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Histoire Lyonel Kaufmann

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Nouvelles de l'histoire

INRAP . Sur nos traces, saison 1 de Néandertal aux Francs

17 avril 2020 by Lyonel Kaufmann

L’Institut national de recherches archéologiques et préventives (INRAP) a mis à disposition sur son site, à la manière de Netflix, la première saison de « Sur nos traces », une série en 15 épisodes pour aller à la rencontre des hommes du passé, de la Préhistoire au Moyen Âge.

Source : Sur nos traces, saison 1 | INRAP
Crédit photo : Homo neanderthalensis. Skull discovered in 1908 at La Chapelle-aux-Saints (France). Wikipedia. CC BY 2.5

Le premier épisode est consacré à l’homme de Néandertal (et pour la femme?) : https://www.inrap.fr/sur-nos-traces-1-les-hommes-de-la-prehistoire-episode-1-l-homme-de-neandertal-14990

Avec la journaliste Nadia Cleitman, vous partirez à travers la France sur les pas des archéologues. Grâce à leurs dernières découvertes, la série « Sur nos traces » souhaite emmène petits (dès 8 ans) et grands à la rencontre des hommes du passé, de la Préhistoire au Moyen Âge.

Dans les faits, la première diffusion de cet épisode a été diffusé sur Arte en 2012.

Source : Sur nos traces, saison 1 | INRAP

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Nathalie Koch, La réaction des autorités vaudoises face à la grippe espagnole – Revue historique vaudoise

9 avril 2020 by Lyonel Kaufmann

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Je vous propose de continuer mon tour d’horizon de la mise en perspective de notre situation actuelle en relation avec la grippe espagnole de 1918-1919. Aujourd’hui, venons-en au canton de Vaud grâce au dernier numéro paru (127/2019 « Mélanges ») de la Revue historique vaudoise. En effet, ce numéro comprend un article de Nathalie Koch à propos de la réaction des autorités vaudoises face à la grippe espagnole. En raison de la situation exceptionnelle, la Revue historique vaudoise et les éditions Antipode mettent en plus cet article complet en libre accès. Merci à eux !

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Au cours de l’été et de l’automne 1918, la Suisse et le canton de Vaud furent durement touchés par l’épidémie de grippe dite « espagnole ». Au niveau national, la pandémie fera plus de 25’000 morts.
Quelles mesures furent prises par les autorités politiques et sanitaires vaudoises ? Quelle fut la réaction de la population ? Quelles furent les conséquences de l’épidémie et les enseignements que le corps médical en retira ? C’est à ces questions que l’article répond. Il est signé par la docteur Nathalie Koch, médecin psychiatre, qui travaille actuellement à la Direction médicale du CHUV et qui l’a rédigé dans le cadre de ses études  en histoire appliquée à l’Université de Zurich.

Je vous en propose un extrait issu du Service sanitaire vaudois (ACV, K VIII b27/7, La grippe en 1918, rapport, p.58). Le Service sanitaire a rédigé, dès 1918, un rapport très détaillé intitulé «la grippe en 1918» dans lequel le traitement, l’évolution et les causes possibles de l’épidémie sont décrits sur plus de 60 pages :

« Étant donné le mode de diffusion de la grippe, l’idéal pour la prophylaxie serait d’arrêter tout le trafic, d’interdire toutes les communications entre les villes et les villages, en un mot d’interdire toute la vie économique et sociale d’un pays. Si de telles mesures étaient appliquées, le remède serait encore pire que le mal, car il en résulterait des pertes économiques irréparables. »

Nathalie Koch poursuit en indiquant qu’«en conclusion, le Service sanitaire estime que «les mesures de protection collective sont efficaces» et émettait des recommandations pour l’avenir, tout en précisant qu’«on ne doit pas s’attendre à des résultats définitifs et vraiment efficaces, aussi longtemps que le véritable agent spécifique de la grippe n’aura pas été isolé». » (p. 112)

Plus loin, Nathalie Koch indique que

« le gouvernement vaudois a réagi particulièrement rapidement à l’arrêté du Conseil fédéral du 18 juillet en ordonnant à ses communes dès le 19juillet d’interdire les réunions publiques. Dans le canton de Bâle-Campagne, une décision similaire a été prise le 22 juillet, à Genève le 23 juillet, en Valais et à Zurich le 25 juillet. Le fait que la politique et la médecine étaient particulièrement liées dans le canton de Vaud et réunies au sein du Conseil de santé a peut-être facilité ce processus décisionnel relativement rapide. » (p. 114)

Un article passionnant à lire en entier et à mettre en relation avec les décisions politiques actuelles prises au niveau suisse, et plus particulièrement dans le canton de Vaud.

