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Histoire Lyonel Kaufmann

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BP43MEP-9: Isidore et Ganesh, un carnet de recherche de mémoire professionnel en SHS

22 février 2017 by Lyonel Kaufmann

Lors de la première séance du Séminaire de préparation au mémoire professionnel en SHS «Comment penser le monde d’aujourd’hui et de demain, par l’intermédiaire des disciplines des sciences humaines et sociales ?», nous avons abordé la question du long processus de réalisation d'un Mémoire professionnel.

Dans son prolongement, il peut être intéressant de connaître ou de suivre le cheminement de personnes ayant vécu une situation comparable.

A ce titre, le blog «Isidore et Ganesh» présente le parcours suivi en 2014 par Johanna Daniel, alias Peccadille, lors de la réalisation de son mémoire professionnel et intitulé «les outils d’annotation et l’édition de corpus textuels pour la recherche en SHS», disponible en ligne.

Au moment du rendu de son mémoire, le carnet comptait seize billets répartis comme il suit :

  • sept billets à propos de son stage et/ou de son sujet de mémoire;
  • quatre billets concernant une rencontre professionnelle sans connexion avec son mémoire;
  • trois billets traitant de méthodologie, où Johanna Daniel analysait et exposait ses pratiques;
  • un compte-rendu sur une édition électronique réalisée durant l’année scolaire.

Il illustre notamment l'intérêt de disposer d'un carnet de recherche en ligne – comme dans le cas présent – comme d'un journal de bord.

Deux billets étaient consacrés à l'élaboration du plan :

  • élaborer un plan de mémoire : notes de méthodologie (25.07.2014)
  • élaborer le plan du mémoire (28.07.2014)

L'article conclusif traite de la rédaction du mémoire : Ecriture 2.0/connectée : retour sur la rédaction d’un mémoire.

Bonne lecture.

Classé sous :Cours et séminaires, Humanités Digitales

Peut-on dire, comme Emmanuel Macron, que la colonisation est un « crime contre l’humanité » ?

17 février 2017 by Lyonel Kaufmann

Pour Le Monde, l’historienne Sylvie Thénault revient sur les propos récents d’Emmanuel Macron jugeant la colonisation comme crime conte l’Humanité. Extrait.

«Historiquement : la colonisation forme un tout inséparable. Elle est l’appropriation illégitime, par la force, d’un territoire et de ses habitants. Cette appropriation a signifié, à la fois, la violence et les souffrances de ceux qui la subissaient et la mise en place d’infrastructures administratives et économiques. A leur sujet, en outre, il ne faut pas exagérer la mise en valeur de l’Algérie : tous les gouvernements qui, après 1945, ont cherché à combattre le succès du nationalisme, ont fait le constat du sous-développement économique et social de l’Algérie. Ils ont alors conçu des plans de développement mais le seul à avoir eu un impact réel a été très tardif : le plan de Constantine, lancé en 1958, quatre ans avant l’indépendance.»

Sylvie Thénault est directrice de recherche au CNRS et historienne. Ses travaux portent sur la colonisation de l’Algérie et sur la guerre d’indépendance algérienne. Elle s’est particulièrement intéressée à la répression et au droit dans le contexte colonial.

Source : Peut-on dire, comme Emmanuel Macron, que la colonisation est un « crime contre l’humanité » ?

Classé sous :Histoire savante, Opinions&Réflexions

Faut-il enseigner l’innovation aux étudiants ?

17 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Avec cet article intéressant concernant la question de l’innovation dans les organisations, il est également possible de réfléchir à la question de l’innovation dans l’enseignement. L’article donne ansi à réfléchir par rapport à la question du système scolaire et de la formation des enseignants :

«Finalement l’innovation n’est-elle pas juste une nouvelle manière de repenser certains outils ou certaines méthodes existants dans une logique accrue de différenciation et de compétitivité des organisations ?

