-
Le Centre de recherche d’Histoire et Civilisation de Byzance (Collège de France – CNRS) a été créé en 1972. Il se consacre d’abord au traitement de fonds documentaires et à l’édition de textes ainsi que l’étude de certains thèmes transversaux.
(tags: Histoire Byzance Antiquité MoyenAge HistoireSavante) -
The September 11 Digital Archive uses electronic media to collect, preserve, and present the history of September 11, 2001 and its aftermath.
(tags: Histoire Histoire&Mémoire MédiaTIC 11Septembre Sources&Documents)
Archives pour 2007
Guerre des Gaules, César, l'école et les technologies (liens)
-
La Guerre des Gaules en version online en latin, anglais et français. En huit parties et agrémenté de cartes des campagnes de César.
-
Alors que les jeunes de partout dans le monde adoptent les nouvelles technologies les unes après les autres, l’école tarde à se les approprier. «Pour la majorité des jeunes, Internet ne fait pas partie du monde de l’école.» A méditer.
Un vote au Congrès américain sur le génocide arménien indigne Ankara (Le Monde)
« Ils ne périront pas »: comité américain de soutien des arméniens dans le Proche-Orient, Douglas Volk, 1918 (Source : Wikipedia)
Dans tous les cas, les relations entre les Etats-Unis et la Turquie entrent dans une ère de turbulence suite à un vote du Congrès américain reconnaissant le génocide arménien au début du XXe siècle dans l’Empire ottoman. [Un vote au Congrès américain sur le génocide arménien indigne Ankara Le Monde.fr : 11.10.07]. Les pressions du président Georges Bush, des membres de son gouvernement —ainsi que la présence de l’ambassadeur turc aux Etats-Unis au deuxième rang de la salle des auditions de la commission des affaires étrangères de la Chambre des représentants— n’y ont rien fait en ce mercredi 10 octobre.
Au final, le texte, non contraignant, de la commission, a été voté par 27 voix contre 21 et sera envoyé à la Chambre des représentants pour examen en séance plénière. Il affirme que le massacre des Arméniens durant la Première Guerre mondiale a été un génocide et que cela doit être pleinement reconnu par la diplomatie américaine, notamment dans sa politique vis-à-vis de la Turquie.
La résolution va désormais être présentée devant la Chambre des représentants où un vote pourrait avoir lieu d’ici à la mi-novembre. Par ailleurs, un texte similaire à celui adopté par la commission circule d’ores et déjà au Sénat. En cas d’adoption, le président Bush pourra toujours exercer, en dernier recours, son droit de veto. Déjà, en octobre 2000, le président de l’époque, Bill Clinton, avait réussi à s’opposer à l’adoption d’une telle résolution.
A noter que la notion de génocide a été reconnue notamment par la Suisse, la France, le Canada et le Parlement européen.: »(Le site du Comité de Défense de la Cause Arménienne [CDCA] vous permet notamment de suivre l’actualité de la reconnaissance du génocide arménien.) »: Concernant la Suisse, le 16 décembre 2003, le Conseil national suisse (chambre basse du parlement) a reconnu l’existence du génocide arménien par 107 voix contre 67 – et 11 abstentions – et demandé au Conseil fédéral (gouvernement) d’en prendre acte puis de transmettre la position du Conseil national par les voies diplomatiques usuelles. Deux autres parlements de cantons suisses, Genève en 1998 et Vaud en 2003 ont également voté des résolutions comparables.
Liens:
1.- La controverse sur le génocide arménien sur Wikipedia
article Génocide arménien
article Négation du génocide arménien
le débat sur l’article Négation du génocide arménien
2.- Suisse : condamnation de Dogu Perinçek, négationniste du génocide arménien (2007)
LeMonde.fr : La Suisse condamne un Turc pour négation du génocide…
De Turquie, Blocher provoque une polémique en Suisse en critiquant la norme antiracisme qui a conduit à une procédure en Suisse contre deux Turcs pour leurs affirmations sur le génocide arménien.
3. Petite encyclopédie du génocide arménien : Un blog qui vaut le détour
Ouvrages sur le génocide arménien
Gérard Chaliand, Yves Ternon (2006). 1915, le génocide des Arméniens. Bruxelles: Complexes (5e édition)
Vahakn N Dadrian (1995). Autopsie du génocide arménien. Paris: Stock
Des éléments du livre en ligne sur GoogleBooks.
