• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Histoire Lyonel Kaufmann

Histoire Lyonel Kaufmann

  • Mes Publications
  • Blog
  • Cours
    • Planifier
    • Film&Histoire
  • A propos

Médias et technologies

Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir.

«Assassin’s Creed Shadows» (Ubisoft)

«Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été repoussée à plusieurs reprises. Il est doublement condamné au succès. En premier lieu en raison de son coût estimé entre 259 et 300 millions de dollars. Plusieurs dizaine de millions d’exemplaires devront ainsi être vendus pour le rentabiliser. En second lieu, Ubisoft est dans la tempête, car les résultats des dernières sorties de jeu vidéo ont déçu provoquant la chute du cours de la société en bourse. Par ailleurs, Ubisoft est toujours confrontée à des scandales de harcèlement au travail de 2020.

«Assassin’s Creed Shadows» (Ubisoft)

Depuis le succès surprise de son premier épisode en 2007, qui a grandement participé à façonner le géant français Ubisoft en major mondiale, Assassin’s Creed s’est transformé en hyperfranchise, comptant plus d’une douzaine d’épisodes majeurs et autant de déclinaisons plus modestes, avant d’être transposé en film hollywoodien, en anime et en manga.

Par ailleurs, comme pour son volet situé durant la Révolution française, il suscite déjà des réactions et critiques au Japon, reprises par… Elon Musk dans sa croisade contre la diversité, l’équité et l’inclusion.

L’intrigue et le gameplay

Japon, 1581 : La province d’Iga brûle autour de vous. Vous assistez, blessé et impuissant, au sourire narquois d’Oda Nobunaga, le seigneur de guerre responsable de nombreuses guerres civiles et de l’unification du pays, du haut d’une colline voisine. Vous dégainez votre katana, dont la lame brille dans la lumière vacillante des flammes. Voici « Assassin’s Creed : Shadows » – à la fois jeu de ninja passionnant et leçon d’histoire. C’est une combinaison étrange, mais elle s’intègre dans une aventure de fiction historique tentaculaire, pleine de découvertes et de tromperies.

Le jeu convoque un archipel déchiré entre de vieux réflexes claniques et le désir d’unification à marche forcée porté par Oda Nobunaga.

Le jeu répond aux attentes des fans de la série qui attendent depuis toujours d’accéder aux figures mythifiées (par le cinéma, la bande dessinée et le jeu vidéo) du samouraï et du ninja.

blank
Yasuke – samourai noir basé sur une figure historique – et Fujibayashi Naoe, femme ninja. (Ubisoft)

Ces fans trouveront d’un côté, Naoe, une shinobi —visage des campagnes et du monde d’avant— motivée par le désir de venger le massacre de son village écrasé par le shogunat (un gouvernement militaire). De l’autre, Yasuke, colosse noir adopté par l’oppresseur Nobunaga qui en fait un loyal samouraï.

Le gameplay lui-même intègre cette dualité entre traditionnalisme et modernité. Ainsi, héritière du gameplay traditionnel de la série, Naoe déploie un jeu tout en verticalité caractéristique du jeu alors que Yasuke, lui, n’est que pure horizontalité, capable de venir à bout d’une garnison, mais qui se hisse avec le plus grand mal sur la moindre corniche.

Globalement, le gameplay est considéré comme renouvelé jouant même avec les habitudes précédemment acquises par les joueurs. Il surprend même les joueurs et ainsi les séduit (Silence on joue ! Spécial «Assassin’s Creed Shadows» | Libération).

La réception du jeu

Dans The Guardian, Keza MacDonald souligne la singularité et l’intérêt de deux personnages au profil différent :

« Deux protagonistes, deux styles de jeu : Naoe est rapide et silencieuse, et fait de la furtivité un moyen viable et agréable de découvrir le jeu pour la première fois depuis longtemps. Yasuke est fort et habile, et peut trancher les ennemis lorsqu’une situation explose soudainement en conflit. Cela ajoute de la variété et du choix au gameplay. Les deux personnages sont vraiment intéressants et leurs histoires m’intéressent.»

