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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

Comment surmonter la « fatigue du Zoom » ?

25 février 2021 by Lyonel Kaufmann

macbook pro displaying group of people

Sam Blum propose sur Lifehaker un résumé d’un intéressant article sur les principales raisons de la fatigue engendrée par l’accumulation de vidéoconférences depuis le début de la pandémie ainsi que quelques recommandations pour la diminuer.macbook pro displaying group of people
Blum reprend ainsi des éléments d’une étude récente de chercheurs de Stanford, publiée dans la revue Technology, Mind and Behavior. Selon cette dernière, la « fatigue du Zoom » est essentiellement ce à quoi elle ressemble. Elle résulte de la tension accrue de maintenir des connexions à distance par le biais du canal vidéo et elle conduit à l’épuisement, au stress et à la monotonie au travail.

Jeremy N. Bailenson, auteur de cette étude, met en évidence quatre raisons de cette fatigue propre à la vidéoconférence :

  • Un contact visuel intense est fatiguant.
  • Se regarder pendant les chats vidéo est fatigant. Se regarder dans une réunion ne fait qu’augmenter l’anxiété de performance.
  • Avec les sessions en vidéo, nous bougeons moins au détriment de notre bien-être mental.
  • Les indices non verbaux sont plus difficiles à interpréter. Cela conduit à une « surcharge cognitive ».

Pour combattre la « fatigue du Zoom », Bailenson offre quelques solutions :

– Pour le contact visuel : Le chercheur recommande de ne pas utiliser le réglage plein écran.

– Pour la conscience de soi : Il n’est pas vraiment nécessaire de laisser votre caméra allumée à chaque réunion. Si vous devez garder votre caméra allumée, Bailenson recommande de régler vos paramètres de manière à ne voir que l’autre personne sur l’écran.

– Pour la mobilité : Bailenson recommande de vous procurer une autre caméra que vous pourrez relier à votre flux afin de pouvoir continuer à vous déplacer, et peut-être de vous présenter en position debout si vous le souhaitez. Un autre recours est d’éteindre à nouveau votre caméra et de porter des écouteurs bluetooth, afin de pouvoir vous promener dans votre maison ou votre appartement.

– Pour l’anxiété liée aux indices non verbaux : éteindre votre caméra fonctionne aussi bien, mais pour la renforcer encore, le chercheur recommande d’écouter la réunion loin de votre ordinateur.

Sources :
– Blum, S. (2020) How to Overcome ‘Zoom Fatigue’. Lifehaker, 24 février.
– Bailenson, J. N. (2020). Nonverbal Overload: A Theoretical Argument for the Causes of Zoom Fatigue. Technology, Mind and Behavior. Volume 2, Issue 1, DOI: 10.1037/tmb0000030. Lien : https://tmb.apaopen.org/pub/nonverbal-overload/release/1

Classé sous :Enseignement à distance

L’évolution de l’enseignement supérieur : 5 tendances mondiales à surveiller

22 février 2021 by Lyonel Kaufmann

laptop on gray table

Salesforce.org propose une 5 tendances mondiales à surveiller relativement à l’enseignement supérieur.
L’enseignement supérieur a connu des changements considérables au cours de la pandémie COVID-19.
Pour Salesforce, face à l’incertitude, il est devenu évident que les établissements ayant déjà investi dans les technologies numériques sont plus agiles et plus résistants. Par exemple, les communautés en ligne ont permis à 30 % des étudiant•es de se sentir plus connectés avec les autres étudiant•es pendant cette période.
A partir des principales données de Global Higher Education Research Snapshot et en partenariat avec la société d’études de marché Ipsos, Salesforce a identifié les nouvelles attitudes et priorités de 2 200 étudiants et personnels de l’enseignement supérieur dans le monde.
Pour comprendre l’évolution du paysage de l’enseignement supérieur, l’enquête explore cinq grandes tendances : la connexion, la confiance, le bien-être, la flexibilité et la carrière.


1. La communication aide les étudiant•es à se sentir connectés
Dans une période d’isolement typique, 75 % des étudiant•es voulaient recevoir des mises à jour hebdomadaires (ou même plus fréquentes) sur la pandémie.

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Pourquoi ? Ces communications régulières des établissements aident en fait les étudiant•es à se sentir plus proches et plus connectés que les années précédentes.
Ce précieux sentiment d’appartenance se manifeste de plus en plus à travers les communautés en ligne et d’autres canaux numériques, mais les institutions ont encore une grande marge de manœuvre pour se développer dans ce domaine.


2. La pandémie a-t-elle brisé la confiance ?
La pandémie a aggravé les écarts de confiance qui existent entre les dirigeants, les étudiant•es et le personnel des universités. Cela peut être dû en partie à un manque de ressources fournies pendant les restrictions imposées par la COVID-19.
Les attentes des étudiant•es vont des équipements de protection individuelle tels que les masques/le désinfectant pour les mains aux plans d’intervention transparents COVID-19. Les étudiant•es attendent également de leurs universités une myriade de ressources pour les aider à se mettre à l’aise.