Cette interrogation peut également être justifiée sur deux points. D’abord, les études des différents cabinets spécialisés et certains travaux académiques montrent que les organisations génèrent plus d’innovations de type incrémentale que radicale. On est donc davantage dans une logique de perfectionnement des produits et services existants que dans celle d’innovations de rupture permettant la création de nouveaux marchés et de nouveaux usages durables pouvant aller jusqu’à la création d’un écosystème.

Ensuite, l’innovation est très souvent une problématique de perception des acteurs et des consommateurs (Rogers, 2003). Il peut exister un décalage entre le niveau de R&D et les investissements des entreprises et le degré d’innovation perçu des consommateurs, et cela fonctionne aussi à double sens (par exemple certains produits sont perçus comme très innovants notamment par rapport à leur design et non leurs fonctionnalités techniques ou les inventions techniques qu’ils intègrent).»

L’innovation par le design indique ainsi qu’on peut s’attacher plus à la forme qu’au fond pour qu’on ait le sentiment de l’innovation. Un effet Canada Dry en quelque sorte. J’ai l’impression que c’est souvent le cas dans le domaine pédagogique avec certains de ces effets modes.

Cependant, dans les organisation, si les innovations sont de nature incrémentale et de perfectionnement plus que radicale et de rupture, ces démarches peuvent néanmoins amener à la création d’un (nouvel) écosystème.

Une telle conception se retrouve d’une certaine manière dans le modèle SAMR développé relativement aux questions des innovations pédagogiques numériques.

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En effet, si les deux premiers niveaux de ce modèles de l’introduction de nouvelles technologies par les enseignants ne débouchent par sur une véritable innovation pédagogique, les deux derniers niveaux amènent à de véritables innovations. De plus, il faut envisager ce modèle comme des étapes successives. À ce sujet, vous pouvez lire ma chronique pour le Café pédagogique (A quelles conditions la Classe inversée en histoire est-elle innovante ?)

Source : Faut-il enseigner l’innovation aux étudiants ?

Source de l’image d’en-tête : Incubateur de l’ISC Paris. ISC Paris

Classé sous :Humanités Digitales, Opinions&Réflexions

Lausanne 1971-1972 : « des jeunes en révolte »

15 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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J’ai lu avec intérêt sur une période trépidante de la vie lausannoise :

  • Lausanne 1971-1972 : « des jeunes en révolte ». Travail de Maturité (2006). Présenté par Sybille Rouiller. Gymnase Auguste Piccard. Maitre responsable : Cédric Suillot.

Merci à Sybille Rouiller, aujourd’hui assistante au sein de notre UER des Sciences humaines et sociales de m’avoir fait découvrir son travail. Merci aussi à Cédric Suillot d’avoir ainsi valorisé un fond d’archives de la Librairie Basta! et permis à des gymnasiens de réaliser un authentique travail d’histoire locale.

Le travail consultable en ligne : http://www.auguste-piccard.ch/pages/TM-PDF/TM2006/TM2006Rouiller.pdf

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Publications

1917 – 2017 : Début et fin de l’hégémonie américaine ?

14 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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L’année 1917 fut une année importante et même décisive dans le cours de la Première Guerre mondiale et le futur de la géopolitique mondiale. Pour le magazine Prospect, 2017 marquerait la fin de cette ère.

Pour Prospect, cette porte ouverte sur le futur de l’histoire mondiale à moins été la Revolution russe que parce qu’en 1917 ont pris le leadership mondial et qu’il a continué à le faire jusqu’à aujourd’hui.

A l’inverse 2017 marquerait la fin d’un siècle d’hégémonie américaine.

En deux articles, la revue présente la naissance de l’hégémonie américaine (1917—365 days that shook the world) et sa faillite en raison du pourrissement de la politique américaine, suite à l’élection de Donald Trump, qui infecte l’ordre mondial et pourrait potentiellement provoquer un effondrement aussi grand que l’effondrement de l’empire soviétique (America: the failed state1).