Comme pour les précédents opus, l’univers historique reconstitué sert surtout décor à un jeu d’action où l’on décapite des ennemis :

Like all the previous Assassin’s Creed titles before it, Shadows uses authentic locations and historical figures to seat the game’s time-hopping narrative. Takeda, Fukuchiyama and Himeji castles are all replicated along with the villages, ports and rural landscapes of Central Japan. But as ever, this is first and foremost a game about sneaking over rooftops and skilfully taking down enemies. […] While Ubisoft has put immense effort into capturing the Azuchi-Momoyama period and the nature of the Iga peasant class (the possible origin of the modern ninja archetype), what matters equally is how good it feels to leap off a rooftop and decapitate a passing enemy.
‘It’s been a challenge’: Assassin’s Creed Shadows and the quest to bring feudal Japan to life | The Guardian

Cet univers historique reflète autant nos représentations culturelles modernes de l’époque et de ses guerriers que de l’histoire. Son producteur Jonathan Dumont ne s’en cache d’ailleurs nullement

«Japanese storytelling has been very influential to the development of the game and to all occidental arts in general,” says Dumont. “Kagemusha from Kurosawa, 13 Assassins, Zatoichi, Sekigahara, The Tale of Genji or Musashi from Eiji Yoshikawa, to name the more obvious, have [all] helped shape our vision for the game.»
‘It’s been a challenge’: Assassin’s Creed Shadows and the quest to bring feudal Japan to life | The Guardian

Le décor est loué par la presse anglo-saxone telle Daniella Lucas, dans le Guardian. Elle insiste sur les soins déployés par les développeurs “pour donner une impression d’authenticité au décor, tant dans les paysages que chez les personnes qui les peuplent”.

Début d’une polémique au Japon… reprise par Elon Musk

Le nouvel opus de la saga ultrapopulaire du développeur français Ubisoft crée cependant la controverse, au point d’être discuté jusque dans l’enceinte du Parlement japonais. Outre les scènes violentes se déroulant dans un sanctuaire shintoïste, Courrier international nous apprend que la présence d’un samouraï noir, pourtant historiquement reconnue, est jugée irrespectueuse pour la culture.

Principal mobile de la polémique, une scène où le joueur, incarnant Yasuke, peut détruire des objets spirituels dans un sanctuaire shintoïste, et s’attaquer au prêtre avec un sabre et des flèches. Fait aggravant, le temple en question existe réellement : il s’agit du sanctuaire Itate Hyozu Jinja, dans la préfecture de Hyogo, dans le centre du Japon, dont le nom n’a pas été modifié, et qui forge la légende de l’unique “samouraï noir”.

L’homme d’affaires Elon Musk s’est lui-même engouffré dans la brèche : réagissant à une publication à propos du jeu sur le réseau social X, le milliardaire a déploré le fait qu’Ubisoft ait “injecté de la DEI” (pour “diversité, équité et inclusion”) dans son dernier opus.

Revue de presse

  • Avec «Assassin’s Creed Shadows», Ubisoft espère se remettre sur de bons samouraïs | Libération
  • “Assassin’s Creed Shadows” réussit son immersion dans le Japon féodal | Courrier international
  • Assassin’s Creed: Shadows – a historic frolic through feudal Japan | The Guardian
  • ‘It’s been a challenge’: Assassin’s Creed Shadows and the quest to bring feudal Japan to life | The Guardian
  • Back to the feudal: Assassin’s Creed Shadows is the most beautiful game I’ve ever seen | The Guardian
  • Avec son samouraï noir, “Assassin’s Creed Shadows” fait polémique au Japon | Courrier international
  • Silence on joue ! Spécial «Assassin’s Creed Shadows» | Libération

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Médias et technologies, Outils enseignement, Publications

Intelligence artificielle : trois défis pour l’école – Les Cahiers pédagogiques

15 mars 2025 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Quelles perspectives pour l’école tirer des résultats de l’enquête du CRAP-Cahiers pédagogiques « Les collégiens et lycéens et l’intelligence artificielle », réalisée entre décembre 2024 et mars 2025 ? Pour les Cahiers pédagogiques, face à la diversité des usages qu’en font les élèves, les enseignants n’ont pas d’autre choix que de s’emparer de l’IA, afin de mieux former les élèves à utiliser ces outils. Trois défis ont été identifiés pour les élèves du secondaire. Les voici en résumé.

blank
Image générée par l’intelligence artificielle Dall-E.

1. S’approprier l’IA pour pouvoir l’enseigner

Quoi qu’on en pense, l’IA fait désormais partie de la vie des élèves. L’école doit en tenir compte. Il ne s’agit pas de chercher à empêcher ni même à contrôler, ce qui serait illusoire, mais bien de se l’approprier pour pouvoir en enseigner les usages pertinents.

2. Aller plus loin dans l’utilisation de l’outil

Il est essentiel d’aborder « l’art de prompter », c’est-à-dire la capacité à formuler des requêtes précises et pertinentes pour obtenir des résultats optimaux en utilisant divers outils et en diversifiant les usages de l’IA.

