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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

Un jeu vidéo pour s’immerger dans le confinement des autres

23 août 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Suite aux mesures sanitaires mises en place ce printemps en Suisse, deux étudiants, un graphiste, un chercheur de l’EPFL et un journaliste du «Temps» ont créé un récit interactif.

La question s’est posée au début du semi-confinement, alors que le covid était déjà omniprésent dans les médias: comment aborder cette thématique d’actualité autrement? Et si nous explorions la piste du jeu vidéo pour s’immerger dans le quotidien d’autres personnes et entrevoir ce qu’elles ont vécu? Lancé par l’Initiative pour l’innovation dans les médias (à laquelle Le Temps est affilié) en collaboration avec l’EPFL et l’Unil, ce projet de création de jeu vidéo a été mené durant l’été. Retour sur une coopération inédite menant à la création de Quatre apparts & un confinement.

Chargés de coordonner ce projet, Yannick Rochat et Paul Ronga ont décidé de s’inspirer des game jams, ces événements qui ne durent qu’un week-end et lors desquels on se réunit pour créer des jeux vidéo de A à Z. En un temps limité, il s’agit de tirer parti de toutes les compétences présentes, de laisser libre cours à l’esprit d’initiative et de faire preuve de bienveillance mutuelle.

Le résultat est superbe graphiquement. Les utilisateurs peuvent cliquer sur les appartements numériques, visiter chaque personnage et participer brièvement à leur vie: leurs décisions, leurs inquiétudes, leurs désirs ou leurs frustrations. Certaines expériences peuvent sembler familières aux utilisateurs, tandis que d’autres offrent une perspective différente sur ce que d’autres personnes peuvent ressentir pendant le confinement. Une réussite !

De plus, grâce à son code open source, d’autres médias et institutions sont invités à publier ou adapter l’expérience de jeu unique, par exemple dans d’autres langues.

Le jeu hébergé sur le site-web et l’application mobile Le Temps. : « Quatre apparts et un confinement »

De gauche à droite: Andrew Dobis, Saara Jones et Mathias Hängärtner, les trois jeunes créatrices et créateurs recrutés pour créer le jeu. — © Carine Roth pour Le Temps

L’équipe de développement/réalisation :

Conception du jeu :  Saara Jones @astonedf
Graphisme : Mathias Hängärtner @matang
Développement : Andrew Dobis @dobios
Coordination du projet : Yannick Rochat @yrochat, Paul Ronga @palrogg
Producteurs :  Mounir Krichane (IMI), Gaël Hürlimann (Le Temps)

Source : Un jeu vidéo pour s’immerger dans le confinement des autres – Le Temps

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Publications, sur le web

Frances Allen, pionnière de l’informatique, est morte

10 août 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Agée de 88 ans, elle a passé toute sa carrière à IBM, où elle a donné ses lettres de noblesse à la compilation, un des piliers de l’informatique moderne.

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Frances Allen, pionnière de l’informatique, est morte à l’âge de 88 ans. Rama — CC BY-SA 2.0 fr

Seriez-vous en train de lire ces lignes sans Frances Allen ? Il est permis d’en douter : cette informaticienne américaine a apporté, dès les années 1960, une contribution décisive à l’informatique en donnant ses lettres de noblesse à la compilation, qui permet de transformer un code informatique écrit par des humains en instructions compréhensibles par un ordinateur.

Cette pionnière de l’informatique est morte mardi 4 août, le jour de son quatre-vingt-huitième anniversaire. Elle avait reçu en 2006, pour l’ensemble de sa carrière, le prix Turing. Elle fut la première femme à recevoir cette récompense, considérée comme l’équivalent d’un prix Nobel pour l’informatique.

Avec sa mort disparaît aussi un des derniers témoins d’une époque à ce jour révolue dans l’histoire de l’informatique : celle où les femmes y étaient plus nombreuses que les hommes. Elle entre dans cette discipline dans les années 1950 : « une période formidable pour les femmes », se remémorait-elle en 2001 dans une interview, citant le « nombre phénoménal » de femmes dans ce domaine. Les choses se gâtent dans les années 1960 et 1970, lorsque l’informatique devient un domaine scientifique et industriel à part entière, un processus qui conduira à l’apparition d’un « plafond de verre », auquel elle estime avoir été elle-même confrontée.