3. Jongler avec les préoccupations relatives au bien-être
Des mois d’enfermement et de distanciation sociale persistante ont, à juste titre, bouleversé l’expérience universitaire des étudiant•es.
Cette situation est encore aggravée par divers problèmes de bien-être, allant des angoisses financières à la difficulté de jongler avec les responsabilités familiales.

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Cette incertitude affecte également les projets d’avenir des étudiant•es : 60 % d’entre eux sont préoccupés par la recherche d’un emploi après l’obtention de leur diplôme. Ils-elles veulent être préparé•es à la réussite professionnelle dans tous les domaines, mais seule une poignée d’entre eux-elles disposent des ressources appropriées.
Le bon côté des choses, c’est qu’une telle demande offre aux institutions la possibilité de fournir un soutien au bien-être plus personnalisé par le biais des canaux numériques d’abord.


4. Les étudiant•es sont attiré•es par l’apprentissage en ligne
Comme la pandémie semble créer de nouveaux défis de jour en jour, de nombreux-ses étudiant•es recherchent des options plus flexibles pour savoir quand et comment elles-ils apprennent.

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La bonne nouvelle ? Il y a déjà des preuves de ce changement. Plus de la moitié (57 %) du personnel déclare que son établissement investit dans de nouvelles modalités ou sources de revenus pour attirer de nouveaux-elles étudiant•es, notamment des options d’apprentissage plus flexibles.


5. Des incertitudes subsistent quant aux projets d’avenir
Les changements économiques amènent plus de la moitié (51 %) des étudiant•es à reconsidérer leurs projets d’études. En outre, parmi les personnels qui s’attendent à une augmentation des inscriptions d’apprenants adultes, une majorité pense que celle-ci sera due à des besoins de réorientation ou d’amélioration des compétences influencés par la pandémie dans ce climat.

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Cette incertitude affecte également les projets d’avenir des étudiant•es : 60 % d’entre eux-elles sont préoccupé•es par la recherche d’un emploi après l’obtention de leur diplôme. Elles-ils veulent être préparé•es à la réussite professionnelle dans tous les domaines, mais seule une poignée d’entre eux-elles disposent des ressources appropriées.

Source : The Evolution of Higher Education: 5 Global Trends To Watch

Classé sous :Enseignement à distance

Infographie : Comment repérer les fausses nouvelles ?

21 février 2021 by Lyonel Kaufmann

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Visulacapitalist nous propose deux infographies concernant la question des fausses nouvelles et leur décryptage.

Loin d’être un concept nouveau, la désinformation a été utilisée tout au long de l’histoire comme une forme de propagande ou de guerre de l’information. Cependant, l’essor des médias sociaux en tant que centre de partage d’articles a permis de diffuser de « fausses nouvelles » – des informations fausses ou trompeuses présentées comme des nouvelles légitimes – sur l’ensemble de l’internet.

Dans une enquête mondiale sur les médias sociaux réalisée en 2019 par Ipsos, 44 % des personnes ont admis avoir été trompées par de fausses nouvelles au moins une fois, tandis que d’autres ont pu être dupés à leur insu.

C’est dans cet esprit que Visulacapitalist a combiné les conseils du projet journalistique à but non lucratif First Draft News et de la Fédération internationale des associations de bibliothécaires et des bibliothèques (IFLA) pour créer ce guide permettant de comprendre les « fausses nouvelles » et de les repérer.

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Catégories de désinformation en ligne du moins intentionnel au plus intentionnel

  • Satire/parodie : ces types d’articles peuvent quand même tromper les lecteurs et être partagés comme étant « réels ».
  • Faux lien : des histoires avec des titres, des visuels et des légendes qui ne soutiennent pas le contenu.
  • Contenu trompeur : utilisation trompeuse d’informations pour encadrer un sujet ou un individu, en particulier s’il n’est pas impliqué dans l’histoire.
  • Faux contexte : un contenu authentique qui est partagé avec de fausses informations contextuelles, comme une date incorrecte ou une citation mal attribuée.
  • Contenu imposé : lorsque des sources authentiques sont usurpées afin de tromper le public.
  • Contenu manipulé : la manipulation délibérée de l’information, telle que la modification numérique d’une image ou l’invention de citations.
  • Contenu fabriqué : contenu faux nouvellement créé, conçu pour tromper et nuire. Il s’agit notamment de fausses vidéos et de sites se faisant passer pour des organismes de presse légitimes.

Comment savoir si un article est une « fausse nouvelle » ?

Avec de nombreux types de désinformation à combattre et la confiance dans les organisations médiatiques qui s’effondrent partout dans le monde, on peut avoir l’impression d’être entouré de « fausses nouvelles », mais il y a quelques éléments que vous pouvez vérifier pour être sûr. Voici les pistes proposées par l’infographie suivante 😀

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Source : www.visualcapitalist.com

Classé sous :Didactique, Médias et technologies, Outils enseignement

Formation à distance : évitez de sombrer dans la « technofolie » !