Pour Adam Tooze (1917—365 days that shook the world),

« 2017, c’est pas simplement l’anniversaire de 1917 — c’est la fin du siècle américain. Trump est inapte à prendre la parole pour le monde ».

Présentant ensuite l’année 1917 et son importance tant par rapport à la Première Guerre mondiale que pour la suite du 20e siècle, Tooze met en évidence les évènements suivants :

« First, there was the revolution in Russia. Second, an upheaval occurred in the politics of India and China, both of which overturned 19th-century stereotypes of Asian fatalism to claim a place for themselves on the world stage. Third, the US entered the Great War, transforming the terms of competition between the European powers and Japan, establishing that America—and above all the American economy—would now be decisive in world affairs. Finally, under the pressure of the war, European politics was transformed: the left grew in strength, the centre accommodated itself to mass democracy and, on the right, 19th-century nationalism underwent a dangerous mutation. »

Cependant, pour lui, plus que la Revolution Russe débutant à Petrograd, c’est à Berlin qu’a lieu, début janvier 1917, l’événement déclencheur du 20e siècle avec la décision d’utiliser les U-boats dans l’océan Atlantique et d’engager la guerre sous-marine contre les Etats-Unis. Cette décision fit basculer la Guerre européenne en Guerre mondiale et fera émerger un ordre géopolitique nouveau :

« From the forge of 1917 emerged a new kind of ideological politics and a new geopolitical order with the US at its heart—an order which was, as we are now learning, destined to last for a century. »

Woodrow Wilson demande au Congrès de déclarer la Guerre à l'Allemagne, 1917 ©Universal History Archive/Bridgeman Images
Woodrow Wilson demande au Congrès de déclarer la Guerre à l’Allemagne, 1917 ©Universal History Archive/Bridgeman Images

Pour Tooze, si 2017 marque la fin de cette hégémonie, ce n’est pas en raison d’une fin de sa puissance militaire, de ses ressources financières ou de ses prouesses technologiques, mais en raison de son incapacité désormais à parler pour le monde. C’est par défaut d’autorité :

« From an Atlanticist perspective, though, 2017 marks more than an anniversary—it is the end of the American century. Not that America’s military power, its technological prowess or its financial resources are exhausted. But its authority, the capacity to speak for the world, the authority first claimed by Wilson in January 1917, is gone. President Obama had the good grace no longer to claim it very loudly. Trump is unfit even to attempt the role. In political terms, the American century is ending not as it began, with a modernist bang, but in embarrassing atavism. »

Source image en-tête : ©Universal History Archive/UIG/Bridgeman Images

Source : 1917—365 days that shook the world | Prospect Magazine

Prospect est un magazine mensuel britannique couvrant un large spectre de sujets, mais mettant l’accent sur la politique et l’actualité. Classé au centre gauche sur l’échiquier politique, il propose des sujets sur la politique britannique, la politique internationale, la psychologie, la culture, l’art, la littérature, la musique, le cinéma et il publie souvent des essais sur l’économie, les questions sociales, l’architecture, les médias, la science et les technologies.

Prospect a une rubrique « opinions » qui propose des contributions provenant d’un large spectre politique. (Source : Wikipedia)

Adam Tooze, né en 1967, est un historien britannique. Il est professeur d’histoire à l’Université de Columbia et directeur de son Institut européen, après l’avoir été à l’Université de Yale.

Il est principalement connu pour ses études sur l’économie du Troisième Reich qui l’ont conduit à écrire le livre Le salaire de la destruction : formation et ruine de l’économie nazie (The Wages of Destruction (en) : The Making and Breaking of the Nazi Economy, 2006) pour lequel il remporte le Wolfson History Prize en 2007. Dans ce livre, l’expansion nazie est analysée sous l’angle économique. Pour un compte rendu de l’ouvrage : La machinerie économique nazie | La Vie des idées

  1. Pour une synthèse en français : http://www.politis.ch/carnets/2017/02/14/etats-unis-un-etat-en-deliquescence/ ↩

Classé sous :Opinions&Réflexions

Des incroyables cartes et infographies du XIXe siècle

12 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Entre 1849 et 1851, l’illustrateur topographique et graveur Emslie et l’éditeur Reynolds conçurent des diagrammes scientifiques représentant dans un grand livre de douze pages intitulé Geological Diagrams. A l’époque, les illustrateurs et cartographes contribuaient beaucoup au développement de l’accessibilité et de la visibilité de la recherche scientifique en créant des cartes, des illustrations et diagrammes représentant les curiosités naturelles ou conçues par l’homme réparties partout dans le monde.