Source : Nathalie Koch, La réaction des autorités vaudoises face à la grippe espagnole. 

Merci à Gilbert Coutaz, ancien directeur des Archives cantonales vaudoises, d’avoir signalé cette publication et de l’avoir diffusée sur son profil linkedin.

Concernant la pandémie, en l’absence de vaccin, la pandémie a tué 50 millions de personnes dans le monde (2,5 à 5% de la population) dont 2,3 millions en Europe (4,8%) et 25 000 en Suisse (0,6%). A noter également que la Suisse romande fut plus touchée que la Suisse alémanique par les deux vagues grippales dites « espagnoles ».

Concernant le dernier numéro de la Revue historique vaudoise : la Table des matières. Faire l’acquisition de ce numéro : Pour votre commande en ligne.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

L’homme de Denisova, entre Neandertal et Cro-Magnon ?

7 avril 2020 by Lyonel Kaufmann

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Réplique d’une molaire de l’Homme de Denisova (Muséum des sciences naturelles, Belgique

L’anthropologie biologique vit actuellement des moments extraordinaires, de ces moments où tout est possible… L’Homme de Denisova, son émergence, son passé, ce que nous lui devons, est au cœur du magazine d’archéologie de France Culture.

— À écouter sur www.franceculture.fr/emissions/carbone-14-le-magazine-de-larcheologie/lhomme-de-denisova-entre-neandertal-et-cro-magnon-0

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

Jeux d’évasion (escape games) en histoire

5 avril 2020 by Lyonel Kaufmann

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Créer un enjeu de classe stimulant tout en permettant d’approfondir connaissances et compétences : c’est ce que propose le jeu d’évasion (de l’anglais escape game). En voici une sélection par l’Académie de Lile.

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La « malle retrouvée »

Un adolescent découvre dans une vieille malle des objets appartenant à un soldat de la première guerre mondiale… C’est le début d’un jeu d’évasion basé sur l’analyse de documents, proposé par Dimitri Saputa.

« Résistance »

Cet escape game, dans le contexte de la Résistance lors de la seconde guerre mondiale, vise la coopération ente les élèves. Les joueurs ont 45 minutes pour réussir la mission principale.

« Le rapport de Toutanhistoire »

Un escape game autour du « monde après la guerre froide ».

« Rome, du mythe à l’histoire »

Pour mettre en oeuvre ce thème du programme de 6ème, Laurent Fillion propose un escape game, associant diverses missions menées par des groupes d’élèves en autonomie. L’action du professeur reste prépondérante : il valide les propositions des élèves et autorise le passage d’une mission à l’autre.

Berlin, 1989…

A l’initiative de Laurent Fillion, professeur de l’académie, un collectif d’enseignants issus de plusieurs académies (Lille, Reims, Versailles, Lyon, Besançon) s’est constitué pour réaliser un « livre dont vous êtes le héros » dans le contexte de Berlin, au moment de la chute du mur. Une ressource libre de droit.

En savoir plus sur les jeux d’évasion …

En ligne, plusieurs sites compilent des jeux d’évasion, notamment d’histoire géographie. Ils proposent également des conseils, astuces et outils numériques permettant la réalisation de tels jeux …

  • Le site escape’n’games :https://www.cquesne-escapegame.com/
  • Le site Es’cape :http://scape.enepe.fr/

Crédit photo : Photo de JOSHUA COLEMAN sur Unsplash

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Traces et mémoires en devenir d’une pandémie | C2DH | Luxembourg Centre for Contemporary and Digital History

3 avril 2020 by Lyonel Kaufmann

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En collectant des sources primaires nativement numériques comme les tweets, historiens et historiennes peuvent préparer l’écriture de l’histoire de la pandémie en cours. Quelques éléments sont livrés ici par Frédéric Clavert, professeur assistant en histoire contemporaine et spécialistes des réseaux sociaux numériques.

