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Histoire Lyonel Kaufmann

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Lyonel Kaufmann

Bibliothèque : L'Entretemps de Patrick Boucheron

31 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

Dans un livre publié l’an dernier, L’Entretemps, Patrick Boucheron poursuivait sa réflexion sur l’histoire. L’Entretemps constitue un discours de la méthode historique mais aussi une mise au point politique à l’heure où certains prétendent encore que les « civilisations ne se valent pas » et où les différences « culturelles » sont mises en avant pour justifier des inégalités que l’on n’ose plus nommer autrement.

Pour Patrick Boucheron,

« lorsque l’historien est du côté des vainqueurs et que les choses se sont produites comme il les avait prévues ou espérées, sans doute n’est-il guère stimulé à échafauder un système complexe de causalité historique : la téléologie, même implicite – surtout implicite – lui suffit, qui le conforte dans l’aimable certitude que celui qui a gagné devait gagner ».

via Patrick Boucheron: pourquoi le Moyen Age nous parle politique – Page 1 | Mediapart.

Classé sous :Histoire savante

Revue Presse : MOOCs… toujours (2)

29 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

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Les MOOCs n’arrêtent pas de faire parler d’eux sur la toîle. Voici deux nouveaux et intéressants articles à leur sujet. 

Quand le MOOC déçoit les étudiants | Thot Cursus

Un professeur américain demandé à ses étudiants de suivre le MOOC de leur choix et d’en faire un compte-rendu écrit. Il a compilé les productions dans un livre blanc disponible en ligne, aux formats EPUB et PDF. Il y a même un chapitre qui s’intitule « Tales of a MOOC dropout » (Récits d’une décrocheuse de MOOC) qui retrace l’histoire d’une étudiante qui a essayé de suivre deux cours différents et a abandonné le premier. Pourquoi ? Tout simplement parce que le MOOC qu’elle a abandonné n’annonçait pas clairement les pré-requis indispensables à un bon parcours.

Les Mooc, la ruine de l’université ? | Économie du document/web

Alors qu’ils ont connu un fort succès auprès des grandes universités américaines (Harvard, MIT, Stanford, etc.), les Mooc (Massive Open Online Courses) arrivent doucement dans les universités françaises. Rappelons actuellement, deux plates-formes américaines dominent le marché en hébergeant la plupart des Mooc : Coursera et edX. Mais dernièrement, la France a décidé de se lancer sur le marché et de les rejoindre en mettant en place la première plate-forme française destinée à héberger les Mooc d’ici  janvier 2014.

Cet article se propose de faire un tour de la question au travers d’un certain nombre de questions : Les Mooc, concurrence déloyale ? Les Mooc vont-ils vider les campus ? Les Mooc absorbent-ils les ressources de l’université ?

Au final, les deux auteurs donnent leur avis relativement à leur question initiale : «Les Mooc annoncent-ils la ruine de l’université française ? Au vu des frémissements de ces derniers mois, nous pourrions plutôt dire que les Mooc annoncent la renaissance de l’enseignement universitaire français, en l’obligeant à se lancer dans un mouvement innovant et porteur d’une réflexion pédagogique, qui implique des investissements et des recrutements de nouveaux profils. Les Mooc ne sonnent pas le glas de l’université, ils la défient et la renouvellent.»

Pour ma part, je retrouve dans la conclusion du deuxième article, l’idée que l’introduction d’un outil technologique va permettre intrinsèquement l’innovation et le changement pédagogique. Par ailleurs, je note qu’une autre partie des promoteurs de ce même outil espère rationaliser l’éducation. Ces derniers sont eux en quête d’efficacité et de productivité scolaire. Les succès de telles approches sont mitigés ainsi que l’enseigne l’histoire des technologies à l’école (Cuban L. (1986) Teachers and Machines : The Classroom Use of Technology Since 1920. Teachers College). Le premier témoignage d’étudiants semble confirmer que la réflexion pédagogique ne va pas de soi avec les MOOCs.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :Larry Cuban, MOOC

Revue Presse : Guerre 14-18. La Suisse en cartes postales

29 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

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Ce site explore l’histoire de la Suisse durant la Première Guerre mondiale à travers la collection des cartes postales de la Bibliothèque nationale. Cette période reste méconnue : épargnée par le conflit militaire, la Suisse n’échappe pourtant pas à l’irradiation générale provoquée par la Grande Guerre. Ses champs politiques, culturels et économiques ont été profondément marqués par l’onde de choc de ce premier conflit «total».
Cette plateforme propose une histoire « timbrée » de la Suisse de 14-18 : l’internaute est convié à une promenade illustrée dans les cartes postales diffusées à l’époque. Média visuel de masse, vivant son âge d’or, la carte postale est alors un support extrêmement populaire de communication. Les illustrations qu’elle véhicule permettent de s’immerger dans l’imaginaire de la population suisse d’il y a tout juste cent ans.