Le XIXe siècle fut marqué par d’importantes découvertes scientifiques, de la première observation de Neptune aux théories de l’évolution. Dès le début du siècle, lorsqu’Alexander von Humboldt créa ce qui est considéré aujourd’hui comme les premières infographies, cartographes et éditeurs conçurent une large gamme de représentations vivantes pour expliquer au grand public ces idées nouvelles et complexes. La société d’édition de Reynolds à Londres imprima une très grande quantité de documents durant les trois décennies que dura sa carrière, répondant à la demande populaire en matière d’informations scientifiques et technologiques. Reynolds travaillait avec plusieurs cartographes et graveurs, mais Emslie fut un de ses principaux collaborateurs. Ils produisirent ensemble de nombreuses infographies et cartes, et furent tous deux élus à la Royal Geographical Society de Londres, institution dédiée à la production de données géographiques et cartographiques précises. L’attrait et le charme de leur travail viennent d’une combinaison de maîtrise formelle des techniques cartographiques, de connaissances scientifiques et d’intuition artistique.

Plan panoramique des principaux fleuves et lacs, issu de Geological Diagrams. Crédit: [WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0]
Plan panoramique des principaux fleuves et lacs, issu de Geological Diagrams. Crédit: [WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0]
Colorisé à la main et très détaillé, Geological Diagrams, publié par Emslie et Reynolds en 1851, est l’une de leurs nombreuses publications. Des cartes y représentent la distribution des plantes, des courants aériens et des religions, tandis que des tableaux y figurent ingénieusement les plus grands fleuves, sommets, cascades et même les constructions les plus célèbres.

Une carte panoramique des principaux fleuves et lacs présente par exemple côte à côte une sélection des plus longs cours d’eau de la planète, comparant le Colorado, le Rhin, le Nil et l’Amazone. Chacun d’entre eux est ponctué par les villes qu’il traverse. Au-dessus de l’alignement de fleuves sont comparés différents lacs, notamment, la mer morte, la mer caspienne, le lac Léman et le lac Erie. On perçoit mieux par cette vue la taille de la «mer» Caspienne et de la mer Noire. Lire l’article : Voici quelques incroyables cartes et infographies du XIXe siècle | Slate.fr

Crédits des illustrations: WELLCOME LIBRARY/CC BY 4.0

Classé sous :Publications, sur le web

Des élèves voyagent dans l’histoire avec Minecraft

11 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Noah a découvert qu’en 1745, en Nouvelle-France, on utilisait de la poudre d’os comme engrais. Charlotte a réalisé que les toilettes de l’époque étaient « vraiment dégoûtantes ». Emeric a appris à la dure qu’installer un toit de bois trop près d’un foyer peut faire des flammèches. Dans le cadre du 375e anniversaire de Montréal, des élèves du primaire ont utilisé le jeu vidéo Minecraft pour recréer la ville telle qu’elle était à l’époque de la Nouvelle-France. La Presse a assisté à ce voyage dans le temps.

Pour la prochaine heure, Charlotte et James ne sont plus des élèves de quatrième année de l’école primaire Pointe-Claire. Plongés dans l’univers virtuel du jeu Minecraft, ils sont cloutiers – ils fabriquent et vendent des clous – dans la ville de Montréal telle qu’elle était en 1745. Avec leurs camarades tisserands, brasseurs, chapeliers, orfèvres et tonneliers, notamment, ils participent à Mission 375 – un concours « technohistorique » lancé par la commission scolaire Marguerite-Bourgeoys (CSMB) dans le cadre du 375e anniversaire de la ville de Montréal.

