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Histoire Lyonel Kaufmann

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Histoire savante

Les scientifiques percent le secret des habits d’Otzi, l’Homme de Glace

8 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

Digne d’un scénario de la série les Experts ou de Bones, l’article du blog Découvertes archéologiques nous entraîne sur le travail et les analyses des chercheurs de l’University College de Dublin. Fascinant. Bonne lecture.

Il y a environ 3500 ans, mourrait l’homme que l’on connait sous le nom d’ötzi. Personne ne sait comment se sont enchainés les choses, mais il finit avec une flèche dans l’épaule, une blessure à la tête et une coupure, probablement une blessure défensive, à l’une des mains.

reconstruction de l'Homme des Glaces

Encart: Ma momie Ötzi. Arrière plan: reconstruction de l’Homme des Glaces. Credit: Wikimedia Commons
Après avoir rendu son dernier souffle, Ötzi fut enseveli et préservé dans un glacier de la région alpine d’Ötzal près de la frontière entre l’Autriche et l’Italie. Il y reposa jusqu’à ce que des randonneurs le découvrent en 1991 suite à la fonte des glaces.
Certains des restes trouvés sur l'Homme des Glaces.

Certains des restes trouvés sur l’Homme des Glaces. Institute for Mummies and the Ice Man

Quelles peaux d’animaux a utilisé Ötzi ?

Ce que les chercheur n’ont pu trouver jusqu’à ce jour, c’était les espèces d’animaux qui ont perdu leur peau pour tenir Ötzi au chaud. Aujourd’hui, des chercheurs ont, avec ingéniosité, trouvé la réponse qu’ils ont publiée dans Nature.
Ne pouvant recourir aux techniques de l’ADN dans le cas d’Ötzi, une équipe dirigée par l’archéologue Niall J. O’Sullivan de la University College Dublin (UCD) a utilisé la technique de l’enrichissement mitochondrial. Comme le suggère le nom, cette méthode implique la récolte de l’ADN mitochondrial qui est disponible et utilise des réactifs et des enzymes afin de le concentrer et de l’amplifier.

Lire la suite : Les scientifiques percent le secret des habits d’Otzi, l’Homme de Glace

Source:

  • Time: « Scientists Solve Mystery of 5,300-Year-Old Ice Man’s Clothes« 

Derniers articles sur Ötzi du blog Découvertes archéologiques:

  • Ötzi: de l’ADN non humain dans l’échantillon d’un os
  • Otzi, l’homme des glaces était originaire d’Europe Centrale
  • Ötzi aurait souffert de la maladie de Lyme

Classé sous :BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Digital Humanities 2017 « Accès/Access » : Appel à propositions

26 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Digital Humanities 2017 « Accès/Access » : Appel à propositions
Alliance of Digital Humanities Organizations (ADHO)
McGill University et université de Montréal
8–11 août 2017

Cet appel à contributions est aussi disponible
en anglais, allemand, italien et espagnol
Site Web : http://dh2017.adho.org
Twitter : @dh17mtrl
Courriel : dh2017@adho.org

Dates limites pour la soumission des propositions

  • Présentations, posters et tables rondes : 1er novembre 2016, 23 h 59 GMT
  • Ateliers soutenus par un SIG : 16 décembre 2016, 23 h 59 GMT
  • Autres ateliers et séances d’initiation : 17 février 2017, 23 h 59 GMT

https://www.conftool.pro/dh2017/

I. INFORMATIONS GÉNÉRALES

L’Alliance of Digital Humanities Organizations (ADHO) lance un appel à propositions pour son colloque annuel, sur tout aspect des humanités numériques. Cet appel concerne notamment, mais non exclusivement :

  • les recherches en sciences humaines rendues possibles par les médias numériques, l’intelligence artificielle ou le machine learning, les software studies ou l’information design et la modélisation ;
  • les aspects sociaux et institutionnels des humanités numériques, ainsi que leur rapport à la mondialisation, au multilinguisme et au multiculturalisme ;
  • les applications de l’informatique à l’étude de la littérature, à la linguistique, aux cultural studies et à l’histoire, domaines où l’on inclura les public humanities et les aspects interdisciplinaires de la recherche contemporaine ;
  • la stylistique et la philologie quantitatives, y compris les études liées aux big data et à la fouille de texte ;
  • les arts numériques, l’architecture, la musique, le cinéma, le théâtre, les nouveaux médias, les jeux vidéo et la littérature électronique ;
  • les technologies émergentes telles que le physical computing, les ordinateurs monocartes, le minimal computing, les technologies portables (wearable devices), en tant que ces technologies sont appliquées à la recherche en sciences humaines ;
  • les humanités numériques dans la pédagogie et les formations universitaires.

