiante en histoire, entre dans sa vie. Préparée à rouvrir de vieilles blessures et à revisiter les terreurs de son passé, Colette nous offre à tous des leçons de vie essentielles.

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Affiche du documentaire «Colette». PHOTO : The Guardian

« Je suis tout à fait consciente que combattre le nazisme valait tous les risques. […] Parce qu’on a pas le choix. La résistance s’était comme ça. Quand on met le petit doigt dedans tout le reste y passe. Evidemment.»

Colette

« J’ai dépassé la colère. Je suis un peu dépassée par l’horreur. Est-ce que tu te rends compte que Jean-Pierre a fini la dedans ? »

Colette, submergée par l’émotion. au Crématorium du camp de Dora (Nordhausen)

Colette, récompensé d’un Oscar en 2021 dans la catégorie « court-métrage documentaire », est un film d’une vingtaine de minutes, diffusé par le quotidien britannique The Guardian, réalisé par l’Américain Anthony Giacchino et co-produit par la Française Alice Doyard. Le film est disponible sur YouTube où il atteint déjà les 300.000 vues. Il s’agit du premier film produit par une société de jeux vidéo -Respawn Entertainment- à concourir aux Oscar. Le court métrage fait partie de la série de modules vidéo réalisés autour du jeu en réalité virtuelle Medal of Honor : Above & Beyond, dont l’action se déroule durant la Seconde Guerre mondiale.

En dehors de son contexte historique, cette histoire vraie et émouvante n’a cependant aucun rapport avec l’intrigue de Medal of Honor: Above and Beyond. Sorti le 11 décembre 2020, ce jeu de guerre en réalité virtuelle propose de s’immerger dans des combats de la seconde guerre mondiale et d’affronter les troupes de l’Allemagne nazie.

« Ce film qui symbolise la transmission, m’a permis de rencontrer une ancienne résistante, mais ça ne s’est pas arrêté là. Nous avons un lien sentimental, comme une petite-fille et sa grand-mère. »

Lucie Fouble

Il est impossible de ne pas être soi-même submergé par l’émotion en regardant ce documentaire et l’émotion saisissant Colette et Lucie à certains moments de la visite du camp sur les traces de Jean-Pierre.

Sources et références :

  • « Colette », le voyage mémoriel d’une résistante de la Seconde guerre mondiale
  • Oscars : le documentaire récompensé, « Colette », était intégré au jeu vidéo « Medal of Honor »

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Aux États-Unis, un musée en ligne consacré aux lettres de guerre du Vietnam

4 avril 2021 by Lyonel Kaufmann

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Dans un projet accessible entièrement en ligne, l’historien Andrew Carroll présente, en la contextualisant, la correspondance de soldats américains lors de la guerre du Vietnam. Ces documents, pour certains inédits, éclairent le quotidien du conflit.

“Ils m’appellent, prends soin de toi, je vais bien”, conclut un certain Arthur Bustamante dans une lettre à sa mère. On peut lire la missive du caporal au Museum of American War Letters (musée de la Correspondance de guerre américain), qui s’est ouvert, en ligne, ce 28 mars. Comme l’indique The New York Times, il s’agit d’un exemple parmi d’autres. “Cette lettre, soigneusement rédigée à l’encre noire sur du papier ligné jaune et datée du 12 novembre 1967, est vraisemblablement la dernière que [Bustamante] a écrite avant d’être tué au combat, deux mois plus tard, à 22 ans.”

Dans l’exposition virtuelle, on peut déambuler dans une salle à la lumière tamisée qui présente sur ses murs des lettres de soldats ou de leurs familles, écrites durant la guerre du Vietnam. Elles sont accompagnées de notices, de documents sonores et de vidéos qui rappellent le contexte historique du conflit le plus meurtrier de la guerre froide.

Expérience humaine

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Le spécialiste de la correspondance de guerre Andrew Carroll travaille depuis chez lui au lancement du Museum of American War Letters. Le 25 mars, à Washington. Photo Jared Soares/The New York Times.

À l’origine de ce projet, un historien et historiographe doté d’une formation littéraire. “Andrew Carroll est le directeur du Centre américain de la correspondance de guerre de l’université Chapman, à Orange, en Californie, et l’auteur de quatre anthologies de lettres de soldats”, précise The New York Times. Un fonds de dotation public de 30 000 dollars (25 500 euros) a été accordé à l’université Chapman pour mettre en place ce musée en ligne, accessible gratuitement.

Andrew Carroll explique qu’il compte enrichir le Museum of American War Letters d’une collection allant de l’indépendance américaine, en 1776, à nos jours.

Source : https://ift.tt/2PQ5xwK

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Feedly, IFTTT

Fracture numérique des enseignant•es : 25% en grande difficulté pour Pascal Plantard #ludoviach21

2 avril 2021 by Lyonel Kaufmann

two person sitting in front of table

Après ludovia#ch21, Pascal Plantard revient dans le journal Le Monde sur l’évolution de la culture numérique des enseignant•es à la suite de la covid-19. Si l’on constate une évolution intéressante des pratique, un quart des enseignant•es est en très grande difficulté.

De tous les débats qui agitent les « salles des profs », celui sur l’utilisation du numérique compte parmi les plus clivants, opposant souvent « anciens » et « modernes ». La crise sanitaire a-t-elle contraint les enseignants à faire leur mue numérique ?

Nos données de 2019 – antérieures au Covid-19, donc – montraient qu’un quart des enseignants était acculturé aux technologies numériques, qu’une moitié en faisait un usage simple, et qu’un quart n’en faisait pas (ou très peu) usage. L’enquête de 2020 a révélé que les 50 % médians ont basculé vers une utilisation bien plus importante du numérique. Parmi leurs motivations, la crainte de perdre le contact avec les élèves est citée prioritairement.

Reste un quart d’enseignants en vraie difficulté. S’il est très difficile de savoir ce qui se passe dans leurs classes, on identifie chez eux des « conflits de légitimité » : l’évolution rapide, forcée de leur métier les paralyse.

Source : Pascal Plantard, anthropologue : « A la faveur de la crise, parents et enseignants ont connu un rapprochement inédit »

Classé sous :Enseignement à distance, Ludovia, Opinions&Réflexions, Publications

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