• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Histoire Lyonel Kaufmann

Histoire Lyonel Kaufmann

  • Mes Publications
  • Blog
  • Cours
    • Planifier
    • Film&Histoire
  • A propos

Opinions&Réflexions

La publicité plus dangereuse que les réseaux sociaux?

21 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

On oublie trop souvent, rappelle Bruno Devauchelle, que ce qui sert d’entrée dans la culture pour les jeunes est couramment la publicité et son corollaire la consommation

Or indique-t-il

ce qui est impressionnant pour le pédagogue de la transmission, c’est la redoutable efficacité de ces industries de l’information communication. Un enseignant demandait récemment comment faire pour être « aussi intéressant » devant ces élèves et ainsi mieux capter leur attention… Avec l’arrivée massive des TIC dans l’univers scolaire, on propulse la question au coeur d’un espace qui tentait de s’en préserver jusqu’alors. Deux problèmes se posent : faut-il ou non accueillir cette intrusion ? Comment éduquer dans un tel contexte ? Or les discours portent bien davantage sur les méfaits des réseaux sociaux et des conduites addictives que sur cette « pollution cognitive » et ses effets à court moyen et long terme. Ainsi l’école se trouve-t-elle en concurrence de manière redoutable avec cet univers dont on ne parle jamais et qui pourtant est bien plus « efficace » et dangereux que les réseaux sociaux et autres jeux vidéo.

Merci à Bruno Devauchelle de lancer le débat. Celui-ci interroge aussi sur la focalisation de la soi-disant dangerosité des réseaux sociaux qui, à mon avis, ont plus avoir avec les tenants d’un discours moralisateur que d’une dangerosité avérée. Ce discours moralisateur est d’ailleurs fort ancien et n’est que la reprise ou la continuité d’un discours moralisateur né avec l’arrivée du cinéma, puis repris avec celle de la télévision ((L’influence pernicieuse du cinéma, en particulier sur le jeune public, est dénoncée dès les années 1900. Le cinéma est même alors considéré par certains comme une invention du diable. A lire :

  • Censure et cinéma un tour du monde | Bibliothèque de science po
  • COSANDEY, Roland, André Gaudreault et Tom Gunning (dir.), Une invention du diable? Cinéma des premiers temps et religion/An Invention of the Devil? Religion and Early Cinema, Lausanne/Québec, Payot Lausanne/Presses de l’Université Laval, 1992, 383 p.))

via Et si la plus efficace des écoles était la publicité !!! « Veille et Analyse TICE.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

L’histoire par le bas contre le récit national ? d’une configuration des années 68 et de sa déliaison | aggiornamento hist-geo

2 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

Cet article pose les termes du débat sur l’enseignement de l’histoire en France sous l’éclairage des débats post-1968 et ceux issus de la fameuse polémique initiée par Alain Decaux dans le Figaro : Français, on n’apprend plus l’histoire à vos enfants !

D’un côté, de 1984 à 1992, la parution échelonnée des Lieux de mémoire au titre de la trilogie République / Nation / France engage le renouvellement du genre qu’est le récit national par l’apport de l’approche mémorielle et la topique du lieu.

De l’autre, en terme historiographique, l’histoire par le bas en France peut se lire soit comme l’expression de la Nouvelle histoire pratiquée par l’Ecole des Annales, soit comme l’écho de pratiquée outre-manche par E.P Thompson. Si toutes deux participent d’une déconstruction du roman national, la première de ces approches trouve à s’inscrire peu ou prou dans l’édifice disciplinaire de l’histoire entre recherche et enseignement quand la seconde s’entend davantage comme l’irruption d’une radicalité politique sur la scène française de l’histoire. Le récit national est alors interrogé à partir d’une histoire centrée sur le récit des luttes populaires. Suzanne Citron est la principale figure de proue pour son intégration au niveau scolaire.

Ce texte est une intervention de Vincent Chambarlhac au séminaire “La fabrication du commun/récits de l’histoire nationale par des élèves. Il est à comprendre comme une réflexion “en cours” propre au travail d’un séminaire.

via L’histoire par le bas contre le récit national ? d’une configuration des années 68 et de sa déliaison | aggiornamento hist-geo.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Opinions&Réflexions

L’histoire par le bas contre le récit national ? d’une configuration des années 68 et de sa déliaison | aggiornamento hist-geo

2 janvier 2012 by Lyonel Kaufmann

Cet article pose les termes du débat sur l’enseignement de l’histoire en France sous l’éclairage des débats post-1968 et ceux issus de la fameuse polémique initiée par Alain Decaux dans le Figaro : Français, on n’apprend plus l’histoire à vos enfants !