3. Encore et toujours former à l’esprit critique

Comme pour toute production, les résultats générés par l’IA doivent être critiqués, comparés et vérifiés. De plus, il est essentiel de les aider à discerner les moments où l’utilisation de l’IA est pertinente ou non. Enfin, les élèves doivent être sensibilisés aux biais potentiels des algorithmes.

L’article : Intelligence artificielle : trois défis pour l’école – Les Cahiers pédagogiques

La synthèse des résultats de l’enquête : Les élèves face à l’IA : entre séduction et inquiétudes

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Découverte à Pompéi de fresques inspirées de la guerre de Troie | Le Monde

12 avril 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

De splendides fresques inspirées de la guerre de Troie ornant une salle de banquet ont été découvertes à Pompéi, a annoncé, jeudi 11 avril, la direction du célèbre site archéologique situé près de Naples, dans le sud de l’Italie.

Une fresque découverte à Pompéi représentant Hélène, femme de Ménélas, le roi de Sparte, et Pâris, le prince troyen qui enleva cette dernière.  HANDOUT / AFP

Cette pièce aux dimensions imposantes – 15 mètres sur 6 – présente des décorations raffinées de sujets mythologiques ressortant sur des murs au fond noir ainsi que des mosaïques. Autant d’éléments qui témoignent du mode de vie luxueux régnant dans la cité antique détruite et ensevelie sous les cendres en l’an 79 lors d’une éruption du Vésuve.

Lire la suite de l’article : https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/04/11/decouverte-a-pompei-de-fresques-inspirees-de-la-guerre-de-troie_6227252_1650684.html

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

Ludov’IA CH 2024 – une édition sous le signe des intelligences artificielles génératives

19 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Du 22 au 24 avril 2024, la cinquième édition de LUDOVIA#CH revient à Yverdon-les-Bains.

Avec son thème « Bienvenue à l’ère de l’(in)intelligence artificielle à l’école ? », cette édition interroge l’irruption des intelligences artificielles génératives (ChatGPT, Dall·E, Midjourney, SwissGPT, Perplexity.ai entre autres) dans les usages du grand public et les débats qu’elles suscitent en éducation en général et relativement aux apprentissages en particulier.

Au-delà des craintes et des fantasmes autour de l’IA, cette cinquième édition de Ludovia#CH envisagera les conditions de son intégration et de ses usages dans l’éducation. Par ailleurs, les questions citoyennes et éthiques relatives aux usages de ces outils seront abordées au regard des multiples enjeux sociétaux qu’ils soulèvent, entre collecte des données, respect de la vie privée, mais aussi exploitation de ces informations à d’autres fins ou encore les potentielles reproductions d’inégalités sociales, culturelles et scolaires.

blank

LUDOVIA#CH, c’est sur deux jours et demi plusieurs formats d’échanges pour mieux interagir et partager :

  • Plusieurs conférences dont une du Professeur Popescu-Belis de la HEIG-VD) le mardi sur les Modèles de langage, modèles d’intelligence ? qui retracera l’histoire et le fonctionnement des modèles de langage et tentera de cerner les principaux éléments qui les séparent encore d’une intelligence générale tant attendue ou redoutée.
  • six sessions d’ateliers sur deux jours (mardi/mercredi) couvrant la scolarité obligatoire jusqu’aux Hautes Écoles.
  • 10 communications et deux conférences dans le cadre du colloque scientifique du lundi au mercredi.
  • Un événements associé le mardi matin intitulé Enseigner l’histoire à l’ère des Humanités numériques » : Enquêter en histoire avec ChatGPT ? La conférence introductive d’Isaac Pante (Université de Lausanne) et Lyonel Kaufmann(HEP Vaud) posera la question suivante ChatGPT (IA) : De l’art d’enseigner la réponse à l’art d’enseigner de la question?
  • La journée du mercredi abordera la thématique Citoyenneté numérique et IA avec une conférence introductive d’Arthur Grimonpont, auteur de l’ouvrage Vivre libre à l’heure des algorithmes et se concluant par une table ronde atour de Citoyenneté numérique avec/pour l’IA ?
  • un OFF le lundi soir avec sa traditionnelle Auberge espagnole.
  • La soirée spéciale et officielle du mardi soir accueillera elle M. le conseiller d’Etat Frédéric Borloz, Mme Ana Maria Nogareda, directrice de la HEIG-VD et M. Thierry Dias, recteur de la HEP Vaud ainsi que des robots de la HEIG-VD qui vous feront entrer dans la dance de l’IA.

Ludovia#CH est co-organisé par la HEIG-VD et la HEP Vaud.

