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Histoire Lyonel Kaufmann

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Des élèves voyagent dans l’histoire avec Minecraft

11 février 2017 by Lyonel Kaufmann

Noah a découvert qu’en 1745, en Nouvelle-France, on utilisait de la poudre d’os comme engrais. Charlotte a réalisé que les toilettes de l’époque étaient « vraiment dégoûtantes ». Emeric a appris à la dure qu’installer un toit de bois trop près d’un foyer peut faire des flammèches. Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, des élèves du primaire ont utilisé le jeu vidéo Minecraft pour recréer la ville telle qu’elle était à l’époque de la Nouvelle-France. La Presse a assisté à ce voyage dans le temps.

Pour la prochaine heure, Charlotte et James ne sont plus des élèves de quatrième année de l’école primaire Pointe-Claire. Plongés dans l’univers virtuel du jeu Minecraft, ils sont cloutiers – ils fabriquent et vendent des clous – dans la ville de Montréal telle qu’elle était en 1745. Avec leurs camarades tisserands, brasseurs, chapeliers, orfèvres et tonneliers, notamment, ils participent à Mission 375 – un concours « technohistorique » lancé par la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) dans le cadre du 375e anniversaire de la ville de Montréal.

Minecraft est un jeu vidéo qui permet de créer des univers virtuels. Au départ, l’idée était de profiter du 375e anniversaire de Montréal pour demander aux élèves de recréer des bâtiments de la Nouvelle-France. Une façon de consolider les connaissances apprises dans le cours de géographie, histoire et éducation à la citoyenneté tout en utilisant la technologie. Mais c’était mal connaître les enfants.

« Les élèves se sont emparés du projet et l’ont poussé beaucoup plus loin. Ils nous ont dit : “On ne veut pas seulement faire des bâtiments. On veut être des personnages.” »

Lire l’article : Des élèves voyagent virtuellement dans l’histoire – La Presse+

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Les Rencontres du Web 14-18, 2e édition | Mission Centenaire 14-18

10 février 2017 by Lyonel Kaufmann

http://centenaire.org/fr/autour-de-la-grande-guerre/web/les-rencontres-du-web-14-18-2e-edition

Après le succès de la première édition en avril 2015, la Mission du Centenaire organise à nouveau une journée de Rencontres du Web, le 17 mars 2017 à Paris. Accessible à tous gratuitement, cette journée constituée d’ateliers et de tables-rondes est l’occasion de réunir historiens, archivistes, généalogistes, blogueurs, mais aussi développeurs et designers, afin d’échanger sur la manière dont la Première Guerre mondiale est traitée sur le web avec, cette année, une ouverture sur l’international.
Que sont les Rencontres du web 14-18 ?

La première édition Rencontres du web 14-18 a eu lieu sur deux journées, en avril 2015, après une année de commémorations très riche, portée par la création de nombreux projets numériques. Ces Rencontres ont été l’occasion de s’interroger sur la multiplicité de ces démarches – militaires, graphistes, institutionnels, chercheurs, blogueurs, développeurs, amateurs, généalogistes… des personnes d’horizons très divers s’intéressent à 14-18, et passent par le web et les outils numériques pour commémorer le Centenaire de ce terrible conflit.
Deux ans plus tard, en 2017, le moment est venu de faire un point d’étape. Les premiers projets ont mûri, d’autres ont vu le jour, et le foisonnement d’intiatives personnelles ou insitutionnelles n’a cessé de s’enrichir.
Un foisonnement qui soulève différentes problématiques : multiplicité des sites et des démarches, inégale cohérence des projets, débats entre historiens autour de la numérisation des archives et de l’exploitation des sources… En ce sens, le Centenaire est l’occasion d’apporter un éclairage nouveau sur ces pratiques numériques en réunissant, le temps d’une journée, les acteurs concernés par cette « révolution numérique » qui bouleverse notre rapport à la Grande Guerre.
Où ? Quand ?