D’un côté, de 1984 à 1992, la parution échelonnée des Lieux de mémoire au titre de la trilogie République / Nation / France engage le renouvellement du genre qu’est le récit national par l’apport de l’approche mémorielle et la topique du lieu.

De l’autre, en terme historiographique, l’histoire par le bas en France peut se lire soit comme l’expression de la Nouvelle histoire pratiquée par l’Ecole des Annales, soit comme l’écho de pratiquée outre-manche par E.P Thompson. Si toutes deux participent d’une déconstruction du roman national, la première de ces approches trouve à s’inscrire peu ou prou dans l’édifice disciplinaire de l’histoire entre recherche et enseignement quand la seconde s’entend davantage comme l’irruption d’une radicalité politique sur la scène française de l’histoire. Le récit national est alors interrogé à partir d’une histoire centrée sur le récit des luttes populaires. Suzanne Citron est la principale figure de proue pour son intégration au niveau scolaire.

Ce texte est une intervention de Vincent Chambarlhac au séminaire “La fabrication du commun/récits de l’histoire nationale par des élèves. Il est à comprendre comme une réflexion “en cours” propre au travail d’un séminaire.

via L’histoire par le bas contre le récit national ? d’une configuration des années 68 et de sa déliaison | aggiornamento hist-geo.

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Opinions&Réflexions

Qu’est-ce que ça change ? | Educavox

28 décembre 2011 by Lyonel Kaufmann

Un excellent article de Pierre Frackowiak que n’aurait pas renié Larry Cuban. A intégrer à ses bonnes résolutions pédagogiques pour 2012.

Tout d’abord le constat :

«Surprenant quelques auditeurs convaincus que le seul fait d’utiliser les technologies nouvelles est un progrès, j’ai posé la question « qu’est-ce que ça change ? ». J’évoquai le saint exercice bled réalisé sur l’ordinateur. Où est le progrès ? Qu’est-ce que ça change de le faire sur l’ordinateur plutôt que sur le cahier de brouillon ? Pour les élèves, l’attrait de la technique et de l’écran seraient-ils des facteurs de progrès ? Peut-être obtient-on une plus grande attention ?
Pour l’enseignant, la possibilité de mettre les travaux des élèves en mémoire serait-elle un atout ? Les réponses à la question « est-ce que cela change quelque chose dans l’apprentissage lui-même ? » restent floues.
L’autre exemple, que j’ai vu maintes fois dans les classes équipées ou lors du passage d’une classe de 9 h à 10 h en salle informatique (un non sens pour moi), est celui du calcul mental. Tous les enseignants de plus de 30 ans se souviennent du procédé La Martinière : une ardoise, un morceau de craie, le maître tape dans les mains, les élèves écrivent le résultat sans copier sur le voisin, il frappe dans les mains à nouveau, les élèves lèvent l’ardoise au dessus de leur tête, le maître constate les résultats, commente, tape dans les mains : « on efface ! »…Cette technique ancestrale est incontestablement plus rapide et plus économique que l’ordinateur. Pourquoi alors perdre du temps à utiliser l’ordinateur s’il n’apporte pas de plus-value ? Est-ce pour donner et se donner l’apparence de la modernité, de vivre avec son temps ?»

Ensuite la question fondamentale :

Tout pédagogue doit se poser la question : en quoi le numérique, et ses immenses potentialités, permet-il de garantir le progrès des apprentissages?