Il n’est ainsi guère surprenant que Frances Allen se soit engagée, durant les deux dernières décennies de sa vie, à la promotion de la place des femmes dans l’informatique. « Une des nombreuses choses que Frances a réalisées, c’est attirer des femmes dans sa discipline » a salué Jeanne Ferrante, une de ses anciennes collègues, dans le New York Times.

Source : Frances Allen, pionnière de l’informatique, est morte

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L’épopée humaine, géographique et historique de James Gray

12 juillet 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est l’été est donc l’occasion de se détendre. Cinématographiquement parlant, The Lost City of Z de James Gray pourrait répondre à ce besoin. Et l’histoire n’est pas très loin. A vous de voir.

Crédit photo : Charlie Hunnam (Percival Fawcett), Tom Holland (Jack Fawcett) dans « The Lost City of Z » (2016), de James Gray. StudioCanal
Crédit photo : Charlie Hunnam (Percival Fawcett), Tom Holland (Jack Fawcett) dans « The Lost City of Z » (2016), de James Gray. StudioCanal

Adapté d’un ouvrage de David Grann, lui-même inspiré des exploits de l’explorateur Percival Harrison Fawcett, The Lost City of Z procède d’un discret mais implacable travail critique de ce qui fut peut-être, longtemps, un des rêves de l’homme blanc occidental.

Officier déclassé en raison d’une généalogie imparfaite (son père était joueur et alcoolique), Percy Fawcett est envoyé en Bolivie, aux sources de l’Amazonie, par la Société royale géographique londonienne pour y pra­tiquer un relevé de frontières. L’expédition prend, au terme d’un voyage périlleux, une autre dimension.

Convaincu d’avoir trouvé les vestiges d’une civilisation perdue, se heurtant à l’incrédulité des autorités, Fawcett va tenter d’en apporter la preuve au cours d’une seconde expédition qui, là encore, ne comblera pas ses attentes.

The Lost City of Z, de James Gray. Avec Charlie Hunnam, Robert Pattinson (EU, 2016, 140 min).

Source : L’épopée humaine, géographique et historique de James Gray | Le Monde

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Au Brésil, la redécouverte des grandes figures noires qui avaient été « blanchies »

25 juin 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

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Le portrait volontairement « blanchi » de l’écrivain Joaquim Maria Machado de Assis, réalisé vers 1896. WIKIMEDIA COMMONS

C’est à l’époque du baccalauréat, vers 17-18 ans, qu’André Tadao Kameda a découvert que le plus grand écrivain de son pays était noir. « Jusque-là ce n’était pas très clair, se souvient le jeune homme. Machado de Assis est un immense classique au Brésil, mais le sujet n’avait jamais vraiment été abordé en classe. Cette année-là, le professeur a finalement mentionné sa couleur de peau… mais sans s’attarder sur cet aspect. »

Comment aurait-il pu s’en douter ? Sur la photo officielle de l’auteur, illustrant la plupart de ses livres, Joaquim Maria Machado de Assisa le teint aussi pâle que sa chemise : visage surexposé, cheveux lissés, lèvres masquées par la barbe. « Difficile de trouver sur ce cliché la moindre trace de ses origines africaines ! », remarque André, aujourd’hui âgé de 37 ans, et qui consacre une thèse au grand auteur.

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Machado de Assis era negro: campanha recria foto clássica do escritor. A campanha « Machado de Assis Real », criada pela Universidade Zumbi dos Palmares e a agência Grey, tem como objetivos impedir que o racismo na literatura seja perpetuado e encorajar novos escritores negros. https://t.co/Qgx9LFgRsr

— afroliteraria (@Resistência Afroliterária)

En vérité, le traitement réservé à « Machado » (comme on l’appelle) ne doit rien au hasard : l’écrivain, comme bien d’autres personnalités noires ou métisses, a vu son portrait volontairement « blanchi », résultat d’un racisme odieux à l’œuvre au début du XXe siècle.

Dans le Brésil de Machado, le racisme est omniprésent et l’esclavage règne en maître jusqu’à son abolition tardive en 1888. La situation ne s’améliore pas avec la République, proclamée l’année suivante. Les gouvernants d’alors rêvent d’un pays au « sang lavé » et mettent en place une politique très officielle de blanchiment de la population : 4 millions d’immigrants sont « importés » d’Europe jusqu’en 1929 pour s’installer au Brésil.

