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Histoire Lyonel Kaufmann

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Opinions&Réflexions

Jean-Luc Einaudi, ou le temps saturé d' »à-présent », par Olivier Favier. | Dormira jamais

18 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

Jean-Luc Einaudi, ou le temps saturé d' »à-présent », par Olivier Favier. | Dormira jamais:

Je n’aime pas beaucoup mon époque. Mon époque rêve de salauds et ne s’éprend que de médiocres. C’est donc avec une joie immense qu’en écoutant hier Fabrice Riceputi au téléphone, j’ai appris qu’il avait troqué la proposition d’un brûlot contre Alain Finkielkraut pour cet hommage appuyé à Jean-Luc Einaudi, autrement dit qu’il avait préféré consacrer une année de sa vie à un « héros moral », comme l’a si bien nommé l’écrivain Mohamed Harbi, plutôt qu’à un triste petit vieillard paumé. Pour achever mon bonheur, l’ouvrage est paru dans les mêmes jours que Le Manifeste pour une contre-offensive intellectuelle et politique d’Édouard Louis et Geoffroy Lagasnerie. Il en est en quelque sorte une parfaite illustration.

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La Bataille d’Einaudi, Comment la mémoire du 17 octobre 1961 revint à la République, de Fabrice Riceputi, préface de Gilles Manceron, Le passager clandestin, octobre 2015.

En lisant le livre de Fabrice Riceputi, je me suis mis en effet à chercher quelles avaient été les œuvres qui m’avaient marqué dans ma compréhension de l’histoire coloniale de l’Algérie. J’en ai trouvé huit, et à ma grande surprise, aucune n’était celle d’un universitaire: pour la conquête me revenait L’honneur de Saint-Arnaud (Paris, Le Seuil, 1993) de François Maspéro, pour la fin du dix-neuvième siècle les nouvelles d’Hector France, pour la guerre elle-même les films La Bataille d’Alger de Gillo Pontecorvo et Avoir vingt ans dans les Aurès de René Vautier, pour ses traces dans la France d’aujourd’hui le documentaire L’ennemi intime de Patrick Rotman, et pour son influence néfaste sur une vaste partie du monde le livre et le documentaire Les escadrons de la mort. L’école française de Marie-Monique Robin; pour l’horreur que fut le 17 octobre 1961 et le silence qui s’abattit trop longtemps sur cet événement, le livre de Jean-Luc Einaudi et un poème de Kateb Yacine.

(Via dormirajamais.org)

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications

Robert Paxton : “L’idée que la France de Vichy a essayé de protéger les Juifs est absurde”

14 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Son grand livre, “Vichy et les juifs”, reparaît aujourd’hui, dans une version revue et augmentée. Télérama a rencontré  le grand historien américain Robert Paxton.

Robert Paxton, professeur d’histoire émérite à Columbia University (New York), est l’auteur de La France de Vichy, paru aux éditions du Seuil en 1973, et de Vichy et les Juifs, paru en 1981 aux éditions Calmann-Lévy. C’est ce dernier livre que Robert Paxton réédite aujourd’hui (avec Michaël R. Marrus), dans une version enrichie et complétée qui tient compte des travaux parus depuis trente ans. Une somme qui fait litière de toutes les formes de révisionnisme qui ne cessent de ressurgir ici ou là. Extrait.

Avez-vous l’impression, pour reprendre l’expression de Henry Rousso et Eric Conan, que Vichy reste un « passé qui ne passe pas » ?

Bien sûr. C’est comme l’esclavage ou le sort des Indiens aux Etats-Unis. C’est là, ça fait partie du passé, et dès qu’on cherche à enseigner une histoire du pays, on doit faire face à la question : va-t-on expliquer aux enfants qu’on a eu des périodes sombres dans notre histoire ou doit-on privilégier une image édulcorée de cette histoire ? Dans les périodes de crise, on est plutôt à la recherche d’une histoire positive, mais la cicatrice de l’Occupation a du mal à se refermer.

