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Histoire Lyonel Kaufmann

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Didactique

Quand Ludovia rencontre Larry Cuban

31 août 2010 by Lyonel Kaufmann

Dans son dernier billet de blog, Larry Cuban éclaire, une nouvelle fois diront certains, la confusion existant depuis la nuit des temps technologiques entre intégration technologique et réforme pédagogique.

Il y revient au travers d’un article publié en 2005 par Judi Harris et surtout d’un article rétrospectif publié la même année par McMillan Culp, Honey et Mandinach. ((Larry Cuban « Confusing Technology Integration with Instructional Reform ». Judi Harris (« Our Agenda for Technology Integration: It’s Time to Choose » et McMillan Culp, Honey et Mandinach «A retrospective on twenty years of education technology policy»))

Dans son éditorial de 2005, Judi Harris tentait d’expliquer les raisons pour lesquelles une série et projets d’intégration des technologies en milieu scolaires -le langage LOGO dans les années 1980 ou l’abandon ces dernières années des programmes d’un ordinateur pour un élève- étaient considérés comme des échecs. Pour elle, deux raisons principales

  • le technocentrisme
  • et le dogmatisme pédagogique.

Le technocentrisme pour Harris consiste à chercher des utilisations pédagogiques particulières pour les outils technologiques alors que pour la majorité des enseignants et directeurs d’école l’intégration des technologies n’est pas la finalité en soi, mais qu’il s’agit avant tout d’apprendre. Ce hiatus était d’ailleurs perceptible à Ludovia entre « influenceurs » et décideurs territoriaux.

Le dogmatisme pédagogique consiste à associer nouvelles technologies et la nécessité d’un basculement vers une pédagogie « constructiviste ». A ce sujet, Judi Harris s’interroge sur cette soi-disant nécessité. Preuve en est, pour elle, que les usages des technologies en Europe, en Asie et aux Amériques mettent en évidence combien de nombreux et puissants outils technologiques finissent par être utilisés pour appuyer l’enseignement centré sur l’enseignant. Elle en appelle à la séparation des objectifs de transformation de l’enseignement-apprentissage de ceux de l’intégration des technologies. Cet appel lancé en 2005 a depuis trouvé peu d’écho.

Pour sa part, « A retrospective on twenty years of education technology policy » est un article consacré aux défis et opportunités d’intéger la technologie dans les collèges et lycées américains. Il synthétise les recommandations faites dans différentes publications consacrées de 1983 à 2005 à ces questions. La version originale de leur travail devait contribuer à planifier et développer le nouveau plan national éducatif en matière de technolgie (National Education Technology Plan). Ce plan était destiné à informer et à guider les décideurs dans leurs efforts pour s’assurer que les écoles seront en mesure d’utiliser efficacement la technologie pour appuyer un enseignement de haute qualité et l’apprentissage pour tous les élèves. ((«This plan, mandated by the NCLB legislation, is intended to inform and guide policymakers in their efforts to ensure that schools will be able to use technology effectively to support high-quality teaching and learning for all students.»))

Trois questions guidaient les auteurs dans leur analyse:

  • Why do we invest in educational technologies? What rationales have shaped these investments?
  • What are the requisite steps to ensure that technologies are effectively implemented? What specific recommendations have been given priority?
  • What assumptions underlie our vision for how technologies can impact teaching and learning, and how have these changed?

Les auteurs constataient que le consensus augmentait concernant les attentes des éducateurs/enseignants et du public au sujet de la littéracie numérique. Ceux-ci la définissait comme étant la capacité à utiliser les ordinateurs, à communiquer, à localiser et gérer l’information et, peut-être le plus important, à utiliser efficacement ces outils pour appuyer l’apprentissage des savoirs.

Concernant les recommandations faites pour appuyer et soutenir les investissements. Les auteurs ont identifiés sept points-clés à l’intention des décideurs:

  1. Améliorer l’accès, la connectivité et l’infrastructure nécessaire;
  2. Créer un contenu et des logiciels de plus haute qualité ;
  3. Fournir de manière plus soutenue, un développement professionnel de haute qualité et soutenir les enseignants qui cherchent à innover et à se développer en la matière;
  4. Augmenter le financement provenant de sources multiples pour une série d’activités pertinentes;
  5. Définir et promouvoir le rôle des différents partenaires, y compris le public et le secteur privé;
  6. Accroître et diversifier la recherche, la mesure et l’évaluation des dispositifs;
  7. Examiner, réviser et mettre à jour les règlements et les politiques qui influent sur l’utilisation en classe de technologie, notamment en matière de confidentialité et de sécurité.