Le 17 mars 2017 dans les locaux de NUMA, situés au 39 rue du Caire 75002 Paris (métro 3 arrêt « Sentier »). Organisées sur une journée entière, les Rencontres du web 14-18 sont à nouveau l’occasion de faire se rencontrer et échanger à travers deux tables rondes et plusieurs ateliers pratiques, les nombreux et divers acteurs du web intéressés par la connaissance et la mémoire de la Grande Guerre.
Quel programme ?

La journée sera structurée par deux tables rondes, l’une le matin, l’autre l’après-midi. Avec, en parallèle, 9 ateliers pratiques pour découvrir différents projets originaux, innovants ou ambitieux.
9h – 9h30 : accueil du public
9h30 : Introduction générale à la journée
9h45 – 12h / Table ronde
Sujet : Que peut-on encore numériser d’ici la fin du Centenaire de la guerre 14-18 ?
Introduction par Hervé Lemoine, directeur des Archives de France
Avec :
– Aline Girard, directrice du département de la Coopération à la Bibliothèque Nationale de France
– Yves Kinossian, directeur des Archives départementales des Alpes-Maritimes
– André Loez, Maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris
– Sandrine Aufray, chef de projet du site internet Mémoire des hommes
– Sophie Boudarel, généalogiste, responsable de La Gazette des Ancêtres
Modérateur : Laurent Veyssière, directeur adjoint de la Mission du Centenaire
12h15 – 13h / atelier
Le site « Histoire à la Source », un guide en ligne des archives de l’Ille-et-Vilaine autour de la Grande Guerre
Avec : Gwladys Longeard, directrice des archives des Côtes d’Armor
12h15 – 13h / atelier
L’usage du numérique à l’Historial de Péronne
Avec : Hervé François, directeur de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne
13h45 – 14h30 / atelier
Le Grand Mémorial
Avec : Matthieu Stoll, chef du bureau de la diffusion numérique des Archives de France
13h45 – 14h30 / atelier
La base des monuments aux morts
Avec : Martine Aubry, ingénieur de recherche, Laboratoire IRHIS, Université Lille 3
14h30 – 16h45 / Table ronde
Sujet : Le traitement web du Centenaire de la guerre 14-18 par les autres pays européens.
Avec :
– Carl Liversage, Commonwealth War Graves Commission, Responsable des relations extérieures de la zone Europe de l’Ouest
– Marie Cappart, historienne et généalogiste, projet RTBF 14-18
– Jörg Lehmann, historien et chercheur en littérature, projet Europeana 14-18
– Stefania Salvadori, historienne, Cedos Grande Guerra
Modératrice : Stéphanie Trouillard, journaliste à France 24, spécialiste de la Première Guerre Mondiale
14h30 – 15h15 / atelier
Une base de données pour les testaments de Poilus
Avec : Emmanuelle de Champs (chercheuse au laboratoire AGORA, Université de Cergy-Pontoise), et Florence Clavaud (Archives nationales, Centre Jean-Mabillon)
14h30 – 15h15 / atelier
Le défi collaboratif 1 Jour – 1 Poilu
Avec : Jean-Michel Gilot, directeur de la communication du projet
15h15 – 16h / atelier
Le webdocumentaire archéologique « 700 000 »
Avec : Virginie Adoutte et Audrey Ferrarese, responsables de la communication du projet
15h15 – 16h / atelier
Un MOOC pour comprendre les enjeux de la bataille de Verdun
Avec : Jérôme Dumont, membre du service éducatif du Mémorial de Verdun
16h – 16h45 / atelier
Le jeu pédagogique « Classe 1914, ne m’oubliez pas ! »
Avec : Jean-Yves Le Clerc, directeur des archives et du patrimoine d’Ille-et-Vilaine
16h45-17h / Conclusion générale de la journée
Ouvert à tous sans inscription

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Une autre histoire des « Trente Glorieuses »

10 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Comme il était doux le temps des « Trente Glorieuses » ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’« expansion », objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.
À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, cet ouvrage dévoile l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la « modernité » et du « progrès », qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradié.e.s des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvrier.ère.s de l’amiante ou des mines d’uranium contaminé.e.s, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la « croissance » et de la publicité…
Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincu.e.s et des critiques du « progrès » (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

