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Histoire Lyonel Kaufmann

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Opinions&Réflexions

Minecraft : le paradigme du Lego | InternetActu.net

11 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

Dans Apprendre à apprendre (4/4) : y’a-t-il des technologies pour apprendre à apprendre ? « InternetActu.net, Rémi Sussan s’intéresse aux technologies expérimentales et leur apport dans l’éducation. Sa présentation du jeu Minecraft.

Le paradigme du Lego

Une autre innovation technologique dans le domaine de l’apprentissage nous vient du jeu vidéo avec Minecraft. Ce jeu de “Lego virtuel”s’est révélé particulièrement précieux en matière d’enseignement, au point de se retrouver distribué dans les écoles en Irlande du Nord.

On peut tout faire avec Minecraft. Des châteaux, des paysages, mais également des automates cellulaires (vidéo), voire des ordinateurs…
Dans Boing Boing, Mimi Ito explique pourquoi, à son avis, Minecraft va révolutionner l’éducation. Ce n’est certes pas le premier jeu à révéler un potentiel, explique-t-elle. Sim City par exemple, a déjà démontré sa valeur dans ce domaine il y a des années. Et, bien sûr, il y a des outils comme Scratch destiné particulièrement aux enfants.

Mais Minecraft diffère de ses prestigieux prédécesseurs sur plusieurs points importants. Premièrement, c’est le jeu à potentiel éducatif le plus massivement répandu, bien davantage que Civilization ou Sim City. Minecraft connaît le même succès que Super Mario ou Bejeweled (l’ancêtre des jeux à “séries de 3″) ?

Ensuite poursuit Mimi Ito, les enfants peuvent construire ensemble en ligne. Sur ce point, continue-t-elle, Minecraft est plus proche d’un système comme le Logo de Seymour Papert (ou Scratch) que d’un jeu éducatif traditionnel, qui se concentre sur un domaine particulier comme l’histoire ou les langues. Autrement dit, c’est plutôt une espèce de système de programmation.

De plus, ses possibilités d’évolution sont infinies. Les plus jeunes, dès quatre ou cinq ans, peuvent en grandissant élaborer des systèmes de plus en plus complexes. Enfin, et c’est un aspect important, les serveurs sont tenus par les joueurs eux-mêmes. Sur cet aspect, Minecraft se différencie grandement des mondes virtuels en ligne, comme Second Life, où les joueurs peuvent aussi bâtir des choses, mais restent prisonniers d’une plate-forme tenue entièrement par un opérateur extérieur.

Mimi Ito cite des initiatives destinées à utiliser Minecraft dans différents domaines, par exemple en histoire. Ainsi, le ” designer éducatif” Randy Fujimoto a-t-il créé, avec ses étudiants, un atelier reconstituant, pour les collégiens et lycéens, la tragédie des nippo-américains enfermés dans des camps aux Etats-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale.

A l’école Quest to Learn, un professeur a élaboré un modèle Minecraft de la cellule vivante. Avec toutes les interactions possibles au sein de la cellule correctement représentées et sur laquelle les élèves peuvent interagir et effectuer des expériences.

Du reste, Mimi Ito a monté une startup en compagnie de Katie Salen, à l’origine de Quest to Learn, et de Tara Tiger Brown, cofondatrice du Makerspace de Los Angeles, afin de développer spécifiquement ces aspects éducatifs de Minecraft.

Mais Minecraft, n’est rien d’autre,on l’a vu, qu’une forme de Lego “virtuelle”. Rappelons d’ailleurs que la version Mindstorms du jeu suédois a été élaborée d’après une idée de Mitchel Resnick du “Lifelong Kindergarden” au MIT, un labo du Medialab consacré à l’éducation (également à l’origine de Scratch, dont l’interface est d’ailleurs très proche d’un jeu de Lego). Le Monde nous apprend du reste que le Lego va bientôt faire son apparition dans les programmes de la prestigieuse université de Cambridge.