Minecraft est un jeu vidéo qui permet de créer des univers virtuels. Au départ, l’idée était de profiter du 375e anniversaire de Montréal pour demander aux élèves de recréer des bâtiments de la Nouvelle-France. Une façon de consolider les connaissances apprises dans le cours de géographie, histoire et éducation à la citoyenneté tout en utilisant la technologie. Mais c’était mal connaître les enfants.

« Les élèves se sont emparés du projet et l’ont poussé beaucoup plus loin. Ils nous ont dit : “On ne veut pas seulement faire des bâtiments. On veut être des personnages.” »

Lire l’article : Des élèves voyagent virtuellement dans l’histoire – La Presse+

Classé sous :Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement

Les Rencontres du Web 14-18, 2e édition | Mission Centenaire 14-18

10 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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http://centenaire.org/fr/autour-de-la-grande-guerre/web/les-rencontres-du-web-14-18-2e-edition

Après le succès de la première édition en avril 2015, la Mission du Centenaire organise à nouveau une journée de Rencontres du Web, le 17 mars 2017 à Paris. Accessible à tous gratuitement, cette journée constituée d’ateliers et de tables-rondes est l’occasion de réunir historiens, archivistes, généalogistes, blogueurs, mais aussi développeurs et designers, afin d’échanger sur la manière dont la Première Guerre mondiale est traitée sur le web avec, cette année, une ouverture sur l’international.
Que sont les Rencontres du web 14-18 ?

La première édition Rencontres du web 14-18 a eu lieu sur deux journées, en avril 2015, après une année de commémorations très riche, portée par la création de nombreux projets numériques. Ces Rencontres ont été l’occasion de s’interroger sur la multiplicité de ces démarches – militaires, graphistes, institutionnels, chercheurs, blogueurs, développeurs, amateurs, généalogistes… des personnes d’horizons très divers s’intéressent à 14-18, et passent par le web et les outils numériques pour commémorer le Centenaire de ce terrible conflit.
Deux ans plus tard, en 2017, le moment est venu de faire un point d’étape. Les premiers projets ont mûri, d’autres ont vu le jour, et le foisonnement d’intiatives personnelles ou insitutionnelles n’a cessé de s’enrichir.
Un foisonnement qui soulève différentes problématiques : multiplicité des sites et des démarches, inégale cohérence des projets, débats entre historiens autour de la numérisation des archives et de l’exploitation des sources… En ce sens, le Centenaire est l’occasion d’apporter un éclairage nouveau sur ces pratiques numériques en réunissant, le temps d’une journée, les acteurs concernés par cette « révolution numérique » qui bouleverse notre rapport à la Grande Guerre.
Où ? Quand ?

Le 17 mars 2017 dans les locaux de NUMA, situés au 39 rue du Caire 75002 Paris (métro 3 arrêt « Sentier »). Organisées sur une journée entière, les Rencontres du web 14-18 sont à nouveau l’occasion de faire se rencontrer et échanger à travers deux tables rondes et plusieurs ateliers pratiques, les nombreux et divers acteurs du web intéressés par la connaissance et la mémoire de la Grande Guerre.
Quel programme ?