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Paul Fürst (c. 1656), Docteur Schnabel (Bec), un médecin de la peste au 17e siècle à Rome. (domaine public. Source: Wikimedia Commons)

Son introduction :

« Avec l’apparition du COVID-19 et sa diffusion dans le monde et bien que n’étant pas historien de la médecine ou des sciences, l’historien de l’entre-deux-guerres que je suis a immédiatement pensé à la fameuse grippe espagnole, qui a causé en 1918 et 1919 de 50 à 100 millions de morts, soit une mortalité équivalente à celle de la Seconde Guerre mondiale. Nos collègues médiévistes évoqueront aussi la peste noire du XIVe siècle qui, en cinq ans, a possiblement tué la moitié de la population du continent européen.

La perspective historique ne doit pas toutefois nous empêcher de voir les éléments nouveaux de la crise que nous vivons. 2,4 milliards d’humains sont aujourd’hui confinés à des degrés divers, soit un tiers de la population mondiale estimée. Une grande partie de la population confinée est, par ailleurs, connectée

Notre monde de données rend ainsi la pandémie du COVID-19 exceptionnelle par la perception commune à une grande partie de l’humanité et en temps réel de son développement. Cette pandémie « connectée » pose une question, dès maintenant, particulièrement importante: celle de l’archivage de ses traces et celle de la préservation de sa mémoire.

De nombreuses initiatives sont en cours à l’heure actuelle.  Au C²DH, plusieurs d’entre nous ont commencé des projets pour préserver la mémoire de la pandémie au Luxembourg et ailleurs. Ces initiatives feront l’objet d’une présentation plus complète dans les jours et les semaines à venir sur le site web #covidmemory.

Nous avons notamment, le dimanche 15 mars à partir de 9h, lancé une collecte de tweets. »

— À lire sur www.c2dh.uni.lu/thinkering/traces-et-memoires-en-devenir-dune-pandemie

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire

Épidémie, la Peste noire, série d’épisodes par Actuel Moyen Âge

29 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Le coronavirus a ressuscité l’image de la Peste noire, la plus célèbre et la plus terrible des épidémies médiévales. Pour mieux comprendre ce phénomène, derrière les parallèles un peu rapide, Actuel Moyen Âge vous propose une série de courts articles sur cette peste – quitte à être confinés, autant se cultiver un peu ! Actuellement 14 épisodes sont déjà en ligne.

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Enterrement de victimes de la peste à Tournai. Les Chroniques de Gilles Li Muisis (1272-1352), abbé de Saint-Martin de Tournai. Bibliothèque royale de Belgique, MS 13076-77, f. 24v.

Épisode 1 / L’origine de la Peste : climat, gerbilles et Mongols :à lire ici !

Épisode 2/ « Une destruction complète » :à lire ici !

Épisode 3/ Raison garder face à la peste :à lire ici !

Épisode 4/ Quand l’art guérit :à lire ici !

Épisode 5/ Faire ses courses ou faire son testament ?à lire ici !

Épisode 6/ Peste et violences antijudaïques :à lire ici !

Épisode 7/ soigner la Peste : vive les culs de poulets :à lire ici !

Épisode 8/ Peste, dépression, décroissance ?à lire ici !

Épisode 9/ La Peste dans l’empire byzantin :à lire ici !

Épisode 10/ Crimes et justices en temps de Peste :à lire ici !

Épisode 11/ Quand Pétrarque s’énerve : à lire ici !

Épisode 12/ Les villes médiévales et les « gestes barrières » : à lire ici !

Épisode 13/ Quelques conseils médiévaux pour passer le confinement : Boccace et le Décaméron : à lire ici !

Épisode 14/On ira tous au Paradis (ou pas) à lire ici !

La Peste noire de 1348 a souvent été invoquée pour expliquer le goût des médiévaux, en littérature ou dans les arts, pour le corps cadavérique. Si les thèmes macabres existent dès le début du XIVe siècle, la peste a largement amplifié le phénomène.

Source : https://actuelmoyenage.wordpress.com/

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

Gastronomie médiévale — Enseigner avec le numérique

23 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Une exposition en ligne de la Bibliothèque nationale de France.