Table des matières

Introduction. Pour en finir avec les « Trente Glorieuses », par Christophe Bonneuil, Céline Pessis et Sezin Topçu

I / De la geste modernisatrice

Les « Trente Ravageuses » ? : L'impact environnemental et sanitaire des décennies de haute croissance, par Christophe Bonneuil et Stéphane Frioux

L’histoire et l’idéologie productiviste : les récits de la " révolution industrielle après 1945, par Jean-Baptiste Fressoz et François Jarrige

Jean Fourastié, apôtre de la productivité : dire et administrer le progrès, par Régis Boulat

La pollution de l’air, un mal nécessaire ? : la gestion du problème durant les "Trente Glorieuses", par Stéphane Frioux

Le Grand Paris sous la tutelle des aménageurs ? : planification des usages, critiques et résistances dans les années 1960, par Loïc Vadelorge

La machine au secours de l’Empire colonial ? : la mécanisation de l'agriculture et ses détracteurs en Afrique tropicale française, par Céline Pessis

L’Empire nucléaire : les silences des "Trente Glorieuses", par Gabrielle Hecht

II / Des résistances au « progrès » et de l’art de les marginaliser

Atome, gloire et désenchantement : résister à la France atomique avant 1968, par Sezin Topçu

Pollution des rivières : mesurer pour démoraliser les contestations : des plaintes des pêcheurs aux chiffres des experts, par Gabrielle Bouleau

Les germes de la préoccupation environnementale dans le mouvement syndical : sur les rapports entre syndicalismet et productivisme, par Renaud Bécot

Les situationnistes face à la modernité technique et au capitalisme : une avant-garde entre romantisme et modernité, par Patrick Marcolini

La critique de la vie quotidienne, Barthzq, Lefebvre et la culture consumériste, par Kristin Ross

Charbonneau et Ellul, dissidents du « progrès » : critiquer la technique face à un milieu chrétien gagné à la modernité, par Christian Roy

Lire un extrait : http://widget.editis.com/ladecouverte/9782707175472/#page/1/mode/1up

Référence :Céline PESSIS, Sezin TOPÇU, Christophe BONNEUIL (2016). Une autre histoire des « Trente Glorieuses ». Modernisation, contestations et pollutions dans la France d'après-guerre. Paris: La Découverte Poche / Sciences humaines et sociales, n°442, 312 p. ISBN : 9782707188847

Source : Site de l'editeur

Classé sous :Histoire savante, Publications

Mise au point historiographique sur les mutineries de 1917

9 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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En parallèle à la note rédigée par le professeur Robert Frank sur les caractéristiques de l'année 1917 (à lire ici), Centenaire.org publie la note rédigée par André Loez à la demande du Conseil scientifique la Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale, sur la question des mutineries, grand thème mémoriel de cette "année terrible" de la Grande Guerre.

Les mutineries sont des refus collectifs d’obéissance. Elles apparaissent en 1917 dans les armées françaises, mais aussi russes et italiennes. Elles accompagnent d’autres formes de protestation dans la société civile : grèves, manifestations contre la hausse des prix, meetings pacifistes, qui témoignent de la lassitude et des tensions suscitées par la prolongation de la guerre dans des populations déjà endeuillées par d’énormes pertes. Elles s’inscrivent dans un mouvement d’indiscipline et de désobéissance plus ancien qui prend diverses formes : soldats qui se mutilent eux-mêmes ou désertent, crient « à bas la guerre » ou chantent l’Internationale, retards de permission, refus d’obéissance, trêves et fraternisations, rares mais non limitées à Noël 1914. Ces manifestations, individuelles ou collectives, restaient généralement isolées et concernaient de faibles effectifs avant 1917. Mais la guerre dure, les morts s’accumulent, le refus de la guerre monte. Les mutineries qui le traduisent dans l’armée française sur le front ouest, revêtent une tout autre importance. Elles ont fortement inquiété les autorités et laissé une trace profonde dans la mémoire.