Dans le contexte actuel de raretés des ressources à disposition des pouvoirs publics, ces points-clés semblent tenir de la gageure. D’autant qu’il s’agit de développer une approche combinée et non successive de ces sept points.

Dans le domaine de la recherche et de l’efficacité dans l’emploi des technologies à l’école, le rapport « Teachers’ Tools for the 21st Century » du  Department of Education US de 2000 identifiait neuf questions essentielles à examiner

  1. Comment l’utilisation des ordinateurs, l’Internet et d’autres applications par les enseignants et les étudiants affectent le rendement des élèves, les connaissances et les compétences?
  2. Quel est l’impact de l’informatique et de l’utilisation d’Internet sur la manière dont les enseignants enseignent et les élèves apprennent, et quel est l’impact plus large sur la réforme de l’éducation?
  3. Quels coûts et avantages a l’investissement dans la technologie comparativement à d’autres innovations pédagogiques, telles que des classes plus petites ou de l’enseignement individualisé?
  4. Quels sont les types de technologies disponibles dans les écoles (par exemple, la qualité / vitesse, les types de connexions Internet, les applications logicielles)?
  5. Quels sont les changements organisationnels dans les écoles qui permettront l’utilisation accrue des technologies (par exemple, l’efficacité administrative, les connexions domicile-école, la communication collégiale) ou la viabilité de la mise en œuvre de la technologie et de son utilisation?
  6. Quelles sont les dépenses budgétaires en matière de technologie éducative au niveau de l’école, du district, de l’Etat, et au niveau national?
  7. Quelles sont les stratégies de perfectionnement professionnel et de soutien technique pour améliorer une utilisation efficace par les enseignants de la technologie?
  8. Quels sont la durée et le type de technologie utilisée dans l’enseignement et l’apprentissage à l’intérieur et l’extérieur de l’école?
  9. Quels sont les effets de différents types d’applications de la technologie sur certains types d’étudiants (par exemple, élèves déficients en anglais courant, l’éducation spécialisée ou les élèves doués et talentueux)?

Leur revue scientifique se concluait sur la question suivante:

Quelles sont les hypothèses sous-tendent notre vision sur la façon  dont les technologies peuvent avoir un impact l’enseignement et l’apprentissage?

La réponse d’un des premiers rapports datant de 1988 (Power On! (Office of Technology Assessment, 1988) identifiait quatre ingrédients cruciaux dans la maturation des technologie en éducation et permettant de soutenir efficacement l’éducation en collège et lycée:

  • un accès à la technologie,
  • un appui soutenu pour les éducateurs pour apprendre à utiliser la technologie,
  • le développement de logiciels éducatifs,
  • l’assurance que la recherche et de développement n’est pas seulement soutenu, mais étroitement liée aux besoins et aux priorités des praticiens.

Ces quatre éléments préfiguraient les recommandations formulées dans de nombreux rapports publiés au cours des années suivantes.

A partir de 1995, le ton change significativement dans les rapports de politique éducative. Désormais, en réponse à l’émergence d’Internet comme un des principaux moteurs des changements dans les affaires, la vie civique et, dans une certaine mesure, de l’éducation, ces rapports politiques commencent à présenter les technologies d’enseignement en tant que moteur de la réforme scolaire, plutôt que comme une trousse d’outils et de ressources. Dans ces rapports, la technologie devient un outil de transformation, qui promet, tout simplement par sa présence et ses moyens, à provoquer des changements dans la façon dont les enseignants enseignent, dans l’organisation des écoles, et dans la manière dont les élèves travaillent ensemble et apprennent. Durant cette période, la plupart des rapports commencent également à présenter les praticiens, leurs besoins et leurs intérêts sous un éclairage différent. Les enseignants sont désormais regardés en grande partie en fonction de ce qui est présenté comme étant leurs «lacunes».