Le programme et les informations pratiques : https://www.ludovia.ch

Pour s’inscrire : https://www.conftool.com/hepvd-ludovia

Classé sous :EdNum, Humanités Digitales, Ludovia

Panorama des guides sur l’IA en éducation et en formation – L’atelier du formateur

14 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voici une liste des derniers guides publiés entre 2020 et 2024 sur le thème de l’Intelligence artificielle appliquée au domaine de l’éducation et de la formation. Ces guides sont disponibles en français.

blank

La liste structurée en 4 parties : Enseignement, Politique et Enjeux, Ethique et Handicap est présentée en bas de l’article sous forme de carte mentale avec un extrait des sommaires et un point d’intérêt de la ressource
— À lire sur latelierduformateur.fr/panorama-des-guides-sur-lia-en-education-et-en-formation/

Classé sous :Humanités Digitales, sur le web

Close-up. Une histoire suisse du cinéma | Musée national suisse (12.01.2024 21.04.2024)

9 février 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

A l’occasion des 100 ans de la société de production Praesens-Film AG, le Musée national suisse à Zurich propose l’exposition Close-up. Une histoire suisse du cinéma du 12 janvier au 21 avril 2024.

Fondée en 1924 à Zurich, la Praesens-Film est la plus ancienne société cinématographique de Suisse encore en activité. Dès la fin des années 1920, elle produit des films qui racontent une partie de l’histoire culturelle suisse et reflètent l’époque, la politique et la société du moment. C’est notamment le cas dans les années 1930 en lien avec la politique de la défense spirituelle.

blank
Affiche «Le Fusilier Wipf» (1938)

La société cinématographique suisse possède une riche histoire dont les ramifications s’étendent jusqu’à Hollywood. L’exposition braque les projecteurs sur les personnes qui, devant comme derrière la caméra, ont contribué à écrire l’histoire du cinéma suisse, et illustre la manière dont le grand écran reflète l’époque, la politique et la société dans lesquelles il s’inscrit.

Pour en savoir plus sur Praesens-Films : Entre avant-garde et Hollywood | Blog du Musée national suisse

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Cinéma, Défense spirituelle, film, Films&Histoire, Suisse

Appel à contributions : Samouraïs et chevaliers à l’écrit et l’écran, cultures des mondes médiévaux et de la première modernité : regards croisés sur les enjeux historiques, mythologiques et artistiques

1 février 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’Université de Poitiers vient de publier un appel à contribution pour un colloque qui Le colloque aura lieu à Poitiers les 16-17 octobre 2025. La thématique est passionnante. Elle interroge la notion même de médiéval, de la culture qui lui est associé. Il devrait particulièrement intéressé les enseignants romands d’histoire de 9e année Harmos. En effet, le thème 8 des Moyens d’enseignement (MER) est consacré à la Féodalité et comprend notamment une partie consacrée aux Chevaliers et aux Samouraïs.

blank

Les Chevaliers du Zodiaque

Ce colloque international proposera d’explorer les points de jonction ou passerelles culturelles, les différences et/ou les similitudes essentielles dans le monde oriental et occidental de la période médiévale et de la première modernité tels que représentés dans les productions artistiques, littéraires, picturales et cinématographiques. Si les aires d’exploration sont larges, une place prépondérante est accordée au Japon pour l’Orient, sans pour autant exclure la Perse ou l’Asie (Inde et Chine), ainsi qu’à l’Europe anglaise, septentrionale et méditerranéenne pour l’Ouest.

Le premier volet de l’Appel est consacré aux définitions et aux repérages chronologiques. Il s’attachera à cerner l’étude des grandes valeurs sociales, politiques et culturelles prévalant à ces périodes. Si les termes « médiéval » et « de la première modernité » s’appliquent tout autant au monde oriental qu’à l’occident, ils peuvent néanmoins être à géométrie variable selon les approches adoptées par les historiens et les pays ou les parties du monde concernées.

Le deuxième volet sera consacré à l’artiste et à son sens de l’histoire via une approche biographique et esthétique. Il s’agira de voir comment l’artiste-auteur d’hier et d’aujourd’hui — qu’il soit poète (haiku), romancier ou conteur de légendes, homme de théâtre, peintre, graveur d’estampes ou cinéaste — rend manifeste sa propre conscience de l’histoire, ce qu’il sait ou pressent de son époque ou du passé historique et légendaire, et comment il parvient à représenter son expérience et sa vision du monde par le biais d’un mode de représentation artistique propre.

