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Histoire Lyonel Kaufmann

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Comment enseigne-t-on l’Histoire en France depuis le XIXe siècle ? – Nonfiction.fr

1 juin 2018 by Lyonel Kaufmann

L’ouvrage Sur l’enseignement de l’Histoire de Laurence de Cock est publié à un moment où les débats sur la place de l’Histoire dans la société et dans l’enseignement en France sont à nouveau exacerbés entre, d’une part, les historiens qui prônent une histoire scientifique et impartiale et, d’autre part, ceux qui, qualifiés par leurs adversaires « d’historiens de garde », voudraient que l’Histoire soit un « roman national » en charge de la formation des citoyens.

Dans ce livre, l’historienne et enseignante Laurence de Cock, co-fondatrice du collectif Aggiornamento, retrace les grandes évolutions de l’enseignement de l’Histoire en France et propose plusieurs idées pour une réforme de la façon d’enseigner afin d’ouvrir de nouvelles pistes aux professeurs, aux élèves et aux étudiants.

Nonfiction.fr vous en présente une recension que je vous invite à lire

La conclusion de la recension de Nonfiction.fr :

La lecture de Sur l’enseignement de l’Histoire constitue une vraie mise au point épistémologique sur la discipline historique, sur la façon de l’enseigner et sur les attentes des élèves et de la société. Il faut saluer l’effort de pédagogie de Laurence De Cock. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce livre n’est pas uniquement destiné aux enseignants, mais pourra intéresser tous ceux qui souhaitent comprendre les enjeux de l’enseignement de cette matière depuis le XIXe siècle. En effet, et contrairement à d’autres disciplines scolaires, l’Histoire est souvent au cœur de débats du fait de la demande sociale qui l’entoure.

Toutefois, faire de l’Histoire, ce n’est pas faire n’importe quoi. Il existe une vraie démarche scientifique à respecter pour éviter les erreurs, surtout dans l’enseignement. Laurence De Cock, défenseuse d’une école émancipatrice, montre ici comment, selon la façon d’enseigner cette matière, on peut susciter chez les élèves un vrai questionnement sur le passé et le présent. Elle pousse les enseignants à développer de nouvelles méthodes pédagogiques visant à donner aux élèves des méthodes et des savoirs pour comprendre et analyser le monde actuel. Ainsi, Sur l’enseignement de l’Histoire devrait être une lecture obligatoire pour les enseignants qui s’interrogent sur la meilleure façon de faire leur métier

Laurence De Cock, Sur l’enseignement de l’Histoire. Débats, programmes et pratiques de la fin du XIXe siècle à nos jours, Paris, Libertalia, collection « Ceux d’en bas », 2018, 336 pages. Pour le commander en Suisse avec le livre.ch ou au format ePub sur e-readers.ch.

Une présentation de l’ouvrage par l’auteure :

Source : Comment enseigne-t-on l’Histoire en France depuis le XIXe siècle ? – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Audrey Kichelewski : Les Survivants. Les Juifs de Pologne depuis la Shoah

30 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

Comment continuer à vivre dans un pays hostile ? Telle est la question posée par l’historienne Audrey Kichelewski à l’aune de l’histoire des Juifs en Pologne depuis la fin de l’Holocauste.

La présentation de l’ouvrage par l’éditeur :

Entre 1939 et 1945, le meurtre systématique de près de 90 % de plus de trois millions de Juifs polonais laisse exsangue l’une des communautés juives les plus florissantes du monde d’avant-guerre. Les dizaines de milliers de survivants font alors face à l’incompréhensible : la persistance d’un antisémitisme après Auschwitz. Craignant leurs voisins polonais mais fuyant aussi le nouveau régime socialiste, plus de la moitié des juifs rescapés choisirent les chemins de l’exil. Que devinrent ceux qui restèrent dans une Pologne devenue communiste ? Ce livre retrace l’histoire oubliée de ces survivants et de leur descendance, à travers la manière dont ils ont été perçus par la société et les autorités polonaises. Entre assimilation systématique, efforts pour préserver la mémoire juive et rejet récurrent lors de soubresauts à caractère antisémite, les débats demeurent toujours vifs sur les relations polono-juives.
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Extraits de la recension de Nonfiction.fr

A la sortie de la Deuxième Guerre mondial, outre le deuil, qui plus est dans un pays en ruines – la Pologne ayant à déplorer la mort de 6 millions de citoyens dont plus de 3 millions de Juifs polonais –, les communautés juives polonaises sont immédiatement rejetées à leur retour. En plus des 60 000 Juifs qui se sont cachés ou ont survécu pendant la guerre, 350 000 Juifs rentrent d’URSS où ils avaient été évacués lors de l’invasion du pays par l’Allemagne nazie.