Source : Apprendre à apprendre (4/4) : y’a-t-il des technologies pour apprendre à apprendre ? « InternetActu.net

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Lecture : Pourquoi enseigner l’histoire ?

6 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

Telle est la question posée par le dernier numéro de la revue internationale d’éducation de Sèvres. Jean-Clément Martin, professeur émérite d’histoire à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, coordonnateur de ce numéro, nous en dit plus.

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Le numéro a été ainsi bâti autour de cette question pour réfléchir sur les conditions pratiques de cet enseignement dans différents exemples alors que les débats sont vifs sur le sujet, mais qu’ils se placent volontiers sur le plan de la philosophie de l’histoire ou de la politique nationale. Il s’agissait ici de voir comment, concrètement, des pays appartenant à des traditions et des espaces variés mettaient en place cet enseignement. Avec cette question, ce numéro montre que, quelles que soient les pratiques et les politiques d’enseignement les mêmes problèmes se posent partout à peu près dans les mêmes termes, sans qu’un pays puisse se prévaloir d’avoir trouvé une solution.

via Pourquoi enseigner l’histoire ? » VousNousIls.

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Serious Game Project | L’aventure de la création d’un serious game historique

1 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Grâce à Sarah Lachise, professeure d’histoire-géographie, et Pascal Fautero, professeur de maths et développeur, vous pouvez suivre la genèse et la réalisation de leur jeux sérieux (serious game) ayant la Renaissance pour toile de fond.

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Jouer est depuis notre plus jeune âge notre meilleur moyen d’apprentissage. À l’heure où les serious game progressent en entreprise et font parler d’eux dans les médias, nous avons trouvé intéressant de nous pencher sur les serious game dans l’éducation. Et quoi de mieux pour en comprendre le principe que d’essayer d’en créer un nous-mêmes.

Mais qui sommes-nous ? Un prof de maths développeur, gamer à ses heures et un peu pirate, et une prof d’histoire-géo, super curieuse et motivée, chargée de mission pour le numérique éducatif. Nous travaillons tous les deux pour la Délégation académique au numérique éducatif de l’académie de Versailles et nous nous engageons avec ce projet sur certains axes prioritaires de cette année scolaire 2015-2016 comme favoriser l’utilisation et la production de ressources ou de services numériques, développer des projets numériques éducatifs, former aux services et aux outils numériques, favoriser les échanges professionnels.

Vous trouverez sur ce blog notre journal de bord : les différentes étapes, galères, réflexions, remises en question, joies, déceptions liées à notre projet… et j’espère que vous en verrez l’aboutissement.

Prêts ? Partez !

A suivre donc… et avec intérêt.

Source : Serious Game Project | L’aventure de la création dun serious game

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, sur le web

Pour un bilan de #Ludovia12

11 septembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Cette édition de Ludovia a été plus que remplie me concernant. En plus de mon rôle de blogueur invité qui a notamment débouché sur la synthèse de la table ronde consacrée à la formation des enseignants au numérique, j’ai réalisé un ExplorCamp (Et si on enseignait l’histoire avec YouTube?) et j’ai coordonné la présence de la HEP Vaud à Ludovia. Une édition fort prenante.

Pour cette année, je vous propose un bilan agrémenté de petites vidéos, réalisées avec Animoto.

Tout d’abord, la vidéo suivante regroupe les photos accompagnant certains de mes tweets à Ludovia.

Pour une synthèse de la présence de la HEP Vaud à Ludovia, La HEP Vaud à #Ludovia12 regroupe les différentes photos prises par journée sur les interventions des membres de la délégation :

Cette vidéo permet de constater la richesse et la diversité des contributions faites par les personnes représentants la HEP Vaud. Nous sommes intervenus lors des tables rondes, dans les ExplorCamp et les FabCamp et enfin dans le colloque scientifique. En outre, Anne Andrist est intervenue avec sa classe, via Skype.