Le troisième volet portera sur le rôle des mythologies en tant que marqueurs culturels fort(s des deux mondes, marqueurs locaux, ou plus larges, tendant vers l’universel : les bestiaires et les grandes figures mythologiques transversales (araignée, renard, loup), les sorciers et les sorcières, les grandes notions spirituelles,comme le bouddhisme et le sens de l’éphémère ou de la transcendance pour l’humain et la nature (mujô), ou les approches artistiques variées liées à la représentation de la nature. On pourra envisager ce qui pourrait relier les grands mythes humains, le Fatum grec, l’animisme shinto et le transcendantalisme occidental, la Roue de la Fortune de la Renaissance et la Roue de la Vie ou Roue de l’Être bouddhiste. Peut-on dès lors parler de choc des cultures ? Au-delà des différences immédiates, peut- on tisser la trame de schémas éthiques et philosophiques communs, d’une « trans-éthique », et de formes d’humanisme universelles ?

Délai de soumission : 31 mars 2024.

L’appel : « Samouraïs et chevaliers à l’écrit et l’écran, cultures des mondes médiévaux et de la première modernité : regards croisés sur les enjeux historiques, mythologiques et artistiques », Appel à contribution, Calenda, Publié le mercredi 31 janvier 2024, https://calenda.org/1130406. Rien que la bibliographie vaut le détour.

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Médias et technologies

20 ans après Lyonel Kaufmann blogue toujours

15 janvier 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En replongeant dans les entrailles de mes deux blogs principaux (https://lyonelkaufmann.ch/Blog et https://lyonelkaufmann.ch/histoire), le 15 janvier 2024 marquera officiellement mes vingt ans de blogging. Pour fêter cette année anniversaire, je compte exhumer de ces vingt ans de blogs quelques articles et billets pour moi significatifs. Ces articles seront réunis sur un blog dédié intitulé 20 ans de Lyonel Kaufmann blogue… Depuis 20 ans sur la route à moto avec un café*. Je débute ce parcours en me replongeant dans les débuts de cette aventure et de la genèse de mon activité de blogueur.

Difficile pour moi de dire avec exactitude exactement quand j’ai débuté à bloguer. Probablement en 2003. En effet, cette année-là marque l’arrivée de deux plates-formes de blogs : WordPress et Typepad que je vais utiliser.

Préalablement, j’avais débuté mon premier site (CMS), hébergé en propre et avec un nom de domaine, avec SPIP. Mes premiers pas sur WordPress furent décevants en raison des problèmes de spams. Typepad avait alors représenté provisoirement une alternative pour bloguer.

J’ai aussi recouru à Blogger, apparu lui en 1999. Dans mon archéologie de ma pratique du blog, la plus ancienne trace de ma présence en qualité de blogueur remonte au 28 septembre 2003 :

blank
Nouvelles d’histoire

Pendant un certain temps, ou un temps certain, mes blogs sous différentes formes et sous différentes plate-formes ont coexisté avec mon site consacré à la didactique de l’histoire et à mes cours à la HEP-VD (à l’époque l’adresse était http://lkaufmann.ch).

Finalement, la forme actuelle de ma présence sur le net autour de lyonelkaufmann.ch et politis.ch date de la fin de l’année 2006 ainsi que l’atteste la capture d’écran suivante:

(blank

Depuis cette date, mon outil principal réside sur des WordPress auto-hébergés. Ce dernier a réuni à la fois mon CMS et mes blogs.

Toujours est-il que les débuts sont plutôt modestes puisque cinq billets sont publiés en 2004 et dix-neuf en 2005. Fin 2023, Lyonel Kaufmann blogue compte 3291 billets publiés et 104 privés et Histoire Lyonel Kaufmann compte lui 2696 articles publiés et 233 privés. Certains ont été publiés sur les deux blogs.

En remontant les statistiques les plus anciennes disponibles avec JetPack, c’est mon blog professionnel qui est largement le plus visités. Sur ces dix dernières années (2013-2023), cela représente plus de 300’000 vues et plus de 200’000 visiteur·euses provenant très majoritairement de France, Suisse, États-Unis, Canada et Belgique, puis d’Afrique du Nord (Algérie, Maroc et Tunisie).