En 1995, par exemple, l’apprentissage à distance est largement utilisé des cours de langue étrangère dans les écoles rurales et le traitement de texte et les ressources numériques sont utilisés avec une fréquence accrue par les enseignants de tous les niveaux et tous types d’écoles confondus. Cependant, dans les rapports produits peu de temps après, ces mesures sont déconsidérées et jugées comme insignifiantes face au potentiel radical de changement et de transformation qu’offre la technologie. Un fossé commence alors à émerger.

Au début des années 2000, peu avant la publication de ce rapport de synthèse, les auteurs notent qu’une foule d’influences, à la fois internes et externes, ont incité à revoir la relation des technologies à la pratique et à revoir les réalisations et les défis auxquels les praticiens doivent faire face. Ce réexamen est, en partie, une réponse à des résultats suggérant que la technologie en soi ne contribue guère à conduire des améliorations fondamentales dans l’enseignement et l’apprentissage.

Parallèlement, les rapports de recherche constatent que même avec un câblage complet des établissement et l’accumulation de l’infrastructure des télécommunications dans l’éducation, les innovations technologiques ((favorisées par la communauté des chercheurs et destinées à favoriser les démarches d’enquête, de collaboration, ou de relations re-configurées entre élèves et enseignant)) continuent à n’être utilisées que par un infime pourcentage des enseignants aux Etats-Unis. Au lieu de cela, les enseignants se tournent vers des outils comme les logiciels de présentation et des outils de gestion tels que les ENT (environnement numérique de travail) destinées à soutenir et à améliorer leurs pratiques actuelles. Ce sont là, pour les auteurs, les succès réels de la technologie dans les classes américaines.

En 2005,  les rapports sur les politiques les plus récentes mettaient en avant la nécessité de faire un usage productif des données d’évaluation, de fournir des ressources de plus en plus individualisées et flexibles de perfectionnement professionnel et de réaliser des économies de nature administrative.

En conclusion, deux thèmes principaux ressortent de cette analyse de 20 années de politique de recommandations concernant les investissements en technologie dans l’éducation. Le premier est le flux et le reflux des besoins des praticiens et des questionnements relatifs à  la technologie en tant que partie  intégrée du système éducatif. La deuxième est la nécessité d’une meilleure compréhension entre les chercheurs et les décideurs sur la nature systémique de l’évolution de l’éducation en général et de l’intégration des technologies éducatives en particulier.

Par ailleurs, parmi les réussites méconnues, les auteurs pointent, par exemple, la croissance soutenue de l’apprentissage à distance, en particulier dans les écoles rurales. Celle-ci a eu un impact significatif sur ce qui paraissait être un défi insurmontable : fournir toute une gamme de possibilités de perfectionnement professionnel pour ces enseignants en milieu rural et offrir à leurs élèves la même diversité de cours que ceux offerts aux étudiants vivant dans d’autres contextes.

Pour autant, le défi de l’école du XXIe siècle reste complexe et combine une multitude de facteurs:

The world in which we live is increasingly sophisticated, multifaceted and nuanced. People need high-level learning skills to act, respond, learn and adjust to ever-changing circumstances. As the world grows increasingly complex, success and prosperity will be linked to people’s ability to think, act, adapt and communicate creatively. ((Le monde dans lequel nous vivons est de plus en plus sophistiqué, multiforme et nuancé. Les gens ont besoin d’un haut niveau d’apprentissage, des compétences d’agir, de réagir, d’apprendre et de s’adapter aux circonstances en constante évolution. Comme le monde devient de plus en plus complexe, le succès et la prospérité sera liée à la capacité des gens à penser, d’agir, d’adapter et de communiquer de manière créative.))

Partnership for 21st Century Skills. (2003). Learning for the 21st century. Washington, DC. http:www.21stcenturyskills.org

Pour les auteurs, il s’agissait pour les 20 prochaines années de trouver un équilibre

  • entre les exigences de l’amélioration des pratiques au fil du temps et les préoccupations du public tels que la responsabilité et l’équité,
  • entre le cycle de changement dans la technologie et le cycle de changement dans les écoles,
  • entre les compétences de demain et les compétences d’aujourd’hui.