Jamais la question de la formation des enseignants au numérique n’a autant été présente à Ludovia. La HEP Vaud est même à l’origine de la première table ronde consacrée à cette thématique à Ludovia. J’espère que cette démarche se poursuive lors des prochaines éditions.

Concernant la HEP Vaud, je conclurai avec cette vidéo présentant les membres de la délégation :

Trois UER étaient ainsi représentées, accompagnées par notre recteur. Les échanges ont été riches entre membres d’une même UER, entre membres de différentes UER et avec les participants de Ludovia. Des projets pourraient ainsi naître et se développer tant au sein de la HEP Vaud qu’avec l’étranger.

Pour ma part, j’ai apprécié que le regard de mes collègues sur la manifestation corresponde à celui que j’avais eu lors de ma première participation. Le sentiment d’un bouillonnement permanent et de cette qualité fondamentale d’un dialogue horizontal entre les participants. Le tout dans un climat décontracté que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Certains reviendront…

Je ne saurai conclure ce bilan sans un regard sur la compagnie des blogueurs :

Deux personnes manquaient à l’appel au dernier moment. Nous avons donc dû cravacher ferme. Avec notre rôle de fournir des synthèses des différentes activités de Ludovia, nous avons quelque peu perdu de notre impertinence. C’est un peu dommage. Est-ce la rançon du succès tant de Ludovia à Ax-les-Thermes que de son développement en ligne ? C’est néanmoins toujours que du bonheur que de donner un coup de main à Aurélie, Eric et Laurence… mais promis je remettrai du poil à gratter l’année prochaine.

Au final, plus que jamais, c’est l’image d’une ruche toujours plus foisonnante qui s’impose autour du numérique en éducation en participant à Ludovia. Beaucoup d’enseignants ont ainsi l’occasion de sortir de l’isolement qu’ils rencontrent au sein de leur établissement. D’autre, comme Marie Soulié, ont depuis l’année dernière trouvé d’autres collègues au sein de leur établissement pour développer leurs pratiques pédagogiques autour du numérique.

Pédagogie avec le numérique ? C’est aussi un mouvement et un courant qui se développe plutôt que les questions centrées autour de l’outil, de sa fascination et de son utilisation pour lui-même. C’est heureux. C’est gage probablement que les outils du numérique en éducation arrivent à un stade de maturité avancé. Il faut s’en réjouir et souhaiter que la prochaine édition de Ludovia s’attèle à laisser, ainsi qu’à la question de la formation au numérique, encore plus de place à la question pédagogique (et didactique).

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Restera encore un jour à travailler autour de la problématique « numérique, pédagogie et motocyclisme ». Toujours est-il que l’aller comme le retour ont été fort agréable 😉

A l’année prochaine !

Classé sous :Didactique, Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :#HEPVaud, #ludovia12

A lire : Après les attentats de Charlie Hebdo : à quoi ça sert un prof ?

30 août 2015 by Lyonel Kaufmann

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« Sauf exception, vous et moi, on ne fréquente pas les mêmes types. Mes potes sont dangereux : ils pensent toujours en avance des autres. Vous croyez que je dis ça parce que je vis en banlieue et que j’y suis prof ? Pas du tout. Pour vous, Montaigne, par exemple, c’est un vieux mort il y a des siècles, qui parle dans un langage qu’on ne comprend pas et dont on n’a rien à fiche. Pour moi, c’est un gars qui en a, parce qu’il faut en avoir, au XVIe siècle, pour braver la censure, risquer l’exil ou la mort, regarder autrement que tout le monde, et déclarer face à un Indien exhibé par le roi que c’est pas de la marchandise, c’est un humain. Ils sont comme ça, mes potes. Ils s’appellent Aristote, La Boétie, Molière, Voltaire, Victor Hugo, Robert Desnos, Prévert ou Camus. Y’en a même des vivants : Schmitt, Pennac, Abd Al Malik, Daoud… Mon boulot, c’est de faire le “truchementˮ, le passeur d’art entre eux et la centaine d’ados qu’on me confie tous les ans depuis plus de vingt ans. »