A partir du 15 janvier 2024, je republierai avec leur date de première parution une série de billets retraçant ces vingts ans de blogs. C’est par ici : https://lkblogue.ch/

Concernant le premier billet original : Ils étaient Suisses… mais aussi négriers

Classé sous :sur le web

Du Sang dans la clairière, une nouvelle façon de présenter la trajectoire du groupe Manouchian en BD – Cases d’histoire

5 décembre 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

21 février 1944, Marcel Rajman meurt fusillé par les Allemands en compagnie de ses camarades du groupe Manouchian. Résistants recherchés par les polices allemandes et françaises, ces hommes et ces femmes n’ont cessé de harceler les forces d’occupation depuis 1942. L’histoire n’est pas inédite en bande dessinée, mais avec Du Sang dans la clairière, Tal Bruttmann et Antoine Grande apportent un regard d’historien et nous entrainent dans une réflexion intéressante sur ce que peut être la BD historique.

blank

A noter qu’en 2014, Le Lombard a publié l’excellent Vivre à en mourir de Jeanne Puchol et Laurent Galandon, qui développe peu ou prou la même histoire.

Concernant le dessin, Cases d’histoire note que celui-ci est inhabituel pour une bd historienne :

Très cartoonesque, il ne cherche par la réalité objective, mais la vraisemblance.

Concernant les auteurs, Cases d’histoire note aussi leurs singularités

A la différence de beaucoup d’historiens qui s’essaient au scénario, Antoine Grande, directeur du musée départemental de la Résistance et de la Déportation de la Haute-Garonne, et Tal Bruttmann, spécialiste du nazisme et de l’histoire de l’extermination des juifs d’Europe, ont choisi de rester loin de la BD historienne. Pas de dialogues explicatifs à rallonge mais un naturalisme qui rend les résistants très humains et proches du lecteur. Ce ne sont pas des objets d’Histoire mais les personnages d’une histoire. A la suite du dessin d’Efix, ils savent se faire discrets et n’insistent ni sur les détails, de décor, d’armes ou d’uniformes, ni sur les citations iconographiques trop voyantes. L’intrigue est assez forte pour tenir toute seule.

Pour Cases d’histoire

Traditionnellement, les auteurs cherchent à dessiner au plus près de la réalité, mais ces cases démontrent que c’est l’histoire, au sens du romanesque, et son écriture qui fait la réalité (historique) d’une bande dessinée historique.

blank
blank
blank

(c) Efix, Tal Bruttmann et Antoine Grande. Éditions Ouest France

Ainsi, à propos de la rafle du Vel d’Hiv du 16 juillet 1942 figurant dans l’album, Cases d’histoire souligne à propos du dessin et de la qualité de l’écriture du scénario :

Encore une fois, la qualité d’écriture permet aux auteurs de raconter ce qui se passe en quelques pages. Le dessin d’Efix donne là toute sa force. Les bâtons blancs, inquiétants, qui brillent dans la nuit, les silhouettes noires des policiers, suffisent à indiquer terreur et importance de l’opération. Les yeux blancs écarquillés des victimes disent toute la peur et le désespoir de ces familles. Le dessin “cartoonesque” est aussi capable de communiquer l’horreur.

Pour Cases d’histoire, Du Sang dans la clairière « peut servir d’exemple à beaucoup de bandes dessinées historiques ».

Lire l’article de Cases d’histoire : https://casesdhistoire.com/du-sang-dans-la-clairiere-une-nouvelle-facon-de-presenter-la-trajectoire-du-groupe-manouchian-en-bd/

*Du sang dans la clairière – Mont Valérien 1941-1944*. Tal Bruttmann et Antoine Grande (scénario). Efix (dessin, couleurs). Éditions Ouest France. 90 pages. 19,90 euros. Cet album est réalisé sous l’égide du Mémorial du Mont Valérien.

Classé sous :histodons, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, Publications Balisé avec :39-45, BandeDessinée, France, Histoire

Sur le travail de récolte des témoignages de survivant·es de la Shoah par l’équipe de Steven Spielberg et leurs derniers développements

25 novembre 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    Où quand je redécouvre un passage du livre La mémoire saturée (2013) de Régine Robin sur les témoignages recueillis par Spielberg de survivant·es de la Shoah et que je le replace en rapport avec la recréation de témoignages au moyen de l’Intelligence artificielle (IA) recourant à des procédés comparables à ceux utilisés par ChatGPT pour répondre à des prompts.

    En 1994, à l’époque du succès de La liste de Schindler, Steven Spielberg décide de lancer à Los Angeles la fondation Shoah. Créée en 1999, l’USC Shoah Foundation s’est depuis transformée en une collection de plus de 55’000 interviews. Chaque entrevue a été enregistrés en vidéo.

    blank
    David Traum, a leader at the USC Institute for Creative Technologies (ICT), converses with Pinchas Gutter, a Holocaust survivor, as part of the New Dimensions in Testimony. Lien : https://viterbischool.usc.edu/news/2022/07/uscs-biggest-wins-in-computing-and-ai/

    Depuis 2011, l’USC Shoah Foundation et l’ITC (Institute for Creative Technologies) ont mis au point un nouvel outil permettant de modéliser les survivants encore en vie sous la forme d’hologrammes interactifs, répondant aux questions des visiteurs ou depuis 2022 des internautes avec iwitness.