Le thème du colloque de 2017 est « Accès/Access » : nous prêterons une attention particulière aux contributions centrées sur la mise en œuvre des savoirs (knowledge mobilization), les recherches tournées vers le public (public-facing scholarship), la collaboration entre chercheurs et communautés, le libre accès aux programmes, aux logiciels, à la recherche et à ses résultats, ainsi que les aspects de la recherche et de la publication en humanités numériques liés aux technologies de l’accessibilité. Le colloque se tiendra officiellement en deux langues, le français et l’anglais, puisque le Canada est un pays bilingue : nous encourageons donc particulièrement les propositions faites dans ces deux langues, mais acceptons aussi les propositions faites dans les autres langues officielles d’ADHO (allemand, italien, espagnol).

Les présentations peuvent prendre les formes suivantes :

  • posters (résumés de 750 mots au plus) ;
  • présentations courtes, ou short papers (résumés de 1.500 mots au plus) ;
  • présentations courtes à distance, ou virtual short papers (résumés de 1.500 mots au plus) ;
  • présentations longues, ou long papers (résumés de 1.500 mots au plus) ;
  • séances multiples, parmi lesquelles des tables rondes, ou panels (résumés individuels comme ci-dessus + présentation générale de 500 mots environ) ;
  • ateliers (workshops) et séances d’initiation (tutorials) organisés avant le colloque (propositions de 1.500 mots au plus).

La date limite pour soumettre au comité international de programmation les propositions de posters, de présentations courtes, de présentations longues et de séances multiples est le 1er novembre 2016, à 23 h 59 GMT. Les participants seront informés de la sélection de leur proposition au plus tard le 17 février 2017.

La date limite pour soumettre des propositions d’ateliers soutenues par un groupe d’intérêt spécial (SIG) est le 16 décembre 2016, à 23 h 59 GMT ; leur sélection sera annoncée au plus tard le 30 janvier 2017.

La date limite pour les propositions d’ateliers et de séances d’initiation est le 17 février 2017, à 23 h 59 GMT ; leur sélection sera annoncée au plus tard le 10 mars 2017.

https://www.conftool.pro/dh2017/

Pour soumettre des propositions, les personnes ayant déjà participé au colloque Digital Humanities ou au processus d’évaluation des présentations doivent utiliser le compte qu’elles possèdent, plutôt que d’en créer un nouveau. Si vous avez oublié votre identifiant ou votre mot de passe, veuillez contacter la présidente du comité de programmation, Diane Jakacki : diane {dot jakacki {at bucknell {dot edu.

Afin de rendre plus aisée la réalisation des actes du colloque, les auteurs des présentations sélectionnées auront à soumettre une version définitive de leur résumé au moyen de l’outil en ligne DHConvalidator. Disponible sur la plateforme ConfTool, cet outil crée une banque des résumés en TEI, qui sera exploitée par la suite.

II. TYPES DE PROPOSITIONS

Les propositions peuvent être de sept types différents : (1) posters ; (2) présentations courtes ; (3) présentations courtes à distance ; (4) présentations longues ; (5) séances comportant trois présentations, une table ronde courte ou une table ronde longue ; (6) ateliers et séances d’initiation organisés avant le colloque ; (7) ateliers organisés avant le colloque avec le soutien d’un groupe d’intérêt spécial. En se fondant sur les résultats d’un processus d’évaluation par les pairs et afin d’élaborer un programme équilibré et varié, conformément à sa mission, le comité de programmation se réserve le droit de proposer une sélection dans une catégorie autre que celle initialement suggérée. Le comité n’acceptera pas, en règle générale, plus de deux propositions d’un même auteur, qu’il apparaisse comme auteur principal ou comme co-auteur. Les langues des présentations et des posters peuvent être les suivantes : anglais, français, allemand, espagnol et italien. Durant DH 2017, pour la première fois, le comité de programmation fera en sorte d’encourager la pratique du whispering – traduction rapide « chuchotée » au sein de la communauté ou mise à disposition de ressources multilingues, notamment des supports visuels – afin de développer et de faciliter les échanges et le dialogue entre les participants dans les deux langues du colloque, ainsi que dans les autres langues officielles d’ADHO.