Le reste de cette entretien (version abrégée) : Robert Paxton : “L’idée que la France de Vichy a essayé de protéger les Juifs est absurde”

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

Revue de presse : Benoît Mouchart, éditeur : “Nous avons ressuscité Corto Maltese parce qu’il relève du mythe” – Livres – Télérama.fr

12 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Longtemps directeur artistique du Festival international de la bande dessinée d’Angoulême, Benoît Mouchart est devenu depuis mars 2013 le directeur éditorial de Casterman.Très attaché aux personnages et aux séries qui constituent selon lui, « l’ADN » de cette grande maison, ce jeune quadra a beaucoup œuvré à la renaissance de Corto Maltese.

Pourquoi avoir ressuscité Corto Maltese ?

Parce que Corto, lui, relève du mythe. C’est un personnage romantique qui ne peut vivre que dans une époque trouble, où tout peut arriver. Il peut revivre aujourd’hui car la situation actuelle n’est pas très éloignée de celle des années 1919-36. Corto se place du côté de l’humain, pas de celui de l’idéologie. Il n’y a pas eu de cahier des charges pour sa reprise, Juan DÍaz Canales et Rubén Pellejero n’ont pas reçu de directive, sinon de réinterpréter le personnage à leur manière. Ils ont eu la délicatesse de ne pas calquer le trait de Pratt, qui d’ailleurs n’a quasiment jamais dessiné le même Corto. Ils ont tenté de retrouver le charme du personnage, de capter ce qu’il a de mythique.

L’entier de l’interview : Benoît Mouchart, éditeur : “Nous avons ressuscité Corto Maltese parce qu’il relève du mythe” – Livres – Télérama.fr

Classé sous :Opinions&Réflexions Balisé avec :blogcafé, Feedly, for, Histoire, Later, littérature, Saved

Minecraft : le paradigme du Lego | InternetActu.net

11 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Dans Apprendre à apprendre (4/4) : y’a-t-il des technologies pour apprendre à apprendre ? « InternetActu.net, Rémi Sussan s’intéresse aux technologies expérimentales et leur apport dans l’éducation. Sa présentation du jeu Minecraft.

Le paradigme du Lego

Une autre innovation technologique dans le domaine de l’apprentissage nous vient du jeu vidéo avec Minecraft. Ce jeu de “Lego virtuel”s’est révélé particulièrement précieux en matière d’enseignement, au point de se retrouver distribué dans les écoles en Irlande du Nord.

On peut tout faire avec Minecraft. Des châteaux, des paysages, mais également des automates cellulaires (vidéo), voire des ordinateurs…
Dans Boing Boing, Mimi Ito explique pourquoi, à son avis, Minecraft va révolutionner l’éducation. Ce n’est certes pas le premier jeu à révéler un potentiel, explique-t-elle. Sim City par exemple, a déjà démontré sa valeur dans ce domaine il y a des années. Et, bien sûr, il y a des outils comme Scratch destiné particulièrement aux enfants.

Mais Minecraft diffère de ses prestigieux prédécesseurs sur plusieurs points importants. Premièrement, c’est le jeu à potentiel éducatif le plus massivement répandu, bien davantage que Civilization ou Sim City. Minecraft connaît le même succès que Super Mario ou Bejeweled (l’ancêtre des jeux à “séries de 3″) ?

Ensuite poursuit Mimi Ito, les enfants peuvent construire ensemble en ligne. Sur ce point, continue-t-elle, Minecraft est plus proche d’un système comme le Logo de Seymour Papert (ou Scratch) que d’un jeu éducatif traditionnel, qui se concentre sur un domaine particulier comme l’histoire ou les langues. Autrement dit, c’est plutôt une espèce de système de programmation.

De plus, ses possibilités d’évolution sont infinies. Les plus jeunes, dès quatre ou cinq ans, peuvent en grandissant élaborer des systèmes de plus en plus complexes. Enfin, et c’est un aspect important, les serveurs sont tenus par les joueurs eux-mêmes. Sur cet aspect, Minecraft se différencie grandement des mondes virtuels en ligne, comme Second Life, où les joueurs peuvent aussi bâtir des choses, mais restent prisonniers d’une plate-forme tenue entièrement par un opérateur extérieur.

Mimi Ito cite des initiatives destinées à utiliser Minecraft dans différents domaines, par exemple en histoire. Ainsi, le ” designer éducatif” Randy Fujimoto a-t-il créé, avec ses étudiants, un atelier reconstituant, pour les collégiens et lycéens, la tragédie des nippo-américains enfermés dans des camps aux Etats-Unis lors de la Seconde Guerre mondiale.