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L’exposition est structurée en 3 parties, en images, arrêt sur et gros plan. La première section s’intéresse à l’alimentation, la cuisine et les repas. On apprend entre autres que les céréales sont la base de l’alimentation, préparées le plus souvent sous forme de pain. Les légumes font partie de la nourriture quotidienne des paysans et en particulier le chou.

— À lire sur eduscol.education.fr/numerique/tout-le-numerique/veille-education-numerique/mars_2020/gastronomie-medievale/

Crédit photo : Illustration (repas) : Histoire d’Olivier de Castille et d’Artus d’Algarbe. Paris, BnF, Département des manuscrits, Français 12574 fol. 181v. gallica.bnf.fr / BnF

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

HistoireCafé Episode 1 : Podcastez !

21 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Une semaine de confinement et de travail à distance et voilà le résultat me concernant : mon premier podcast (entre autres choses). 

Ce premier épisode est consacré au matériel utilisé pour réaliser ce podcast. Enfin, c’est plutôt la version test et le résultat de mon apprentissage du jour à l’aide du matériel que je compte utiliser pour réaliser mes prochaines prises audios et mes podcasts.

HistoireCafé sera un podcast destiné à l’enseignement de l’histoire à l’ère numérique. Pourquoi café ? Parce que j’aime le café.

Bonne écoute et votre avis, bien évidemment, m’intéressera.

Matériel utilisé :

  • Enregistreur numérique : Zoom H5
  • Micro : Røde Procaster
  • GarageBand Mac
  • Habillage musical : The Rendez-vous de Harrison Amer

Ce mail ne comporte aucun placement de produit ou de sponsoring direct ou indirect. Que cela soit dit.

Crédit image : Photo de israel palacio sur Unsplash

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Covid-19 : heurs et malheurs de la continuité pédagogique (à la française)

19 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Introduction à l’article de Jean-François Cerisier : la situation que connaît la France est largement transposable à l’échelle de la Suisse, voire même de la plupart des pays. A lire donc sans modération.

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Le numérique ne suffit pas à motiver les élèves, la nature des activités et la qualité de l’accompagnement sont déterminants.
Shutterstock

Jean-François Cerisier, Université de Poitiers

Il n’aura fallu que quelques jours pour que la « continuité pédagogique » devienne un sujet de préoccupation nationale. Il y a peu de temps encore, c’est un principe que l’on invoquait en parlant du passage des élèves d’une classe ou d’un cycle à l’autre – et aux dispositions requises pour assurer la réussite des élèves lors de ces transitions.

Avec la pandémie de Covid-19, la continuité pédagogique renvoie à la nécessité d’offrir un enseignement aux 12 millions d’élèves dont les écoles, collèges et lycées sont fermés. Elle s’inscrit dans le discours public comme une toute nouvelle dimension des Plans de Continuité des Activités (PCA) qui anticipent les conséquences de crises majeures sur les services vitaux, par des stratégies visant à préserver leur activité autant que possible.

Formellement présente dans les plans des académies, la continuité pédagogique consiste pour l’essentiel dans l’inventaire des moyens numériques susceptibles d’être mobilisés et très peu – voire rien – n’est dit sur la façon de les mettre en œuvre en fonction des crises, et d’y préparer les enseignants.

Ainsi, interroger la continuité pédagogique dans le cas de la pandémie actuelle pose à la fois la question de ses objectifs en termes de politiques éducatives, celle de la nature et de l’efficacité du dispositif annoncé par l’État mais aussi de l’ensemble des autres initiatives de terrain.

Articuler local et national

Le dispositif mis en place par l’État, expérimenté dès les premières fermetures d’établissements aux élèves dans l’Oise et le Haut-Rhin, repose sur l’articulation entre une offre nationale – celle du Centre National d’Enseignement à Distance (CNED)- et une mobilisation des enseignants dans les établissements scolaires avec leurs moyens propres.

Mise en place du dispositif de classe virtuelle dans l’Oise, début mars 2020 (AFP).

La contribution du CNED réside dans son programme « Ma classe à la maison » qui se compose de ressources en ligne permettant aux élèves d’écoles primaires, de collèges et de lycées de réviser leurs cours de début d’année dans la plupart des disciplines.