En 2011, c’est tout « naturellement » un acteur blanc qui prend ainsi les traits de l’écrivain dans une publicité pour une banque publique. L’auteur est loin d’être le seul à avoir reçu pareil traitement. Une même « blanchisation » photographique a été appliquée à rien de moins que Nilo Peçanha, président du Brésil entre 1909 et 1910, mais aussi au père José Mauricio (1767-1830), compositeur de musique classique, ou à l’immense écrivain et journaliste Lima Barreto (1881-1922). Tous métis, et descendants d’esclaves.

A partir des années 2000, sous les gouvernements de gauche de Lula et Dilma Rousseff, l’identité noire s’affirme et des grandes figures afro-brésiliennes sont « déblanchies ». Les archives sont fouillées et de nouvelles photographies du « vrai Machado » exhumées. En 2019, l’université Zumbi dos Palmares, à Sao Paulo, publie une nouvelle version du cliché officiel de l’écrivain, qui y retrouve sa véritable couleur de peau.

Source : www.lemonde.fr

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, sur le web

Médias et journalistes réclament à l’UE «des mesures plus fortes» face à la désinformation – Le Temps

15 juin 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dans une «déclaration conjointe», la Fédération européenne des journalistes, le Conseil européen des éditeurs et l’Association des Télévisions commerciales européennes réclament «un régime de sanctions» pour garantir que «les cosignataires du code de bonnes pratiques soient incités à agir».

Des organisations représentant des radiodiffuseurs, des éditeurs et des journalistes ont réclamé lundi à la Commission européenne «des mesures plus fortes» face aux plateformes internet (Google, Facebook…) pour lutter contre la désinformation.

Cette «déclaration conjointe», signée notamment par la Fédération européenne des journalistes, le Conseil européen des éditeurs et l’Association des Télévisions commerciales européennes (ACT), est publiée après la présentation mercredi par Bruxelles de nouvelles mesures contre la désinformation, suscitée par la pandémie de Covid-19.

Les signataires se disent «alarmés par l’augmentation de la désinformation en ligne pendant la pandémie», qui a eu «un impact dévastateur sur les efforts de santé publique». Ils considèrent que le «code de bonnes pratiques» européen, signé en 2018 par les plateformes internet, «s’est révélé inadéquat pour traiter la source et les moteurs de la désinformation propagée en ligne».

«Il est urgent de disposer d’instruments efficaces pour mieux évaluer et traiter le problème avec succès», écrivent-ils, estimant que «l’Europe dépend trop de la bonne volonté des acteurs systémiques».

Source : Médias et journalistes réclament à l’UE «des mesures plus fortes» face à la désinformation – Le Temps

Crédit image d’en-tête : Un panneau contre la prolifération des « fake news » en ligne sur le coronavirus à Hanoi (Vietnam), le 20 avril 2020. — © REUTERS /Kham

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Briser le mur numérique, #LUDOVIALES – Jour 3

30 avril 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Qui l’eut cru, nous voilà déjà au terme du troisième jour des LUDOVIALES. Ce pari un peu fou a débuté il y a trois semaines. Hier, j’ai le sentiment que nous sommes parvenus à briser le mur numérique.

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Crédit image : Photo de Paweł Czerwiński sur Unsplash

Concrèrement les LUDOVIALES, c’est l’idée et le sentiment qu’un besoin et un créneau existeraient pour permettre aux enseignants et formateurs de tous degrés d’échanger leurs expériences relativement à un enseignement réalisé en temps de pandémie, de croiser nos regards depuis toute la francophonie et de prendre un peu de recul pour (un peu) mieux comprendre le changement que nous connaissons toutes et tous.

C’est le pari d’une équipe d’organisateurs engagés dans les différents Ludovias existants ou en devenir (Belgique, Canada, France, Suisse). Cette équipe est composée de gens qui, dans le fond, ne doutent de rien, sont prêts à relever tous les défis et sont capables de vivre et gérer les incertitudes. Notre force collective est de savoir qu’il sera possible à n’importe quel moment de compter sur les autres. Et ça marche.

Le démarrage a été chaud. Après un premier temps à prendre nos marques et la mesure de certains défs techniques, cela a été mieux. La bienveillance des participant.e.s nous a aussi grandement aidés et soutenus. Merci à eux.

Dès le deuxième jour, nous étions (mieux) rodés. Boostés que nous avons été par le nombre sans cesse grandissant de participant.e.s inscrit.e.s et leur énergie contagieuse.