Jean-Marie Carzou (1975). Un génocide exemplaire: Arménie 1915. Paris: Flammarion.
Le livre en ligne : http://www.imprescriptible.fr/carzou/
Histoire suisse – Swissworld (lien)
-
swissworld.org est une publication de Présence Suisse PRS, une organisation officielle de la Confédération suisse chargée de la diffusion d’information sur la Suisse dans le monde entier. Elle présente une vision (très) traditionnelle de l’histoire suisse.
MSHIS31 – Support de Cours en ligne
Vous pouvez désormais consulter en ligne le support de cours pour le module MSHIS31 – Didactique I, La transposition didactique, les modèles d’apprentissage et les principaux dispositifs d’enseignement en histoire (automne 2007). Ce cours est destiné aux étudiants candidats à l’enseignement au secondaire I et II.
Il sera mis à jour après chaque séance.
Le lien : https://lyonelkaufmann.ch/histoire/MSHIS31SupportCours/index.html
Bonne lecture !
Manuscrits enluminés, démocratisation et Internet gratuit (liens)
-
Quelques bases de données françaises pour l’étude des manuscrits enluminés.
-
Armé jusqu’aux dents des techniques d’évaluation les plus fiables, Eric Maurin défend le bilan des systèmes éducatifs occidentaux depuis soixante ans. Et invite à rompre avec l’idéologie de la décadence scolaire.
-
La prédominance du modèle gratuit sur Internet remet en question les mécanismes habituels des industries culturelles. La revue Le Débat y consacre la question suivante : la gratuité, pour ou contre?
Table de Peutinger | Ceci n'est pas Auschwitz (liens)
-
Datant de 1265 et constitué de 11 parchemins pour une longueur de 6,74 m., ce document a été découvert en 1494 et remis en 1507 à un antiquaire d’Augsbourg, Conrad Peutinger. Il s’agit d’un planisphère décrivant le monde connu dans l’Antiquité.
-
Analysant un un album de photos prises à Auschwitz, André Gunthert nous explique comment la photographie, malgré son caractère d’empreinte, peut manquer le réel. Sans retouche, ni trucage. Simplement, en regardant à côté.
"Qui contrôle Wikipedia ?" (Pointblog.com)
A la suite de la deuxième séance du MSHIS31 Didactique de l’histoire I, cette brève du site pointblog.com prolonge votre discussion sur la fiabilité des sites web et des encyclopédies en ligne plus particulièrement :
545 000 articles dans la version francophone de Wikipédia qui serait contrôlée par 158 administrateurs bénévoles nous dit l’article de 4 pages que lui consacre le mensuel L’Ordinateur Individuel. On y trouve deux courtes interviews, une de Denis Fasse (Encyclopédia Universalis) : ‘Wikipédia colle à l’actualité, ce que nous ne pouvons pas faire…. En revanche, nous pouvons faire appel à un spécialiste du climat pour expliquer, sur notre site ou sur le DVD, l’impact du réchauffement climatique sur le développement des cyclones.’ et Olivier Jacquot (conservateur à la Bibliothèque Nationale de France) : ‘Les erreurs présentes dans Wikipédia ne sont qu’un épiphénomène par rapport au volume de données disponibles.
On pourra également lire le billet suivant : Sur Wikipedia et l’Histoire (Clioweb et Rosenzweig)
Ainsi que la comparaison effectuée entre Wikipedia et une encyclopédie papier (Brtiannica):
Wikipedia-Britannica : la polémique sans fin (Homo Numericus)
Wikipedia 4 – Britannica 3 ! (Ecrans de veille en éducation)
Une autre polémique (francophone cette fois-ci) est issue du travail réalisée par des étudiants de Sciences-Po sous la direction de Pierre Assouline:
Les erreurs traquées de Wikipédia (Ecran.fr)
Quand des étudiants de Science Po vandalisent Wikipédia… (WikiNews)
Controverse à la sauce wikipédia (Agence Science-Presse)
Wikipedia: à la recherche de l’équilibre (medievizmes.net) Article publié après un premier billet de Pierre Assouline de janvier 2007
Enfin, une démarche francophone à l’intention des élèves de 8-13 ans de contribution à une encyclopédie collaborative en ligne basée sur les principes du Wiki (et donc de Wikipedia) : Vikidia. Une manière originale de participer à un projet et de mieux comprendre le fonctionnement d’une encyclopédie telle que Wikipedia ?
