Television has failed to embrace the latest research on the First World War. http://bit.ly/1HfBj7E pic.twitter.com/r2XsuknszH
Source: twitter.com
Article sur les commémorations de 14-18 en Grande-Bretagne à la télévision
Television has failed to embrace the latest research on the First World War. http://bit.ly/1HfBj7E pic.twitter.com/r2XsuknszH
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Article sur les commémorations de 14-18 en Grande-Bretagne à la télévision
Le géographe Michel Lussault préside le Conseil supérieur des programmes (CSP), à l’origine des projets de programmes scolaires qui nourrissent depuis quelques semaines un vif débat. Le point avec Michel Lussault.
La question de l’enseignement de l’islam, inscrit dans les thématiques obligatoires en classe de 5e, a enflammé – et politisé – le débat. Accordez-vous réellement une place plus importante à cette religion ?
Nous faisons le choix de proposer aux professeurs plusieurs entrées (des « sous-thèmes ») pour chaque thème trimestriel. L’enseignement de l’islam est obligatoire, en effet. Mais c’est déjà le cas aujourd’hui ! Certains prétendent que la chrétienté, elle, ne sera plus forcément enseignée. Par incompréhension ? Par malhonnêteté ? Peut-être me suis-je mal expliqué. En tout cas, la chrétienté n’est pas facultative.Je prends un exemple. « Société, Eglise et pouvoir politique dans l’Occident chrétien du XIe siècle au XVe siècle » est un des thèmes à traiter en 5e. Un seul sous-thème est obligatoire : la monarchie française. On ne peut pas étudier ce sujet sans aborder la chrétienté. L’enseignant doit ensuite choisir entre deux autres points, qui relèvent de l’histoire sociale, mais qui tous deux reviennent à étudier une société marquée par l’Eglise. Mais nous aurions dû l’écrire plus clairement.
Certains historiens jugent « lâche » de laisser le choix aux enseignants d’aborder ou pas certains sujets qui fâchent…
Je ne comprends pas que l’on mélange la science historique avec la morale politique. En quoi enseigner les traites négrières serait-il lâche ? Faut-il renoncer à expliquer en quoi les lois antisémites de Pétain sont scandaleuses ? Faut-il un enseignement allégorique, enseigner une nation française mythique qui n’a jamais existé ? Il y a quelque chose de dérangeant dans l’idée, récurrente, de vouloir faire de l’histoire un « roman national ». Car cela renvoie à une conception de l’histoire qui ne serait plus un outil de lucidité. Or la lucidité n’est pas le dolorisme, la repentance ou la culpabilité. Il s’agit juste de reconnaître la pluralité de l’histoire de France.Certains historiens jugent « lâche » de laisser le choix aux enseignants d’aborder ou pas certains sujets qui fâchent…
Je ne comprends pas que l’on mélange la science historique avec la morale politique. En quoi enseigner les traites négrières serait-il lâche ? Faut-il renoncer à expliquer en quoi les lois antisémites de Pétain sont scandaleuses ? Faut-il un enseignement allégorique, enseigner une nation française mythique qui n’a jamais existé ? Il y a quelque chose de dérangeant dans l’idée, récurrente, de vouloir faire de l’histoire un « roman national ». Car cela renvoie à une conception de l’histoire qui ne serait plus un outil de lucidité. Or la lucidité n’est pas le dolorisme, la repentance ou la culpabilité. Il s’agit juste de reconnaître la pluralité de l’histoire de France.
Source : « L’idée de vouloir faire de l’histoire un ″roman national″ est dérangeante »
Moi je retiens plus particulièrement (mais ce n’est pas une découverte en soi) :
Pour Micheal Horn, directeur du programme d’éducation à l’Institut Clay Christensen et auteur de Blended : utiliser l’innovation disruptive pour améliorer l’école, la situation de LA est emblématique des écoles prises dans une frénésie technologique, sans avoir réfléchit à ce dont elles ont besoin. Selon lui, cela montre combien un programme éducatif doit construire sa propre réponse technologique, à l’image des AltSchool, ces nouvelles écoles alternatives privées qu’évoquait longuement Wired dans un autre article. Mais le système des marchés publics permet-il vraiment cela ? interroge Robin Lake, directeur du Centre pour réinventer l’éducation publique. Or, les systèmes scolaires ont du mal à faire de la R&D. Ils sont conçus pour travailler avec quelques grandes entreprises qui fourniront une technologie clef en main. Or, ce n’est pas la façon dont la technologie évolue. C’est aussi aux entreprises comme Pearson de changer de tactique et de mieux accompagner les écoles plutôt que de concevoir des programmes clés en main. A l’image de ce qu’à lancé New York avec iZone, pour connecter les startups aux écoles de la ville. Ou du programme lancé par Cary Matsuoka du district scolaire de Milpitas en Californie, qui a d’abord travaillé avec les écoles pour savoir ce dont elles avaient besoin.
Les classes des collèges (4e et 3e) et des lycées généraux et professionnels (1ère) sont invitées pour l’année 2014/2015 à produire une « photographie du Centenaire ».
Source: centenaire.org
Voilà un projet original. Les productions mériteraient d’être ensuite analysée.
Dans ce jeu, conçu par l’ ONAC pour les enfants de 8 – 14 ans, le joueur doit remplir des missions à l’approche très ludique et nécessitant des connaissances de base sur la Grande Guerre et les conflits du XXe siècle.
Source: onac.paraschool.com
En amont de la conférence « Wikipédia dans l’Education » qui se tiendra le lundi 4 mai à 17h30 au salon Colbert de l’hôtel de ville, voici un exemple d’usage pédagogique de l’encyclopédie collaborative.