Enfin les indicateurs de Pierre Frackowiak pour mesurer l’impact et le bénéfice de l’utilisation d’une nouvelle technologie dans l’enseignement :

  • L’élève a-t-il de meilleures possibilités d’exploiter ses savoirs et ses compétences acquis antérieurement même hors l’école ?
  • L’élève peut-il davantage « produire » en amont du cours ou pendant le cours ? Travail à distinguer de l’exercice d’application toujours réalisé, par définition, après le cours.
  • L’élève peut-il davantage s’exprimer réellement et communiquer avec ses pairs directement sans la médiation de l’enseignant, y compris hors l’école en utilisant ses réseaux ? Travail à distinguer de la réponse individuelle de l’élève à une question fermée ou inductrice du maître.
  • L’élève peut-il accéder plus facilement aux transversalités qui donnent du sens aux savoirs scolaires cloisonnés ?
  • L’élève peut-il garder la trace de sa démarche, de ses tâtonnements, des procédures utilisées, les exploiter, les comparer avec d’autres démarches ? Cette entrée dans les apprentissages est déterminante, elle est un indicateur majeur d’un changement.

Source : Qu’est-ce que ça change ? – Educavox.

Classé sous :Didactique, Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :Larry Cuban, médiaTICE

La concordance? Ce n'est pas la formule magique…

13 décembre 2011 by Lyonel Kaufmann

«Il est erroné de réduire la concordance – à ne pas confondre avec la formule magique – aux simples calculs arithmétiques. La concordance a débuté au XIXe siècle, après la fondation de la Suisse moderne, lorsque les radicaux ont accordé un, puis deux sièges aux catholiques conservateurs (ndlr: ancêtres des PDC). Ces derniers avaient renoncé à leur politique d’opposition à l’Etat fédéral. Ils ont obtenu la présidence du Conseil national en 1887, puis un premier siège au Conseil fédéral en 1891. La concordance impliquait donc dès l’origine la protection des minorités politiques, linguistiques et confessionnelles, et le partage du pouvoir, selon un modèle que connaît aussi le Tribunal fédéral. Aujourd’hui on ne discute que des aspects arithmétiques. Enfin, la concordance devrait impliquer aussi de ne pas évincer de conseiller fédéral. Les changements doivent se faire dans la douceur. En 2003 on a raté l’occasion, et on paie les traumatismes de 2003 et 2007.»

Propos de l’historien Urs Altermatt dans le journal LeTemps.ch | «On paie l’addition de 2003 et 2007».

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web Balisé avec :#EF2011, concordance, Conseil fédéral, Election, Suisse

Zoos humains : ce qu’il en reste | Mediapart

30 novembre 2011 by Lyonel Kaufmann

blank

blankSur la photographie, un homme en chapeau, costume et épaisse moustache, se tient debout au milieu d’une famille de pygmées allongés à ses pieds, sur lesquels il pose une main et un regard dominateurs… L’affiche de l’exposition Exhibitions, l’invention du sauvage qui vient d’ouvrir ses portes au Musée du quai Branly est l’une des images les plus dérangeantes placardées dans tout Paris depuis longtemps.
En faisant le choix d’exposer les exhibés, le quai Branly s’aventure sur un terrain explicitement politique.

Sous la houlette du footballeur Lilian Thuram, co-commissaire avec les historiens Pascal Blanchard et Nanette Jacomijn Snoep, l’exposition retrace la mémoire d’un temps où les centaines de millions d’enfants et de parents qui se sont pressés dans les exhibitions «zoologiques» montrant des «hommes de couleur» ne doutaient pas que les races humaines existaient. Et ne se valaient pas.

Zoos humains : ce qu’il en reste | Mediapart.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Occupy Wall Street : “Mister President, We HOPE You’re On Our Side.”

25 novembre 2011 by Lyonel Kaufmann

blank

Célèbre pour ses affiches réalisées lors de la campagne de 2008 de Barack Obama, Shepard Fairey, alias Obey Giant, a produit la semaine dernière une parodie de celles-ci en faveur du mouvement Occupy Wall Street en replaçant la figure de Barack Obama par celle du masque de Guy Fawkes, figure symbolique du mouvement.

06 Fairey Original e1322075452435

Lors de la campagne de 2008 de Barack Obama, Shepard Fairey, alias Obey Giant, avait réalisé les célèbres affiches “Hope” et “Progress”. ((A lire : « We made history »))

2231258092_43d8e672b5.jpg

Obama « Hope » © Shepard Fairey

Il avait  réalisé ensuite l’affiche officielle de la journée d’investiture du président Barack Obama du 20 janvier 2009.