La journée sera structurée par deux tables rondes, l’une le matin, l’autre l’après-midi. Avec, en parallèle, 9 ateliers pratiques pour découvrir différents projets originaux, innovants ou ambitieux.
9h – 9h30 : accueil du public
9h30 : Introduction générale à la journée
9h45 – 12h / Table ronde
Sujet : Que peut-on encore numériser d’ici la fin du Centenaire de la guerre 14-18 ?
Introduction par Hervé Lemoine, directeur des Archives de France
Avec :
– Aline Girard, directrice du département de la Coopération à la Bibliothèque Nationale de France
– Yves Kinossian, directeur des Archives départementales des Alpes-Maritimes
– André Loez, Maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris
– Sandrine Aufray, chef de projet du site internet Mémoire des hommes
– Sophie Boudarel, généalogiste, responsable de La Gazette des Ancêtres
Modérateur : Laurent Veyssière, directeur adjoint de la Mission du Centenaire
12h15 – 13h / atelier
Le site « Histoire à la Source », un guide en ligne des archives de l’Ille-et-Vilaine autour de la Grande Guerre
Avec : Gwladys Longeard, directrice des archives des Côtes d’Armor
12h15 – 13h / atelier
L’usage du numérique à l’Historial de Péronne
Avec : Hervé François, directeur de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne
13h45 – 14h30 / atelier
Le Grand Mémorial
Avec : Matthieu Stoll, chef du bureau de la diffusion numérique des Archives de France
13h45 – 14h30 / atelier
La base des monuments aux morts
Avec : Martine Aubry, ingénieur de recherche, Laboratoire IRHIS, Université Lille 3
14h30 – 16h45 / Table ronde
Sujet : Le traitement web du Centenaire de la guerre 14-18 par les autres pays européens.
Avec :
– Carl Liversage, Commonwealth War Graves Commission, Responsable des relations extérieures de la zone Europe de l’Ouest
– Marie Cappart, historienne et généalogiste, projet RTBF 14-18
– Jörg Lehmann, historien et chercheur en littérature, projet Europeana 14-18
– Stefania Salvadori, historienne, Cedos Grande Guerra
Modératrice : Stéphanie Trouillard, journaliste à France 24, spécialiste de la Première Guerre Mondiale
14h30 – 15h15 / atelier
Une base de données pour les testaments de Poilus
Avec : Emmanuelle de Champs (chercheuse au laboratoire AGORA, Université de Cergy-Pontoise), et Florence Clavaud (Archives nationales, Centre Jean-Mabillon)
14h30 – 15h15 / atelier
Le défi collaboratif 1 Jour – 1 Poilu
Avec : Jean-Michel Gilot, directeur de la communication du projet
15h15 – 16h / atelier
Le webdocumentaire archéologique « 700 000 »
Avec : Virginie Adoutte et Audrey Ferrarese, responsables de la communication du projet
15h15 – 16h / atelier
Un MOOC pour comprendre les enjeux de la bataille de Verdun
Avec : Jérôme Dumont, membre du service éducatif du Mémorial de Verdun
16h – 16h45 / atelier
Le jeu pédagogique « Classe 1914, ne m’oubliez pas ! »
Avec : Jean-Yves Le Clerc, directeur des archives et du patrimoine d’Ille-et-Vilaine
16h45-17h / Conclusion générale de la journée
Ouvert à tous sans inscription

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

Une autre histoire des « Trente Glorieuses »

10 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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Comme il était doux le temps des « Trente Glorieuses » ! La démocratisation de la voiture et de la viande ! L’électroménager libérant la femme ! La mécanisation agricole éradiquant la famine ! La Troisième Guerre mondiale évitée et la grandeur nationale restaurée grâce à la dissuasion nucléaire ! Etc. Telle est aujourd’hui la vision dominante de cette période d’« expansion », objet d’une profonde nostalgie passéiste… au risque de l’aveuglement sur les racines de la crise contemporaine.
À rebours d’une histoire consensuelle de la modernisation, cet ouvrage dévoile l’autre face, noire, du rouleau compresseur de la « modernité » et du « progrès », qui tout à la fois créa et rendit invisibles ses victimes : les irradié.e.s des essais nucléaires en Algérie et en Polynésie, les ouvrier.ère.s de l’amiante ou des mines d’uranium contaminé.e.s, les rivières irrémédiablement polluées, les cerveaux colonisés par les mots d’ordre de la « croissance » et de la publicité…
Il nous faut donc réévaluer la période et faire resurgir la voix des vaincu.e.s et des critiques du « progrès » (de l’atome, des pollutions, du productivisme et du consumérisme) antérieures à 1968. L’enjeu est non seulement de démonter les stratégies qui permirent alors de les contourner, mais aussi de les réinscrire dans les combats politiques et écologiques contemporains.