Marie-Sandrine Lamoureux, la prof de français de banlieue qui voulait faire la paix:

RENTRÉE – On pourrait croire que c’est un aveux de faiblesse, c’est en fait un tour de force. Parce qu’elle ne cesse de douter, parce qu’elle se trompe parfois, Marie-Sandrine Lamoureux nous fait avancer. Un prof, ça sert à quoi? Après vingt ans d’enseignement, il lui est toujours impossible de répondre à cette question. « Et heureusement », précise-t-elle.

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Après un passage remarqué sur Canal+ en janvier dernier pour parler de laïcité sur le plateau du Grand Journal, elle a écrit pendant trois mois un livre témoignage après le choc des attentats de janvier. Son point de départ, les questions que ces attentats ont soulevées parmi ses élèves et les réactions qu’elle a entendu ici et là sur le rôle de l’école à ce moment charnière de notre histoire. Je ne capitule pas est sorti ce jeudi 27 août aux éditions Don Quichotte. Au fil des quelque 300 pages, il est question de ce à quoi l’école ressemble, d’un espace libre, ouvert et qui tente d’évoluer grâce à tous ceux qui travaillent en son sein.

(Via L’actu sur Le HuffPost)

Classé sous :Opinions&Réflexions, Publications

Internet n’a pas augmenté le plagiat chez les étudiants | Le Monde

29 août 2015 by Lyonel Kaufmann

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Internet n’a pas augmenté le plagiat chez les étudiants:

Le préjugé est répandu : Internet, ses encyclopédies en ligne, ses millions d’articles et sa culture du copier-coller aurait grandement facilité le plagiat académique. Une mauvaise réputation que bat en brèche une récente étude américaine, publiée dans le Journal for Academics Ethics. Elle affirme que le plagiat était plus répandu avant l’ère numérique qu’aujourd’hui.

Afin de vérifier son hypothèse, l’auteur de l’étude, David Ison, assistant professeur d’aéronautique à l’université d’aéronautique Embry-Riddle de Floride (Etats-Unis), a sélectionné au hasard 184 travaux de doctorat publiés avant l’année 1994 et 184 après 2010. Les résultats sont étonnants. Environ la moitié des dissertations de chaque groupe contenait des passages plagiés.

Ce qui fait pencher la balance en faveur du groupe post-2010, c’est l’analyse réalisée par Turnitin, le logiciel de référence dans la traque au plagiat. Selon celle-ci, l’indice de similarité qui indique la proximité entre deux textes, était plus important (14,5 %) pour les dissertations du groupe pré-1994 que pour celles du groupe post-2010 (12,3 %).

(Via www.lemonde.fr)

Classé sous :Opinions&Réflexions, Publications

Revue de Presse : De l’enfant consommateur à l’école consommatrice et prescriptrice

18 août 2015 by Lyonel Kaufmann

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A la suite de la journée organisée par le ministère de l’éducation en avril 2015, (http://eduscol.education.fr/cid90065/le-marche-des-objets-communicants-les-jeux-et-l-education.html) sur le thème « Le marché des objets communicants, les jeux et l’éducation », Bruno Devauchelle s’interroge, dans son dernier billet, sur la place de la « consommation » dans l’éducation.