A l’école Quest to Learn, un professeur a élaboré un modèle Minecraft de la cellule vivante. Avec toutes les interactions possibles au sein de la cellule correctement représentées et sur laquelle les élèves peuvent interagir et effectuer des expériences.

Du reste, Mimi Ito a monté une startup en compagnie de Katie Salen, à l’origine de Quest to Learn, et de Tara Tiger Brown, cofondatrice du Makerspace de Los Angeles, afin de développer spécifiquement ces aspects éducatifs de Minecraft.

Mais Minecraft, n’est rien d’autre,on l’a vu, qu’une forme de Lego “virtuelle”. Rappelons d’ailleurs que la version Mindstorms du jeu suédois a été élaborée d’après une idée de Mitchel Resnick du “Lifelong Kindergarden” au MIT, un labo du Medialab consacré à l’éducation (également à l’origine de Scratch, dont l’interface est d’ailleurs très proche d’un jeu de Lego). Le Monde nous apprend du reste que le Lego va bientôt faire son apparition dans les programmes de la prestigieuse université de Cambridge.

Source : Apprendre à apprendre (4/4) : y’a-t-il des technologies pour apprendre à apprendre ? « InternetActu.net

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Lecture : Pourquoi enseigner l’histoire ?

6 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Telle est la question posée par le dernier numéro de la revue internationale d’éducation de Sèvres. Jean-Clément Martin, professeur émérite d’histoire à l’université Paris 1 Panthéon Sorbonne, coordonnateur de ce numéro, nous en dit plus.

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Le numéro a été ainsi bâti autour de cette question pour réfléchir sur les conditions pratiques de cet enseignement dans différents exemples alors que les débats sont vifs sur le sujet, mais qu’ils se placent volontiers sur le plan de la philosophie de l’histoire ou de la politique nationale. Il s’agissait ici de voir comment, concrètement, des pays appartenant à des traditions et des espaces variés mettaient en place cet enseignement. Avec cette question, ce numéro montre que, quelles que soient les pratiques et les politiques d’enseignement les mêmes problèmes se posent partout à peu près dans les mêmes termes, sans qu’un pays puisse se prévaloir d’avoir trouvé une solution.

via Pourquoi enseigner l’histoire ? » VousNousIls.

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Serious Game Project | L’aventure de la création d’un serious game historique

1 octobre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Grâce à Sarah Lachise, professeure d’histoire-géographie, et Pascal Fautero, professeur de maths et développeur, vous pouvez suivre la genèse et la réalisation de leur jeux sérieux (serious game) ayant la Renaissance pour toile de fond.

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Jouer est depuis notre plus jeune âge notre meilleur moyen d’apprentissage. À l’heure où les serious game progressent en entreprise et font parler d’eux dans les médias, nous avons trouvé intéressant de nous pencher sur les serious game dans l’éducation. Et quoi de mieux pour en comprendre le principe que d’essayer d’en créer un nous-mêmes.

Mais qui sommes-nous ? Un prof de maths développeur, gamer à ses heures et un peu pirate, et une prof d’histoire-géo, super curieuse et motivée, chargée de mission pour le numérique éducatif. Nous travaillons tous les deux pour la Délégation académique au numérique éducatif de l’académie de Versailles et nous nous engageons avec ce projet sur certains axes prioritaires de cette année scolaire 2015-2016 comme favoriser l’utilisation et la production de ressources ou de services numériques, développer des projets numériques éducatifs, former aux services et aux outils numériques, favoriser les échanges professionnels.

Vous trouverez sur ce blog notre journal de bord : les différentes étapes, galères, réflexions, remises en question, joies, déceptions liées à notre projet… et j’espère que vous en verrez l’aboutissement.

Prêts ? Partez !

A suivre donc… et avec intérêt.

Source : Serious Game Project | L’aventure de la création dun serious game

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, sur le web

Pour un bilan de #Ludovia12

11 septembre 2015 by Lyonel Kaufmann

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Cette édition de Ludovia a été plus que remplie me concernant. En plus de mon rôle de blogueur invité qui a notamment débouché sur la synthèse de la table ronde consacrée à la formation des enseignants au numérique, j’ai réalisé un ExplorCamp (Et si on enseignait l’histoire avec YouTube?) et j’ai coordonné la présence de la HEP Vaud à Ludovia. Une édition fort prenante.