Nous n’en avons certainement pas terminé ni avec le flux et le reflux, ni avec les tâtonnements…

Classé sous :Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Publications Balisé avec :éducation, Larry Cuban, ludovia2010, Réforme, technologies

Comment la science fabrique des contes de fées | Pris(m)e de tête

30 juillet 2010 by Lyonel Kaufmann

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Il y a peu, un beau conte de fées se trouvait […] dans tous les manuels scolaires. Une histoire touchante mais… fausse et biaisée. Dans une publication teintée d’humour, l’anthropologue et féministe Emily Martin décrypte avec précision les stéréotypes masculins et féminins utilisés en biologie de la reproduction. L’ovule est passif, fragile et dépendant, la menstruation est un échec de la reproduction et les ovaires voués à la dégénérescence. La femme est donc improductive et gaspilleuse de son stock d’ovules  ! Au contraire, le spermatozoïde est fuselé, rapide, autonome, un petit bijou de technologie, et la spermatogenèse ne s’arrête jamais, renouvelant constamment les gamètes. En bref, les processus biologiques féminins apparaissent toujours moins dignes que leurs homologues masculins.

via Comment la science fabrique des contes de fées | Pris(m)e de tête.

Image: ntr23 sur Flick, licence CC

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire

Film & Histoire : Le débarquement de Normandie

27 juillet 2010 by Lyonel Kaufmann

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La pause estivale est l’occasion de rattraper ses retards en lecture de toutes sortes. Je vous proposerai donc quelques ouvrages ou lecture en ligne en lien avec le cinéma et l’histoire. Pour le reste, le site tournera très certainement au ralenti. Bon été!

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Olivier Wieviorka est l’auteur en 2007 de l’Histoire du débarquement en Normandie – Des origines à la libération de Paris, 1941-1944. A proprement parler son propos n’est pas directement lié aux oeuvres cinématographiques telles Le Jour le plus long ou Il faut sauver le soldat Ryan. Pourtant sa lecture en est un indispensable contrepoint.

En effet, le Jour J, cet événement sur lequel on pense tout savoir et auquel le cinéma semble avoir définitivement forgé une légende, fait l’objet d’un examen particulièrement critique de la part d’Olivier Wieviorka. L’histoire proprement militaire que reprend O. Wieviorka diffère de sa version cinématographique : au jour J, plutôt réussi et pas si meurtrier que cela, succède une épuisante campagne dans le bocage contre une armée allemande bien accrochée. Du 6 juin au 31 juillet, en effet, les armées alliées piétinant sur leurs objectifs eurent à subir des pertes considérables dans des combats rapprochés et brutaux.

Le compte-rendu de la Revue Sciences humaines met aussi en évidence que

Pour la première fois, O. Wieviorka relève l’incidence élevée des pertes par dépression, automutilations, abandons de poste (25 à 33 % des pertes non fatales) et évoque la manière dont les services de santé improvisèrent une prise en charge de ces cas. L’issue viendra de la reprise des succès militaires, mais entretemps le sentiment que ces soldats anglais, canadiens ou américains, même expérimentés, n’allaient pas si souvent combattre la fleur au canon pour la démocratie et contre le nazisme, mais désespéraient souvent de revoir leur pays, s’est imposé au lecteur.

Nous sommes ainsi bien loin de John Wayne et plus proche de la chronique d’hommes ordinaires.

Pour la Revue d’historique des armées, l’ouvrage de Wieviorka

apporte une étude précise, détaillée et qui envisage le débarquement dans tous ses aspects : politiques, économiques, sociaux et diplomatiques. Mais cela reste avant tout un ouvrage d’histoire militaire.

Les comptes-rendus ou interviews:

  • Le compte-rendu de la Revue Sciences humaines
  • Le compte-rendu de la Revue historique des armées
  • l’interview en 2009 du journal Le Monde : Olivier Wieviorka : « Le débarquement est aujourd’hui présenté sous un jour moins triomphaliste »

Pour sa part, l’article fort complet de la Bataille de Normandie sur Wikipedia propose une bibliographie fort utile de cette bataille ainsi qu’une brève filmographie et une galerie de photographies. Bibliographie où l’ouvrage de Wievorka figure en bonne place.