Chaque carte postale est assortie d’une analyse et d’un commentaire historique, ainsi que d’une courte bibliographie. En voici un aperçu à l’aide de la carte postale intitulée « L’île de la Paix » :

L’ île de la paix Auteur: Rudolf Weiss Bâle, Verlag K. Essig, 1916.
L’ île de la paix
Auteur: Rudolf Weiss
Bâle, Verlag K. Essig, 1916.

«Intitulée « L’île de la Paix » dans les trois langues nationales (Die Friedensinsel, Isola della Pace), cette carte postale ci-dessus, reproduite à partir d’une peinture de l’artiste biennois Rudolf Weiss (1846-1933), est loin de représenter une vision parfaitement idyllique d’une paix sans nuage, telle que l’on pourrait se l’imaginer. L’atmosphère y est plutôt lourde et tourmentée. Entouré d’une mer sombre et d’un ciel menaçant, le Palais fédéral brave la tempête, solidement perché sur un éperon rocheux. Fascinante, mystérieuse et déconcertante, cette représentation insulaire de la Suisse ne se laisse pas facilement interpréter. L’ île peut être perçue de manière équivoque, tantôt dans un sens positif, inspirant la quiétude, la sécurité et la prospérité, tantôt dans un sens négatif en suggérant l’idée d’isolement, de solitude et de repli sur soi… La légende, bilingue, se montre néanmoins rassurante sur le sort de la Suisse. […]».

Les cartes postales du site sont conservées par le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale à Berne. Elles ne comportent pour la plupart ni texte ni timbre postal. L’échantillon sélectionné témoigne d’une étonnante variété des genres. Satire, allégorie, célébration patriotique, propagande sont autant de registres mobilisés par les éditeurs de cartes postales. Ce site espère fournir les principales clés de lecture de ces sources iconographiques. Il s’adresse non seulement aux enseignants et à leurs élèves, mais aussi aux curieux souhaitant découvrir l’histoire de leur pays par une approche ludique et originale.

Le site a été réalisé par Patrick Bondallaz et Alexandre Elsig dans le cadre de l’appel à projet « Presenting History Online » lancé par infoclio.ch en 2012.

Le site : Accueil : Guerre 14-18. La Suisse en cartes postales.

Classé sous :Annuaire de sites, Histoire active, Médias et technologies Balisé avec :14-18, Cartes postales, Suisse

Revue de presse : Des tablettes au collège pour faire du français autrement

21 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

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Des tablettes au collège pour faire du français autrement

Enseigner avec ou sans le numérique, est-ce du pareil au même ? A quoi cela sert-il d’équiper les classes en tablettes si c’est pour faire la même chose qu’avant, fût-ce avec des outils plus « modernes » ? A moins qu’il ne s’agisse de travailler différemment : d’inventer des usages qui rendent les élèves vraiment acteurs de leurs apprentissages ? A ces questions, Marie Soulié, enseignante au collège Daniel Argote d’Orthez, livre des réponses concrètes et éclairantes : sur son site « Usages des tablettes en lettres », elle trace la voie, filme ses élèves en activité, présente tutoriels, exemples de productions, explications pédagogiques. Au menu (appétissant aussi pour les élèves) : écritures enrichies, réalité augmentée, histoire littéraire animée, classe inversée, cyberdictées …

En complément, on lira aussi  : Revue de presse : Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy.