Lire la suite : Les caractéristiques des mutineries françaises de 1917

Référence de l'image : © gallica.bnf.fr – Bibliothèque nationale de France

Classé sous :Histoire savante, Publications

Ouvrage : « Céline, la race, le juif », d’Annick Duraffour et Pierre-André Taguieff

9 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Céline (1894-1961), l’un des auteurs les plus marquants du XX siècle, est devenu un pamphlétaire antisémite pronazi à partir de Bagatelles pour un massacre (Denoël, 1937). Mais le contexte de cette « conversion » demeurait suffisamment trouble pour prêter à toutes sortes d’édulcorations, y compris de bonne foi.

Dans le passé, les plus laxistes, comme André Gide, ont pu soutenir que Céline n’aurait pas cru à ses propres éructations antijuives, tandis que les moins suspects d’indulgence à la judéophobie, comme Jean-Paul Sartre, l’ont attribué à la vénalité du personnage.

Avec la somme Céline, la race, le juif, le philosophe Pierre-André Taguieff, spécialiste de l’histoire de l’antisémitisme, et Annick Duraffour, agrégée de lettres modernes, mettent un terme à ce débat ancien.

Oui, démontrent-ils, Céline a bien cru à ce qu’il écrivait. Sa prose reproduit jusqu’au plagiat la doxa d’un marigot antijuif dans les années 1930. Contre les tenants de l’antisémitisme politique, notamment les « plumes » de l’Action française Charles Maurras et Léon Daudet, Céline prône un antisémitisme purement racial. Par sa fréquentation du fasciste canadien Adrien Arcand et des nationalistes flamands et bretons, il est même devenu une figure centrale et internationale au sein de cette tendance d’admirateurs d’Hitler.

Sous l’Occupation, loin d’être en retrait, Céline ne se contente pas de noircir du papier. Il moucharde auprès du service du renseignement allemand. Après-guerre, il n’oublie ni n’apprend rien. Dans ses écrits « politiques », Céline a donc fait œuvre de militant et non de provocateur. La légende de l’opportunisme littéraire est ébranlée. Céline n’avait pas besoin d’être « payé » pour haïr. Nicolas Weill

Duraffour, A. & Taguieff, P.A. (2017). Céline, la race, le juif. Légende littéraire et vérité historique. Paris: Fayard, 1 178 pages, 35 €.

Source : La sélection livres du « Monde »

Classé sous :Histoire savante, Publications

Changer la pédagogie par l’architecture ?

8 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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 »Est-il possible de penser autrement l’éducation sans réinventer le bâtiment où l’on éduque ? » Béatrice Mabilon-Bonfils, François Durpaire et Geneviève Zoïa coordonnent un numéro de la revue Education et socialisation, Cahiers du Cerfee, autour de cette question. La revue va au delà de la prospective pour proposer des études sur l’histoire de la salle de classe et aussi sur le ressenti par les élèves des batiments scolaires actuels.

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Dans son article, Laurent Jeannin (Laboratoire EMA) offre une histoire rapide de la salle de classe du début du 19ème siècle à l’époque actuelle.

Avec la promotion de l’école par l’Empire, les premiers standards architecturaux basés sur une sanctuarisation de l’espace de transmission de savoir sont définis. La distribution spatiale s’organise à partir d’un volume rectangulaire dont les couloirs rectilignes, distribuant un ensemble de classes en sont les artères. Cette organisation pour le primaire s’approche de celle des hôpitaux et des prisons. Elle sera reprise par la République (Le Cœur, 2011).

En 1823, l’ingénieur franco-italien Joseph-Antoine Borgnis (1781-1863) définit un agencement, un ameublement, un éclairage, le chauffage et l’aération des salles de classes de collège (Le Cœur, 2011). A partir de 1843, les premières préconisations techniques définissant l’espace classe apparaissent : « au moins 5m de hauteur », un sol de type plancher « élevé de 2cm par rapport au niveau de la cour », « des tables en chêne de soixante-sept centimètres de largeur supportées par des tiges en fer », et un chauffage permettant d’avoir toujours « une température égale et l’air toujours renouvelé » (Le Cœur, 2011). Trois textes règlementaires en 1861, 1881 et 1891 valideront les propositions de Borgnis.