BLvspAVbUiik9zccqOZ28lXgo1_500.jpg

Concernant sa nouvelle affiche, le mouvement Occupy Wall Street et Barack Obama, Fairey a indiqué sur son site:

“I see Obama as a potential ally of the Occupy movement if the energy of the movement is perceived as constructive, not destructive.”

A propos du masque de Guy Fawkes, une des «figures emblématiques» du mouvement, il faut savoir que Guy Fawkes est un personnage historique britannique du XVIIe siècle, source d’inspiration pour les cyberacti​vistes. Recruté en 1605 pour dynamiter la Chambre des Lords, il est dénoncés, arrêté, puis condamné à être pendu, étripé et coupé en morceaux. Depuis, il est devenu un mythe que l’on célèbre encore tous les 5 novembre en Grande-Bretagne, la Guy Fawkes Night, durant laquelle des effigies à son image sont brûlées au centre des villages. Ces célébrations font partie de la volonté britannique de défier l’autorité. L’Angleterre des années Thatcher recycle le mythe. En 1982, les dessinateurs Alan Moore et David Lloyd, créent le comic V for Vendetta, l’histoire d’un héros masqué aux traits de Guy Fawkes. V lutte dans l’ombre contre un gouvernement fasciste, dominateur et répressif. En 2006, un film est réalisé à partir de la BD. Par ailleurs, le groupe d’hackers Anonymous, pirates défendant le droit à la liberté d’expression, le prennent pour emblème. Avec «Occupy Wall Street», ils sont devenus le nouveau visage de la contestation, accompagnés de Guy Fawkes. ((Voir l’article du Temps.ch ADN d’un contre-pouvoir et l’article Guy Fawkes de Wikipedia)).

Classé sous :Histoire active, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web Balisé avec :Barack Obama, BarackObama, Occupy, USA2012, Wall Street

BMW : 5 millions d'euros pour un mémorial consacré aux travailleurs forcés

9 novembre 2011 by Lyonel Kaufmann

La famille allemande Quandt, un actionnaire important de constructeur automobile BMW, a promis plus de 5 millions d’euros (6,9 millions de dollars) pour un mémorial consacré aux travailleurs forcés sous l’Allemagne nazie.
La famille Quandt, qui est l’une des plus riches en Allemagne, a recouru sous le régime nazi au travail forcé dans ses usines, y compris de Juifs raflés dans les camps de concentration.
Dans une interview récente, Stefan Quandt, membre de la famille et du conseil d’administration de BMW, avait déclaré que son grand-père était allé au-delà de ce qui pourrait être considéré comme les actes d’un «homme d’affaires honnête.»

En 2007, sous les pressions, la famille Quandt avait dû ouvrir ses archives afin de faire la lumière sur cette sombre page de leur passé et l’implication des deux figures historiques du clan, Günter Quandt et son fils Herbert, dans les crimes nazis. La famille avait non seulement bénéficié du travail forcé dans ses usines, mais avait également racheté à bas prix et sans scrupule des entreprises concurrentes appartenant à des Juifs.

A lire sur notre site : BMW : la famille Quandt rattrapée par son passé nazi (Libération)

Source de l’info: BMW owners make pledge over Nazi past – International | IOL Business | IOL.co.za.

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions Balisé avec :39-45, Allemagne, BMW, GénocideJuif, Histoire, Quandt

The New Deal : A Modern History | Michael Hiltzik

6 novembre 2011 by Lyonel Kaufmann

blank

Tout d’abord laissez-moi affirmer ma ferme conviction que la seule chose que nous devons craindre est la crainte elle-même… une terreur sans nom, irraisonnée, injustifiée qui paralyse les efforts nécessaires pour la convertir et nous permettre d’avancer.

Discours d’inauguration de Franklin D. Roosevelt

Cb4fe The New Deal A Modern American History by Michael Hiltzik

1 million de kilomètres d’autoroutes, 8.000 parcs, le pont de Triborough : les conservateurs qui s’attaquent au New Deal ont-ils vraiment conscience de ce que le pays lui doit? La réponse est déjà dans la question posée par l’historien Michael Hiltzik lorsqu’il présente le New Deal dans un texte repris par Slate (« Ce que le New Deal a apporté aux Etats-Unis »).