28 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

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La tentation – mais aussi souvent la pression – d’utiliser une foule d’outils technologiques pour capter et maintenir l’attention des étudiants ou faciliter la collaboration est souvent très forte, mais elle a ses mauvais côtés.

Louis-Etienne Dubois, Ryerson University

Alors qu’un autre semestre universitaire virtuel se profile à l’horizon – le deuxième, voire le troisième pour certains depuis le début de la pandémie – la fatigue et la baisse de satisfaction envers ce format à distance semblent de plus en plus senties, de part et d’autre de l’écran.

D’un côté, il y a des étudiants inquiets de la qualité des cours reçus, mais surtout en manque de la vie de campus et associative. De l’autre, des enseignants à bout de souffle ou à court de moyens, poussés du jour au lendemain à changer leurs pratiques et à animer leurs classes depuis la maison.

Au-delà des impacts purement pédagogiques, c’est aussi la question de la santé mentale de tous qui inquiète aujourd’hui. Ayant personnellement dû donner cours en ligne à plus de 250 étudiants de premier cycle universitaire au cours des dernières semaines, j’ai été à même de vivre ces enjeux et de ressentir toutes les limites de ce nouveau mode d’enseignement.

Éviter la technofolie

La tentation – mais aussi souvent la pression – de dégainer une foule d’outils technologiques pour arriver à capter et maintenir l’attention des étudiants ou faciliter leur collaboration est souvent très forte. Certes, l’idée de donner un cours en direct sur Twitch ou dans un monde fictif sur Minecraft, et de poursuivre la discussion sur Discord ou sur Slack peut paraître stimulante. Mais, dans ce contexte particulier, l’enseignant fait parfois davantage figure d’influenceur web que d’expert académique.

Ces choix technologiques confrontent aussi les enseignants à des limites, tant logistiques qu’humaines. Que dire aux étudiants, nombreux, qui accèdent à ces contenus depuis leur téléphone portable et donc à même leurs données cellulaires, ou encore à ceux qui ne possèdent pas encore un ordinateur et une connexion Internet assez performante ? Que faire des étudiants qui doivent partager leur espace de travail avec le reste de la famille, qui ne maîtrisent pas d’emblée ces différents outils ou qui doivent apprendre à manipuler une panoplie d’applications différentes pour chacun de leurs cours ?

Ces questions illustrent aussi le risque très réel de créer de nouvelles barrières à l’inclusion en matière d’enseignement. Ainsi, avant de mobiliser pareille quincaillerie, il importe de s’attarder sur la capacité des étudiants à bien s’en saisir, mais aussi aux enseignants de s’y former suffisamment pour en tirer une expérience d’apprentissage positive. Plus important encore, c’est là aussi l’occasion d’appréhender d’autres modes d’enseignement à distance, et enfin s’extirper de cette vision qui passe par toujours plus d’outils et par la surstimulation.

Une approche plus humaine

Et si une des réponses aux enjeux de l’enseignement à distance passait surtout par un retour à l’essentiel et la mise en place de contextes moins « technos » et plus humains ?

Dans leurs travaux sur l’économie de l’expérience, dans laquelle la valeur créée est fondée sur l’expérience des « invités », les consultants Joseph Pine et Jim Gilmore expliquent que les expériences dites « esthétiques » proposent simplement un cadre dans lequel les participants sont invités à adopter une posture contemplative. L’expérience vise alors l’harmonie des sens et l’atteinte d’une sorte de plénitude individuelle. La visite d’un musée, une expérience dans laquelle les gens déambulent, s’assoient sur un banc et se perdent dans leurs pensées en est un exemple. Elle contraste fortement avec une expérience de divertissement comme un spectacle de musique ou un parc d’attractions. C’est l’éloge de la lenteur, d’une stimulation non technologique plus subtile, mais tout aussi prenante.

Ce genre d’appel en faveur d’une approche pédagogique plus lente et informelle n’est pas nouveau. D’ailleurs, l’idée de diminuer la cadence, ou d’élaguer un tant soit peu le contenu pour en faciliter la rétention sans pour autant en affecter la qualité gagnait lentement du terrain bien avant la pandémie.

Surveiller ses arrières !

Ainsi, au lieu d’employer un énième outil collaboratif durant un cours sur Zoom, pourquoi ne pas simplement instaurer une ambiance propice à la réflexion grâce à un décor chaleureux, un peu de nature, une œuvre à regarder ou une musique plaisante à écouter ?

De même, pourquoi ne pas ouvrir les salles virtuelles plus tôt, ou les fermer plus tard, afin de permettre à ceux et celles qui en ont envie d’échanger dans un cadre plus informel. Pourquoi ne pas envoyer le contenu à l’avance de manière à profiter de ces moments dits « synchrones » pour interagir et injecter un peu de chaleur humaine ?