Professeur documentaliste au collège Marengo à Toulouse, Sandrine Gandon-Rauch partage son expérience de Wikipédia dans le cadre d’un projet pédagogique avec sa collègue d’histoire et ses élèves de quatrième sur l’enrichissement des articles liés à l’urbanisme de Toulouse au XIXe siècle.
Lire la suite : Wikipédia au collège, retour sur le travail d’élèves de quatrième à Toulouse – Les petits débrouillards, Bretagne
La ludification de l’éducation : jouer pour apprendre ou apprendre en jouant ? Conférence présentée dans le cadre du 2e Colloque international en éducation, le 1er mai, 2015 par Marie-Eve Lapolice (melrecherche@gmail.com).
Photo originale par David Blackwell (http://goo.gl/udPAks) et modifiée par Marie-Eve Lapolice.
(Source : La ludification de l’éducation (Colloque CRIFPE 2015) by Marie-Eve Lapolice on Prezi:)
Rendez-vous annuel des utilisateurs et curieux de l’iPad en milieu scolaire, la 3e édition du Sommet de l’iPad et du numérique en éducation se tient jusqu’à vendredi après-midi à Montréal.
En conférence d’ouverture jeudi matin, le professeur Thierry Karsenti a fait état des dernières conclusions après maintenant 3 années de recherche sur l’impact de l’iPad sur l’apprentissage, à laquelle 26 044 élèves et 802 enseignants ont participé.
Après 3 ans de recherche, les conclusions montrent que :
Lire la suite : 3e Sommet de l’iPad en éducation : Toujours plus d’avantages que de défis à intégrer la technologie, selon une étude – L’École branchée
Deux ouvrages parus récemment aux Etats-Unis reviennent sur l’internement dans des camps aux Etats-Unis pendant la Deuxième Guerre mondiale de résidents de nationalité américaine, mais d’origine japonaise ou allemande.
Les barbelés du camps de Manzanar secrètement photographié. Crédit Toyo Miyatake
Dans les jours qui suivirent l’attaque japonaise sur Pearl Harbor en Décembre 1941, l’Amérique a été troublé par les craintes sur des espions et des saboteurs. L’anxiété était grande sur la côte Ouest, mais elle s’est rapidement répandue à travers le pays. Sur la côte Ouest en 1942, environ 120.000 personnes d’ascendance japonaise, deux tiers d’entre eux de citoyens des États-Unis, ont été déplacés de force et incarcérés, généralement dans des camps sinistres à travers les Rocheuses et Sud-Ouest. Ils ne sont pas accusés d’aucun crime, et la grande majorité étaient des Américains fidèles. L’histoire de cette honte nationale est devenu mieux connue au cours des dernières années, mais elle a encore le pouvoir de choquer.
Reeves, journaliste, offre un aperçu dramatique des internements japonais-américain. Pour sa part, Jan Jarboe Russell publie un ouvrage sur l’histoire des internés allemands et japonais à Crystal City au Texas. Russell concentre son récit sur les histoires individuelles ou familiales. Son récit le plus poignant implique une famille allemande. Environ 10.000 étrangers allemands vivant aux États-Unis ont été internés pendant la Seconde Guerre mondiale, souvent sur les soupçons les plus minces.
Une fois que la guerre finie et les camps fermés, la plupart des internés ne voulurent pas les quitter. Ils n’avaient plus rien leur propriété ayant été volée dans de nombreux cas. Ils craignaient également d’être battus ou tués partout où ils iraient. Il leur a fallu attendre 1988 pour obtenir réparation. Cette année-là, le président Reagan signait une loi octroyant à chaque résident japonais-américain interné une réparation de $ 20,000. Cette loi ne concernait pas les internés allemands ou italiens de nationalités américaines qui eux n’ont toujours pas obtenu réparation.
Reeves, R. (2015). Infamy. The Shocking Story of the Japanese American Internment in World War II. Henry Holt & Company, 342 p.
Russel, J. J. (2015), The Train to Crystal City. FDR’s Secret Prisoner Exchange Program and America’s Only Family Internment Camp During World War II. Scribner, 393 p.
(Source :‘Infamy’ and ‘The Train to Crystal City’ – NYTimes.com« )
Ces dernières années, nous voyons apparaître une nouvelle forme d’intégration des technologies en salle de classe : le « Bring Your Own Device (BYOD) ». Ce nouveau type de configuration répond à des besoins financiers, mais également éducatifs dans une société où l’enseignement est de plus en plus personnalisé et intégré aux besoins de consommation. En pratique, des enseignants utilisent cette configuration en salle de classe lorsqu’ils permettent à leurs élèves d’amener leurs outils technologiques personnels afin de réaliser des tâches spécifiques. Cette nouvelle approche pédagogique apporte son lot de perspectives et de réalités. En effet, elle demande une préparation et une analyse approfondie de l’environnement d’enseignement-apprentissage afin de réussir l’intégration technologique. À travers une revue de la littérature exhaustive, cette communication permettra aux acteurs pédagogiques, mais aussi aux chercheurs de comprendre les origines du BYOD et les réalités qui l’entourent. Quels sont les prérequis et les aboutissants d’une intégration technologique dans une salle de classe? Comment les enseignants peuvent-ils jongler avec ces outils? Quels sont les avantages réels et quels sont les inconvénients du BYOD en contexte scolaire? C’est à l’ensemble de ces questions que cette communication tentera d’apporter des éléments d’explication.