S’il y a fort longtemps déjà l’enseignement recevait les marchands d’informatique en leur disant : si les élèves utilisent votre matériel ils seront prescripteurs pour les entreprises dans lesquelles ils travailleront, la situation est désormais autre et l’école de prescriptrice et devenue suiviste (et encore…). Certains s’en réjouissent. Or, comme l’indique Bruno Devauchelle, il y a plutôt à s’inquiéter de ce décalage de plus en plus important qui s’installe entre l’école et la société :

L’école ne serait plus prescriptrice mais suiviste. Au-delà des marchés, de la consommation, cibles faciles mais nécessaires, il y a plus généralement le décalage qui s’est creusé entre l’école et la société. Les promoteurs du retour à l’ancien temps heureux savent-ils qu’à l’époque l’école était bien la prescriptrice d’un ordre social et que la forme sociale était une suite logique de la forme scolaire ? Et pourtant s’ils analysaient ce fait, alors ils auraient une autre vision de l’école que celle qu’ils promeuvent. A moins qu’ils ne préfèrent ce retour en arrière pour tenter de restaurer cette force prescriptrice, mais pour prescrire quoi ? Car la force de l’école depuis sa création c’est que sa prescription était ancrée dans les réalités sociales du moment, sur l’ordre et la hiérarchie de l’école. Mais depuis tout ce temps bien des choses ont évolué, et pas uniquement le numérique, mais pour reprendre les trois premiers chapitres de « Petite Poucette » de Michel Serres ou encore « Deux pouces et des neurones » de Sylvie Octobre, un ensemble d’éléments qui font que les réalités sociales ont largement changé. Or l’école n’a pas modifié sa forme et a continué sur sa logique initiale de massification qui avait fait son succès jusqu’à la fin des trente glorieuses (1975).

Pour Devauchelle, c’est peut-être l’occasion de s’interroger sur les fondements de l’école et du système éducatif et envisager de questionner plus simplement le fait de « faire société » et pas seulement de « vivre ensemble ». Il envisage que ceci soit possible malgré le fait que l’école soit aujourd’hui soumise aux forces du marché, de la consommation et de l’argent, autrement dit une école sous influence de la société libérale de marché. Personnellement, j’en doute…

Pour prolonger la réflexion, je vous invite à lire deux textes qui ne sont pas en lien avec la question de la technologie en milieu éducatif, mais qui posent certaines questions qui, notamment avec la pseudo-économie du partage à la mode Uber ou Airbnb, doivent nous interpeller sur la manière de «faire société» et donc de faire ensuite école : 

  • Dans un article s’interrogeant sur la signification de la critique relative à la technologie, Evgeny Morozov, écrivain d’origine biélorusse, spécialiste des implications politiques et sociales du progrès technologique et du numérique et collaborateur à The New Republic, estime que la critique à l’encontre de la technologie s’est souvent révélée conservatrice. Elle est même à l’avant-garde du projet néo-libéral. Pour Morozov, «Aujourd’hui, il est évident pour moi que la critique de la technologie, si elle n’est pas couplée à un projet de transformation social radical, n’atteint pas son but». (Source : Technologie : avons-nous raison d’être critiques ? « InternetActu.net)
  • Au début des années 1990, de nombreux experts ont vu dans la création du Web l’acte de naissance d’une communauté virtuelle. Les ordinateurs en réseau rendaient possible le dépassement des frontières physiques et ouvraient une ère de communion électronique. Cette utopie à portée de main trouve son origine dans la contre-culture nord-américaine et plus particulièrement la culture hippie, mais elle se serait transformée pour finir par rallier les idées économiques les plus individualistes, les moins progressistes socialement. Reste à trouver notamment des réponses à ces nouvelles formes d’exploitation du travailleur-consommateur. (Source : Réflexions sur la gauche, le travail et l’économie en mode digital)

(Via De l’enfant consommateur à l’école consommatrice et prescriptrice | Veille et Analyse TICE)

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Réseaux sociaux à l’école : mieux vaut éduquer qu’interdire – Québec Numérique

4 août 2015 by Lyonel Kaufmann

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Les réseaux sociaux font dorénavant partie de la vie, je ne vous apprends rien là. On y associe souvent le concept d’identité numérique, mais on peut aussi parler d’identité « tout court », puisque l’un ne va pas sans l’autre bien souvent, surtout chez les jeunes. Pourtant, la communication sur les réseaux sociaux nécessite toutes sortes d’apprentissages et le milieu scolaire est assurément un terreau idéal pour cela, en plus de pouvoir profiter de ses avantages pour moderniser les techniques d’enseignement.