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Damien Carron: La Suisse et la guerre d’indépendance algérienne (1954–1962). Lausanne 2013. – H-Soz-u-Kult / Rezensionen / Bücher

21 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

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„La Suisse et la guerre d’indépendance algérienne (1954–1962)“ est la publication de la thèse de doctorat de Damien Caron, soutenue à l’université de Fribourg en avril 2010. L’ouvrage se base sur des sources algériennes, françaises et suisses, conservées dans leurs archives nationales respectives ainsi que sur des sources orales et privées. L’auteur a travaillé de 2000 à 2008 au sein des Archives fédérales suisses en tant que collaborateur des Documents Diplomatiques Suisses (Dodis).

Pour InfoClio,

« Cet ouvrage vient combler un lacune historiographique concernant la Suisse dans ce contexte ainsi que les relations internationales durant ce conflit, peu étudiées par les historiens français et algériens. La thèse de Damien Carron apporte un éclairage novateur sur la Guerre d’indépendance algérienne et ouvre de nombreuses perspectives de recherche en soulevant des problématiques comme les légionnaires suisses, les relations entre la Suisse et l’Algérie, le fameux trésor perdu du Front de Libération Nationale (FLN) ou encore les soutiens suisses de l’Organisation armée secrète (OAS). »

Le compte-rendu de l’ouvrage par InfoClio : Damien Carron: La Suisse et la guerre d’indépendance algérienne (1954–1962). Lausanne 2013. – H-Soz-u-Kult / Rezensionen / Bücher.

Classé sous :Histoire savante, Publications

MOOC en débat, SPOC en vue

20 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

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Depuis deux ans, les cours gratuits en ligne ont semblé être l’avenir tout tracé de l’enseignement supérieur. Et depuis presque toutes les grandes universités se sont lancées tête baissée dans les cours en ligne ouverts et massifs (MOOC en anglais pour massive open online courses), les réactions sont plus que mitigées. Ceux-ci font peser une menace directe sur l’emplois de nombreux enseignants. Pire encore, les premiers résultats semblent montrer que ce type d’enseignement pourrait ne pas être des plus efficaces: un partenariat conclu au printemps dernier entre l’université d’Etat de San José et Udacity s’est soldé par un échec chez plus de la moitié des étudiants.

Dès lors, maintenant, certains préconisent plutôt les SPOC (small private online classes, petits cours privés en ligne) par opposition aux MOOCs. Cette approche est souvent aussi qualifiée d’«enseignement hybride». L’idée de base est d’utiliser des cours en vidéo de type Mooc et autres fonctionnalités disponibles en ligne comme «contenus» pour des cours donnés dans de vraies salles, de taille normale. En demandant aux étudiants de visionner les vidéos en ligne, les enseignants sont ensuite libres de passer leur temps de cours à répondre aux questions des étudiants, à évaluer ce qu’ils ont assimilé ou non, puis à travailler avec eux sur différents projets. Dans ce cadre-là, les enseignants gardent la main, peuvent recourir ou non aux fonctionnalités de notation automatiques et sont libres d’établir leur programme et leur système de notation à leur convenance et en fonction des besoins des étudiants.

Dans le cas des SPOC, on se rapproche de la démarche dite de la classe inversée (flipped classroom). Quand est-il cependant de l’efficacité des cours dispensés en vidéo (MOOC ou SPPOC) par rapport à la lecture de bons vieux livres? Mais n’est-ce pas la modalité du cours magistral qu’il convient de changer ce que ni SPOC ni MOOC ne modifient fondamentalement (bien qu’intégrant avec la classe inversée un peu de behaviorisme)? Comme l’indiquait  Ian Bogost, professeur en sciences informatiques au Georgia Institute of Technology,

«Le cours magistral était considéré comme un modèle défectueux de l’époque industrielle. Pourquoi, alors, le porter aux nues dès lors qu’il a été numérisé et diffusé via Internet à l’ère informatique»

et présenter cela comme une révolution pédagogique?

Source : Cours en ligne: pour réenchanter la révolution Mooc, passez aux Spoc | Slate

Concernant les articles scientifiques consacrés aux MOOCs, Thierry Karsentis en a établi une revue de sa littérature. Son premier constat est que la littérature scientifique est, largement, techno-enthousiaste et peu critique à l’égard des défis que posent les MOOC, comme s’il s’agissait d’une panacée en enseignement universitaire. Par ailleurs, ll note l’existence d’une littérature scientifique, plus nuancée et plus critique, beaucoup moins présente, produite par les universités moins fortunées qui s’opposent aux MOOC et remettent en question leurs réels avantages.