Confrontés à des questions inquisitoriales sur le fait d’avoir survécu, les Juifs polonais subissent, au même moment, les violences antisémites de nationalistes polonais motivées et justifiés par l’antijudaïsme chrétien.

Ces violences ont une double conséquence. La première est le départ de Pologne d’une partie des Juifs principalement vers Israël et, plus marginalement, vers le monde occidental (France et Etats-Unis). La deuxième voit l’utilisation de ces violences par le pouvoir communiste comme prétexte afin d’élargir le spectre de la répression à toutes les formations non communistes en Pologne, quand bien même elles n’étaient pas systématiquement antisémites.

Source : Les Juifs en Pologne après Auschwitz – Nonfiction.fr le portail des livres et des idées

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Publications

Les 33 premières années de Lincoln en archives numérisées

24 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Connu comme le président qui a aboli l’esclavage et dont l’élection a provoqué la guerre de Sécession, la figure d’Abraham Lincoln ne cesse de fasciner. L’Abraham Lincoln Presidential Library and Museum (ALPLM), dans l’Illinois, a numérisé et mis en ligne tous les documents relatifs aux trente premières années du Président. On y retrouve, pêle-mêle, gribouillages d’enfance, documents personnels et oppositions législatives à l’esclavage.

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Affidavit d’Abraham Lincoln concernant Joseph Tibbs, 4 January 1833

Le projet « The presidential library’s Papers of Abraham Lincoln », mis à la disposition des chercheurs, des enseignants ou encore de tous les curieux, sur le site de la Bibliothèque — celui-ci sera amélioré au fur et à mesure des retours des usagers —, couvre les trente premières années de l’un des présidents les plus aimés de l’histoire des États-Unis. Tout débute à sa naissance, en 1809, jusqu’à la fin de sa carrière législative, en 1842.

Au total, on retrouve 340 documents qui ont été écrits par ou à Lincoln. L’ALPLM propose aussi la lecture de 4 839 documents concernant le contexte historique. Le document le plus insolite ? Un petit classeur, utilisé par Lincoln lorsqu’il était élève. Il y apprend à soustraire, multiplier, diviser ou encore calculer. Y sont annotés également quelques petits commentaires et… des poèmes.

Source : Les 33 premières années de Lincoln en archives numérisées

Classé sous :Humanités Digitales, Nouvelles de l'histoire, Publications

La participation de Suisses à la traite négrière

24 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Olivier Pavillon, «Des Suisses au cœur de la traite négrière», Lausanne, Antipodes, 2017, 159 pages

Recension de l’ouvrage par Pierre Jeanneret pour Domaine public

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La participation de familles suisses au commerce des esclaves a longtemps été un sujet négligé par l’historiographie nationale. Tabou, silence délibéré sur un épisode aujourd’hui considéré comme honteux? Un ouvrage pionnier a contribué à faire la lumière: celui de Tomas David, Bouda Etemad et Janick Marina Schaufelbuehl, La Suisse et l’esclavage des Noirs (Antipodes, 2005).

Olivier Pavillon, directeur du Musée historique de Lausanne durant de nombreuses années, apporte de nouveaux éclairages. Son livre est constitué de trois contributions, la première inédite, alors que les deux suivantes ont paru dans des revues historiques cantonales. Il traite le sujet avec un réel talent de narrateur, et sans porter de jugement moralisateur anachronique. Ses personnages sont d’ailleurs des «seconds couteaux», qui cherchent à acquérir une fortune rapidement, mais qui connaîtront souvent la désillusion, et pour qui la traite négrière n’a représenté qu’une activité marginale et limitée dans le temps.