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Offrir des cours en baladodiffusion ou transmettre les évaluations via un support audio permet non seulement de se reposer les yeux, mais offre aussi plus de flexibilité quant au moment et à l’endroit où consulter ce contenu.
Shutterstock

Enfin, il est possible de valoriser les stimulus autres que visuels afin de permettre aux étudiants de prendre congé de leurs écrans ne serait-ce qu’un bref instant. Le simple fait d’enregistrer des épisodes de baladodiffusion ou encore de transmettre les évaluations via un support audio permet non seulement de se reposer les yeux, mais offre aussi plus de flexibilité quant au moment et à l’endroit où consulter ce contenu. L’occasion est aussi venue de redécouvrir les charmes d’une simple conversation téléphonique, au lieu d’une autre vidéoconférence.

Puisque ce mode d’enseignement virtuel est appelé à perdurer à tout le moins jusqu’à l’automne ou l’hiver prochain et à jouer un plus grand rôle dans les cursus universitaires au sortir de la pandémie, il n’est pas trop tard pour imaginer des modes d’engagements plus soucieux des contraintes de chacun.

Selon Pine et Gilmore, toute bonne expérience se doit d’ailleurs d’être pensée en fonction du contexte plus large dans lequel elle s’inscrit. Ainsi, plutôt que de s’en remettre à nouveau à l’équivalent du cours magistral en ligne, gardons en tête les contraintes du moment et imaginons des cours qui permettent de varier les contextes dans lesquels on s’y plonge, que ce soit près du feu ou même sous la couette !The Conversation

Louis-Etienne Dubois, Assistant Professor, School of Creative Industries, Faculty of Communication and Design, Ryerson University

This article is republished from The Conversation under a Creative Commons license. Read the original article.

Classé sous :Enseignement à distance, Nouvelles de l'histoire

Fuir la Shoah: une application pour se connecter à l’histoire

27 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

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À l’occasion de la Journée de la mémoire de l’Holocauste et de la prévention des crimes contre l’humanité le 27 janvier 2021, la Haute école pédagogique du canton de Vaud lance sa nouvelle application pédagogique «_ Fuir la Shoah. Ma rencontre avec des témoins »_. Cet important projet didactique est principalement soutenu par le Département fédéral des affaires étrangères à Berne. Le téléchargement en ligne est gratuit : hepl.ch/app-fuir.

Ce travail remarquable a été réalisé par mes collègues Nadine Fink et Nathalie Masungi ainsi que Rémi Schaffter et est le fruit d’une collaboration entre l’UER didactiques des sciences humaines et sociales de la HEP Vaud et l’Institut für Geschichtsdidaktik und Erinnerungskulturen de la Haute école pédagogique de Lucerne. L’app a été réalisée avec le soutien de l’université de sciences appliquées, FH Vorarlberg, et de erinnern.at qui est l’institut fédéral autrichien pour l’enseignement de l’Holocauste du ministère pour la formation, la science et la recherche.

Cinq témoins, cinq parcours

L’application « Fuir la Shoah. Ma rencontre avec des témoins » propose à des élèves, dès l’âge de 14 ans, d’accéder à des ressources historiques uniques grâce à un support numérique basé sur des témoignages filmés et des documents authentiques. Elle peut être utilisée en classe ou individuellement.
Le cœur de l’application est constitué de cinq témoignages audiovisuels de personnes qui racontent leur histoire durant la Seconde Guerre mondiale et la façon dont elles ont réussi à réchapper de la Shoah. Chaque histoire est singulière. Mises ensemble, elles couvrent une variété de parcours et de destinées. Elles traitent de la vie d’avant, du vécu pendant la Shoah (persécutions, fuite, rafles, déportation, enfants cachés, refuge en Suisse) et de la vie d’après.
L’application peut être utilisée dans le cadre d’une séquence d’enseignement ou comme une activité indépendante. Un guide didactique est à la disposition des enseignantes et des enseignants.
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Flyer – Présentation de l’application « Fuir la Shoah » (PDF – 1956 Ko)

Bientôt disponible sur les plateformes de téléchargement

Pour l’heure, le téléchargement ne peut se faire que sur ordinateur mais l’app sera très prochainement disponible sur les plateformes de téléchargement, google play et AppleStore.
Télécharger l’application
Application Mac OS (500 Mo)
Application Windows (507 Mo)

Matériel pour les enseignants sur demande

Du matériel didactique spécifique est en outre à disposition des enseignants et s’acquiert sur demande. Voici ici.
Source de l’information : Fuir la Shoah: une application pour se connecter à l’histoire

Classé sous :Didactique, Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Le « parler petit nègre », une invention coloniale