Olivier Wievorka (2007). Histoire du débarquement en Normandie : des origines à la libération de Paris (1941-1944). Paris: Seuil (collection L’univers historique), 441 pages.

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Outils enseignement, Publications Balisé avec :39-45, Cinéma, Débarquement, film&histoire, France, Histoire, Normandie

Film & Histoire : La Résistance

21 juillet 2010 by Lyonel Kaufmann

La pause estivale est l’occasion de rattraper ses retards en lecture de toutes sortes. Je vous proposerai donc quelques ouvrages ou lecture en ligne en lien avec le cinéma et l’histoire. Pour le reste, le site tournera très certainement au ralenti. Bon été!

Dans son article «Les représentations successives de la Résistance dans le cinéma français» paru en 2008 dans la Revue historique des armées, Jean-François Dominé nous offre un panorama de la représentation de la Résistance dans le cinéma français de 1944 à 2008.

Jean-François Dominé nous propose un découpage en quatre époques auxquelles nous ajoutons des films emblématiques de celles-ci et cités dans l’article:

  • 1944-1945, la Résistance magnifiée : La Bataille du Rail de René Clément (1946)
  • 1946-1957, la Résistance en retrait : Le Silence de la mer de Jean-Pierre Melville (1949) et La Traversée de Paris de Claude Autant-Lara (1956).
  • 1958-1969, le renouveau de la Résistance : Paris brûle-t-il ? de R. Clément (1966), La Grande vadrouillede Gérard Oury (1966) et L’Armée des ombres de Jean-Pierre Melville (1969)
  • 1971-1983, la Résistance en question :  Le Chagrin et la pitié de Marcel Ophüls et Alain de Sédouy (1971), Lacombe Lucien de Louis Malle (1974) et Papy fait de la Résistance de Jean-Marie Poiré (1983)
  • 1984-1993, aux marges de la Résistance : Une Affaire de femmes (1988) et L’Œil de Vichy (1993) de Claude Chabrol, Au revoir les enfants de Louis Malle (1987) et Uranus de Claude Berri (1990)
  • Depuis 1994, en mémoire de la Résistance : Un héros très discret de Jacques Audiard (1995), Lucie Aubrac (1997) de Claude Berri, Monsieur Batignole de Gérard Jugnot (2002) et Laissez-passer de Bertrand Tavernier (2002)

Dans l’immédiat après-guerre émerge un courant patriotique rapidement tari. Sous la IVe République, la reconstruction mais surtout la guerre d’Algérie font un peu oublier la Seconde Guerre mondiale et la Résistance. Le retour du général de Gaulle entraîne un regain d’intérêt pour celle-ci. S’ouvre, en 1970, une période de remise en cause du mythe de la France unie et résistante qui prévalait jusqu’alors. Apparaît également un intérêt nouveau pour les aspects méconnus de la Résistance: la mémoire juive, l’action des étrangers, le rôle des femmes, les excès de la Libération. Depuis une douzaine d’années, la Résistance est devenue une lointaine référence à laquelle le cinéma rend hommage.

A la suite de Dominé, nous noterons que plusieurs cinéastes sont revenus à plusieurs reprises dans leurs oeuvres sur l’Occupation et la Résistance (Chabrol, Clément, Melville) à des périodes différentes. C’est certainement un angle de travail intéressant.

En conclusion Dominé souligne qu’

En d’autres mots, le cinéma a représenté la Résistance d’une manière correspondant le plus souvent à l’image que s’en faisait l’opinion. C’est pourquoi il l’a tour à tour magnifiée, explorée, interrogée, critiquée, parodiée, citée et honorée.

Une nouvelle fois, le cinéma joue le révélateur de son époque concernant le regard que celle-ci porte sur un passé proche ou lointain. Les lecteurs assidus de ce blog ne devrait plus s’en étonner.

Jean-François Dominé, « Les représentations successives de la Résistance dans le cinéma français » Revue historique des armées, 252 | 2008, [En ligne], mis en ligne le 05 août 2008. URL : http://rha.revues.org//index3173.html. Consulté le 20 juin 2010.