Le premier texte concerne la famille Larguier des Bancels. Il s’agit de paysans aisés devenus marchands qui, par l’achat d’une seigneurie, ont acquis un titre de «noblesse». On suit leur parcours dès leurs origines dans les Cévennes, qui sont passées à la Réforme. A cause des persécutions religieuses sous Louis XIV, une partie de ses membres s’installent dans le Pays de Vaud.

Certains iront chercher fortune hors d’Europe. François Larguier émigre et débarque en 1770 à l’Ile de France (devenue île Maurice depuis sa conquête par l’Angleterre). Y vivent alors quelque 40’000 habitants, dont plus de 30’000 esclaves. Dans le testament de François, il sera mentionné qu’il possède «61 esclaves, 24 chèvres, 150 cochons et 60 volailles diverses» ainsi qu’une «barre de justice pour nègres avec quatre fers».

L’île est alors au centre d’un intense trafic commercial maritime, où le commerce d’esclaves semble ne jouer qu’un rôle secondaire. C’est un autre intérêt du livre de Pavillon que de nous éclairer de façon vivante sur cet important commerce où l’on transporte – si l’on prend l’exemple du vaisseau l’Agilité qui quitte Marseille en 1783 – vins, gruyère, bœuf salé, farine, fers de Suède, gants, rubans, etc. Et, de retour de l’Ile de France, café, bois tropicaux, d’ébène notamment, porcelaines chinoises…

Mais l’époque de la Révolution française, puis la guerre de course avec l’Angleterre et le blocus maritime décrété par celle-ci provoquent bien des tribulations pour les colons, sans compter les cyclones qui font sombrer nombre de navires. Tout se gâte enfin pour les planteurs de l’île avec l’interdiction de la traite par le Parlement anglais en 1807, puis l’Abolition Bill de 1833, qui libère les esclaves de leurs fers. Finalement, les derniers Larguier rentrent en Suisse. Il ne reste pas grand-chose de leur fortune.

La seconde contribution porte sur la société vaudoise D’Illens, van Berchem, Roguin et Cie, qui finance des navires négriers armés à Marseille, mais pendant une période très brève, en 1790 et 1791. Dès lors, le titre du livre nous paraît un peu hyperbolique: ces Suisses sont-ils vraiment «au cœur» de la traite négrière? Il reste cependant gênant – d’où le long silence des historiens – que ces bateaux se soient appelés Pays de Vaud, Ville de Lausanne ou encore l’Helvétie…

Certes, il y a eu, au 18e siècle déjà, débat sur l’esclavage, la traite et la moralité de ces pratiques, mais rares sont les voix, dans le milieu des négociants protestants marseillais, qui se sont élevées contre elles. Ils sont bien isolés, ceux qui, à l’exemple d’Antoine Liquier en 1777, s’exclament: «Barbares que nous sommes! Nous combinons de sang-froid l’achat et l’esclavage de nos semblables, et nous osons encore parler d’humanité et de vertu.» Au-delà de la question de la traite des Nègres, pratiquée pendant une brève période mais sans état d’âme, ce second texte met en évidence l’intérêt porté par les investisseurs vaudois au grand commerce maritime.

La troisième partie du recueil nous plonge dans une époque ultérieure. Elle est centrée sur la vie d’Alfred Jacques Henri Berthoud (1802-1887), négociant et planteur au Surinam ou Guyane hollandaise. Venant d’une famille de notables neuchâtelois, il s’installe dans la colonie en 1821. Il achète des plantations (incluant leurs esclaves) et devient planteur de café, coton et canne à sucre. Il reviendra en Suisse en 1834 et sera un «propriétaire absentéiste». Des hommes de confiance géreront ses domaines.

C’est un maître relativement «humain»: lorsqu’il liquide ses plantations, il a le souci de «placer [s]es Nègres au mieux possible pour eux». Il répugne notamment à séparer les familles de ses esclaves. En bon protestant, il tente de les christianiser, sans grand succès… Il comprend alors qu’on ne peut imposer le baptême. Avec la volonté constamment répétée dans ses lettres d’agir envers ses esclaves selon sa «conscience», mais où l’on peut percevoir, certes implicite, une sorte de mauvaise conscience. Décidément, la foi chrétienne et l’esclavage sont-ils compatibles?