22 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

S’il est une expression intimement associée à la colonisation, c’est bien le « parler petit nègre ». « Tristement imaginée en 1877, elle désigne le « charabia » parlé par les Africains dans les colonies francophones », explique la linguiste Marie Treps dans Maudits mots (TohuBohu éditions, 2017). Au début du XXe siècle, ce « français tirailleur » est si populaire qu’il inspire le slogan d’une boisson chocolatée – « Y’a bon Banania » – mais aussi les dialogues de Tintin au Congo « Li sorcier li dedans ?… Li très méchant ! Moi me demande quoi y en a se passer dans cette case. »

Contrairement à ce que l’on croit souvent, le « petit nègre » n’est pas un « français élémentaire usité par les Nègres des colonies », comme l’affirmait en 1926 le Larousse du XXe siècle, mais un idiome inventé par l’administration française. « Comment voudrait-on qu’un Noir, dont la langue est d’une simplicité rudimentaire et d’une logique presque toujours absolue, assimile rapidement un idiome aussi raffiné et illogique que le nôtre ?, écrit en 1904 l’administrateur colonial Maurice Delafosse. Si nous voulons nous faire comprendre vite et bien, il nous faut parler aux Noirs en nous mettant à leur portée, c’est-à-dire leur parler petit-nègre. »

Source : www.lemonde.fr

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions

Les archives Gosteli ont été sauvées!

13 janvier 2021 by Lyonel Kaufmann

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En avril 2020, je vous faisais part de la pétition lancée en ligne pour sauver les archives Gosteli sur l’histoire du mouvement féministe suisse. Les signataires de cet appel ont reçu lundi un message des initiantes de la pétition nous indiquant le sauvetage de ces archives.

Chères et chers signataires,

Notre pétition a atteint son but : les archives Gosteli sur l’histoire du mouvement féministe suisse sont sauvées ! Le Conseil suisse de la science et le Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation (SEFRI) ont évalué positivement la demande. La Confédération assure le financement des archives pour les quatre prochaines années.

De plus, les archives Gosteli sont désormais considérées comme une institution de recherche d’importance nationale.
Cela assure une base solide pour de futures recherches sur l’histoire des femmes et du genre en Suisse.

En savoir plus: https://www.srf.ch/news/schweiz/geschichte-der-schweizerinnen-archiv-der-frauenbewegung-ist-gerettet (malheureusement, il n’y a pas encore d’articles en français dans les medias sur le sujet.)

Encore merci pour votre soutien !

Les initiatrices de la pétition

Pour rappel, les archives Gosteli sont devenu un lieu central de documentation et de recherche sur l’histoire des femmes et du genre en Suisse. Un grand nombre de thèses en histoire, de recherches en études genre et de biographies sont basées sur les sources de la fondation Gosteli. Beaucoup de ces livres ont suscité un grand intérêt social et scientifique. De nombreuses étudiantes et étudiants de toutes les universités suisses utilisent ces archives pour leurs travaux.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Bibliographie : Humanités numériques et éducation :

28 décembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Résumé

Bibliographie sur le thème « humanités numériques et éducation » produite dans le cadre de la préparation et le lancement des groupes thématiques numériques #GTnum 2020-2022 de la Direction du numérique pour l’éducation.

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Photo by Ali Pazani on Pexels.com

Présentation générale

Remarque préalable : fruit d’un travail de veille et de documentation pour la préparation et le lancement des groupes thématiques numériques #GTnum 2020-2022, la bibliographie/sitographie qui suit ne constitue pas une sélection. Elle vise à fournir un panorama global à un instant T sur la thématique sans prétendre à l’exhaustivité.

Cette bibliographie/sitographie comporte deux parties :

  • un aperçu général sur la thématique, déjà documentée à l’occasion de l’action au PNF (plan national de formation) 2018 (Ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, 2018) ;
  • la bibliographie présentée pour amorcer les travaux du #GTnum #HN_éducation animé par le GIS2IF, que nous remercions ici pour sa contribution.

Document à télécharger

Bibliographie : humanités numériques et éducation v1 – Décembre 2020

A consulter aussi

Allouche, E. (2019, décembre 13). Humanités numériques : Ressources de la DNE [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/355

Allouche, E. (2020, juin 18). Humanités numériques et éducation (classe virtuelle 01/07/20) [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/1797

Allouche, E. (2020, septembre 24). Humanités numériques et pratiques pédagogiques : Journée d’études (02/10/20) [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/2108

DNE-TN2. (2020, décembre 7). Humanités numériques, médiation, formation et éducation : Lancement du #GTnum #HN_éducation Journée d’étude (Dijon, 16/12/20) [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/2361

Source : Humanités numériques et éducation : bibliographie

Classé sous :Histoire savante, Humanités Digitales Balisé avec :Feedly, IFTTT

Bibliographie – « École, numérique et confinement »

26 décembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Résumé

Recension bibliographique sur le thème « École, numérique et confinement » : bilan des publications françaises et internationales sur la période de mars 2020 au 23 décembre 2020.