Cet article présente quelques niveaux d’influence de ces réseaux sur le système d’éducation.

Je souligne (même si ce n’est pas la première fois…) concernant la cyberintimidation :

Avec la démocratisation d’Internet et la multiplication des réseaux sociaux, on entend souvent dire qu’il est plus facile d’intimider, et qu’il vaut donc mieux garder les jeunes loin de ces outils de communication.

Si la cyberintimidation est effectivement un problème très grave, il n’en demeure pas moins que, selon Jasmin Roy, président et fondateur de la Fondation Jasmin-Roy, la majorité des cas d’intimidation se passe « en personne », très souvent à l’école. C’est ce qu’il expliquait lors d’une conférence prononcée lors du dernier colloque de l’Association québécoise des utilisateurs de l’ordinateur au primaire-secondaire (AQUOPS), en mars 2015 à Québec.

Responsabiliser les jeunes quant à l’utilisation des médias sociaux, leur montrer qu’on n’est jamais vraiment anonyme et encourager la dénonciation lorsqu’ils sont témoins d’actes virtuels répréhensibles restent des stratégies plus efficaces à long terme que l’interdiction totale. Et le milieu scolaire, appuyé d’intervenants spécialisés, a certainement un rôle à jouer dans cette éducation.

Source : Réseaux sociaux à l’école : mieux vaut éduquer qu’interdire – Québec Numérique

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Devenir historien-ne version 2.0 | Devenir historien-ne

28 juillet 2015 by Lyonel Kaufmann

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Devenir historien-ne existe maintenant depuis 4 ans. En 2012, pour nous permettre de mieux nous repérer dans ce carnet – conçu en partie comme un “manuel électronique, collaboratif et évolutif, d’historiographie et de méthodologie de la recherche en histoire” – Emilien Ruiz nous avait proposé un premier “sommaire”, Devenir historien-ne version 1.0, annonçant une reprise annuelle de l’exercice…

Il lui aura finalement fallu 3 ans pour que il s’y remette, mais cela lui permet de nous proposer, pour ce sommaire mis à jour, un contenu encore plus riche !

Son billet présente le sommaire de Devhist version 2.0, années 2011-2015. Bonne lecture d’été et bien au-delà ! Un must. Merci à Emilien.

Le billet : http://ift.tt/1etnNDn

Classé sous :Histoire savante, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, Publications

35 ans de jeux vidéos sur la Première Guerre mondiale

29 juin 2015 by Lyonel Kaufmann

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Olivier Glassey lors de son intervention à la HEP Vaud du samedi 27 juin 2015

Dans le cadre de son intervention dans le cadre d’une journée consacrée à l’utilisation de jeux vidéos en éducation (Apprendre avec les jeux vidéos ? Applications pédagogiques et éducatives, journée de formation continue organisée à la HEP Vaud, samedi 27 juin 2015), Oliver Glassey, maître d’enseignement et de recherche à l’Université de Lausanne, nous proposait son regard sociologique sur 35 ans de jeux vidéos consacrés à la Première Guerre mondiale, travail effectuée en collaboration avec des historiens.

Son premier constat portait sur la ludothèque de ces trente-cinq ans de jeux vidéos. Depuis 1980, Olivier Glassey a recensé 54 jeux ayant pour thème la Première Guerre mondiale. Dans son article «Représenter la Première Guerre mondiale dans les jeux vidéo : entre absence et uchronie», la Mission centenaire arrive à un constat comparable. Pour leur part, ils ont recensé 41 jeux vidéos se rapportant à la Première Guerre mondiale contre 506 consacrés, par exemple à la Deuxième Guerre Mondiale. Cette thématique est donc relativement peu traitée dans les jeux vidéos. Glassey constate néanmoins une accélération du nombre de jeux depuis 2013. Il y voit un effet des commémorations du centenaire.