Après maintenant trois jours, la modération de nos salles d’ateliers (visioconférence) n’a plus de secret (ou presque) pour nous. J’ai l’impression d’avoir fait cela toute ma vie. J’en oublie quasiment le premier atelier à 70 participant.e.s et ma connexion sonore qui plante dès le début alors que je dois modérer et aider techniquement l’intervenant.e. 😳 Mythique.

Bon toute la technique a progressé ces dernières années dans le domaine de la visioconférence. Elle reste cependant fragile et souvent un peu aléatoire même avec un nombre restreint de participant.e.s. Nous sommes encore dans une technique et un monde de pionnier. Mais nous sommes sur le bon chemin. Et les participants de cette première édition vont sûrement progresser grandement dans l’appropriation de ces outils.

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Hier soir (cette nuit), j’ai pensé à l’ouvrage, très initiateur pour moi, Breaking down the digital wall. Learning to Teach in a Post-Modem World de Burniske et Monke datant de 2001.

« Breaking Down the Digital Walls » est un livre inhabituel qui décrit comment, dans différentes parties du monde, deux enseignants réfléchis et utilisateurs d’ordinateurs ont créé des projets de collaboration sur Internet pour des lycéens de divers pays. Ils nous amènent à saisir la philosophie qui les anime et plus particulièrement que l’utilisation des ordinateurs à l’école est bien plus une question d’apprentissage que de technologie.

Même Larry Cuban en a dit du bien :

« Remplies d’idées pratiques et de beaucoup de sagesse, ces voix authentiques de la salle de classe devraient donner à réfléchir aux promoteurs et aux sceptiques quant à l’utilisation des ordinateurs comme outils d’apprentissage ».

Dans cet ouvrage, les auteurs Burniske et Monke sont professeurs dans deux pays différents et entreprennent un projet de correspondance scolaire par email. D’un côté, les élèves disposent des ordinateurs en nombre de dernier cri et d’une excellente connexion. De l’autre, l’établissement ne dispose que d’un ordinateur dans un bureau, non accessible pour les élèves et avec un modem tout pourri qui ne peut être utilisé que la nuit. Les conditions techniques n’empêchent pourtant pas la correspondance. Le dispositif didactique et pédagogique est adapté aux conditions techniques existantes. Ce sera le professeur qui postera hors les cours et de nuit le courriel rédigé par ses élèves durant la semaine à leurs correspondants. La situation de communication prime et l’outil ne l’entrave pas.

A sa lecture au début des années 2000, ce livre m’a éclairé et renforcé dans l’idée que la démarche didactique et le projet pédagogique priment sur l’outil. L’outil sera toujours quelque part lacunaire, voire susceptible de défaillance, mais il s’agit de faire avec, voire de le contourner, plutôt que de trouver toutes les bonnes raisons pour ne pas réaliser le projet pédagogique et didactique.

Plus qu’un livre sur la technologie, c’est un livre de nature philosophique et ethique. Burniske pose la question de comment trouver des moyens d’utiliser correctement la technologie en classe, c’est-à-dire sans renoncer aux questions humaines ou au contexte. Monke s’interroge sur les moyens à donner aux enseignants et sur la liberté d’éduquer correctement leurs élèves. Tous les deux considèrent leur élèves non pas comme des produits ou des consommateurs, mais comme une communauté de personnes qui ont besoin d’être nourries, prises en charge et finalement amenées à une compréhension plus profonde de leur place dans le monde.

En bref, c’est un livre qui est toujours présent dans un coin de ma tête et de mes réflexions relatives à l’utilisation et la place des technologies dans l’enseignement. Il est intégré à ma posture intellectuelle en matière d’éducation et d’enseignement à l’ère numérique.

Aujourd’hui, les conditions de l’enseignement à distance d’urgence nous plonge tous dans cette réalité-là. Il s’agit pour nous, avec les moyens techniques aussi lacunaires et imparfaits à notre disposition et à celle de nos élèves ou étudiant.e.s, de maintenir la communication et construire le projet pédagogique entre nous/eux, pour eux/nous.

Tant pis si la connexion est parfois chaotique et défaillante dans les ateliers des LUDOVIALES comme avec nos élèves et étudiant.e.s, le besoin d’être au monde, de rendre compte, de nous enrichir et de confronter nos expériences vécues depuis un mois prime. Quitte parfois à devoir briser le mur numérique pour nous permettre d’être au monde et côte à côte.

