Qu’est-ce qu’un MOOC? Cet acronyme qui n’a apparemment pas encore été traduit signifie massive open online course, ou cours massif en ligne. Les MOOC font décidément fureur dans le milieu universitaire, en particulier aux États-Unis. Il ne se passe pratiquement pas une journée sans qu’un article ou une lettre d’opinion vantant le côté révolutionnaire de cette nouvelle tendance.
Selon un article paru dans le Globe and Mail, les universités sont à la fois motivées « par l’amélioration de leur image de marque, par leurs visées internationales et par un bon sens des affaires ».
A suivre tout en gardant un oeil critique.
e-learning
Revue de presse : Cours massif en ligne (MOOC) | Techniques innovantes pour l'enseignement supérieur
Si vous envisagez de suivre un MOOC (massive open online course, ou cours massif en ligne) un de ces jours, il vous faudra prendre un temps pour comprendre le mode de fonctionnement de ce type de cours. Un point d’entrée si vous êtes francophone pourrait être cette vidéo de Stephen Downes qui nous fait le plaisir de nous faire une petite introduction en français sur le sujet.
Source : Cours massif en ligne (MOOC) | Techniques innovantes pour l’enseignement supérieur
La salle de classe planétaire | Le Monde
Hier à la bibliothèque, au rayon des nouveautés, mon regard a été attiré par le titre d’un ouvrage intitulé «L’intelligence et l’école». Ma première réaction a été de me dire que les deux choses paraissent disjointes. Autrement le titre en aurait été «L’intelligence à l’école», non? Aujourd’hui, je m’arrête devant l’article suivant du journal «Le Monde» et son histoire relativement à Daphne Koller. Et je me dis qu’effectivement l’intelligence à l’école, c’est encore du chemin à parcourir.
Même avec la volonté de fer de Daphne Koller, c’est pas encore gagné par rapport au «conservatisme dynamique» dont je vous entretenais hier. Tout espoir n’est cependant pas perdu puisqu’ici l’initiative vient de professeurs et non de la superstructure.
Daphne Koller. | Wikimedia commons – Creative Commons Attribution 2.0 Generic
Daphne Koller a une dent contre l’école. Enfant, cette Israélienne veut découvrir les équations du troisième degré et la danse, l’histoire de la Grèce antique et la poésie. Comme tous les élèves, elle doit subir le programme, rentrer dans les cases. Sa soif d’apprendre se cogne à l’éducation formatée. Elle abandonne l’école, avec le soutien de ses parents. Elle entre à l’université hébraïque de Jérusalem à 13 ans, obtient sa maîtrise à 18 ans. A 21 ans, elle quitte Israël pour Stanford et un PHD en génie informatique. « Grâce à ma famille, j’ai pu contourner le cursus éducatif traditionnel et devenir moi-même. J’ai eu beaucoup de chance. Depuis, une question m’obsède : comment rendre cela possible pour tous ? »
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Devenue l’une des enseignantes les mieux notées de l’un des campus les plus réputés, l’ennui revient pourtant : « Passer ma vie à aller dans la même salle de classe, faire la même leçon, raconter les mêmes blagues, au même moment…, ce n’est pas une bonne utilisation de mon temps ni de celui des élèves. » Avec d’autres, elle réfléchit à un moyen de rendre le travail en classe plus attractif. Morne plaine.
Pour en savoir plus sur la manière dont Daphne va s’y prendre, lire la suite: La salle de classe planétaire.