Présentation générale

Cette recension bibliographique et sitographique sur le thème « École, numérique et confinement » est le fruit d’un travail de veille et de documentation pour la préparation et le lancement des groupes thématiques numériques #GTnum 2020-2022 et pour la tenue des Etats généraux du numérique pour l’éducation.

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Cette bibliographie/sitographie comporte quatre parties :

  • enquêtes et questionnaires ;
  • dimensions internationales ;
  • recherche et analyse ;
  • aspects pédagogiques (scolarité, pédagogie et formation).

En fonction de leur contenu, certaines références apparaissent dans plusieurs rubriques.

Introduction à la thématique

Comme introduction à la thématique et pour avoir un aperçu global, consulter :

Chiardola, A. (2020, juin 22). Ecole, numérique et confinement : Enquêtes, questionnaires et premiers résultats [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/1850

DNE-TN2. (2020, octobre 20). École, numérique et confinement : Quelle situation à l’international ? [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/2207

DNE-TN2. (2020, octobre 27). École, numérique et confinement : Quels sont les premiers résultats de la recherche en France ? [Billet]. Éducation, numérique et recherche. https://edunumrech.hypotheses.org/2215

Ministère de l’Education Nationale de la Jeunesse et des Sports. (2020). États généraux du numérique pour l’éducation. https://etats-generaux-du-numerique.education.gouv.fr/

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Documents à télécharger

Bibliographie : École, numérique et confinement v1 (23/12/20) – fr

Source : Ecole, numérique et confinement : bibliographie

Classé sous :Médias et technologies, Publications Balisé avec :Feedly, IFTTT

Les jeux vidéo et l’empathie historique

20 décembre 2020 by Lyonel Kaufmann

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Ce billet présente la traduction partielle du chapitre cité ci-dessous sur deux plans : la question de l’empathie historique et l’utilisation des jeux vidéos pour apprendre en histoire.

Ces deux éléments sont au cœur des principales questions de recherche de cette étude :

  1. De quelle manière l’empathie historique se manifeste-t-elle à travers le jeu vidéo commercial ?
  2. Certaines composantes du jeu vidéo semblent-elles susciter des preuves d’empathie historique plus fréquemment que d’autres ?

Owens Boltz, L. (2019). “Nervousness and Maybe Even Some Regret”: Videogames and the Cognitive-Affective Model of Historical Empathy. In Dubbels, B. R. (Éditeur). Exploring the Cognitive, Social, Cultural, and Psychological Aspects of Gaming and Simulations. Hershey, PA : IGI Global.

Résumé du chapitre

L’empathie historique est de plus en plus reconnue comme une construction multidimensionnelle qui implique à la fois des dimensions cognitives et affective. Les recherches suggèrent que l’engagement d’apprenants ayant des perspectives historiques diverses dans des activités telles que le débat, l’écriture et le jeu de rôle peut être plus efficace pour l’empathie historique que l’enseignement traditionnel. Bien que plusieurs études aient examiné le efficacité de ces stratégies, on sait peu de choses sur l’efficacité des jeux dans la promotion de l’empathie historique. Ce chapitre a examiné comment l’empathie historique se manifestait lorsque des élèves de huitième année jouaient à un jeu vidéo sur la Première Guerre mondiale (Soldats Inconnus). Les résultats indiquent que les éléments spécifiques du jeu peuvent favoriser certaines dimensions de l’empathie historique mieux que d’autres, et que certaines dimensions ont tendance à se manifester spontanément alors que d’autres nécessitent une incitation (ou même y résistent).

L’Empathie historique

Les apprenants ont tendance à attribuer les actions passées qu’ils ne comprennent pas à l’infériorité, à la stupidité ou au déficit moral, ce qui limite leur capacité à comprendre pourquoi les gens ont agi comme ils l’ont fait dans le passé (Lee & Ashby, 2001). L’empathie historique, en revanche, peut aider les apprenants à mieux comprendre comment les perspectives, les intentions, les croyances et les contextes ont façonné les actions des personnes et des groupes dans le passé (Ashby & Lee, 1987). En tant que telle, elle faciliterait la prise de conscience et la compréhension d’autres perspectives.

La recherche contemporaine suggère que l’empathie historique implique à la fois l’exercice cognitif de la reconnaissance des perspectives des autres ainsi que l’engagement affectif, ou le fait de se soucier des personnes et de leurs proches dans le passé (Barton & Levstik, 2004) et est donc une activité qui requiert une « imaginative intellectual and emotional participation » (p. 207). Ce processus imaginatif doit être soutenu et éclairé par une contextualisation historique fondée sur des preuves (Lévesque, 2008). L’enseignement de l’histoire, dans cette optique, implique plus que l’adoption du point de vue d’une autre personne – il nécessite la reconnaissance d’une multiplicité de perspectives historiquement contextualisées et un sens qui implique un lien émotionnel avec le passé. Il est important de noter que les formes de prise en charge conduisent à un engagement et un intérêt plus actifs pour les sujets et les personnages historiques.