1. Posters

Les propositions de posters (500 à 750 mots) peuvent décrire des travaux portant sur tout sujet pertinent, présenter un projet ou faire la démonstration d’un logiciel. Les posters conviennent particulièrement bien aux projets encore peu avancés et aux démonstrations d’outils et de plateformes. Les présentations de posters sont conçues comme des occasions d’interaction donnant la possibilité d’échanger individuellement des idées avec les participants.

2. Présentations courtes

Les propositions de présentations courtes (750 à 1.500 mots) permettent particulièrement bien de rendre compte d’expériences et de travaux en cours ou de décrire des outils récents et des logiciels encore en développement. Cette catégorie de présentations regroupe en une seule séance jusqu’à cinq interventions, dont la durée est strictement limitée à 10 minutes, afin de réserver un temps aux questions du public.

3. Présentations courtes à distance

Pour DH 2017, les organisateurs locaux ont accepté de faire l’essai d’une catégorie de présentations à distance, les Virtual Short Papers. Les conditions de soumission demeurent les mêmes que pour les présentations courtes traditionnelles : ces propositions (750 à 1.500 mots) rendent compte d’expériences et de travaux en cours ou décrivent des outils récents et des logiciels encore en développement. Cette catégorie aura pour objectif de permettre une communication dans les deux sens, mais on demandera aux intervenants de réaliser à l’avance une vidéo de leur présentation, de 10 minutes au plus, pour le cas où des difficultés de connexion empêcheraient les échanges en temps réel. Pour soumettre une proposition dans cette catégorie, il faut préciser dans le résumé qu’il s’agit d’une « présentation à distance »/« virtual track ». Veuillez noter que les intervenants acceptés pour une présentation courte à distance devront également s’inscrire au colloque.

4. Présentations longues

Les propositions de présentations longues (750 à 1.500 mots) permettent particulièrement bien de présenter des recherches substantielles, achevées et non encore publiées ; de rendre compte de l’élaboration de méthodes ou de ressources numériques importantes ; de mener avec rigueur des discussions d’une nature théorique, spéculative ou critique. Chaque intervention sera composée de 20 minutes de présentation et 10 minutes de questions.

Les propositions portant sur le développement de nouvelles méthodologies informatiques ou l’élaboration de nouvelles ressources numériques devront préciser de quelle manière ces méthodes s’appliquent à la recherche ou à l’enseignement dans le domaine des sciences humaines et ce qu’elles ont changé à la façon de formuler ou de traiter les problèmes posés par la recherche ; ces propositions comporteront aussi une évaluation critique de leur application aux sciences humaines. Les exposés se concentrant sur un outil particulier ou une ressource numérique particulière devront mentionner les approches traditionnelles du problème considéré aussi bien que les approches informatiques ; ils comporteront une évaluation critique des méthodes informatiques utilisées. Toutes les propositions devront se référer d’une façon pertinente aux travaux antérieurement publiés sur le sujet.

5. Séances multiples

Il s’agit habituellement de séances de 90 minutes qui soit rassemblent de quatre à six intervenants pour une table ronde (panel), soit regroupent trois présentations longues consacrées à un même thème. Pour DH 2017, nous accepterons également des propositions de tables rondes de 45 minutes avec deux ou trois intervenants. Les organisateurs de tables rondes devront soumettre un résumé de 750 à 1.500 mots indiquant le sujet de la séance, de quelle manière elle sera organisée et les noms de tous les intervenants ; ce résumé précisera que chacun des intervenants a accepté de participer.