blank REPUBLIER

La reproduction de cet article est autorisée et gratuite, mais selon les modalités du présent contrat Creative Commons: activer un lien vers la page ou citer l’URL de celle-ci, https://www.domainepublic.ch/articles/32951 – Merci

Complément : une interview de l’auteur par la RTS (9.12.2017):

https://rtsww-a-d.rts.ch/espace-2/programmes/sous-les-paves/2017/sous-les-paves_20171209_full_sous-les-paves_660dfacd-9012-468d-9eaf-84568c6284b1-128k.mp3?mediaId=9115217

Commander l’ouvrage aux éditions Antipodes : http://www.antipodes.ch/collections/histoire/des-suisses-au-coeur-de-la-traite-et-de-la-colonisation-detail

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

De l’apprentissage procédural de la programmation à l’intégration interdisciplinaire de la programmation créative – #CoCreaTIC

19 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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L’introduction de l’apprentissage de la programmation à l’école est une tendance croissante dans les écoles primaires à l’échelle internationale. La programmation est considérée comme une littératie du 21e siècle qui permet de développer les stratégies de pensée informatique comme l’organisation logique, l’abstraction et la résolution de problèmes. Dans cette chronique, Margarida Romero présente l’état actuel des initiatives d’intégration de la programmation à l’école et, ensuite, elle souligne les différences entre, d’un côté, l’apprentissage de la programmation de manière procédurale et décontextualisée du curriculum et, de l’autre côté, la programmation créative comme outil de modélisation de connaissances permettant un arrimage interdisciplinaire au curriculum.

L’article complet est disponible ici.

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A la lecture de cet article, je note que

«La programmation est un outil de modélisation de connaissances d’un grand potentiel créatif et (méta)cognitif. Cependant, comme tout outil technologique, il doit être intégré pédagogiquement en classe pour déployer son potentiel. L’apprentissage de la programmation per se, de manière procédurale (des recettes de code pas à pas comme https://studio.code.org/flappy/1) et décontextualisée du curriculum présente une plus-value pédagogique limitée.»

Ce qui indique notamment la nécessité de pouvoir l’intégrer à des apprentissages disciplinaires (langage, sciences humaines, sciences de la nature, mathématique,…) et donc de développement interdisciplinaire. Margarida Romero utilise à cet effet le concept de co-créativité où l’apprenant s’engage dans un processus de conception et de développement d’une connaissance. Elle donne notamment un exemple possible en histoire :

« Par exemple, ils peuvent (co)créer l’histoire de leur ville à un moment historique donné ou faire la transposition d’un conte traditionnel dans un outil de programmation visuelle comme Scratch (https://scratch.mit.edu/). Dans ce type d’activités, les apprenants doivent faire appel à des compétences et des connaissances en mathématique (mesure, géométrie et plan cartésien pour situer et déplacer leurs personnages, objets et décors), en science et technologie (univers du matériel, transformations…), en langue (schémas narratifs…) et en univers social (organisation dans le temps et l’espace des sociétés et des territoires). »

Outre l’interdisciplinarité et la co-créativité, il s’agit d’engager les apprenants dans des résolutions de problèmes.

— Article présenté ici : margaridaromero.wordpress.com/2016/05/25/de-lapprentissage-procedural-de-la-programmation-a-lintegration-interdisciplinaire-de-la-programmation-creative/

Classé sous :Histoire active, Humanités Digitales, Opinions&Réflexions, Publications

Quand Aarau était la capitale de la République helvétique

15 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Il y a 220 ans, Aarau eut l’honneur d’être le centre politique de la Suisse, ce qui suscita une grande euphorie dans la ville. Elle ne garda ce statut de capitale que pendant cinq mois environ. Le blog du Musée national suisse revient sur cette période.

En 1798, Aarau se trouve prise dans un extraordinaire tourbillon d’événements. En janvier, les émissaires confédérés se réunissent dans la cité des bords de l’Aar pour leur dernière Diète fédérale. Ils entendent renouveler une nouvelle fois les anciennes alliances en prévision de l’imminence de l’invasion française. Mais à peine ont-ils quitté la ville fin janvier que cette localité sujette de Berne, jusqu’ici si tranquille, se soulève: les bourgeois se libèrent de la tutelle bernoise et, dès le 1er février, dansent autour d’un arbre de la liberté planté à la hâte. La levée de troupes bernoises suffit à endiguer la poussée libertaire des Argoviens – mais seulement jusqu’à la victoire française du 5 mars au Grauholz, qui marque la disparition de l’ancienne Confédération.