Classé sous :Humanités Digitales, Ludovia, Opinions&Réflexions

LUDOVIALES 2020 : « Relever les défis de l’enseignement en période de confinement »

23 avril 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est un pari un peu fou que les différentes communautés francophones de LUDOVIA (Belgique, Canada, France et Suisse) ont relevé en un temps record : organiser entièrement en ligne une semaine d’atelier-défis, de pitch et de tables rondes consacrées aux défis que la communauté scolaire a dû relever en un temps record pour assurer l’enseignement en période de confinement. Ce pari, un peu fou, ce sont les LUDOVIALES qui auront lieu du 27 au 30 avril 2020 (l’après-midi en Europe et le matin au Canada).

Pour la Suisse, la HEP Vaud et la HEIG VD sont les co-organisateurs de cet événement et plus d’une dizaine d’ateliers ont été proposés concernant la Suisse.

A noter qu’à cette heure, le pari a été relevé avec un certains succès puisque plus de 400 participant.e.s sont déjà inscrit.e.s !

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Le texte de cadrage de cette édition :

Depuis un mois maintenant, la notion d’enseigner, de faire cours ou école a basculé dans une toute nouvelle dimension que ce soit en France, en Belgique, au Canada ou en Suisse et même ailleurs.

En l’espace d’un week-end, l’enseignement en présentiel est passé entièrement à distance de la maternelle à l’enseignement universitaire.

Tout le monde a dû se réinventer (autorités scolaires, direction, enseignant.e.s, élèves/étudiant.es et parents) de manière soudaine et souvent brutale. Chacun et chacune a été précipité.e dans l’ère bricolage au sens entendu par Lévi-Strauss :

« Le bricoleur est apte à exécuter un grand nombre de tâche diversifiées ; […] son univers instrumental est clos, et la règle de son enjeu est de toujours s’arranger avec les « moyens du bord », c’est-à-dire un ensemble à chaque instant fini d’outils et de matériaux, hétéroclites au surplus […]. L’ensemble des moyens du bricoleur n’est donc pas définissable par un projet (ce qui supposerait d’ailleurs, comme chez l’ingénieur, l’existence d’autant d’ensembles instrumentaux que de genres de projets, au moins en théorie); il se définit seulement par son instrumentalité, autrement dit et pour employer le langage même du bricoleur, parce que les éléments sont recueillis ou conservés en vertu du principe que « ça peut toujours servir ». »

Claude Lévi-Strauss, La Pensée sauvage, Paris, Ed. Plon, 1960, p 27

En d’autres termes et dans l’immédiateté, la science empirique (le bricoleur) a pris le dessus sur la science expérimentale, largement spéculative et théorique de l’ingénierie didactique et pédagogique.

Dans ce premier temps de la survie, l’univers de l’enseignement et de la formation a été plongé en apnée dans la recherche (frénétique) de l’outil (magique parfois) et de tutoriels pour se réorganiser dans de nouveaux territoires et espaces-temps. Le résultat en a été souvent douloureux pour tous les acteurs.

Passé ce premier moment d’effroi, augmenté par tout le versant anxiogène généré par la pandémie, et progressivement, les équipes pédagogiques et les communautés professionnelles se sont organisées pour relever les défis posés par cette situation nouvelle dans sa nature et son intensité. Elles tentent maintenant d’ajouter de la compréhension, de la régulation et du sens aux démarches entreprises en bricolant.

A ce titre, les communautés en ligne tels Twitter ou Linkedin jouent un rôle important, voire même inédit dans son intensité, en développant des échanges transversaux entre les différentes filières de formation (élémentaire, secondaire, formation professionnelle, formation tertiaire et universitaire, formation continue).

Pour les différentes communautés francophones de LUDOVIA (France, Belgique, Canada et Suisse, Qatar, Polynésie Française, etc.), un premier temps est venu de témoigner des différentes expériences vécues au travers d’atelier-défis.

Il s’agit aussi d’offrir un premier moment réflexif relativement à la situation hors de l’ordinaire que nous vivons en prolongeant ces retours d’expériences par leur contextualisation et leur mise à distance (table rondes et conférences). En effet, la situation actuelle nous en dit beaucoup sur l’ordre ordinaire des choses en matière d’enseignement et d’apprentissage, du projet pédagogique, économique et social porté par nos systèmes scolaires, de la question vive des inégalités scolaires ou de la place du numérique dans nos sociétés et nos écoles.