Dans la suite de son article, Jeannin montre l’apport de la pédagogie Freinet ou Montessori à l’architecture scolaire, un apport qui s’est peu incarné alors que la question du changement d’organisation de l’espace scolaire était au centre de ces pédagogies nouvelles. C’est avec l’apparition des technologies informatiques (salles ou laboratoires informatiques) que cette question de l’aménagement et de l’organisation scolaire s’est reposée.

Concernant l’époque actuelle, Laurent Jeannin a demandé à des enseignants, via les réseaux sociaux, d’envoyer une image de leur classe avec l’objectif d’identifier une typologie de classement des aménagements. A partir de ces premières images, il a abouti à une première distinction des aménagements en 4 catégories :

  1. Catégorie n° 1 : Salle « classique »
  2. Salle dont la technologie a eu un impact sur l’organisation spatiale
  3. Salle organisée en îlot avec mobilier «classique»
  4. Salle organisée en îlot avec mobilité du mobilier

Sur cette base, trois options sont observables. La première est un aménagement de la classe support à l’enseignement simultané très proche de celle du 19° siècle, désormais secondé d’un tableau numérique et a minima d’un vidéo-projecteur (catégorie 1). La deuxième est un effet direct de l’incursion des technologies, contraignant la disposition des tables (catégorie 2) dans le prolongement des laboratoires informatiques apparus il y a quarante ans (catégorie 2). La dernière option recouvre les aménagements alternatifs des catégories 3 et 4 dont Montessori et Freinet sont les précurseurs. Comme le note Jeannin :

«Cet aménagement en atelier est devenu depuis très longtemps la règle dans les écoles maternelles, mais dans les écoles primaires, il est plutôt une façon d’organiser une sorte d’échange et de collaborations possibles. Par contre, elle est inexistante pour l’essentiel des collèges et lycées.»

Jeannin a ensuite tenté de mesurer les proportions de chacune de ces catégories dans le système éducatif. Pour ce faire, il a mener une recherche via Google des images de salles de classe publiées par des enseignants dans cinq pays (France, Angleterre, Allemagne, Suède et Finlande) :

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Jeannin en dégage la conclusion suivante :

«La France et la Suède valorisent plus que les autres la disposition des salles contraintes par l’informatique, mais cette catégorie représente 5 % du total, c’est donc marginal. Mais pour les expositions de salles de classe en îlots, alors que la France présente 16 % des images, pour les autres, cela va de 22 % pour la Finlande, 25 % pour l’Angleterre et l’Allemagne, et 32 % pour la Suède soit plus de deux fois plus que la France. Enfin bien que marginales les salles à mobiliers mobiles, et ces 3 % d’images représentent une ouverture que l’on avait bien repérée dans la pré-étude. L’Angleterre et la Finlande valorisent plus que les trois autres pays ce types d’aménagement.»

Par la suite, Jeannin soulève la question du coût. Pour un collège de 600 élèves, agrandir les salles de classe pour permettre un fonctionnement en ilot approche un surcout de l’ordre d’un million soit près de 7% du budget. Pour lui, le jeu vaut la chandelle :

«L’aménagement des salles de classe au pire comme les salles informatiques caciques, le plus souvent en file de l’enseignement simultané magistral, pousse l’enseignant à se comporter comme un surveillant qui tourne ou bien qui respecte l’espace des élèves en restant bloqué vers le tableau et son bureau. Lui donner la possibilité d’évoluer, de pérégriner dans l’espace commun, change le rapport aux élèves. Encore faut-il qu’il apprivoise ces nouveaux espaces et ses nouvelles possibilités.»