Au niveau du type de jeux, deux catégories se détachent : les jeux de stratégie et ceux de simulation (plus particulièrement les jeux de simulations de vol). A partir des années 2000, une nouvelle tendance se dessine avec des jeux de tirs à la première personne, à la manière de Call of Duty. Olivier Glassey s’interroge sur ce que cela veut dire de vivre ainsi la Première Guerre mondiale. Il y observe un fétichisme lié aux artefacts (objects). Le contexte historique reste un simple décor et la psychologie reste totalement absente dans ce type de jeu. Il s’agit ici d’un détournement de l’histoire en faveur d’un univers vidéo existant préalablement et en tant que tel. On peut faire quelque peu le parallèle avec la série historique Assassin’s Creed.

Si avec les premières boites de jeu, l’inspiration du cinéma est très clairement visible, la dernière production, Soldats Inconnus (2014) d’Ubisoft ((Voir ma présentation : L’histoire de la guerre 14-18 racontée au travers d’un jeu vidéo | Serious-Game)) analysée par Olivier Glassey emprunte son univers à la bande dessinée. Est-ce une nouvelle tendance ? On pourrait le penser avec la production toute récente d’Apocalypse – 10 destins ((Voir mon billet Apocalypse 10 destins : un outil pédagogique guère nouveau)) qui se réfère au même univers de la bande dessinée.

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Surprenantes au premier abord (univers de la bande dessinnée, choix d’un personnage), les similitudes entre un produit commercial (Soldats Inconnus. Mémoires de la Grande Guerre d’Ubisoft) et un produit à visée pédagogique (Apocalypse 10 destins de Canopé) trouvent rapidement une explication lorsqu’on lit l’extrait suivant d’un reportage de France 24 (Jeu vidéo : une plongée dans la Grande Guerre, France 24) :

« Pour concevoir cette aventure au cœur de la « Der des Ders », l’équipe du studio Ubisoft de Montpellier s’est entourée d’historiens et des réalisateurs du documentaire à succès « Apocalypse« , diffusé par France 2. Elle a également reçu l’appui du label national de la Mission centenaire. Même si leurs personnages sont fictifs, les concepteurs du jeu ont tenu à respecter scrupuleusement la véracité historique. »

L’interactivité fort décevante d’«Apocalypse 10 destins» ne manquera pas d’inciter les élèves à se rabattre vers son grand frère. On peut néanmoins s’interroger sur ces échanges de bons procédés entre partenaires publics et privés qui s’autopromovent entre eux, à l’exemple de la labélisation de «Soldats Inconnus» par la Mission centenaire.

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Tags: Histoire Culture unhcr liberté Education civique réfugié game serious

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Duc Tue Dang et l’investigation historique: « La propagande régnait au détriment de la vérité » | SoKiosque

2 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La France a mis beaucoup d’encre dans cette défaite. Curieusement, du coté des vainqueurs, c’est le silence. Nous, les générations suivantes, on ne savait presque rien à part quelques héros de nos manuels scolaires, et on ne sait même pas si c’est conforme. A part les mémoires officielles du général Jap, nous avons constaté un […]

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Aux armes, historiens | Le Monde

11 octobre 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Aux armes, historiens ! Vendredi 4 octobre, dans l’une des innombrables émissions de télévision où il s’emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : « Envahisseurs ». Sans que ce terme suscite de […]

Privé : Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne

6 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne https://ift.tt/2WPpp2E Par Pierre Breteau Publié aujourd’hui à 10h36, mis à jour à 14h02 DécryptagesSur les revenus, le chômage, la démographie ou les résultats électoraux, la frontière est toujours visible entre les deux Allemagnes. Trente […]

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