Cette période est propice également au questionnement sur les outils et technologies proposées par les éditeurs et industriels du secteur ; certains ont surfé sur la vague du confinement en proposant de nouvelles ressources, plateformes ou outils « miracles », d’autres déjà installés ont tenté d’accompagner du mieux qu’ils le pouvaient des enseignants et chefs d’établissements afin d’assurer une montée en charge des utilisations et ce, en peu de temps. Quid de la validation de ces outils, du respect de la règlementation en matière de gestion des données personnelles et respect de la vie privée.

Pour cette première édition des LUDOVIALES, d’un LUDOVIA entièrement en ligne, nous vous proposons du lundi 27 au jeudi 30 avril 2020, quatre demi-journées organisées de 9h00 à 19h30 (selon les fuseaux horaires) autour d’atelier-défis et de « Pitches », prolongés par un moment réflexif (table ronde ou conférence).

Les intervenant.e.s des différents ateliers présenteront leurs approches et moyens déployés pour répondre aux défis suivants :

  • Transposer son dispositif d’enseignement pour enseigner à distance
  • Développer l’autonomie des élèves et étudiant.es
  • Éviter la démotivation des élèves et étudiant.es
  • Maintenir le lien social et réduire les inégalités scolaires
  • Éviter l’épuisement personnel et professionnel
  • Se former en temps de confinement : comment, quoi, etc.
  • Gestion et leadership des directions en temps de crise COVID-19
  • Des parents sous pression et la pression des parents
  • Travailler en équipe
  • Évaluer à distance
  • …

Les organisateurs :
Eric Fourcaud (FR) , Nathalie Couzon (CA), Ariane Dumont (CH), Caroline Duret (CH), Lyonel Kaufmann (CH), Sébastien Reinders (BE), Franck Tiennebrunne (BE)

Pour le programme et les inscriptions (gratuites) en ligne : http://ludoviales.com/

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Mener l’enquête historique sans sortir de chez soi | Adoucir le confinement

23 avril 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Kevin Péloquin et ses élèves des quatrième et cinquième secondaire du Collège Saint-Hilaire devaient s’envoler le 8 avril pour la Grèce. Pandémie oblige, le voyage scolaire de 12 jours a été annulé. La nouvelle a évidemment eu l’effet d’un coup de massue pour le groupe.

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L’Héphaïstéion d’Athènes, temple d’Héphaïstos et d’Athéna Ergané, l’un des temples grecs doriques les mieux conservés. Wikipedia

Il faut dire que ce voyage était particulièrement important. Il gardait motivée la vingtaine d’élèves, mais comptait aussi dans les travaux d’étude de M. Péloquin. Car celui-ci est avant tout un étudiant : il fait présentement son doctorat en didactique de l’histoire à l’Université de Montréal. Et sa thèse explore l’utilisation d’artefacts et de sites historiques dans un contexte — vous l’aurez compris — d’enseignement au secondaire.

Depuis septembre, ses 23 élèves « enquêtent » sur le lieu historique grec de leur choix, un peu à la manière d’un historien. Le but était qu’ils en fassent la visite guidée à leurs camarades de classe, une fois sur place. Le voyage étant à l’eau, M. Péloquin a aussitôt réfléchi à des solutions de rechange. « J’ai pensé à un tour virtuel », résume-t-il en entretien.

Coup de chance : Ubisoft a lancé sur le marché à l’automne le mode « Discovery Tour » pour son dernier Assassin’s Creed : Odyssey, qui se déroule en Grèce antique. Le jeu vidéo, développé notamment à Montréal, permet une immersion historiquement fidèle au temps de Socrate.

Après avoir contacté l’historien en résidence du bureau montréalais de l’entreprise, Maxime Durand, M. Péloquin s’est vu offrir le jeu, pour lui et ses élèves. Ubisoft lui a aussi obtenu un abonnement de trois mois à la plateforme de jeu en ligne Stadia de Google, pour garantir l’accès à tout le monde.

Les élèves ont jusqu’à la fin avril pour remettre à l’enseignant le fruit de leur enquête historique. Kevin Péloquin leur remettra ensuite les codes pour entrer dans le jeu. Après un peu de pratique, ils devront enregistrer — image et son à l’appui — la visite guidée du lieu qu’ils ont étudié. Et le professeur croit-il que ça va fonctionner ? « J’ai fait le test avec mon garçon de 8 ans. Ça fonctionne très bien », répond, enthousiaste, M. Péloquin.