Pour cette année, je vous propose un bilan agrémenté de petites vidéos, réalisées avec Animoto.

Tout d’abord, la vidéo suivante regroupe les photos accompagnant certains de mes tweets à Ludovia.

Pour une synthèse de la présence de la HEP Vaud à Ludovia, La HEP Vaud à #Ludovia12 regroupe les différentes photos prises par journée sur les interventions des membres de la délégation :

Cette vidéo permet de constater la richesse et la diversité des contributions faites par les personnes représentants la HEP Vaud. Nous sommes intervenus lors des tables rondes, dans les ExplorCamp et les FabCamp et enfin dans le colloque scientifique. En outre, Anne Andrist est intervenue avec sa classe, via Skype.

Jamais la question de la formation des enseignants au numérique n’a autant été présente à Ludovia. La HEP Vaud est même à l’origine de la première table ronde consacrée à cette thématique à Ludovia. J’espère que cette démarche se poursuive lors des prochaines éditions.

Concernant la HEP Vaud, je conclurai avec cette vidéo présentant les membres de la délégation :

Trois UER étaient ainsi représentées, accompagnées par notre recteur. Les échanges ont été riches entre membres d’une même UER, entre membres de différentes UER et avec les participants de Ludovia. Des projets pourraient ainsi naître et se développer tant au sein de la HEP Vaud qu’avec l’étranger.

Pour ma part, j’ai apprécié que le regard de mes collègues sur la manifestation corresponde à celui que j’avais eu lors de ma première participation. Le sentiment d’un bouillonnement permanent et de cette qualité fondamentale d’un dialogue horizontal entre les participants. Le tout dans un climat décontracté que l’on ne retrouve nulle part ailleurs. Certains reviendront…

Je ne saurai conclure ce bilan sans un regard sur la compagnie des blogueurs :

Deux personnes manquaient à l’appel au dernier moment. Nous avons donc dû cravacher ferme. Avec notre rôle de fournir des synthèses des différentes activités de Ludovia, nous avons quelque peu perdu de notre impertinence. C’est un peu dommage. Est-ce la rançon du succès tant de Ludovia à Ax-les-Thermes que de son développement en ligne ? C’est néanmoins toujours que du bonheur que de donner un coup de main à Aurélie, Eric et Laurence… mais promis je remettrai du poil à gratter l’année prochaine.

Au final, plus que jamais, c’est l’image d’une ruche toujours plus foisonnante qui s’impose autour du numérique en éducation en participant à Ludovia. Beaucoup d’enseignants ont ainsi l’occasion de sortir de l’isolement qu’ils rencontrent au sein de leur établissement. D’autre, comme Marie Soulié, ont depuis l’année dernière trouvé d’autres collègues au sein de leur établissement pour développer leurs pratiques pédagogiques autour du numérique.

Pédagogie avec le numérique ? C’est aussi un mouvement et un courant qui se développe plutôt que les questions centrées autour de l’outil, de sa fascination et de son utilisation pour lui-même. C’est heureux. C’est gage probablement que les outils du numérique en éducation arrivent à un stade de maturité avancé. Il faut s’en réjouir et souhaiter que la prochaine édition de Ludovia s’attèle à laisser, ainsi qu’à la question de la formation au numérique, encore plus de place à la question pédagogique (et didactique).

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Restera encore un jour à travailler autour de la problématique « numérique, pédagogie et motocyclisme ». Toujours est-il que l’aller comme le retour ont été fort agréable 😉

A l’année prochaine !

Classé sous :Didactique, Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :#HEPVaud, #ludovia12

A lire : Après les attentats de Charlie Hebdo : à quoi ça sert un prof ?