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Film & Histoire : 14-18 au cinéma

13 juillet 2010 by Lyonel Kaufmann

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La pause estivale est l’occasion de rattraper ses retards en lecture de toutes sortes. Je vous proposerai donc quelques ouvrages ou lecture en ligne en lien avec le cinéma et l’histoire. Pour le reste, le site tournera très certainement au ralenti. Bon été!

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En 2008, Laurent Véray, maître de conférences en études cinématographiques à l’université Paris X-Nanterre, publiait La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire. Photographies, affiches de films et photogrammes figurent à chaque page et confèrent, de fait, à cet ouvrage un intérêt supplémentaire.

Deux comptes-rendus de cet ouvrage vous fourniront d’utiles informations complémentaires sur cet ouvrage:

  • Mémoire visuelle de la Grande Guerre (nonfiction.fr)
  • Le compte-rendu de la Cliothèque (Clionautes)

Laurent Véray (2008). La Grande Guerre au cinéma. De la gloire à la mémoire. Paris: Ramsay, coll. «Cinéma», 240 pages

Mise à jour (26.01.2014)

Autre compte-rendu désormais disponible en ligne et en libre-accès :

  • François Amy de la Bretèque, « Laurent Véray, La Grande Guerre au cinéma, de la gloire à la mémoire », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze [En ligne], 58 | 2009, mis en ligne le 01 octobre 2012, consulté le 25 janvier 2014. URL : http://1895.revues.org/3983

Comme l’indique de la Bretèque : «La réflexion de Laurent Véray sur la Première Guerre mondiale s’inscrit explicitement dans une école de pensée historiographique précise, celle dite « de Péronne ».» 

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Outils enseignement, Publications Balisé avec :14-18, Cinéma, film&histoire, Histoire

Napoléon 1 Caricatures | Biblioweb

9 juillet 2010 by Lyonel Kaufmann

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Les leçons du grand acteur Talma au nouvel empereur.

Biblioweb nous propose un très intéressant inventaire des ressources relatives à la caricature napoléonienne. Les ressources présentées sont essentiellement issues du résultat de ses recherches et l’inventaire se conclut sur une sélection d’ouvrages.

L’article: Napoléon 1 Caricatures | Biblioweb.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, sur le web Balisé avec :caricature, Napoléon

Twitter : derrière l'expérience, des élèves ! | Ma dixième année

8 juillet 2010 by Lyonel Kaufmann

Avec ces élèves que « plus personne ne voulait », nous sommes partis à Londres et en Normandie sur une étude de la seconde guerre mondiale. Nous sommes repartis deux ans plus tard à Liverpool sur les traces des Beatles et de la révolution industrielle. Je leur ai fait chanter du Eicher,  Aznavour, du JL Aubert et « Penny lane » est devenu notre hymne. Nous sommes allés souvent au cinéma avec le processus « lycéens et cinéma » voir . Nous avons crée deux expos : « sociétés davant et de maintenant » et « haïku tatoo ». Nous sommes allés à la plage, à la piscine, au théâtre. Nous avons traversé la tempête Xynthia et leurs tempêtes personnelles souvent aussi douloureuses. Ils ont participé au printemps des Poètes, débattu sur de grandes questions de société, critiqué léconomie chinoise, découvert Mandela ou Seznec, lu Fottorino, se sont révoltés en voyant « Welcome » sur la condition des immigrés à Calais. ILs ont participé aux concours « faites la Une » et « creation dun poème »…

via Ma dixième année – Twitter : derrière lexpérience, des élèves ! | frompennylane.blogspace.fr.

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L’imprévu cinématographique – Laurent Véray | Cinémadoc

29 juin 2010 by Lyonel Kaufmann

“La reconstitution du passé n’est plus la seule motivation, ni le seul centre d’intérêt. Pas plus que les historiens, ces cinéastes ne cherchent à reconstituer la réalité d’hier à l’état brute. Ils interrogent au contraire la trompeuse évidence des images qu’ils utilisent, remettent en question leur prétendue objectivité, proposent d’autres lectures.”

