En 2008, le dernier vétéran de l’armée allemande de la Grande Guerre est mort dans l’indifférence générale. Une situation bien éloignée du traitement des poilus en France.
Un cercueil drapé de bleu-blanc-rouge, porté par onze légionnaires du 3e régiment étranger d’infanterie, fait son entrée dans la cour des Invalides, à Paris, le 17 mars 2008. Tous les drapeaux tricolores des administrations publiques sont en berne. La France rend hommage national à Lazare Ponticelli, le dernier poilu français de la Première Guerre mondiale, mort quelques jours auparavant.
Pourtant, de l’autre côté du Rhin, c’est bien dans l’oubli que sont tombés les derniers vétérans de la Grande Guerre. Ainsi, Erich Kästner, dernier soldat de l’armée impériale allemande, est mort le 1er janvier 2008, près de Cologne, à l’âge de 107 ans, dans l’indifférence générale. Un banal avis d’obsèques a été publié dans la rubrique nécrologie du journal local de Hanovre, le Hannoversche Allgemeine Zeitung, sans faire état de son passé militaire. « Après une longue vie remplie, notre père, beau-père et grand-père bien-aimé s’est éteint », peut-on simplement lire. La mort du dernier soldat allemand de la Première Guerre mondiale a bien failli passer totalement inaperçue.
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