Tous les organisateurs de séances thématiques devront soumettre un texte de 500 mots environ décrivant le sujet de la séance, accompagné d’un résumé de 750 à 1.500 mots pour chaque présentation ; ils devront préciser que chacun des auteurs a accepté de participer. Les présentations qui sont proposées dans le cadre d’une séance spéciale ne peuvent pas faire l’objet d’une proposition indépendante sous une autre catégorie. Puisque le colloque constitue une excellente occasion d’intéresser des chercheurs à des domaines qu’ils ne connaissent pas encore, il est recommandé aux responsables des propositions de s’assurer que la composition de chaque table ronde reflète la composition du champ ou l’état de la question ou bien se concentre explicitement sur des problèmes qui se posent dans le domaine concerné. Dans le cas où le réseau propre du responsable serait trop restreint, le comité de programmation pourra lui suggérer des contacts.

6. Ateliers et séances d’initiation organisés avant le colloque

Les participants des ateliers et des séances d’initiation devront s’inscrire à l’ensemble du colloque et auront à s’acquitter d’une faible contribution supplémentaire. Les séances d’initiation sont habituellement des introductions denses à des techniques spécifiques, à des packages de logiciels ou à des approches théoriques et réunissent un nombre réduit de participants. Les propositions d’ateliers peuvent prendre diverses formes ; il peut s’agir notamment de propositions réunissant tout un ensemble d’intervenants et de présentations, ou encore de propositions nécessitant un appel à participation indépendant sur la base duquel les organisateurs sélectionnent des contributions.

Les propositions devront fournir les informations suivantes :

  • titre et brève description du contenu ou du sujet, ainsi que de son intérêt pour la communauté des humanités numériques (1.500 mots au plus) ;
  • informations complètes permettant de joindre tous les instructeurs des séances d’initiation ou les animateurs des ateliers, accompagnées d’un texte résumant en un paragraphe leurs orientations de recherche et leurs domaines d’expertise ;
  • description du public visé et nombre de participants souhaité (si possible évalué d’après des expériences antérieures) ;
  • besoins logistiques ou techniques particuliers.

En outre, les propositions de séances d’initiation devront comporter :

  • un aperçu du programme montrant que l’essentiel du contenu peut être couvert en une demi-journée (soit environ 3 heures, sans compter la durée des pauses). Dans certains cas exceptionnels, des séances d’initiation durant une journée entière pourront être envisagées.

Quant aux propositions d’ateliers, elles devront indiquer :

  • la durée et le format prévus (une demi-journée au moins, une journée et demie au plus) ;
  • le budget prévisionnel (les ateliers sont tenus de pourvoir eux-mêmes à leur financement) ;
  • si l’atelier doit faire l’objet d’un appel à participation indépendant, une date limite de soumission des candidatures, la date de sélection des propositions et la liste des personnes ayant accepté de faire partie du comité de programmation de l’atelier.
  1. Ateliers soutenus par un SIG

Les ateliers soutenus par un groupe d’intérêt spécial (SIG) et centrés sur un sujet en rapport avec ce groupe doivent respecter les mêmes consignes que les autres ateliers, mais les responsables de la proposition doivent également prendre note des points suivants :

  • ils doivent avoir le soutien d’un SIG ;
  • la date limite de soumission est fixée plus tôt (voir ci-dessus) ;
  • au moins 10 personnes doivent avoir confirmé leur participation.

III. CODE DE CONDUITE

L’Alliance of Digital Humanities Organizations (ADHO) entend créer dans son colloque un environnement de travail garantissant la sécurité, le respect et la collégialité, pour le bien de l’ensemble des participants et pour contribuer à l’avancement des champs de recherche soutenus par ses organisations constituantes. Le code de conduite du colloque Digital Humanities d’ADHO est disponible en ligne : http://adho.org/administration/conference-coordinating-program-committee/adho-conference-code-conduct.

IV. LIEU ET THÈME

DH 2017 aura lieu à Montréal, au Canada, et est conjointement accueilli par McGill University et l’université de Montréal. Les organisateurs sont Stéfan Sinclair et Michael Sinatra. C’est la première fois que le colloque annuel, qui se tiendra en français et en anglais, est officiellement bilingue, ce qui est tout indiqué dans la deuxième plus grande ville francophone du monde. Le thème « Accès/Access » manifeste la volonté des organisateurs de davantage mettre le colloque à la portée des chercheurs en humanités numériques, tant financièrement et linguistiquement que d’un point de vue logistique.