Guillaume Lepage

Source : www.ledevoir.com

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Épidémie de polio à Chicago en 1937 : Les enfants apprennent à la maison grâce à la radio

18 avril 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Professeur assistant à la Graduate School of Education de l’université de Stanford, Michael Hines fait des recherches et enseigne l’histoire de l’éducation aux États-Unis. Ses articles ont été publiés dans le Journal of the History of Childhood and Youth et dans History of Education Quarterly ; il est en train d’écrire un livre sur la race, la démocratie et les écoles de Chicago pendant la Seconde Guerre mondiale. Cet article a été publié dans le Washington Post, le 3 avril 2020 et repris par Larry Cuban sur son blog.

Cet article nous rappelle que dans les années 1930 aux Etats-Unis comme ailleurs, la technologie de pointe promue à l’école est alors la radio et plus particulièrement au moyen d’émissions de radio scolaire.

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Poste radio de 1950. Format : 20x20x45. Propriétaire : Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH), CH – Lausanne. Ce poste était destiné à écouter, en classe, les émissions de radio scolaire suivies de questions des élèves et de commentaires du maître. Lien : musée-école.ch.

Concernant la Suisse romande, les émissions de radio scolaire ont débuté en 1932. Elles étaient diffusées chaque semaine par la radio de Genève ou de Lausanne. La radio scolaire était considérée comme une source d’information nouvelle et un stimulant du travail intellectuel dépassant les moyens ordinaires dont disposaient les écoles. (Bulletin officiel de l’instruction publique du canton de Vaud, 1934).

Si les défis posés à l’éducation par la nouvelle pandémie de coronavirus peuvent sembler sans précédent, les éducateurs peuvent être surpris d’apprendre qu’il y a près de 100 ans, les écoles de Chicago étaient confrontées à des circonstances similaires. Traduction des éléments principaux de l’article de Michael Hines.

Le contexte

À l’automne 1937, une épidémie de poliomyélite, ou polio, une maladie hautement infectieuse qui peut entraîner la paralysie et la mort et qui est particulièrement dangereuse pour les jeunes enfants, a balayé la région de Chicago. Elle a obligé les écoles à retarder l’ouverture de l’année scolaire et a suscité une alarme générale concernant la perte de temps d’enseignement et le fait que les élèves étaient laissés à eux-mêmes.

Il est à noter qu’en 1937 la radio en classe est une technologie nouvelle qui commence à être utilisée à l’école.

Les moyens engagés pour poursuivre l’enseignement

Déterminés à poursuivre l’enseignement pour les quelque 325 000 élèves d’âge primaire du district, le surintendant William H. Johnson et la surintendante adjointe Minnie Fallon ont lancé une vaste expérience qui a permis de dispenser des cours directement chez les élèves grâce aux efforts coordonnés des écoles publiques, des grandes stations de radio, des quotidiens et des bibliothèques locales.

La confection des programmes radiophoniques scolaires

Tout d’abord, les programmes de radio école par école étaient bien organisés. Les enseignants et les directeurs d’école élémentaire écrivaient et préparaient chaque leçon, sous la supervision de comités thématiques qui assuraient la qualité et la continuité de l’ensemble. Une fois que le matériel était prêt, les segments étaient présentés en tranches de 15 minutes (courtes et précises), offertes par six stations de radio coopérantes : WENR, WLS, WIND, WJJD, WCFL et WGN.

Les horaires et les dates de diffusion, ainsi que les « indications, questions et devoirs » étaient disponibles dans les journaux locaux chaque matin afin que les élèves puissent trouver la leçon correspondant à leur propre niveau scolaire et soient prêts à régler leur cadran.

Différents sujets ont également été abordés à des jours précis ; les lundis, mercredis et vendredis ont été consacrés aux études sociales et aux sciences, les mardis, jeudis et samedis étant consacrés à l’anglais et aux mathématiques.

Deuxièmement, les émissions de radio étaient divertissantes. Les éducateurs ont rapidement constaté, comme pourrait en convenir quiconque a organisé une réunion virtuelle de quelque nature que ce soit, que sans partage physique d’un lieu, il était beaucoup plus difficile d’être sûr de l’attention de son auditoire et que « toute autre distraction, plus attrayante pour le moment, peut attirer l’auditeur »1.

Troisièmement, ils ont activement cherché à impliquer les parents et les communautés. Une ligne d’assistance téléphonique a été mise en place par l’intermédiaire du bureau central du district scolaire, composé de 16 enseignants, et les parents ont été encouragés à appeler pour poser des questions ou faire des commentaires. Après avoir enregistré plus de 1 000 appels le premier jour du programme, cinq autres enseignants ont rapidement été ajoutés.