Pour Hiltzik, une bonne partie de l’héritage de Franklin Roosevelt repose sur ces infrastructures nées du New Deal, mais

une autre partie, plus grande encore, est liée aux transformations qu’il opéra dans les structures sociales et économiques du pays.

Ensuite, «le New Deal a également concouru à instiller, dans l’esprit des Américains, la foi inébranlable dans la capacité du gouvernement à leur venir en aide en cas de crise. Pour le dire autrement, le New Deal a établi le concept de la sécurité économique par responsabilité collective.»

Enfin, «le New Deal a cessé de fait en 1939, alors que Roosevelt était contesté et que la menace de la guerre se précisait. A bien des égards, il demeure inachevé.»

Route newdeal

La construction d’une route en 1933 / Franklin D Roosevelt Library and Museum, via Wikimedia Commons

Cet inachèvement peut s’apprécier à la lumière de la situation économique actuelle et de l’extrait suivant tirés de The Modern Corporation and Private Property (1932) écrit parAdolf Berle et Gardiner Means :

When nearly seventy per cent of American industry is concentrated in the hands of six hundred corporations; when more than half of the population of the industrial east live or starve, depending on what this group does . . . the individual man or woman has, in cold statistics, less than no chance at all. The President’s stricture on “regimentation” . . . is merely ironic; there is regimentation in work, in savings, and even in unemployment and starvation. . . . What Mr. Hoover means by individualism is letting economic units do about what they please.

Le problème mis en avant par Berle et Means reste entier et s’est largement amplifié alors qu’aujourd’hui la santé économique d’un pays, voire mondiale, dépend de la santé financière d’un nombre limité d’instituts financiers.

Sur la Grande Dépression et le New Deal, nous avons déjà publié les articles suivants en lien avec leur enseignement:

  • Grande Dépression et New Deal : 1. Comment ce sujet est-il traité par l’histoire scolaire?
  • Grande dépression et New Deal : 2. Que nous dit l’historiographie? (1)
  • Grande dépression et New Deal : 2. Que nous dit l’historiographie (2)
  • Grande dépression et New Deal : 3. Ressources en ligne
  • Photographier une crise économique de 1929 à 2010

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions, Publications, sur le web Balisé avec :Crise économique, CriseEconomique, Grande Dépression, New Deal, Roosevelt, USA

Léonard humaniste? | aggiornamento hist-geo

28 octobre 2011 by Lyonel Kaufmann

Alors que Les nouveaux programmes de 5ème et de Seconde accordent une place importante à l’étude d’un personnage emblématique de la période humaniste et de la Renaissance, Pascal Brioist (Centre d’Etudes Supérieures de la Renaissance, Université de Tours) mène l’enquête : Léonard de Vinci est-il soluble dans l’humanisme?

En ces temps où l’adjectif « humaniste » redevient à la mode en politique, la question « Léonard de Vinci  était-il un humaniste ?» peut sonner comme une provocation. Pourtant, elle est totalement légitime si on accepte de la relire au crible de la définition que Léonard de Vinci donnait de lui-même : un homme sans lettres « omo sanza lettere ». En effet, comment un individu ne parlant ni le latin ni le grec, qui n’avait pu fréquenter l’université en raison de sa naissance illégitime, qui par conséquent ne connaissait les grands auteurs antiques que de façon indirecte, aurait-il pu prétendre au titre d’humaniste ? Dans l’antiquité, le terme de studia humanitatis s’appliquait, chez Cicéron ou d’autres auteurs, à un cycle de disciplines littéraires et morales. Souvenons nous qu’au XVe et au XVIe siècle, le terme désigne, dans l’argot estudiantin, les professeurs de grammaire et de rhétorique et par extension les étudiants de ces matières. Rien à voir, donc, avec Léonard puisque l’humanisme a pour base une pratique des lettres antiques. Cependant, comme la plupart des penseurs sont formés à cette discipline, il en découle pour eux une nouvelle façon de sentir et de penser influencée par la philosophie classique et caractérisée par la conviction que la philologie critique et l’étude des langues anciennes permettra de libérer l’homme.

A partir de ce constat, Pascal Brioist pose la question suivante : Quand l’idée d’un Léonard porte-drapeau de l’humanisme est-elle née ?
Au terme de son enquête qui le mène de la Renaissance au 20e siècle, il en arrive à la conclusion que «Faire de « l’homme sans lettres » un humaniste relève au mieux de l’approximation.