IV. BOURSES À DESTINATION DES JEUNES CHERCHEURS

L’Alliance of Digital Humanities Organizations proposera un certain nombre de bourses destinées à des chercheurs en début de carrière qui présenteront leurs travaux durant le colloque. Les modalités de candidature seront publiées ultérieurement sur le site d’ADHO : http://www.adho.org.

V. COMITÉ INTERNATIONAL DE PROGRAMMATION

Présidente : Diane Jakacki (CSDH/SCHN)
Vice-président : Glen Worthey (ACH)
Aurélien Berra (EADH)
Jeremy Boggs (ACH)
Marco Büchler (centerNet)
Johanna Drucker (ACH)
Dominic Forrest (CSDH/SCHN)
Asanobu Kitamoto (JADH)
Laura Mandell (centerNet)
Sophie Marcotte (Humanistica)
Maki Miyake (JADH)
Simon Musgrave (AADH)
Christian-Emil Ore (EADH)
Glenn Roe (AADH)
Maurizio Lana (MLMC SC)
Président sortant : Manfred Thaller (EADH)
Version française (2016–09–07) : Aurélien Berra, pour Humanistica

https://www.conftool.pro/dh2017/

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Humanités Digitales

L’invention du patrimoine | Actuel Moyen Âge

15 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Aujourd’hui, pour la journée du patrimoine, l’occasion pour Actuel Moyen Age de revenir sur l’invention de cette notion, et ses implications politiques.

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En 1471, le pape Sixte IV offre au Peuple Romain, en grande pompe, des statues antiques en bronze dont la célèbre Louvre Capitoline , qui est devenue le symbole de la ville de Rome et de sa fondation. C’est la création d’un des premiers musées du monde occidental, qui existe d’ailleurs toujours aujourd’hui, le musée du Capitole.

Avant cette intervention et création du Pape, au Moyen Âge, la notion même de patrimoine n’existe pas.

Combien de maisons romaines ont été construites à partir des pierres du Panthéon ou du Forum ? Combien de linteaux, de briques, de fondations sont en fait des réutilisations de bâtiments antiques démembrés ? On se verrait difficilement expliquer aujourd’hui que l’on ajoute un étage à sa maison en puisant dans les gradins du Colisée, et puis d’ailleurs, que ce petit-bas-relief si joli fera du meilleur effet pour soutenir sa cheminée. Mais c’est comme cela que Rome s’est construite pendant la majeure partie du Moyen Âge.

Alors pourquoi, tout d’un coup, un pape décide-t-il d’honorer des statues antiques ?

L’invention du musée, et l’invention du patrimoine, répondent à un projet politique : redonner à la papauté le rôle et le prestige qui lui revient. Protéger des réalisations du passé servait les intérêts politiques ; il s’agissait de reconstruire un récit mythique – à défaut d’être national – qui fait de la papauté romaine l’héritière de la Rome antique glorieuse. Quel plus bel exemple que la Louve Capitoline ? Devenue l’image même de la fondation de Rome, elle est en réalité une pure construction : la louve elle-même date sans doute du Ve siècle avant, mais en revanche, les deux bambins symbolisant Remus et Romulus ont été rajoutés bien après, précisément à la fin du XVe siècle, plus ou moins au moment de la donation de Sixte IV. D’une simple statue représentant une louve, on a fait la louve allaitant les frères fondateurs, la louve grâce à qui Rome est née. Il s’agit autant d’une œuvre antique que d’une création médiévale, qui vise à donner un symbole fort pour un passé dont on cherche à se rapprocher.

Pour aller plus loin : 

  • Élisabeth Crouzet-Pavan, Renaissances italiennes 1380–1500, Paris, Albin Michel, 2013.
  • Fabrice Delivré, « L’universalisme romain », Histoire du Monde au XVe siècle, Paris, Fayard, 2011, p. 724-739
  • Jean-Claude Maire-Vigueur, L’Autre Rome. Une histoire des Romains à l’époque des communes (XIIe-XIVe siècle), Paris, Tallandier, 2010.

Source : L’invention du patrimoine | Actuel Moyen Âge

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

# Compte rendu: Nach Napoleon: Die Restauration, der Wiener Kongress und die Zukunft der Schweiz 1813–1815

6 septembre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Irene Herrmann (Université de Genève) a recensé l’ouvrage collectif édité par Tomas Kaestli Nach Napoleon. Die Restauration, der Wiener Kongress und die Zukunft der Schweiz 1813-1815.