30 août 2015 by Lyonel Kaufmann

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« Sauf exception, vous et moi, on ne fréquente pas les mêmes types. Mes potes sont dangereux : ils pensent toujours en avance des autres. Vous croyez que je dis ça parce que je vis en banlieue et que j’y suis prof ? Pas du tout. Pour vous, Montaigne, par exemple, c’est un vieux mort il y a des siècles, qui parle dans un langage qu’on ne comprend pas et dont on n’a rien à fiche. Pour moi, c’est un gars qui en a, parce qu’il faut en avoir, au XVIe siècle, pour braver la censure, risquer l’exil ou la mort, regarder autrement que tout le monde, et déclarer face à un Indien exhibé par le roi que c’est pas de la marchandise, c’est un humain. Ils sont comme ça, mes potes. Ils s’appellent Aristote, La Boétie, Molière, Voltaire, Victor Hugo, Robert Desnos, Prévert ou Camus. Y’en a même des vivants : Schmitt, Pennac, Abd Al Malik, Daoud… Mon boulot, c’est de faire le “truchementˮ, le passeur d’art entre eux et la centaine d’ados qu’on me confie tous les ans depuis plus de vingt ans. »

Marie-Sandrine Lamoureux, la prof de français de banlieue qui voulait faire la paix:

RENTRÉE – On pourrait croire que c’est un aveux de faiblesse, c’est en fait un tour de force. Parce qu’elle ne cesse de douter, parce qu’elle se trompe parfois, Marie-Sandrine Lamoureux nous fait avancer. Un prof, ça sert à quoi? Après vingt ans d’enseignement, il lui est toujours impossible de répondre à cette question. « Et heureusement », précise-t-elle.

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Après un passage remarqué sur Canal+ en janvier dernier pour parler de laïcité sur le plateau du Grand Journal, elle a écrit pendant trois mois un livre témoignage après le choc des attentats de janvier. Son point de départ, les questions que ces attentats ont soulevées parmi ses élèves et les réactions qu’elle a entendu ici et là sur le rôle de l’école à ce moment charnière de notre histoire. Je ne capitule pas est sorti ce jeudi 27 août aux éditions Don Quichotte. Au fil des quelque 300 pages, il est question de ce à quoi l’école ressemble, d’un espace libre, ouvert et qui tente d’évoluer grâce à tous ceux qui travaillent en son sein.

(Via L’actu sur Le HuffPost)

Classé sous :Opinions&Réflexions, Publications

Internet n’a pas augmenté le plagiat chez les étudiants | Le Monde

29 août 2015 by Lyonel Kaufmann

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Internet n’a pas augmenté le plagiat chez les étudiants:

Le préjugé est répandu : Internet, ses encyclopédies en ligne, ses millions d’articles et sa culture du copier-coller aurait grandement facilité le plagiat académique. Une mauvaise réputation que bat en brèche une récente étude américaine, publiée dans le Journal for Academics Ethics. Elle affirme que le plagiat était plus répandu avant l’ère numérique qu’aujourd’hui.

Afin de vérifier son hypothèse, l’auteur de l’étude, David Ison, assistant professeur d’aéronautique à l’université d’aéronautique Embry-Riddle de Floride (Etats-Unis), a sélectionné au hasard 184 travaux de doctorat publiés avant l’année 1994 et 184 après 2010. Les résultats sont étonnants. Environ la moitié des dissertations de chaque groupe contenait des passages plagiés.

Ce qui fait pencher la balance en faveur du groupe post-2010, c’est l’analyse réalisée par Turnitin, le logiciel de référence dans la traque au plagiat. Selon celle-ci, l’indice de similarité qui indique la proximité entre deux textes, était plus important (14,5 %) pour les dissertations du groupe pré-1994 que pour celles du groupe post-2010 (12,3 %).

(Via www.lemonde.fr)

Classé sous :Opinions&Réflexions, Publications

Revue de Presse : De l’enfant consommateur à l’école consommatrice et prescriptrice

18 août 2015 by Lyonel Kaufmann

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A la suite de la journée organisée par le ministère de l’éducation en avril 2015, (http://eduscol.education.fr/cid90065/le-marche-des-objets-communicants-les-jeux-et-l-education.html) sur le thème « Le marché des objets communicants, les jeux et l’éducation », Bruno Devauchelle s’interroge, dans son dernier billet, sur la place de la « consommation » dans l’éducation.