Suivant cette ligne de pensée, Endacott & Brooks (2013) ont proposé un modèle théorique actualisé pour l’empathie historique en tant que construction à deux dimensions, cognitive-affective, notant qu’une telle vision est largement acceptée dans les approches psychologiques de l’empathie. Contrairement à l’empathie quotidienne, cependant, l’empathie historique est située dans l’histoire. En tant que telle, elle implique trois éléments interdépendants : la contextualisation historique, la prise de perspective et la connexion affective.

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La contextualisation historique requiert une compréhension du contexte historique, des attitudes, des normes culturelles et des systèmes de croyance qui ont pu façonner les actions des personnes et des institutions dans le passé, ainsi que d’autres événements et perspectives pertinents pour une période donnée. La mise en perspective consiste à essayer de comprendre ce qu’une personne ou un groupe historique a pu penser et pourquoi il a agi comme il l’a fait, en se basant sur son expérience vécue, ses croyances et ses attitudes. Enfin, un lien affectif consiste à trouver un terrain d’entente entre l’expérience vécue d’une personne dans le passé et ses propres expériences, croyances et réactions affectives similaires (mais différentes) à des situations et des événements.

Des jeux vidéos pour apprendre ?

Les nouvelles recherches sur l’utilisation des jeux vidéo pour promouvoir l’empathie historique ont commencé à donner des résultats prometteurs. Dans leur étude du jeu Mission US: For Crown or Colony (un jeu d’aventure éducatif en ligne qui se déroule dans le Boston d’avant la guerre révolutionnaire), Schrier, Diamond et Langendoen (2010) ont constaté que de nombreux étudiants ont acquis une meilleure compréhension des motivations et du contexte de l’alignement des personnages historiques sur les causes loyalistes ou patriotiques, ont démontré un lien affectif avec le passé et ont été mieux à même de fournir des explications sur différentes perspectives. Les chercheurs ont noté que de nombreux élèves ont pu « identify emotionally with at least some of the characters and develop feelings about how they were treated and what became of them » (Schrier et al., 2010, p. 267).

Une étude plus récente sur le même jeu (Diamond, 2012) a utilisé des réflexions de joueurs, des entretiens semi-structurés et des observations de jeux pour étudier comment les élèves de 8e année ont fait preuve d’empathie historique. Les résultats ont indiqué qu’après avoir joué au jeu, les apprenants ont développé une compréhension plus nuancée et plus contextuelle des personnages et que les joueurs ayant une meilleure connaissance préalable de la période étaient mieux préparés aux types d’activités de jeu susceptibles de conduire à l’empathie historique.

Alors que les recherches dans ce domaine se poursuivent, il semble qu’il soit nécessaire de mener des études futures pour explorer le potentiel que des jeux vidéo plus robustes – ceux qui ne sont pas développés principalement à des fins éducatives – peuvent avoir pour l’empathie historique (voir Diamond, 2012). Cela conduit aux principales questions de recherche pour l’étude menée par Owens Boltz :

  1. De quelle manière l’empathie historique se manifeste-t-elle à travers le jeu vidéo commercial ?
  2. Certaines composantes du jeu vidéo semblent-elles susciter des preuves d’empathie historique plus fréquemment que d’autres ?

Le jeu vidéo

Le jeu vidéo utilisé dans cette étude était Soldats Inconnus (Ubisoft, 2014), un jeu sur le thème de la Première Guerre mondiale disponible sur diverses plateformes, qui a été développé en consultation avec les historiens de la Mission Centenaire, la commission française chargée de superviser le programme de commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale (Zimet, 2012).

Un jeu quelque peu atypique pour un jeu sur le thème de la guerre, Soldats Inconnus combine les caractéristiques des genres de jeux vidéo d’aventure et de puzzle et utilise des mécanismes relativement simples, ce qui pourrait le rendre plus attrayant pour un public plus large. Des faits et des photographies d’archives qui mettent en contexte les expériences de la guerre peuvent être débloquées au fur et à mesure de la progression du jeu ; en outre, des objets de collection (accompagnés d’une description) peuvent être découverts dans l’environnement du jeu. Les joueurs font l’expérience de multiples perspectives, incluant à la fois des soldats et des civils. Les entrées du journal intime peuvent être déverrouillées au fur et à mesure de la progression du jeu, révélant les motivations et les sentiments des personnages principaux.

En résumé, le jeu a le potentiel de permettre aux joueurs de différents niveaux d’expérience de s’engager dans une période historique complexe et à multiples facettes.