Le compte rendu est librement accessible sur la base des comptes rendus infoclio.ch.

Thomas Kaestli (ed), Nach Napoleon. Die Restauration, der Wiener Kongress und die Zukunft der Schweiz 1813-1815, Baden: Hier&Jetzt, 2016.

La compte rendu (en français) https://www.infoclio.ch/fr/node/130749

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

Un «cold case» de trois millions d’années : l’énigme de la mort de Lucy (enfin) résolue

29 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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C’est l’australopithèque la plus connue au monde. Lucy, qui doit son nom à une chanson des Beatles, a vécu il 3,18 millions d’années en Afrique avant d’être découverte en 1974 dans l’actuelle Éthiopie par une équipe menée par Donald Johanson, Maurice Taieb et Yves Coppens. Sa découverte était très importante car il était rare de trouver un squelette aussi complet (40% de la totalité des ossements dans son cas), ce qui a permis de mieux comprendre la façon de se déplacer de l’espèce. Mais depuis sa découverte, un grand mystère restait encore à découvrir: celui de la cause de sa mort, que les paléontologistes et paléoanthropologues n’ont pas réussi à déterminer… Jusqu’à aujourd’hui.

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Une nouvelle étude, publiée dans la revue Nature, laisse croire que la jeune femme est morte en tombant d’un arbre. «Notre hypothèse, c’est que Lucy a étendu le bras pour essayer d’amortir sa chute», a déclaré à l’AFP John Kappelman, anthropologue de l’université du Texas. Il a également estimé qu’elle avait «probablement» chuté de plus de douze mètres. «La mort est survenue rapidement», a-t-il conclu.

Source et pour lire la suite : Pour résoudre l’énigme de la mort de Lucy, les scientifiques l’ont imprimée en 3D

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Des vestiges royaux découverts à Tintagel, lieu de naissance du Roi Arthur selon la légende

13 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Les archéologues sont entrain d’investir une mystérieuse implantation côtière, dont ils pensent qu’elle aurait pu être la maison de la royauté britannique post-romaine, à Tintagel dans les Cornouailles, lieu de naissance, selon la légende, du Roi Arthur.

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Les chercheurs espèrent découvrir si Tintagel était le site d’une implantation marchande ou d’un centre en plein essor politique entre le 5ème et 7ème siècle, à la fin du règne Romain en Angleterre. Credit: Emily Whitfield-Wicks/English Heritage
Lire la suite  : Des vestiges royaux découverts à Tintagel, lieu de naissance du Roi Arthur selon la légende

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

« Gens de la Seine » : une balade sonore dans le Paris du 18e siècle

27 juillet 2016 by Lyonel Kaufmann

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Conçue par des chercheurs du CNRS, « Gens de la Seine » est une balade sonore à travers le Paris du 18e siècle. Un audioguide 2.0 qui permet de voyager à travers le temps.

blankJean-Auguste Gagnery. « Le port Saint-Nicolas ». Huile sur toile, 1834. Paris, musée Carnavalet.

Des chercheurs du CNRS vous proposent un voyage audiovisuel dans le passé, au 18e siècle, à Paris. Sous forme de modules sonores, « Gens de la Seine » est un parcours sur les rives de la Seine (en français et en anglais), à utiliser sur son smartphone en se promenant sur le long des rives, ou chez soi, sur son ordinateur ou sa tablette. Un véritable audioguide 2.0.

blank « Gens de la Seine » / plan de la balade sonore / CNRS

Pour écouter les sons : http://gensdelaseine.com/fr/ecouter/

Lire l’article au complet : « Gens de la Seine » : une balade sonore dans le Paris du 18e siècle

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Médias et technologies, Outils enseignement

À la poursuite des origines de l’humanité | CNRS Le journal

23 juin 2016 by Lyonel Kaufmann

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Au printemps 2016, des chercheurs français sont partis en Namibie à la recherche de pièges à fossiles humains. Carnet de voyage de cette première mission d’exploration.