Table des matières

Introduction. Pour en finir avec les « Trente Glorieuses », par Christophe Bonneuil, Céline Pessis et Sezin Topçu

I / De la geste modernisatrice

Les « Trente Ravageuses » ? : L'impact environnemental et sanitaire des décennies de haute croissance, par Christophe Bonneuil et Stéphane Frioux

L’histoire et l’idéologie productiviste : les récits de la " révolution industrielle après 1945, par Jean-Baptiste Fressoz et François Jarrige

Jean Fourastié, apôtre de la productivité : dire et administrer le progrès, par Régis Boulat

La pollution de l’air, un mal nécessaire ? : la gestion du problème durant les "Trente Glorieuses", par Stéphane Frioux

Le Grand Paris sous la tutelle des aménageurs ? : planification des usages, critiques et résistances dans les années 1960, par Loïc Vadelorge

La machine au secours de l’Empire colonial ? : la mécanisation de l'agriculture et ses détracteurs en Afrique tropicale française, par Céline Pessis

L’Empire nucléaire : les silences des "Trente Glorieuses", par Gabrielle Hecht

II / Des résistances au « progrès » et de l’art de les marginaliser

Atome, gloire et désenchantement : résister à la France atomique avant 1968, par Sezin Topçu

Pollution des rivières : mesurer pour démoraliser les contestations : des plaintes des pêcheurs aux chiffres des experts, par Gabrielle Bouleau

Les germes de la préoccupation environnementale dans le mouvement syndical : sur les rapports entre syndicalismet et productivisme, par Renaud Bécot

Les situationnistes face à la modernité technique et au capitalisme : une avant-garde entre romantisme et modernité, par Patrick Marcolini

La critique de la vie quotidienne, Barthzq, Lefebvre et la culture consumériste, par Kristin Ross

Charbonneau et Ellul, dissidents du « progrès » : critiquer la technique face à un milieu chrétien gagné à la modernité, par Christian Roy

Lire un extrait : http://widget.editis.com/ladecouverte/9782707175472/#page/1/mode/1up

Référence :Céline PESSIS, Sezin TOPÇU, Christophe BONNEUIL (2016). Une autre histoire des « Trente Glorieuses ». Modernisation, contestations et pollutions dans la France d'après-guerre. Paris: La Découverte Poche / Sciences humaines et sociales, n°442, 312 p. ISBN : 9782707188847

Source : Site de l'editeur

Classé sous :Histoire savante, Publications

Mise au point historiographique sur les mutineries de 1917

9 février 2017 by Lyonel Kaufmann

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En parallèle à la note rédigée par le professeur Robert Frank sur les caractéristiques de l'année 1917 (à lire ici), Centenaire.org publie la note rédigée par André Loez à la demande du Conseil scientifique la Mission du Centenaire de la Première Guerre Mondiale, sur la question des mutineries, grand thème mémoriel de cette "année terrible" de la Grande Guerre.

Les mutineries sont des refus collectifs d’obéissance. Elles apparaissent en 1917 dans les armées françaises, mais aussi russes et italiennes. Elles accompagnent d’autres formes de protestation dans la société civile : grèves, manifestations contre la hausse des prix, meetings pacifistes, qui témoignent de la lassitude et des tensions suscitées par la prolongation de la guerre dans des populations déjà endeuillées par d’énormes pertes. Elles s’inscrivent dans un mouvement d’indiscipline et de désobéissance plus ancien qui prend diverses formes : soldats qui se mutilent eux-mêmes ou désertent, crient « à bas la guerre » ou chantent l’Internationale, retards de permission, refus d’obéissance, trêves et fraternisations, rares mais non limitées à Noël 1914. Ces manifestations, individuelles ou collectives, restaient généralement isolées et concernaient de faibles effectifs avant 1917. Mais la guerre dure, les morts s’accumulent, le refus de la guerre monte. Les mutineries qui le traduisent dans l’armée française sur le front ouest, revêtent une tout autre importance. Elles ont fortement inquiété les autorités et laissé une trace profonde dans la mémoire.