Pour les premiers, les principaux avantages des MOOC seraient liés à leur capacité potentielle à résoudre des problèmes d’accès à l’éducation, comme la distance, la conciliation travail-famille-études et les droits de scolarité. Ils développeraient également l’autonomie et faciliteraient la mise en place de communautés d’apprenants.

Du côté des sceptiques, pas forcément opposés intrinsèquement aux MOOCs, ceux-ci notent que plusieurs des avantages des MOOC sont en fait inhérents aux formations à distance. D’autre part, l’idée de l’éducation gratuite, accessible à tous se fait souvent au détriment de la qualité de la pédagogie. S’y ajoutent le faible taux de réussite, les questions de propriété intellectuelle des contenus de cours et les mécanismes de l’évaluation certificative. Enfin, le processus d’apprentissage demande beaucoup d’autonomie chez l’apprenant et représente un important défi pour les MOOCs.

Pour Karsentis, la question reste ouverte de savoir si les MOOCs représente une révolution ou un simple effet de mode. Par ailleurs, si les MOOCs ont réellement permis une ouverture à l’enseignement universitaire pour beaucoup de personnes,

«il ne faut pas non plus oublier que les MOOC seront aussi susceptibles d’accroître le fossé déjà très présent entre les plus petites universités et les universités d’élite. Alors que les grandes universités reconnues mondialement investissent fortement dans les MOOC, plusieurs s’inquiètent, à juste titre, des effets potentiellement négatifs sur les petits établissements financés majoritairement par les droits de scolarité.»

Dès lors

«La visée des établissements qui offrent les MOOC est-elle vraiment la démocratisation de l’éducation? des réponses ne pourront être amenées que lorsque les modèles d’affaires en enseignement universitaire auront atteint une certaine maturité.»

Source : Karsentis, T. (2013). MOOC : révolution ou simple effet de mode? In Revue internationale des technologies en pédagogie universitaire. Volume 10 – Numéro 2. (.pdf)

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions

Revue de presse : Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy

19 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

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Ghislain Dominé nous propose de comparer la tablette Kindle Fire avec l’iPad. Sa conclusion est sans appel :

«Mais on tient là un écosystème qui n’est pas idéal pour un travail en classe. À moins d’envisager les tablettes juste comme un outil de consultation. Ceci peut se tenir. Et cela peut avoir au moins le mérite d’alléger le poids des cartables. Mais je suis convaincu que les tablettes sont aussi de puissants outils de création. Bien plus même que les ordinateurs présents sur nos bureaux. Ce potentiel créatif ne doit pas être mis de côté. Or, des choix de matériels issus des politiques peuvent justement aller à contre-courant de ce potentiel. Windows 8 est certainement séduisant. Android et ses (nombreuses) déclinaisons certainement attractif. Mais il me semble évident que ni l’un ni l’autre n’offrent ce terreau propice à l’imaginaire et à la créativité. C’est en cela que l’outil compte tout de même un peu.»

Parce que l’outil compte tout de même un peu | Au coin de la rue de Lannoy

Classé sous :Nouvelles de l'histoire Balisé avec :blogcafé, éducation, Histoire, iPad, Kindle, numérique, RevuePresse, tablette

Le Projet de la pensée historique

17 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

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Que devraient savoir les élèves après avoir étudié l’histoire pendant 12 ans à l’école? Que devraient‑ils être capables de faire avec leurs connaissances?

Le Projet de la pensée historique a été conçu pour favoriser une approche de l’enseignement de l’histoire fondée sur 6 concepts clés, qui s’opérationnalisent à travers autant de compétences :

  1. établir la pertinence historique
  2. utiliser des sources primaires
  3. définir la continuité et le changement
  4. analyser les causes et les conséquences
  5. adopter des points de vue historiques
  6. comprendre la dimension éthique des interprétations historiques.

Comme la pensée scientifique en enseignement des sciences et la pensée mathématique en enseignement des maths, cette approche repose sur l’idée que la pensée historique est au cœur de la pédagogie de l’histoire et que les élèves devraient devenir de meilleurs penseurs historiques à mesure qu’ils progressent dans leur cheminement scolaire.