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Durant quinze jours, du 25 avril au 5 mai derniers, le géomorphologue Laurent Bruxelles et ses collègues Marc Jarry et Grégory Dandurand ont mené une expédition en Namibie. Leur but ? Découvrir et explorer des grottes où les scientifiques pensent pouvoir mettre au jour des vestiges pouvant appartenir à un nouveau morceau du berceau de l’humanité en Afrique.

Lire le journal de l’expédition : https://lejournal.cnrs.fr/articles/a-la-poursuite-des-origines-de-lhumanite

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Pesante mémoire – La Vie des idées

20 juin 2016 by Lyonel Kaufmann

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blankDans un ouvrage pluridisciplinaire, Catherine Coquio montre que le culte contemporain de la mémoire et de la vérité cache en fait une crise qui empêche d’avancer.

Recensé : Catherine Coquio, Le Mal de vérité ou l’utopie de la mémoire, Paris, Armand Colin, 2015, 320 p., 25 €.

En un sens, on ne s’est jamais autant souvenu de la mémoire que depuis quelques décennies, c’est-à-dire qu’on l’a perdue comme mode d’organisation sociale et structure de continuité temporelle, puis réinventée au sein d’un modèle culturel, comme patrimoine, commémoration, phantasme identitaire, nostalgie ou marché d’antiquités.

La Grande Guerre est devenue de fait le moment où l’on réfléchit de plus en plus au travail de la mémoire collective, comme si elle resurgissait d’autant plus dans l’actualité qu’elle semblait avoir disparu des manières de valoriser le passé.

Après les traumatismes des deux guerres mondiales et des génocides successifs, depuis celui des Arméniens et des Juifs jusqu’à ceux du Rwanda et du Cambodge, la mémoire a repris une importance collective tout en restant fondée sur un terrain miné : cette revalorisation de la mémoire passe, en effet, par sa mise en forme culturelle (le patrimoine en est un bon exemple). Or, en même temps, comme le disait avec son ironie habituelle l’écrivain Imre Kertész, « notre époque est celle de la vérité ». Le grand mérite du Mal de vérité ou l’utopie de la mémoire consiste justement à tâcher de penser conjointement mémoire et vérité, actualité des traumas et recherche de catharsis dans un monde marqué par ce que Catherine Coquio, spécialiste de la littérature de témoignage (notamment sur les crimes de masse), appelle la « Catastrophe » : « un phénomène anthropologique complexe issu d’une certaine opération politique : rupture des liens sociaux, brutale dévaluation de la vie, altération de la figure humaine ou scission d’humanité, et dans l’après-coup deuil impossible, hantise de la vérité » (p. 124). C’est à l’examen minutieux de ce phénomène anthropologique qu’elle consacre un livre riche et dense.

Lire la suite de cet important compte-rendu : Pesante mémoire – La Vie des idées

Classé sous :Histoire savante, Publications

« A tous les Français » : l’affiche de Londres | L’histoire par l’image

18 juin 2016 by Lyonel Kaufmann

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De l’Appel du 18 juin au premier bulletin officiel des FFL

Le 18 juin 1940, Charles de Gaulle prononce à Londres un message radiophonique où il exhorte ses compatriotes à ne pas cesser le combat contre l’Allemagne nazie, inscrivant ce dernier dans un contexte de guerre mondialisée. Alors que le célèbre Appel diffusé sur les ondes de la BBC est peu entendu sur le moment, il est publié dans la presse française (Le Petit Marseillais, Le Petit Provençal, Le Progrès) le lendemain, puis repris ultérieurement par les radios et journaux étrangers.

Si elle reprend les mêmes arguments et répète certaines formules de cette déclaration, l’affiche « A tous les français » en est cependant une version différente. Suivant l’Appel, elle est d’abord tirée à 1 000 exemplaires dans la seconde quinzaine de juillet, puis placardée sur les murs de Londres et des grandes villes anglaises les 3 et 4 août. L’affiche est ensuite publiée (à côté du texte de l’Appel proprement dit) en première page du premier et unique numéro du Bulletin officiel des Forces françaises libres qui paraît à le 15 août 1940.

Edité à environ 10 000 exemplaires, le document ici étudié est surtout diffusé auprès des Français de Londres. Il joue cependant un rôle symbolique et politique très fort dans le contexte d’émergence, de structuration et d’organisation de la Résistance, en Angleterre comme en France.

