Dans Un Juste, Patrice Guillon raconte l’histoire d’Aurélie et Fernand Cénou, qui ont caché pendant deux ans, au péril de leur vie, toute une famille juive dans leur propriété lot-et-garonnaise. Et, c’est leur propre arrière-petit-fils, David Cénou, qui se charge d’illustrer l’hommage posthume rendu à ses aïeux par Myriam Lévy et le comité Yad Vashem1. Deux (belles) histoires de famille entrecroisées dans une chronique de la vie quotidienne au cœur de l’Occupation qui fait honneur à l’Humanité.
Une des planches inaugurales du récit.
La présentation de la Bande dessinée sur le site de l’éditeur :
«Après guerre, Myriam Lévy a choisi de tout oublier, l’horreur, la folie… Tout, y compris Fernand et Aurélie Cénou, le couple qui les cacha, elle et sa famille, pendant l’occupation allemande.
Prise de remords de n’avoir rien fait pour que le couple soit reconnu comme Justes entre les nations par l’État d’Israël, Myriam décide de réparer cette injustice…
C’est l’occasion pour elle de revenir sur sa propre histoire : sa rencontre avec son futur mari, Henri, son quotidien ainsi que celui de sa famille, juifs français obligés de se cacher pour survivre.
L’occasion également de découvrir Fernand et Aurélie, héros de l’ombre, qui n’avaient pas hésité à accueillir chez eux toute une famille juive malgré les risques encourus.
L’histoire émouvante de deux familles « liées pour l’éternité », soutenue par la Fondation pour la Mémoire de la Shoah et publié en partenariat avec l’Association Yad Vashem.»
Une oeuvre engagée qui est servie par l’utilisation sobres des aplats noirs et blancs de David Cénou.
Référence : Un Juste. Patrice Guillon (scénario). David Cénou (dessins). La Boite à Bulles. 160 pages. 18€
Lire le compte-rendu de Cases d’histoire : Un Juste, le courage de sauver des Juifs sous l’Occupation | Cases d’Histoire
Le site de l’éditeur avec d’autres comptes-rendus : http://www.la-boite-a-bulles.com/album-248-un-juste
- Depuis 1953, le comité Yad Vashem honore tous les Justes parmi les nations qui ont sauvé des vies juives de la barbarie nazie. Les personnes reconnues « Justes parmi les Nations » reçoivent un diplôme d’honneur ainsi qu’une médaille sur laquelle est gravée cette phrase du Talmud : « Quiconque sauve une vie sauve l’univers tout entier ». Au 1er janvier 2016, le titre avait été décerné à 26 119 personnes à travers le monde, dont 3 925 en France, et 33 dans le Lot-et-Garonne. ↩
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