Laurent Véray, « L’Histoire peut-elle se faire avec des archives filmiques ? », 1895, n°41, Archives, 2003, [En ligne], mis en ligne le 13 février 2007. URL : http://1895.revues.org/document266.html. Consulté le 29 juin 2010.

Dans cet article, ce qui intéresse Laurent Véray, c’est la manière dont : “Écrire l’histoire et filmer l’histoire peut relever d’un même régime de sens et de vérité”, soit “la mise en film de l’histoire”.

Rémy Besson poursuit son parcours et son état du champ concernant l’histoire et le cinéma au travers d’oeuvres charnières. Une nouvelle fois, il nous éclaire sur un article consultable en ligne. Doublement précieux!

via L’imprévu cinématographique – Laurent Véray | Cinémadoc.

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Quand le film défie l’historien – Robert A. Rosenstone | Cinémadoc

24 juin 2010 by Lyonel Kaufmann

Dans son article, Robert Rosenstone part du constat que les historiens critiquent les films historiques, car ils interprètent ces derniers à l’aune de leurs propres exigences académiques. Pour l’auteur, cette critique masque un double déni. En fait, d’un côté les historiens critiquent les films car ils se rendent compte qu’ils assument également la transmission du passé et, de l’autre, ils refusent d’accepter que les films influencent également leur vision du passé. Il invite par conséquent ses collègues à “prendre au sérieux” le cinéma (p. 164). Il divise ensuite le cinéma en trois catégories (fiction, documentaire, docudrama) et choisit de s’intéresser à la fiction. Il divise cette catégorie en deux : les films grand public et les films expérimentaux, qu’il nomme post-modernes.

Robert A. Rosenstone, “”Like writing history whith lighting” : Film historique/vérité historique“, Vingtième Siècle. Revue d’histoire, n°46, 1995, p. 163

Pour le reste, je ne peux que vous inciter à lire l’entier de l’excellent article de Rémy Besson. En plus, vous avez aussi la possibilité de lire en ligne l’article de Rosenstone.

via Quand le film défie l’historien – Robert A. Rosenstone | Cinémadoc.

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Problématiser 14-18 : un armistice de 21 ans?

22 juin 2010 by Lyonel Kaufmann

Les préoccupations des historiens peuvent aider les enseignants à construire une problématique à laquelle leurs élèves devront ensuite répondre. En voici un exemple à l’aide d’un article de 2008 paru dans la Revue historique des armées.

En 2008, Georges-Henri Soutou s’interroge : 1918 représentait-elle la fin de la Première Guerre mondiale? Son article s’intéresse notamment à la situation en Allemagne après la signature de l’armistice ainsi que sur les motivations de Ludendorff. De manière générale, pour Soutu, il s’agissait non pas d’armistices militaires, mais politico-militaires. D’où l’importance de cette période au cours de laquelle s’arrête la Grande Guerre, mais alors que les traités de paix se font attendre. La fin de son article, fort intéressant dans son ensemble, nous offre ensuite un bel exemple permettant de problématiser la fin du conflit et de projeter les élèves dans l’étude de l’entre-deux-guerres et la Deuxième Guerre mondiale. Nous sommes également en présence d’un travail d’histoire maniant une histoire-événementielle et une histoire-problème.

Il conclut par une interrogation: Un armistice de 21 ans ?

Puis il poursuit en posant les termes du débat historiographique apparu dans les années 1980:

Une question préoccupe les historiens depuis les années 1980 : la Deuxième Guerre mondiale, guerre totale, qui a fait 50 millions de morts, qui a vu les génocides les plus graves de l’histoire, qui a vu l’utilisation de l’arme nucléaire, était-elle un phénomène spécifique ? Ou bien faut-il considérer qu’elle prolongeait la Première Guerre mondiale, après une sorte d’armistice de 21 ans, dans ce que certains appelaient une « guerre de Trente Ans » (l’expression fut employée à l’époque par de nombreux grands responsables, comme Churchill et de Gaulle, qui avaient très nettement l’impression d’assister à la suite de l’épisode précédent) ?