S’il y a fort longtemps déjà l’enseignement recevait les marchands d’informatique en leur disant : si les élèves utilisent votre matériel ils seront prescripteurs pour les entreprises dans lesquelles ils travailleront, la situation est désormais autre et l’école de prescriptrice et devenue suiviste (et encore…). Certains s’en réjouissent. Or, comme l’indique Bruno Devauchelle, il y a plutôt à s’inquiéter de ce décalage de plus en plus important qui s’installe entre l’école et la société :

L’école ne serait plus prescriptrice mais suiviste. Au-delà des marchés, de la consommation, cibles faciles mais nécessaires, il y a plus généralement le décalage qui s’est creusé entre l’école et la société. Les promoteurs du retour à l’ancien temps heureux savent-ils qu’à l’époque l’école était bien la prescriptrice d’un ordre social et que la forme sociale était une suite logique de la forme scolaire ? Et pourtant s’ils analysaient ce fait, alors ils auraient une autre vision de l’école que celle qu’ils promeuvent. A moins qu’ils ne préfèrent ce retour en arrière pour tenter de restaurer cette force prescriptrice, mais pour prescrire quoi ? Car la force de l’école depuis sa création c’est que sa prescription était ancrée dans les réalités sociales du moment, sur l’ordre et la hiérarchie de l’école. Mais depuis tout ce temps bien des choses ont évolué, et pas uniquement le numérique, mais pour reprendre les trois premiers chapitres de « Petite Poucette » de Michel Serres ou encore « Deux pouces et des neurones » de Sylvie Octobre, un ensemble d’éléments qui font que les réalités sociales ont largement changé. Or l’école n’a pas modifié sa forme et a continué sur sa logique initiale de massification qui avait fait son succès jusqu’à la fin des trente glorieuses (1975).

Pour Devauchelle, c’est peut-être l’occasion de s’interroger sur les fondements de l’école et du système éducatif et envisager de questionner plus simplement le fait de « faire société » et pas seulement de « vivre ensemble ». Il envisage que ceci soit possible malgré le fait que l’école soit aujourd’hui soumise aux forces du marché, de la consommation et de l’argent, autrement dit une école sous influence de la société libérale de marché. Personnellement, j’en doute…

Pour prolonger la réflexion, je vous invite à lire deux textes qui ne sont pas en lien avec la question de la technologie en milieu éducatif, mais qui posent certaines questions qui, notamment avec la pseudo-économie du partage à la mode Uber ou Airbnb, doivent nous interpeller sur la manière de «faire société» et donc de faire ensuite école : 

  • Dans un article s’interrogeant sur la signification de la critique relative à la technologie, Evgeny Morozov, écrivain d’origine biélorusse, spécialiste des implications politiques et sociales du progrès technologique et du numérique et collaborateur à The New Republic, estime que la critique à l’encontre de la technologie s’est souvent révélée conservatrice. Elle est même à l’avant-garde du projet néo-libéral. Pour Morozov, «Aujourd’hui, il est évident pour moi que la critique de la technologie, si elle n’est pas couplée à un projet de transformation social radical, n’atteint pas son but». (Source : Technologie : avons-nous raison d’être critiques ? « InternetActu.net)
  • Au début des années 1990, de nombreux experts ont vu dans la création du Web l’acte de naissance d’une communauté virtuelle. Les ordinateurs en réseau rendaient possible le dépassement des frontières physiques et ouvraient une ère de communion électronique. Cette utopie à portée de main trouve son origine dans la contre-culture nord-américaine et plus particulièrement la culture hippie, mais elle se serait transformée pour finir par rallier les idées économiques les plus individualistes, les moins progressistes socialement. Reste à trouver notamment des réponses à ces nouvelles formes d’exploitation du travailleur-consommateur. (Source : Réflexions sur la gauche, le travail et l’économie en mode digital)

(Via De l’enfant consommateur à l’école consommatrice et prescriptrice | Veille et Analyse TICE)

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

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On peut passer son temps à se plaindre de l’impérialisme de grandes entreprises du Web ou, comme Qwant, on peut essayer de changer cela. Binaire a parlé de cette start-up l’an dernier : Qwant, aux armes citoyens ! Depuis, l’entreprise a fait un bout de chemin. En juin 2018, elle était créditée de 8% du […]

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Marignano – wie erinnern? | infoclio.ch

31 mars 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Les commémorations du 500e anniversaire de la bataille de Marignan font débat en Suisse. Cet article d’infoclio.ch regroupe les contributions d’historiens parues dans les médias en Suisse alémanique au sujet de ces commémorations ou d’autres événements jubilaires de 2015. via Marignano – wie erinnern? | infoclio.ch.

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