    Concernant ce nouvel outil, le site le présente de la manière suivante :

    Rencontrez Mona Golabek. Dans cette biographie interactive pour le projet Willesden, les étudiants et les éducateurs peuvent poser des questions qui suscitent des réponses en temps réel à partir d’une vidéo préenregistrée de Mona – engageant ainsi une conversation virtuelle avec elle.

    Au cours des trois prochains mois, nous vous invitons à nous aider à tester la biographie interactive de Mona. Si vous recevez une réponse qui ne vous semble pas pertinente, veuillez cliquer sur l’icône du drapeau dans la transcription à côté de la réponse incorrecte. Ainsi, si vous apprenez de la biographie interactive de Mona, la biographie interactive de Mona apprendra aussi de vous.

    Dimensions in Testimony a été développé en association avec l’Illinois Holocaust Museum and Education Center, avec la technologie de l’USC Institute for Creative Technologies et le concept de Conscience Display. L’intégration dans le témoignage est rendue possible grâce au soutien généreux de la Snider Foundation.

    Source : Iwitness (https://iwitness.usc.edu/dit/monagolabek)

    Ce nouvel outil, comme d’une certaine manière le précédent, n’est pas sans faire penser à ChatGPT et à ses prompts, sauf qu’ici le témoin répond sous la forme d’un holograme.

    Ces procédés interpellent sur la nature même du « témoignage » ainsi produit puisque celui-ci est à chaque fois recréé à partir des questions posées. D’ailleurs, Bertrand (2013) en appelait une réflexion sur la valeur des documents ainsi produits :

    Cela ne sera cependant possible qu’à condition qu’une réflexion soit menée sur la valeur de ces documents que nous produisons pour la postérité et qui répondent dans le cas présent davantage à des objectifs mémoriels qu’historiques.

    Dans son ouvrage La mémoire saturée, Régine Robin rappelait très à propos que, dès 1998, Annette Wieviorka s’interrogeait sur le dispositif de collecte mis en place par Spielberg et l’USC Shoah Foundation. Régine Robin en concluait que le récit était littéralement piégé par le dispositif qui l’encadre :

    C’est cette voix d’outre-Auschwitz que les témoignages oraux essaient aussi de nous transmettre.

    Puis Steven Spielberg vint… Il prit le relais avec de gros moyens. Plus de cinquante mille récits furent recueillis. Annette Wieviorka insiste sur le fait que le passage de l’équipe de Yale à la Visual History Foundation de Spielberg a modifié le dispositif de collecte. Le témoignage pensé par l’équipe de Spielberg est calibré, dit-elle. Il dure environ deux heures, avec un avant, la période d’avant guerre (20 % du temps), une période de l’après-libération des camps, le retour à la vie « normale » (20 % du temps), et 60 % consacré à la période de guerre. À la fin de la collecte, le survivant laisse un message sur « ce qu’il souhaiterait laisser en héritage pour les générations à venir » et la famille du survivant peut se joindre à lui, à ce moment précis. Annette Wieviorka poursuit : « Alors que les interviews de Yale étaient largement non directives, que leur durée n’était pas limitée, celles menées par les équipes Spielberg le sont selon un protocole commun à tous les pays. Les vidéos sont envoyées à Los Angeles, numérisées et indexées. À la pointe de la technologie, ces témoignages numérisés devraient être disponibles sur un serveur, et, devant son écran, le jeune, dont la Fondation Spielberg souhaite qu’il soit éduqué, pourra consulter grâce à des index les extraits de ces témoignages. Il pourra aussi consulter toutes sortes d’informations connexes : archives familiales du témoin, photos concernant les événements auxquels se réfèrent les témoins, carte indiquant le site du camp ou du ghetto dont il est question, etc.» (Wieviorka, 1998, 149).

    Le récit est alors littéralement piégé par le dispositif qui l’encadre, la structure du récit qui le porte. Il n’y a plus de place pour le grincement des temps, l’impossible articulation de la mémoire profonde et de la mémoire ordinaire. Tout se passe alors dans le cadre de la mémoire ordinaire, même l’horreur, sans qu’elle ait à « décoller » de son récit, tendu vers son happy end, la fin du cauchemar, la création ou la recréation d’une famille, d’une carrière, le chemin de l’utilité sociale, le salut.