Conclusion

Dans leur livre Playing with the Past, Kapell & Elliot (2013) posent la question suivante : « Do different kinds of games engage with history in different ways? » (p. 4). Les résultats de cette étude qualitative apportent des réponses modestes à cette question. Certaines composantes du jeu semblent plus efficaces pour promouvoir des dimensions particulières de l’empathie historique ; les joueurs ont tendance à s’engager dans un discours historique lorsqu’ils sont engagés dans le jeu lui-même ; et certains aspects de l’empathie historique ont tendance à apparaître spontanément alors que d’autres peuvent nécessiter une incitation. Les enseignants peuvent donc souhaiter sélectionner les jeux qui présentent les éléments les plus efficaces, surveiller l’engagement des élèves dans le jeu et fournir des occasions de discussion afin d’aborder tous les aspects de l’empathie historique. De même, les développeurs peuvent souhaiter concevoir des jeux qui combinent les types de composants de jeu les plus efficaces et, lorsque cela est possible, offrir aux joueurs des occasions de réflexion en cours de jeu.

Les résultats de cette étude soulèvent également des questions intéressantes sur les intersections entre le mélange des thèmes du joueur/personnage et de la connexion affective. Étant donné que la dimension de connexion affective de l’empathie historique reflète un changement d’orientation entre le soi et le personnage historique (Endacott & Brooks, 2013), et que les nouvelles recherches suggèrent que les joueurs très engagés qui s’identifient à des personnages jouables peuvent développer des connexions émotionnelles avec ces personnages (Li, Liau, & Khoo, 2013), pourrait-il y avoir un « sweet spot » (point idéal) où les joueurs forment une connexion avec le personnage de jeu vidéo qu’ils habitent à la fois en termes d’engagement et aussi dans un sens historique ? Plusieurs exemples, dont l’observation de Julian et Miles par Owens Boltz lors de la scène du gaz toxique, semblent indiquer qu’un tel point de rencontre est un moyen potentiellement puissant de développer une empathie historique par le biais du jeu vidéo. Avec un ensemble de données plus solides, les études futures pourraient s’engager dans une analyse plus approfondie de l’empathie historique qui intègre un cadre théorique pour l’identification des joueurs-avatars (Li, Liau, & Khoo, 2013).

Idéalement, les études futures devraient intégrer les jeux vidéo dans la phase d’investigation d’un modèle pédagogique afin de refléter plus précisément une mise en œuvre pédagogique. Un jeu comme Soldats Inconnus pourrait être utilisé pour compléter les activités de sources primaires et secondaires, permettant aux apprenants « to explore the nuances of historical context in depth as well as the thoughts and feelings” of characters » des personnages (Endacott & Brooks, 2013, p. 48). Cette approche aiderait les chercheurs à obtenir des données plus qualitatives – peut-être par le biais d’activités d’écriture, de débats ou d’autres missions – afin de pouvoir effectuer une analyse plus approfondie des éléments de confusion. Le fait de s’assurer que les apprenants sont suffisamment initiés à la période historique avant de jouer le jeu devrait également leur fournir une base plus solide pour s’engager dans un engagement empathique fondé sur des preuves.

Références bibliographiques

Ashby, R., & Lee, P. (1987). Children’s Concepts of Empathy and Understanding in History. In The History Curriculum for Teachers (pp. 62–88). London: Falmer Press.

Barton, K. C., & Levstik, L. S. (2004). Teaching history for the common good. Mahwah, NJ: Lawrence Erlbaum Associates.

Diamond, J. (2012). “You Weren’t Doing What You Would Actually Do, You Were Doing What People Wanted You to Do”: A Study of Historical Empathy in a Digital History Game (Doctoral dissertation). Retrieved from Dissertation Abstracts International. (Order No. AAI3511399)

Endacott, J., & Brooks, S. (2013). An Updated Theoretical and Practical Model for Promoting Historical Empathy. Social Studies Research & Practice, 8, 41–58.

Kapell, M., & Elliott, A. B. R. (2013). Playing with the past: Digital games and the simulation of history. New York: Bloomsbury.

Lee, P. J., & Ashby, R. (2001). Empathy, perspective taking, and rational understanding. In O. L. Davis Jr, S. Foster, & E. Yeager (Eds.), Historical Empathy and Perspective Taking in the Social Studies (pp. 21–50). Boulder, CO: Rowman and Littlefield.

Lévesque, S. (2008). Thinking Historically: Educating Students for the Twenty-first Century. Toronto: University of Toronto Press.

Li, D., Liau, A., & Khoo, A. (2013). Player-avatar identification in video gaming: Concept and measurement. Computers in Human Behavior, 29(1), 257–263. doi:10.1016/j.chb.2012.09.002

Schrier, K., Diamond, J., & Langendoen, D. (2010). Using mission US: For crown or colony? To develop historical empathy and nurture ethical thinking. In Ethics and Game Design: Teaching Values through Play (pp. 255–273). Hershey, PA: Information Science Reference. doi:10.4018/978-1-61520-845-6.ch016

Zimet, J. (2012). Mission Centenaire 14-18 Site Web. Lien : http://centenaire.org/

Référence image entête : Photo by Aarón Blanco Tejedor on Unsplash

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