L’enquête que je vous invite à lire :  Léonard humaniste? | aggiornamento hist-geo.

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Opinions&Réflexions, Outils enseignement Balisé avec :Enseignement, Historiographie, humanisme, Renaissance

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Pages provisoires omises …
  • Page 50
  • Page 51
  • Page 52
  • Page 53
  • Page 54
  • Pages provisoires omises …
  • Page 60
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

blankHistorien & Blogueur En savoir plus…

Derniers articles

blank

Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

blank

Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

blank

Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

blank

Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

blank

Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

blank

Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

Tirés de nos archives

blank

Revue de presse : Deux nouveaux blogs suisses sur l'histoire numérique | infoclio.ch

19 avril 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Deux nouveaux blogs rédigés par des chercheurs suisses ont vu le jour ces dernières semaines sur la plateforme de carnets de recherche hypotheses.org et sont présentés brièvement par Enrico Natale. Deux nouveaux blogs suisses sur l’histoire numérique | infoclio.ch

blank

Le blog comme outil pédagogique, notes | Le Clin de l'œil

29 février 2012 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Depuis février 2011, Audrey Leblanc donne des cours à Paris 3 Sorbonne Nouvelle à un groupe de 35 étudiants en moyenne, ayant commencé leur spécialisation dans l’image au premier semestre de cette deuxième année de licence.  Par commodité, elle a ouvert un blog comme support de ce cours (Le Coin de Censier). Un an après, il […]

blank

UNHCR

21 décembre 2008 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Envers et contre tout » est un serious game développé par le Haut Commissariat aux réfugiés. Destiné aux jeunes, il propose aux joueurs de se mettre dans la peau d’un réfugié. Divisé en trois étapes, il va falloir dans un premier temps réussir à s’enfuir de sa ville et passer la frontière puis trouver un refuge dans le pays d’accueil et enfin essayer de s’y intégrer. Réalisé de façon très intelligente, le jeu est parsemé d’informations sur la vie d’un réfugié. Une bibliothèque virtuelle est également disponible avec de nombreux témoignages. Un espace est également réservé aux enseignants." Source : France Inter, émission Un jour sur la toile. Lien: http://www.enversetcontretout.org/

Tags: Histoire Culture unhcr liberté Education civique réfugié game serious

Posted by: Lyonel Kaufmann

blank

Octobre 2018 : sortie d’Assassin’s Creed Odyssée

12 juin 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Assassin’s Creed : Odyssée emmènera les joueurs dans un voyage en Grèce antique dans le prochaine épisode de la série qui sortira le 5 octobre prochain. Ce nouvel épisode paraît s’inspirer des systèmes RPG remaniés du Assassin’s Creed Origin. The Verge note le retour du combat naval de la série, d’abord introduit de nouveau avec Black […]

blank

Duc Tue Dang et l’investigation historique: « La propagande régnait au détriment de la vérité » | SoKiosque

2 mai 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La France a mis beaucoup d’encre dans cette défaite. Curieusement, du coté des vainqueurs, c’est le silence. Nous, les générations suivantes, on ne savait presque rien à part quelques héros de nos manuels scolaires, et on ne sait même pas si c’est conforme. A part les mémoires officielles du général Jap, nous avons constaté un […]

blank

Aux armes, historiens | Le Monde

11 octobre 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Aux armes, historiens ! Vendredi 4 octobre, dans l’une des innombrables émissions de télévision où il s’emploie à briser les tabous qui parasitent encore nos consciences, Eric Zemmour a posé un mot sur les cercueils des femmes, des hommes, des enfants qui venaient de mourir à Lampedusa : « Envahisseurs ». Sans que ce terme suscite de […]

Privé : Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne

6 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Chute du mur de Berlin : trente ans après, 9 cartes sur le décalage persistant entre l’ex-RDA et le reste de l’Allemagne https://ift.tt/2WPpp2E Par Pierre Breteau Publié aujourd’hui à 10h36, mis à jour à 14h02 DécryptagesSur les revenus, le chômage, la démographie ou les résultats électoraux, la frontière est toujours visible entre les deux Allemagnes. Trente […]

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

Creative Commons License Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025.
Thème Aspire 2.0.1 de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…