Cet ensemble de ressources est complété par la mise à disposition de plates-formes permettant aux enseignants d’organiser des classes virtuelles, en associant web-conférence et partages de documents. À l’échelle locale, les enseignants peuvent s’appuyer sur les environnements numériques de travail déployés dans leurs établissements (ENT) et l’ensemble des ressources acquises à leur attention par l’État, par leur collectivité territoriale de référence et par l’établissement.

Logique de substitution

Il y a plusieurs façons de penser l’éducation hors de l’école et voilà des années que le numérique bouscule tous les formats pédagogiques. L’école ne s’est pas pleinement saisie des nouveaux modes d’accès à l’information et des nouvelles façons d’apprendre qu’il instaure. Pourtant, le plan de continuité pédagogique annoncé par le ministre répond à une logique de substitution du numérique aux cours classiques, à travers des outils visant à reproduire au mieux à la maison les conditions de l’apprentissage au sein des établissements scolaires.




Lire plus sur Conversation:
L’école face au « crash test » du coronavirus


Pas beaucoup d’innovation donc dans la manière de penser l’école, alors que les conditions auraient pu inviter à l’imagination et à la créativité institutionnelle. D’autre part, plusieurs arguments font douter du bien-fondé de cette démarche et, malheureusement de son efficacité, même s’il n’est pas permis le moindre doute sur l’engagement des services de l’État ni de celui des enseignants qui font et feront « au mieux » pour la mise en œuvre de ce plan de continuité pédagogique.

Le premier est celui de l’impréparation. Il n’est pas contestable que l’ampleur et la dynamique de crise sanitaire n’était guère prévisible et n’était de fait pas prévue. Il est donc tout à fait normal que les ressources pédagogiques acquises par l’État ou développées par ses opérateurs comme le CNED ou Réseau Canopé ne suffisent pas à satisfaire les besoins des élèves et de leurs enseignants dans la perspective de semaines ou de mois de fermeture des établissements.

Première journée d’école à la maison (France 3 Pays de la Loire).

Il est à noter que les éditeurs scolaires et producteurs de ressources numériques éducatives sont nombreux à proposer un accès temporairement gratuit à leurs produits dont on ne doute pas qu’il répond à un réel élan de solidarité tout en leur assurant une solide promotion. En revanche, il est plus inquiétant d’observer que la formation initiale et continue des enseignants ne leur permet pas de disposer de solides compétences en ingénierie techno-pédagogique.

C’est vrai dans le contexte ordinaire de la classe et encore davantage dans le contexte de la distance. Il existe bien sûr de nombreux enseignants très expérimentés et compétents dans ce domaine mais ils constituent une minorité des 870 000 enseignants français.

Solutions de terrain

Le deuxième argument est celui de la verticalité du processus qui ignore notamment la réalité et les nécessités de l’inventivité pédagogique de terrain. Si le ministre de l’Éducation nationale tient un discours ferme et pertinent sur la nécessité d’adosser les pratiques pédagogiques à la recherche, il est impossible d’ignorer que les pratiques pédagogiques, quand bien même bénéficient-elles de cet indispensable accompagnement scientifique, s’inventent sur le terrain.

Dans ce contexte radicalement nouveau où l’intégralité d’un système éducatif national s’apprête à basculer d’un enseignement conventionnel présentiel à un dispositif de formation à distance pour une durée indéterminée, il semblerait raisonnable de miser sur la capacité des établissements scolaires et de leurs enseignants à inventer des solutions dans la diversité des situations, des élèves et des enseignants.

On s’étonne ainsi du discours centré sur la mise en œuvre de dispositifs et ressources pédagogiques institutionnels somme toute limités quand rien n’est dit qui pourrait valoriser le rôle des associations et collectifs d’enseignants pourtant susceptibles de jouer un rôle majeur.

La twictée, exemple d’innovation pédagogique porté par des collectifs enseignants.

Le troisième argument concerne les élèves dont il est difficile d’imaginer qu’ils trouveront tous à la maison les conditions favorables que leur offre l’École. Apprendre suppose une ambiance propice et une organisation qui limite la distraction et apporte une aide et un accompagnement personnalisé.

En l’absence du cadre scolaire qui a justement été pensé à cet effet, il y a fort à parier que seule une fraction des élèves saura maintenir l’attention nécessaire à des activités d’apprentissage qui en réclame beaucoup et saura déjouer toutes les difficultés des apprentissages. C’est d’ailleurs pourquoi il semble indispensable de repenser les activités pour augmenter l’engagement des élèves.