Le débat est ouvert…

Références :

Jeannin, L. « La mobilité, clé de nouvelles pratiques ? », Éducation et socialisation En ligne, 43 | 2017, mis en ligne le 01 février 2017, consulté le 08 février 2017. URL : http://edso.revues.org/1950 ; DOI : 10.4000/edso.1950

Le Cœur M., « La chaire et les gradins », Histoire de l’éducation En ligne, 130 | 2011, mis en ligne le 01 avril 2013, consulté le 10 juillet 2016. URL : http://histoire-education.revues.org/2331

Quelle architecture pour l’école de demain ? – Varia. Numéro coordonné par Béatrice Mabilon-Bonfils, François Durpaire et Geneviève Zoïa, Education et socialisation. Les Cahiers du Cerfee, n°43 | 2017. URL (sommaire et texte complet) : https://edso.revues.org/1899

Pour prolonger :

  • L’architecture scolaire peut-elle changer la pédagogie ?  Le Café pédagogique, 21 décembre 2016. URL : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/12/21122016Article636179057351196195.aspx
  • Architecture scolaire et numérique : Comment les apparier ? Le Café pédagogique, 18 mai 2016. URL : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2016/05/18052016Article635991524925479829.aspx

Classé sous :Publications

Rome : visite virtuelle du Palais de Néron

7 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Depuis le samedi 4 février 2017, les visiteurs des ruines du Domus Aurea (Maison Dorée) de l’Empereur Néron peuvent explorer le lieu reconstitué en 3D grace à un casque de réalité virtuelle et mieux comprendre l’histoire des fresques (de 11 mètres de long) retrouvées sur les murs. L’empereur Néron, un passionné de technologie, aurait aimé voir son palais, construit en l’an 64 après l’incendie de Rome, ainsi réanimé.

L'article : La ville de Rome offre désormais une visite virtuelle du Palais de Néron

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Comment retenir l’attention de l’apprenant moderne ?

27 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Dans une recherche publiée en 2015 et intitulée «Meet the Needs des of the Modern Learner», David Mallon et Carol Leaman ont, pour Bersin by Deloitte, présentés les caractéristiques des personnes en formation (salariés).

L’infographie ci-dessous présente les principaux résultats :

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Selon Le résultats de cette recherche : l’apprenant moderne serait rapide, très connecté, mobile et plein de distractions. Les éléments les plus significatifs seraient les suivants :

  • La majorité des apprenants modernes ne regarderont pas une vidéo qui dure plus de 4 minutes,
  • en 2015, les apprenants modernes s’éloignent de leur travail sur Internet en moyenne 27 fois par jour (contre 5 fois il ya 15 ans),
  • vous disposez entre 5 et 10 secondes pour retenir leur attention avant qu’ils ne cliquent,
  • les gens déverrouillent leurs smartphones jusqu’à 9 fois par heure,
  • toutes les 5 minutes en moyenne les travailleurs modernes sont interrompus, souvent par des applications ou des outils collaboratifs.

En conséquence relativement à la formation de ces personnes :

  1. L’apprentissage doit être micro (microlearning) : scindez les cours d’apprentissage en ligne en petits morceaux qui ne nécessitent que 4 ou 5 minutes d’attention.
  2. Concevez des espaces de travail mieux adapté : il faut éliminer les distractions contreproductives chaque 5 minutes, notamment en créant un espace d’apprentissage silencieux.
  3. Rendez l’apprentissage mobile : les apprenants du 21e siècle sont sur leurs smartphones et c’est sur ceux-ci que les apprenants se précipitent pour trouver une réponse à leurs questions.
  4. Donnez-leur du temps pour s’entraîner : le temps est un facteur essentiel pour générer des apprentissages. Établissez des horaires d’apprentissage pour que cela représente plus de 1% de leur temps de travail.
  5. Ils ont vraiment envie d’apprendre.
  6. … mais trop peu apprennent sur leur lieu de travail : les entreprises qui le permettent possèdent un important avantage en terme de compétitivité.
  7. Les ressources et outils doivent être à disposition des apprenants là où ils se trouvent : avec Google ils ont pris l’habitude d’obtenir facilement et instantanément des réponses et des ressource à leurs demandes.