Dans les lignes précédentes, l’article proposait des éléments qui peuvent être exploité dans le sens d’une Guerre de Trente Ans. Puis, dans les lignes conclusives, l’article propose ensuite des éléments invitant dans le sens d’une spécificité du deuxième conflit mondial. Ainsi en est-il de son caractère de conflit idéologique alors que la Première Guerre mondiale était essentiellement un affrontement de type national ou de conflit total, «s’évadant très largement des lois de la guerre et du droit des gens traditionnel, encore à peu près respectés en 1914-1918.»

Dans tous les cas, un joli point de départ pour construire une séquence d’enseignement englobant la conclusion de 1918, l’entre-deux-guerres et la Deuxième Guerre mondiale. Une problématique non négligeable lorsqu’on ne dispose que d’une ou deux périodes d’enseignement par semaine.

via 1918 : la fin de la Première Guerre mondiale ?.

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Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

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Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

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Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

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Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

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Dans le Japon de la fin du XVIe siècle : «Assassin’s Creed Shadows» sort enfin.

23 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La série vidéoludique des «Assassin’s Creed» d’Ubisoft comprend désormais un nouvel opus, situé dans le Japon de la fin du XVIe siècle. Les enjeux financiers de cette sortie sont importants pour la société Ubisoft en grande difficulté actuellement. Elle y jouerait son avenir. «Assassin’s Creed Shadows» est d’autant plus attendu que sa sortie a été […]

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

Tirés de nos archives

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Exposition Ibn Khaldoun (lien)

4 décembre 2007 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La figure d’Ibn Khaldoun Site de l’exposition consacrée en 2007 à Ibn Khaldoun qui a été l’un des plus grands intellectuels musulmans et appartenait à une famille hispano-musulmane établie dans la province de Séville. (tags: Histoire IbnKhaldoun)

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Sac de plage : Le goût de l’archive à l’ère numérique | Projet éditorial

15 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Frédéric Clavert (frederic.clavert@uni.lu) et Caroline Muller (caroline.muller@univ-reims.fr) nous présente l’objet de leur projet éditorial dont vous pouvez suivre la passionnante élaboration en ligne. Concernant l’origine du projet, voici la discussion collective initiale autour d’un tweet. Un passionnant working progress qui se lit comme un roman policier. A tester à la plage ?! « En 1989, Arlette Farge publie […]

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Un général, des généraux : les coulisses du putsch d’Alger du 13 mai 1958 et le retour de de Gaulle sur un air d’opéra-bouffe

14 juin 2022 Par Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Le retour aux affaires de l’Homme du 18-juin a perdu depuis longtemps son aura providentielle. Le scénario d’Un général, des généraux bâti par Nicolas Juncker se fondant strictement sur les faits, il fallait trouver un angle saillant pour conter l’arrivée du messie de Colombey à l’Elysée, précédée du grand cirque de ses apôtres algérois et […]

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“Avec cette lettre cesse le jeu et commence l’indéfendable. Supprimer la formation des maîtres, placer ces nouveaux maîtres “dans des classes”, attendre que certains d’entre eux s’effondrent, et leur signifier par courier hiérarchique que “les élèves ont le droit d’avoir devant eux des enseignants compétents” et que le cas échéant ils feraient mieux “de démissionner”, est une stratégie managériale ayant effectivement déjà fait ses preuves, et dont l’avantage est de révéler à ceux qui l’ignoreraient encore l’étymologie du mot “cynisme”. Comme des chiens. Vous avez, “messieurs qu’on nomme grands”, merveilleusement contribué à l’enrichissement de l’horizon sémantique du cynisme : ce qui était au départ le seul mépris des convenances sociales, désignera désormais également le total et absolu mépris de l’humain.”

14 octobre 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lettre à Laurence |OWNI

A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

4 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’atelier «Qvotidie» propose aux élèves romands de résoudre une enquête dans la Rome antique, un jeu de rôle pédagogique qui complète et rafraîchit les méthodes d’enseignement. Reportage du journal Le Temps au Gymnase Provence à Lausanne. « D’un point de vue pédagogique, «le jeu touche aux compétences transversales du plan d’études romand: collaboration, communication, stratégie d’apprentissage, pensée […]

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France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, […]

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Revue de Presse : Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz | Libération

9 avril 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Witold Pilecki témoigne à Varsovie le 3 mars 1948 (Photo PAP. AFP) Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Witold Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et interner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros […]

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