L’expérience montre que le recours au numérique n’est pas un facteur de motivation en soi – sauf de façon éphémère – et que c’est la nature des activités proposées et la qualité de l’accompagnement humain qui sont déterminantes. De plus se pose la question des conditions requises pour être un « bon élève » à distance, un élève qui réussit.

Nouvelles compétences

Outre la disponibilité des équipements techniques qui soulève la question d’équité sociale se pose celle des compétences. Compétences techniques bien sûr, avec un trompe l’œil qui laisse penser aux adultes que les plus jeunes sont plus compétents dans l’utilisation des techniques numériques qu’ils ne le sont en réalité et que la distribution de ces compétences est fortement corrélée à des variables sociales.

Compétences non numériques également comme celles de gestion du temps, de planification des tâches ou d’organisation des documents qui sont déterminantes et dont l’absence est souvent compensée à l’école par l’accompagnement des enseignants. Finalement, c’est l’autonomie des élèves qui est questionnée, bien plus critique à distance qu’à l’école.

Terminons sur la question récurrente mais qui prend un relief nouveau de l’équipement et de la situation des enseignants à la maison. Alors que l’État compte sur eux pour organiser les activités d’apprentissage des élèves et les accompagner à distance en s’appuyant sur les techniques numériques, très rares sont ceux qui disposent d’un équipement mis à leur disposition et lorsque c’est le cas, cela relève de politiques d’équipement des collectivités territoriales.

Dans ces conditions, compter sur l’engagement des enseignants revient à faire le pari qu’ils se sont formés eux-mêmes, qu’ils ont autofinancé leur équipement et leur connectivité, qu’ils sauront mobiliser les ressources mises à disposition par l’État mais aussi identifier et utiliser celles des éditeurs privés qui auront bien voulu les rendre disponibles et celles, qu’ils s’engageront enfin dans une large démarche collaborative avec leurs collègues.

Finalement, plutôt que d’essayer de reproduire à la maison l’école avec sa forme scolaire héritée de Condorcet, la pandémie de Covid-19 pourrait être et sera peut-être un magnifique laboratoire pour repenser l’école à l’ère du numérique.

Jean-François Cerisier, Professeur de sciences de l’information et de la communication, Université de Poitiers

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

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La « distance sociale » : Les implications de la pandémie de la grippe espagnole en 1918-1919 | Active history

15 mars 2020 by Lyonel Kaufmann

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Dans Active History, l’historienne canadienne Esyllt W. Jones propose un intéressant article relativement à la grippe espagnole de 1918-1919 et la met en relation avec notre situation actuelle, liée au COVID-19. Je vous en propose ici sa traduction.

Pour une historienne de la grippe pandémique, ce sont des jours étranges. Le passé entre en collision avec le présent. Comme si un fil conducteur avait émergé, maintenant, nous reliant à ceux qui ont fait face, à leur manière, à une expérience partagée à l’échelle mondiale en 1918-1919.

Un groupe d'infirmières à High River, Alberta, porte des masques faciaux pour tenter de repousser la grippe espagnole, octobre 1919. Archives de Glenbow 3452-2.
Un groupe d’infirmières à High River, Alberta, porte des masques faciaux pour tenter de repousser la grippe espagnole, octobre 1919. Archives de Glenbow 3452-2.

J’ai été honoré d’entendre les récits que les familles ont nourris et maintenus en vie sur la grippe de 1918-1919, les histoires de leur peuple, comment ils ont persisté et comment leur vie a été changée par une épidémie qui a tué plus de 50 000 Canadiens et 50 millions de personnes dans le monde. Pendant une grande partie du XXe siècle, l’histoire ne s’est pas beaucoup souciée des récits de leur vie. À tel point que l’histoire de la grippe n’a pas vraiment perturbé la tendance de la modernité, ni le récit progressif de la médecine moderne. Ceci malgré le fait que les médecins, les infirmières et les agents de santé publique qui ont combattu la grippe ont honnêtement révélé leur agonie et leur sentiment d’échec à l’époque. « Il n’est pas question de garder le loup hors de la bergerie », a déclaré un médecin hygiéniste britannique après la fin de la pandémie. C’était à la fois un cri de ralliement et une déclaration de chagrin.