Lire la suite : Les caractéristiques des mutineries françaises de 1917

Référence de l'image : © gallica.bnf.fr – Bibliothèque nationale de France

Classé sous :Histoire savante, Publications

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Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

Tirés de nos archives

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Stéphanie Demers : Les pratiques éducatives sont des pratiques humaines et sociales qui ne répondent pas aux algorithmes

6 septembre 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Que nous apprennent les batteries d’évaluations nationales sur l’efficacité d’un système éducatif ? Pas grand chose et surtout rien d’essentiel, répond Stéphanie Demers, professeure à l’Université du Québec en Outaouais. Dans cet entretien donné au Café pédagogique elle montre non seulement les retombées négatives de ces système d’évaluation mais aussi leur incapacité à évaluer réellement […]

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Qu’est-ce que ça change ? | Educavox

28 décembre 2011 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Un excellent article de Pierre Frackowiak que n’aurait pas renié Larry Cuban. A intégrer à ses bonnes résolutions pédagogiques pour 2012. Tout d’abord le constat : «Surprenant quelques auditeurs convaincus que le seul fait d’utiliser les technologies nouvelles est un progrès, j’ai posé la question « qu’est-ce que ça change ? ». J’évoquai le saint exercice bled réalisé […]

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M078 – Bibliographie

13 mars 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

1. Ouvrages de base • DALONGEVILLE A., HUBER M., Enseigner l’histoire autrement : Devenir les héros des événements du passé, Lyon, Chronique Sociale, 2002. • LAUTIER N., Enseigner l’histoire au lycée, Paris, A. Colin, 1997. • LE PELLEC J., MARCOS-ALVAREZ V., Enseigner l’histoire : un métier qui s’apprend, Hachette, 1991. ** REY B., STRASZEWKI M., […]

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Le futur de l’éducation numérique | Mondes sociaux

24 septembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

 »Hacker c’est donc se rebeller, détourner les codes, être à la limite de la légalité… pour faire avancer la société (..) Parce qu’une action vaut mieux qu’une critique, j’ai créé HackEdu, avec une conviction : l’éducation ne peut-être disruptée que par ceux qui la font ». (Stéphanie Pfeiffer, créatrice de HackEdu) Le recours à ce vocabulaire […]

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“Groom” : les auteurs de “Spirou” veulent décrypter l’actu en BD pour les ados | Télérama

16 janvier 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décrypter l’information en BD, c’est le pari de Groom. Emanation du magazine Spirou et destiné prioritairement aux 8-14 ans, ce semestriel dont le premier numéro a été tiré à cinquante mille exemplaires, vient tout juste d’arriver en kiosque. Attentats parisiens, crise des réfugiés, rapprochement Cuba-Etats-Unis, Dieselgate : ce cousin du Petit Quotidien et de La Revue Dessinée qui […]

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Revue de presse : Que retenir du XIXème siècle ? Au-delà des clichés, les possibles. | aggiornamento hist-geo

30 mars 2013 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

«Le récit du XIXe siècle n’est pas celui d’une « légende dorée » qui se caractérisait par des marches inexorables vers la République ou le progrès économique et social, ni celui d’une « légende noire », réduite à l’oppression des ouvriers et des indigènes. Au lieu d’édifier les élèves, notre métier est de les initier […]

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Québec : Enseignement de l’histoire au secondaire: la réforme est reportée

13 mai 2016 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La réforme de l’enseignement de l’histoire du Québec et du Canada au secondaire n’aura pas lieu à l’automne prochain comme prévu, a confirmé le ministère de l’Éducation, jeudi. Au lieu de cela, le ministère effectuera des changements au programme pour qu’il reflète mieux les minorités culturelles et linguistiques de la province, selon une source au […]

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