Ce sont des éléments à prendre en compte dans nos dispositifs de formation et l’évolution du profil de nos étudiant-e-s. L’évolution de la place des outils numériques (ordinateurs, tablettes, smartphones) est indéniable dans nos salles de cours depuis les débuts de la HEP Vaud. Sans parler de cette même question par rapport aux élèves dans nos établissements scolaires.

Sources :

  • 7 Things We Learned From Deloitte’s “Meet the Modern Learner”
  • Comment retenir l’attention de l’apprenant moderne

A lire également ici en complément : Après avoir tué l’ordinateur de bureau, l’internet mobile bouleversera-t-il l’institution scolaire ?

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Du tableau noir au Serious Game : mesurer l’efficacité des technologies en classe

27 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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C’est donc en absence de toute preuve formelle de plus-value pédagogique que l’usage du tableau noir fut rendu obligatoire en France par la loi du 19 juillet 1889.

Fin décembre, Eric Sanchez rapportait les résultat de différentes études réalisées au 19e siècle et portant sur les résultats d’expérience et les travaux de chercheurs portant sur l’impact du tableau noir sur les apprentissages et la pertinence de doter tous les enseignants d’une des premières technologies éducatives.

C’est ainsi qu’en 1881, Nah, D. et Vero, N.1 concluaient dans leur méta-analyse de 170 études que « the studies did not indicate significant différences in group test scores between blackboard and paper classrooms ».

Comme indiqué en incise, cela n’empêcha pas la généralisation des tableaux noirs, technologie fort coûteuse au demeurant.

Le caractère complexe de l’acte d’enseigner ne saurait se satisfaire du recours à des méthodes comparatistes importées de la recherche fondamentale et expérimentale.

Dès lors, pour Eric Sanchez,

Pour étudier les effets d’une technologie éducative, tableau noir ou jeu numérique, il ne suffit pas de mesurer les prétendues conséquences de sa présence dans le système didactique. Il est nécessaire d’en caractériser les usages pour comprendre les relations qui s’établissent entre ces usages et le processus d’apprentissage. Cela suppose que le chercheur aille dans les classes et travaille avec les enseignants pour décrire, voire imaginer, les usages des technologies qu’il sera amené à étudier et recueillir des données qui permette de mettre en évidence ces relations.

L’article : Quelles recherches pour l’étude des jeux numériques en classe?

Source de l’image : https://pixabay.com/fr/tableau-noir-l-école-apprentissage-218593/

  1. Nah, D., Vero, N. (1881) A systematic review and meta-analysis of the effectiveness of blackboard on learning. Blackboard & Instruction, 45(4), 624–634. ↩

Classé sous :Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Québec : Les héritages de la Révolution tranquille | Histoire Engagée

27 janvier 2017 by Lyonel Kaufmann

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Le mercredi 14 septembre, le site québécois Histoire Engagée a débuté la publication d’un dossier sous la direction de Marie-Andrée Bergeron et Vincent Lambert portant sur les héritages de la Révolution tranquille au Québec.

Voici l’introduction au dossier rédigée par Vincent Lambert.

« L’héritage de la Révolution tranquille n’a peut-être jamais été si problématique. D’un côté, le modèle social-démocrate et néo-nationaliste qui en est le socle est menacé par une vision économique à court terme, toute puissante; de l’autre, ses grandes images, ses grandes figures, paraissent un peu figées dans le temps, comme si elles n’étaient plus des sources d’inspirations aussi crédibles. Car la Révolution tranquille n’est pas seulement une période historique, elle est également un âge, certains diront même un âge d’or. Comme il semble parfois que les temps présents s’en distancient, ce dossier souhaite interroger son héritage culturel et littéraire, à travers ses représentations contemporaines.

Le dossier s’ouvre par deux exercices de recadrage,

  • le premier sur l’origine de l’expression « Révolution tranquille » de Jean-Philippe Warren.
  • l’autre sur sa dimension mythique avec Au-delà des faits : la Grande Noirceur et la Révolution tranquille en tant que mythistoires. Entretien avec Alexandre Turgeon.