C’est comme vivre au milieu d’une histoire que vous avez déjà lue, tout en espérant une meilleure fin. Le déroulement est effrayant, mais il n’y a pas de surprises. Qu’est-ce qui vous est familier ? Le courage des prestataires de soins de santé et la capacité à faire passer les besoins des autres en premier. Les exigences énormes qui leur sont imposées et les risques qu’ils prennent chaque jour. Les histoires récentes de familles qui ont passé des journées dans des maisons avec des proches décédés. La suggestion de fosses communes. En 1918-1919, la frontière entre les morts et les vivants était perméable, et pour certains, cette porte ne s’est jamais refermée ; leur vie était peuplée d’esprits et de fantômes.

Mais il ne s’agit pas pour autant que l’histoire se répète. Après tout, il n’est pas trop tard pour que nous puissions éviter 50 millions de morts. L’histoire ne nous détermine pas. Mais la société dans laquelle nous vivons aujourd’hui pourrait le faire. Les lignes de fractures sociales qui sont apparues lors de la pandémie de 1918-1919 étaient profondes, et largement ignorées dans les discours publics de l’époque. Néanmoins, il n’y a pas eu une seule expérience de la grippe. Il y avait l’image dominante de la grippe comme une maladie démocratique à laquelle tout le monde était également sensible, et puis il y avait un ensemble de réalités divisées qui reflétaient les inégalités sociales sous-jacentes. Le taux de mortalité des autochtones était plusieurs fois supérieur à celui des Canadiens non autochtones, et certaines communautés étaient presque anéanties : un autre événement dans une longue relation entre le colonialisme et la maladie. Les travailleurs urbains qui avaient un accès limité aux soins sont morts non seulement d’une infection, mais aussi de l’inégalité inscrite sur leur corps, en combattant le virus dans des logements surpeuplés et mal ventilés, en choisissant de travailler ou de mourir de faim, sans économies pour faire face à la perte de revenus ou pour enterrer les morts. Jeunes travailleurs célibataires. Des agriculteurs pauvres qui sont tombés malades et n’ont pas pu vaincre les infections secondaires après être retournés trop tôt dans leurs champs et leurs granges.

Bien que la couverture médiatique et les messages de santé publique suggèrent aujourd’hui que nous sommes tous en danger pour le Covid-19, nous ne sommes pas également en danger. Il ne s’agit pas d’une seule pandémie, mais d’une myriade d’histoires qui finiront par montrer que nous ne sommes pas tous dans le même bateau. Une question clé qui façonnera la façon dont l’histoire de Covid-19 est écrite par les historiens est de savoir si, et comment, nos gouvernements et nous-mêmes choisissons d’y répondre.

Allons-nous considérer Covid-19 comme une menace pour le corps social, et pas seulement pour l’individu ? La « distanciation sociale » a du sens du point de vue de la santé publique, mais aux oreilles d’un historien, elle semble être une métaphore d’un problème plus profond. En 1918, à Winnipeg, la communauté a mobilisé des ressources pour s’assurer que les victimes et leurs familles ne se retrouvent pas sans nourriture, sans vêtements, sans literie propre ou sans accès à des soins de soutien. Des bénévoles, des voisins, des organisations ethniques, des syndicats, des églises – beaucoup (surtout des femmes) ont joué ce rôle, en distribuant de la nourriture, en répondant aux appels à l’aide, en collectant des fonds, en donnant de l’argent aux familles qui en avaient besoin, en les aidant à enterrer leurs morts avec dignité. Les boucs émissaires étaient peu nombreux. Ce n’était pas suffisant pour éviter la souffrance, mais c’était quelque chose.

Comme Rebecca Solnit l’a fait remarquer en évoquant la possibilité d’une solidarité à la suite de catastrophes, les histoires de pandémie sont potentiellement porteuses d’espoir. Ce sont des récits sur l’action et le choix humains, autant que sur les microbes.