Parmi les autres moyens d’accroître la participation des parents, on peut citer l’incitation des familles à réserver des blocs de temps pour les périodes d’étude quotidiennes après les cours radiophoniques avec leurs enfants.

Fracture technologique et inégalités scolaires

Le problème principal, auquel les écoles et les collèges seront probablement confrontés dans la crise actuelle, est l’accès inégal à la technologie. Bien que Johnson ait estimé que quelque 315 000 élèves ont suivi les cours à la radio pendant les semaines où ils ont été diffusés, les écoles ont également créé du matériel spécifique pour les élèves dont les familles ne possédaient pas de radio, avaient une mauvaise réception ou étaient obligées de quitter complètement Chicago pendant la crise.

En outre, les élèves qui avaient besoin de plus d’attention ou de rattrapage se débattaient dans des cours de radio uniformes.

En fin de compte, ces lacunes ont fait craindre aux éducateurs et aux observateurs que « les élèves qui bénéficient des leçons radiophoniques » soient finalement « ceux qui en ont le moins besoin » et « qui souffriraient le moins d’une réduction de leur enseignement en classe »2

Propos conclusifs de Michael Hines

Comme l’indique un rapport, « avec l’avènement de la radiodiffusion il y a une quinzaine d’années, certains pronostiqueurs s’attendaient à ce que la radio supplante le manuel scolaire – et même l’enseignant »3.

Pourtant, comme l’a montré la crise de la polio, il est « devenu de plus en plus évident que le plus que la radio puisse faire dans son rôle d’enseignement est de stimuler la réflexion et d’inspirer des études plus poussées »4. Même si la technologie a beaucoup évolué au cours des décennies suivantes, il y a fort à parier que tout projet d’enseignement virtuel aboutira désormais à la même conclusion.

Crédit photo : Poste radio de 1950. Format : 20x20x45. Propriétaire : Musée cantonal d’archéologie et d’histoire (MCAH), CH – Lausanne. Ce poste était destiné à écouter, en classe, les émissions de radio scolaire suivies de questions des élèves et de commentaires du maître. Lien : musée-école.ch.

  1. Larry Wolters, “Broadcast Food for Thought? Use Sugar Coating!” Chicago Daily Tribune (Chicago, IL), Sept. 19, 1937. ↩
  2. Lessons by Radio,” Chicago Daily Tribune (Chicago, IL), Sept. 14, 1937. ↩
  3. Larry Wolters, “Broadcast Food for Thought? Use Sugar Coating!” Chicago Daily Tribune (Chicago, IL), Sept. 19, 1937. ↩
  4. Larry Wolters, “Broadcast Food for Thought? Use Sugar Coating!” Chicago Daily Tribune (Chicago, IL), Sept. 19, 1937. ↩

Classé sous :Histoire savante, Médias et technologies, Patrimoine scolaire

HistoireCafé : Réseauter en période de confinement

8 avril 2020 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

HistoireCafé est un podcast destiné à l’enseignement de l’histoire à l’ère numérique. Pourquoi café ? Parce que j’aime le café. Ce deuxième épisode est consacré à quatre défis que j’ai relevés pour passer à un enseignement entièrement à distance. En préambule à ce troisième épisode d’HistoireCafé, je tiens à remercier toutes les personnes pour leurs différents retours, partages faits et reçus après le deuxième épisode d’HistoireCafé.

Pour ce troisième épisode d’HistoireCafé, je me propose de vous entretenir de la question du réseautage professionnel en cette période de confinement et plus particulièrement des modification que celui-ci a connu depuis ces dernières semaines.

En effet, en cette période de confinement, mon réseautage et ma veille informationnelle ont connu quelques modifications. Si Twitter est un vieux compagnon de réseautage, le plus surprenant pour moi réside dans mon utilisation actuelle de Linkedin dans un cadre professionnel. Et c’est sur ce dernier que je m’attarde plus particulièrement dans ce troisième épisode d’HistoireCafé.

Je vous souhaite encore de bonnes Fêtes de Pâques. N’oubliez pas de débrancher !

Matériel utilisé :

  • Enregistreur numérique : Zoom H5
  • Micro : Røde Procaster
  • Logiciel : GarageBand (Mac)
  • Habillage musical : The Rendez-vous de Harrison Amer

Classé sous :Enseignement à distance, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

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