Si l’Unesco vient officiellement d’annoncer la mise en place d’un projet d’étude sur l’enseignement de l’Holocaustes dans le monde, certaines orientations de ce projet interrogent Mickaël Bertrand pour que celui-ci atteigne véritablement son objectif.
Ainsi donc, le jeudi 23 août 2012, l’UNESCO a officiellement annoncé la mise en place d’un projet d’étude sur l’enseignement de l’Holocauste dans le monde. Le projet vise essentiellement à dresser une cartographie mondiale non seulement des programmes, mais aussi des manuels scolaires sur cette question. Les résultats permettront ainsi d’obtenir des conclusions quantitatives (Quels sont les pays dans lesquels on enseigne l’Holocauste ? Ces pays ont-ils des points communs culturels, religieux, politique, etc. ?) et qualitatives (Enseigne-t-on l’Holocauste de la même façon en France, aux Etats-Unis et en Russie par exemple).
Cependant pour Mickaël Bertrand, le choix du terme « Holocauste » dans la communication officielle du projet n’est pas sans poser problème. Il est notamment révélateur, selon lui, d’une d’une forte prévalence des valeurs et pratiques occidentales dans le cadre d’une organisation internationale censée valoriser le dialogue entre les cultures. En effet, « Holocauste » renvoie à la dénomination qui s’est imposée aux États-Unis.
Le choix d’un terme plus neutre tel celui de « génocide » ne serait-il pas préférable en la matière?
En définitive, pour Mickaël Bertrand
Le nouveau projet initié par l’UNESCO est donc très intéressant au sens où il va permettre de dresser une cartographie mondiale utile de l’enseignement du génocide des Juifs d’Europe. Il conviendrait cependant que cette organisation internationale nuance sa volonté de promotion de cet évènement historique qui risque d’être interprété comme une imposition des valeurs occidentales à l’échelle mondiale.
A suivre…
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