Lorsque les échecs des réponses gouvernementales à la pandémie ont été exposés en 1918-1919, une prise de conscience accrue de l’inégalité corporelle, ainsi qu’une confiance mutuelle, ont constitué la base des demandes pour quelque chose de mieux : pour un système de santé qui ne soit pas construit sur l’inégalité. Dans les années 1920, et de plus en plus lors des catastrophes économiques et écologiques des années 1930, les voix en faveur d’une médecine socialisée sont devenues de plus en plus convaincantes. Les premiers programmes de santé socialisés au Canada, promulgués par le CCF de la Saskatchewan en 1944-45, sont nés de l’action d’une génération qui se souvenait de deux guerres mondiales et d’une pandémie mondiale. D’une certaine manière, ils s’imaginaient non pas au bout du monde, seuls sur son bord, mais vivant dans un avenir meilleur.

Esyllt W. Jones est professeure d’histoire et membre à temps partiel du département des sciences de la santé communautaire de la faculté de médecine de l’université du Manitoba, et doyen des études à St John’s. Elle est l’auteure de Influenza 1918: Disease, Death and Struggle in Winnipeg3, et éditrice avec Magda Fahrni de Epidemic Encounters: Influenza, Society and Culture in Canada, 1918-19204. Son ouvrage le plus récent, Radical Medicine 5, se concentre sur l’histoire des soins de santé socialisés au Canada.

Source et article original en anglais : The Distance Between Us: The Implications of Pandemic Influenza in 1918-1919 – Active History

Ce travail est sous licence Creative Commons Attribution-NoDerivatives 4.0 International License.

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26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

Tirés de nos archives

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Exposition Ibn Khaldoun (lien)

4 décembre 2007 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La figure d’Ibn Khaldoun Site de l’exposition consacrée en 2007 à Ibn Khaldoun qui a été l’un des plus grands intellectuels musulmans et appartenait à une famille hispano-musulmane établie dans la province de Séville. (tags: Histoire IbnKhaldoun)

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Sac de plage : Le goût de l’archive à l’ère numérique | Projet éditorial

15 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Frédéric Clavert (frederic.clavert@uni.lu) et Caroline Muller (caroline.muller@univ-reims.fr) nous présente l’objet de leur projet éditorial dont vous pouvez suivre la passionnante élaboration en ligne. Concernant l’origine du projet, voici la discussion collective initiale autour d’un tweet. Un passionnant working progress qui se lit comme un roman policier. A tester à la plage ?! « En 1989, Arlette Farge publie […]

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Un général, des généraux : les coulisses du putsch d’Alger du 13 mai 1958 et le retour de de Gaulle sur un air d’opéra-bouffe

14 juin 2022 Par Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Le retour aux affaires de l’Homme du 18-juin a perdu depuis longtemps son aura providentielle. Le scénario d’Un général, des généraux bâti par Nicolas Juncker se fondant strictement sur les faits, il fallait trouver un angle saillant pour conter l’arrivée du messie de Colombey à l’Elysée, précédée du grand cirque de ses apôtres algérois et […]

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“Avec cette lettre cesse le jeu et commence l’indéfendable. Supprimer la formation des maîtres, placer ces nouveaux maîtres “dans des classes”, attendre que certains d’entre eux s’effondrent, et leur signifier par courier hiérarchique que “les élèves ont le droit d’avoir devant eux des enseignants compétents” et que le cas échéant ils feraient mieux “de démissionner”, est une stratégie managériale ayant effectivement déjà fait ses preuves, et dont l’avantage est de révéler à ceux qui l’ignoreraient encore l’étymologie du mot “cynisme”. Comme des chiens. Vous avez, “messieurs qu’on nomme grands”, merveilleusement contribué à l’enrichissement de l’horizon sémantique du cynisme : ce qui était au départ le seul mépris des convenances sociales, désignera désormais également le total et absolu mépris de l’humain.”

14 octobre 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lettre à Laurence |OWNI

A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

4 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’atelier «Qvotidie» propose aux élèves romands de résoudre une enquête dans la Rome antique, un jeu de rôle pédagogique qui complète et rafraîchit les méthodes d’enseignement. Reportage du journal Le Temps au Gymnase Provence à Lausanne. « D’un point de vue pédagogique, «le jeu touche aux compétences transversales du plan d’études romand: collaboration, communication, stratégie d’apprentissage, pensée […]

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France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, […]

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Revue de Presse : Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz | Libération

9 avril 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Witold Pilecki témoigne à Varsovie le 3 mars 1948 (Photo PAP. AFP) Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Witold Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et interner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros […]

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