    Robin, R. (2003)

    Références :

    Bertrand, M. (2013, 1er août). Les fantômes de la mémoire vous racontent la Shoah. Histoire, Mémoire et Société (ISSN : 2261-4494). Consulté 21 février 2023, à l’adresse http://histoiredememoire.over-blog.com/article-les-fantomes-de-la-memoire-vous-racontent-la-shoah-119342394.html

    Robin, R. (2003). La mémoire saturée. Paris: Stock.

    Wieviorka, A. (1998). L’Ère du témoin, Paris, Plon, p. 149.

    Classé sous :EdNum, histodons, Histoire savante, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

    • Page 1
    • Page 2
    • Page 3
    • Pages provisoires omises …
    • Page 101
    • Aller à la page suivante »

    Barre latérale principale

    Lyonel Kaufmann

    blankHistorien & Blogueur En savoir plus…

    Derniers articles

    blank

    Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

    22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

    blank

    Trous de mémoires de Nicolas Juncker

    17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

    blank

    Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

    28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

    blank

    Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

    24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

    blank

    Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

    23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

    blank

    Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

    22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

    blank

    La conjuration de l’hôtel d’Erlach – Blog Musée national suisse

    21 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    Après avoir débuté en France, la révolution de juillet 1830 s’étendit très vite à une grande partie de l’Europe. Les peuples se révoltèrent contre le retour au pouvoir de la noblesse et insufflèrent un nouvel élan aux libéraux dans leur lutte pour la liberté, l’égalité et la souveraineté du peuple. Soufflant également dans la Confédération […]

    Tirés de nos archives

    blank

    Sac de plage : Grande Guerre et Révolution Russe : « une révolution » des femmes, pour les femmes ?

    24 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    1917, la Russie débute sa révolution le jour de la célébration de la Journée internationale des Femmes. À la fin de la guerre, dans les plus hautes sphères politiques d’un pays en pleine guerre civile, des femmes participent à l’élaboration d’un nouvel équilibre mondial – et attisent l’intérêt de la presse française -, chronique de […]

    blank

    L'invention du monde. Une géographie de la mondialisation

    22 juin 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    L’invention du monde. Une géographie de la mondialisation. – Les Clionautes Compte-rendu d’un livre où, au travers du thème de la mondialisation, les auteurs mènent une réflexion fouillée sur l’outil cartographique et l’intérêt du cartogramme. A l’enseignant ensuite de s’interroger sur son utilisation de la carte en classe (tags: Histoire Mondialisation Cartographie)

    blank

    Facebook et le web sans se casser les dents | Stephanie Booth

    27 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    La présentation de Stephanie Booth utilisée hier utilisé dans le cadre de sa conférence à l’attention des élèves de l’ECCG de Monthey. Basique, mais efficace. Pour un meilleur confort, allez sous « More », puis « Fullscreen ». Facebook et le web sans se casser les dents on Prezi

    blank

    La visite de Jean-Michel Blanquer à #Ludovia15

    21 août 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    La visite du ministre de l’éducation, première du genre, Jean-Michel Blanquer à l’occasion de #Ludovia15

    blank

    L'énigme du roi Arthur | Sciences humaines

    18 décembre 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    L’énigme du roi Arthur | Sciences humaines Le roi Arthur a-t-il vraiment existé ou n’est-ce qu’un mythe? L’histoire de ce personnage n’est pas sans rapport et similitude avec celle de Guillaume Tell. Dans les deux cas, leur «histoire» constitue un témoignage précieux, non pas sur les temps où ils auraient vécu, mais sur les sociétés […]

    blank

    “Album(s) d'Auschwitz”, un documentaire en avant-première | Télérama

    21 janvier 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    Trois cents photos prises par des SS témoignent de la banalité du mal à Auschwitz, en 1944. Le documentaire de William Karel et Blanche Finger est proposé en avant-première du samedi 21 janvier à 19h00 au dimanche 22 janvier 23 h00 sur Télérama.fr. Il sera ensuite diffusé mardi 24 janvier sur France 2. via“Album(s) d’Auschwitz”, […]

    blank

    Les deux pays sont convenus d’un échange d’enseignants du primaire et du secondaire pour améliorer leurs relations et passer outre un lourd contentieux sur l’Histoire.

    7 mars 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    Des échanges de professeurs pour unifier l’Histoire entre la Chine et le Japon : Actualités > Actualités : Aujourd’hui le Japon

    Creative Commons License
    Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2024

    Creative Commons License Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2024.
    Thème Oasis de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

     

    Chargement des commentaires…