Un cadre conceptuel incluant les six concepts de la pensée historique a été élaboré. Il permet de communiquer des idées complexes à un vaste public d’utilisateurs potentiels.

Pour aider les enseignants à bâtir des cours permettant d’acquérir les compétences mentionnées, le site fournit des «leçons exemplaires». On y trouvera des scénarii pédagogiques détaillés et les ressources à utiliser.

Le Projet de la pensée historique dispose de l’appui financier du gouvernment du Canada par l’entremise du ministère du Patrimoine canadien, Programme des études canadiennes, The History Education Network/Histoire et Éducation en Réseau (THEN/HiER).

Le site Le Projet de la pensée historique | Le Projet de la pensée historique.

Classé sous :BP110 - Faire de l'histoire aujourd'hui, Didactique, Histoire active, Outils enseignement

Revue de presse : Faut-il permettre l'usage de Facebook pendant les cours? – UdeMNouvelles

16 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

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Ou quand les usages concrets dépasse le travail d’enquête : Au terme d’un sondage mené auprès de 31 000 collégiens du Québec – dont 92 % avaient un profil Facebook actif –, Bruno Poellhuber et ses collègues ont réalisé que des élèves avaient formé des groupes Facebook pour leurs cours et y engageaient des discussions sur des sujets abordés en classe, le plus souvent à l’insu de l’enseignant.

Faut-il permettre l’usage de Facebook pendant les cours? – UdeMNouvelles

Classé sous :Nouvelles de l'histoire Balisé avec :blogcafé, Facebook, Histoire, MédiasSociaux, numérique, RevuePresse

Le blogging académique, entre art et science | L'Atelier des icônes

14 octobre 2013 by Lyonel Kaufmann

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La micro-publication est un nouvel outil de la recherche. Et comme tous les nouveaux outils, elle bouscule le paysage existant. On peut adopter trois attitudes face à cette nouvelle donne. Soit l’ignorer, et continuer comme avant. Soit tenter de minimiser ces aspects dérangeants, pour les intégrer en produisant le moins de heurts. On peut aussi essayer de mieux comprendre en quoi les nouveaux usages interrogent les pratiques existantes, et pourquoi ils soulignent leurs limites.

Intervenant dans le cadre du “Minor forms of academic communication: revamping the relationship between science and society?“ du Forum mondial des sciences sociales (Montréal, 14 octobre 2013), André Gunthert examine deux caractéristiques majeures des outils de micro-publication (il y inclut dans cette catégorie aussi bien les blogs, les wikis que l’usage des reseaux sociaux). La première est la dynamique de la conversation. A la différence des outils de publication classiques, qui visent la diffusion des résultats, la micro-publication se destine à la conversation. Comme un séminaire de recherche ou un colloque, elle propose à la discussion des observations ou des hypothèses qui attendent le complément d’une mise à l’épreuve publique. A propos de cette dynamique, André Gunthert note qu’on pourrait faire beaucoup mieux, car il constate qu’il obtient plus facilement, à la suite d’une publication sur son blog, des réactions de participants plus éloignés de l’univers académique.

En second lieu, André Gunthert traite des bénéfices de l’exposition. Pour lui, «l’exposition publique de travaux ou d’intuitions, même à un stade préliminaire, impose un effort de formalisation qui donne au billet de blog un caractère plus élaboré que n’importe quelle autre forme de notation. Tous ceux qui le pratiquent savent à quel point le premier bénéficiaire de cet effort est le rédacteur lui-même». Cependant, la blogging reste, selon lui, essentiellement «une pratique en amateur d’usagers auto-formés, qui n’a pas d’incidence sur la carrière». On en reste à un stade largement expérimental et à «une petite élite de chercheurs, parmi les plus productifs».

Ces observations me paraissent tout à fait pertinente et je peux sans autre les faire mienne en les rapportant à mes pratiques de blogging. Le blogging reste une activité tout autant de «happy few» et d’outsider dans le monde académique francophone. Comme je l’indiquais pour Thot Cursus, mon blog a été / est une opportunité de contacts de projets et de reconnaissance professionnelle directement à un niveau francophone (Québec, Belgique et France). 

L’article : Le blogging académique, entre art et science | L’Atelier des icônes

Classé sous :Nouvelles de l'histoire Balisé avec :blog, RevuePresse, sciences humaines, université

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