Lire l’analyse et l’interprétation de l’image : « A tous les Français » : l’affiche de Londres | L’histoire par l’image

Référence : Alexandre SUMPF, « « A tous les Français » : l’affiche de Londres », Histoire par l’image [en ligne], consulté le 18 Juin 2016. URL : http://www.histoire-image.org/etudes/tous-francais-affiche-londres

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Outils enseignement, Publications

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Restes humains issus de contextes coloniaux en Suisse. Un état des lieux

9 septembre 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Ce rapport donne un aperçu général de la question des restes humains conservés dans les musées suisses. Ce rapport s’appuie sur une enquête menée entre 2023 et 2025 et fournit pour la première fois un état des lieux des restes humains («ancestral remains») acquis dans des contextes coloniaux et conservés dans des musées et collections […]

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Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

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Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

Tirés de nos archives

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Des incroyables cartes et infographies du XIXe siècle

12 février 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Entre 1849 et 1851, l’illustrateur topographique et graveur Emslie et l’éditeur Reynolds conçurent des diagrammes scientifiques représentant dans un grand livre de douze pages intitulé Geological Diagrams. A l’époque, les illustrateurs et cartographes contribuaient beaucoup au développement de l’accessibilité et de la visibilité de la recherche scientifique en créant des cartes, des illustrations et diagrammes […]

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Traverser les Alpes au cours du néolithique | Découvertes archéologiques

12 mars 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les découvertes des archéologues concernant le site d’habitation palafittique de Riedmatt, dans le canton de Zoug, intéresseront les enseignants romands de 5e/6e Harmos concernant le thème des transports au néolithique (Atelier de l’histoire 5e/6e – Thème 4 : Au Néolithique – Vie quotidienne). Ces découvertes indiquent bien que nos connaissances de la périodes et les hypothèses […]

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La première carte routière de la Grande-Bretagne | Strange Maps

10 août 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le toujours remarquable et spectaculaire blog Strange Maps, nous offre ici une remarquable réalisation avec cette première carte routière datant de 1675, réalisée par John Ogilby (1600-1676) qui produisit à la fin d’une vie tumultueuse (voir l’article de Strange Maps) ce Britannnia Atlas considéré comme le premier atlas routier de Grande-Bretagne. Détail de The Road From […]

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Plus de 3000 photos d’Annemarie Schwarzenbach en libre accès

18 novembre 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Pionnière du reportage, Annemarie Schwarzenbach a mené une vie hors du commun pour son époque. A l’occasion du 75e anniversaire de sa mort, les Archives littéraires suisses mettent en ligne gratuitement quelques 3000 photos prises au cours de ses voyages. Une excellente initiative ! On la connaissait davantage en tant qu’auteure littéraire qu’en tant que […]

Rends l’argent Le jour où l’argent est enfin devenu une question de femmes

27 octobre 2020 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Saviez-vous qu’il a fallu attendre 1965 pour qu’en France (oui, en France), les femmes mariées aient le droit d’ouvrir un compte en banque? Que la première femme à entrer dans la Bourse l’a fait en 1967? Que pendant longtemps, le mariage a surtout été une question d’argent? Dans ce deuxième épisode de Rends l’argent, Titiou interroge sa […]

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Commémoration du bombardement d'Hiroshima : une mémoire sous contrôle national | Histoire, Mémoire et Société

12 août 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

50 000 : c’est le nombre de japonnais qui se sont rendus à la cérémonie commémorative du bombardement d’Hiroshima le 6 août 2013, 68 ans après la catastrophe. Ils étaient déjà 50 000 en 2012 et plusieurs dizaines de milliers en 2011, quelques mois seulement après le drame de Fukushima. Il s’agit donc aujourd’hui d’une des cérémonies […]

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Intelligence artificielle, éthique et société | The International Review of Information Ethics (IRIE)

11 juillet 2020 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La Revue internationale de l’éthique de l’information (IRIE) (The International Review of Information Ethics (IRIE)) vient de publier le volume 28 qui rassemble des articles sur l’intelligence artificielle, l’éthique et la société. Ce numéro est issu de la conférence AI, Ethics and Society conference que le Kule Institute for Advanced Study (KIAS) a organisée. Ce […]

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