Penser la destruction des juifs d'Europe (Le Courrier 25.09.2007)
DR | L’historien américain Raul Hilberg
Dans son édition du mardi 25 septembre 2007, le journal Le Courrier revient sur la disparition récente de Raoul Hilberg (décédé le 4 août 2007) et propose une page entière au travail réalisé par cet historien relativement à son ouvrage majeur et capital sur le génocide juif : « La destruction des juifs d’Europe ».
L’article intitulé «Le tournant historiographique» est particulièrement intéressant pour comprendre l’apport de Raoul Hilberg relativement à l’historiographie du génocide et des génocides en général: »(Ainsi dans la dernière édition de son ouvrage, régulièrement remis à jour, Raoul Hilberg consacre un chapitre au génocide rwandais. Eric Vigne, ami et éditeur français de Hilberg chez Gallimard, expliquait à Rue89 que ce chapitre sur le Rwanda participait à la démonstration de Hilberg et qu’il voulait ainsi s’adresser aux tenants de la bataille du « pourquoi? », qu’avec ce nouveau génocide, où l’Europe n’avait rien fait, il s’agissait d’arrêter de dire que la connaissance historique permet d’agir et qu’il fallait plutôt s’appliquer à cerner le « comment? ».) »:
S’il considère le génocide juif comme «un événement sans précédent, un acte primordial jamais imaginé avant qu’il surgît», comme il l’explique dans La Politique de la mémoire, il démontre dans toute son oeuvre qu’il n’y a pas de plan central d’extermination, comme il n’existe pas de Führerbefehl pour supprimer les populations juives européennes, car cet ordre n’est pas nécessaire.
En affirmant la nature bureaucratique de la destruction et en soulignant la division du travail, Hilberg s’oppose à une interprétation faisant de Hitler un homme surpuissant et diabolique ou celle d’un génocide mis en place par quelques antisémites fanatiques. La décentralisation de la destruction des juifs réclamant la participation de tous les organismes disposant des moyens d’accomplir leur part de travail, il penche plutôt pour une concurrence des institutions qui aboutit à ce que l’historien allemand Hans Mommsen appelle une «radicalisation cumulée». Véritable initiateur d’un nouveau courant historiographique, Hilberg contribue au développement des Holocaust and Genocide Studies dont les nombreuses revues et les programmes universitaires soulignent l’importance. Rechignant à utiliser le mot «Holocauste», problématique étymologiquement parlant, Raul Hilberg se montre aussi critique face à la globalisation de la mémoire du génocide juif et à son instrumentalisation. Il n’hésite pas à dénoncer les organisations juives américaines – notamment sur leurs demandes de réparation contre les banques suisses – ou à défendre ses collègues, comme Norman Finkelstein écarté de son poste après la parution de L’Industrie de l’Holocauste.
Ces articles du Courrier présentent l’avantage d’être consultables en ligne : Penser la destruction des juifs d’Europe.
Un astrolabe pour l'hémisphère sud (CultureMath)
L’astrolabe réalisé pour 21 degrés de latitude sud. (Source : CultureMath)
En découvrant le site CultureMath, via son dossier sur la Géométrie de la Grèce antique (voir notre billet d’hier), je suis également «tombé» sur la fort intéressante dépêche suivante :
« Un astrolabe pour l’hémisphère sud » est une animation proposée par l’IREM de la Réunion pour la fête de la science. Un groupe de professeurs du lycée Édouard-Branly de Créteil, dont le noyau est composé de Gérard Delaforge (productique), Thierry Boucher (physique), Philippe Dutarte (mathématiques), ont réalisé un astrolabe pour l’hémisphère sud à la demande de Dominique Tournès, professeur à l’IUFM de la Réunion, spécialement pour la fête de la science 2007. Celle-ci aura lieu du 12 au 18 novembre à la Réunion, soit un mois plus tard qu’en métropole: le temps pour les visiteurs du nord de traverser l’océan en bateau en se guidant avec l’astrolabe. L’opération est fiancée par l’IREM de la Réunion et Sciences Réunion.
Philippe Dutarte présente cette animation en exclusivité pour CultureMATH: c’est ici.
Pour en savoir plus sur l’astrolabe, voir Les instruments de l’astronomie ancienne, de l’antiquité à la Renaissance de Philippe Dutarte.