Le dossier enchaîne avec des analyses portant sur deux repères incontournables associés à cette période, le legs de Refus global (Sophie Dubois) et l’évolution de la revue Liberté (Rachel Nadon).

Les trois articles suivants examinent l’héritage de la Révolution tranquille dans des œuvres littéraires récentes, que ce soit dans le roman (Daniel Letendre), l’essai (Vincent Lambert) ou le théâtre (Céline Philippe).

Enfin, un entretien avec Michel Biron propose un tour d’horizon de la question :

  • L’héritage ambigu de la Révolution tranquille. Entretien avec Michel Biron

Vincent Lambert propose également une recension d'ouvrage : Vincent Lambert, «Le passé québécois en ruines circulaires» et plus particulièrement de l'ouvrage de Jonathan Livernois (2014). Remettre à demain. Essai sur la permanence tranquille au Québec. Montréal : Boréal.

Le dernier article est paru le 24 janvier de cette année.

Source : Les héritages de la Révolution tranquille

Classé sous :Histoire savante, Publications

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Lyonel Kaufmann

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Derniers articles

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

Tirés de nos archives

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Exposition Ibn Khaldoun (lien)

4 décembre 2007 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La figure d’Ibn Khaldoun Site de l’exposition consacrée en 2007 à Ibn Khaldoun qui a été l’un des plus grands intellectuels musulmans et appartenait à une famille hispano-musulmane établie dans la province de Séville. (tags: Histoire IbnKhaldoun)

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Sac de plage : Le goût de l’archive à l’ère numérique | Projet éditorial

15 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Frédéric Clavert (frederic.clavert@uni.lu) et Caroline Muller (caroline.muller@univ-reims.fr) nous présente l’objet de leur projet éditorial dont vous pouvez suivre la passionnante élaboration en ligne. Concernant l’origine du projet, voici la discussion collective initiale autour d’un tweet. Un passionnant working progress qui se lit comme un roman policier. A tester à la plage ?! « En 1989, Arlette Farge publie […]

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Un général, des généraux : les coulisses du putsch d’Alger du 13 mai 1958 et le retour de de Gaulle sur un air d’opéra-bouffe

14 juin 2022 Par Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Le retour aux affaires de l’Homme du 18-juin a perdu depuis longtemps son aura providentielle. Le scénario d’Un général, des généraux bâti par Nicolas Juncker se fondant strictement sur les faits, il fallait trouver un angle saillant pour conter l’arrivée du messie de Colombey à l’Elysée, précédée du grand cirque de ses apôtres algérois et […]

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“Avec cette lettre cesse le jeu et commence l’indéfendable. Supprimer la formation des maîtres, placer ces nouveaux maîtres “dans des classes”, attendre que certains d’entre eux s’effondrent, et leur signifier par courier hiérarchique que “les élèves ont le droit d’avoir devant eux des enseignants compétents” et que le cas échéant ils feraient mieux “de démissionner”, est une stratégie managériale ayant effectivement déjà fait ses preuves, et dont l’avantage est de révéler à ceux qui l’ignoreraient encore l’étymologie du mot “cynisme”. Comme des chiens. Vous avez, “messieurs qu’on nomme grands”, merveilleusement contribué à l’enrichissement de l’horizon sémantique du cynisme : ce qui était au départ le seul mépris des convenances sociales, désignera désormais également le total et absolu mépris de l’humain.”

14 octobre 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lettre à Laurence |OWNI

A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

4 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’atelier «Qvotidie» propose aux élèves romands de résoudre une enquête dans la Rome antique, un jeu de rôle pédagogique qui complète et rafraîchit les méthodes d’enseignement. Reportage du journal Le Temps au Gymnase Provence à Lausanne. « D’un point de vue pédagogique, «le jeu touche aux compétences transversales du plan d’études romand: collaboration, communication, stratégie d’apprentissage, pensée […]

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France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, […]

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Revue de Presse : Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz | Libération

9 avril 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Witold Pilecki témoigne à Varsovie le 3 mars 1948 (Photo PAP. AFP) Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Witold Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et interner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros […]

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