Les délégués des cantons favorables à la révolution conviennent de se réunir de nouveau à Aarau début avril pour fonder une République helvétique à l’image du modèle français. La petite ville, qui compte à peine 2500 habitants à l’époque, se retrouve ainsi propulsée au cœur des activités révolutionnaires. Dès le 4 avril, Aarau est nommée capitale provisoire de la nouvelle République. Quelles sont les raisons de cet honneur inattendu? L’atmosphère insurectionnelle! La grande majorité de la bourgeoisie attendait en effet depuis longtemps cet instant libérateur: jouissant d’une bonne formation et d’une situation relativement aisée, les Argoviens sentent que le moment de se débarrasser enfin de la tutelle bienveillante de « Leurs Excellences bernoises » et de jouer un rôle conforme à leur statut dans la politique fédérale est enfin venu. Car jusqu’alors, la carrière politique et économique des Argoviens s’arrêtait aux portes de la ville. Arborant désormais la cocarde de couleur à leur chapeau, ils se jettent à corps perdu dans l’aventure démocratique.

Lire l’article complet : Quand Aarau était la capitale de la République helvétique

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications

Documents diplomatiques suisses (DoDis) : «La révolte des jeunes»

12 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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« 1968» a eu lieu non seulement à Paris et à Prague, mais également à Louvain, Lund, Londonderry ainsi qu’à Goiânia, Mansourah et Rawalpindi. De leurs postes dans le monde entier, les diplomates suisses perçoivent les protestations des jeunes dans plusieurs pays comme un mouvement global. Ils font rapport à la centrale à Berne sur les contextes nationaux spécifiques et les conditions parfois très différentes qui ont conduit aux révoltes, mais aussi sur les influences et projections réciproques, les motivations communes, les stratégies, les craintes et les espoirs partagés.

Le volume 9 de la série Quaderni di Dodis présente les rapports des ambassadeurs suisses de 22 pays d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique du Nord et du Sud, ainsi qu’une étude réalisée par des stagiaires du Département politique fédéral sur la «révolte des jeunes». Les sources écrites sont complétées par une documentation photographique sur l’invasion de Prague par les troupes soviétiques en août 1968. L’appareil critique relie les documents aux ressources de la base de données en ligne Dodis. Le recueil se veut une contribution à la discussion sur l’analyse historique du mouvement global des protestations de 1968.

Pour le livre: www.dodis.ch/q9

Source : «La révolte des jeunes» | dodis.ch

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement, Publications

Paroles d’histoire

11 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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« Paroles d’histoire » est un podcast lancé en avril 2018, ouvert à toutes les périodes et toutes les approches qui permettent de réfléchir au passé, et à ses liens avec le présent. En invitant des historiennes et des historiens, Paroles d’histoire discutera de livres récents ou classiques, d’historiographie et de méthodologie, de débats et de controverses, et de tous les usages possibles de l’histoire, des plus savants aux plus courants, à l’école, au musée, à la télévision, sur internet.

Via l’oral, l’écrit reste au cœur de « paroles d’histoire »: lire, faire lire, donner des idées de lecture, partager et discuter autour des livres en sont des buts essentiels. Pour cela, chaque épisode se termine par un conseil de lecture, en histoire ou au-delà, que l’on retrouve sur le site, comme toutes les références mentionnées.

Tous les épisodes sont disponibles en téléchargement et en écoute directe, et il est possible de s’abonner (iTunes, Stitcher, Google play, etc.). Nouveaux épisodes tous les mercredis.

Paroles d’histoire est un podcast animé et bricolé par André Loez.

Les épisodes du podcast déjà publiés :

  • 1. Autour de mai 68, avec Ludivine Bantigny
  • 2. Les socialistes dans l’Algérie coloniale, avec Claire Marynower
  • 3. Enfance et adolescence en guerre, avec Manon Pignot
  • 4. L’Asie dans les conflits du premier XXe siècle, avec Pierre Grosser
  • 5. Sur l’enseignement de l’histoire, avec Laurence de Cock

A consommer sans modération !

Le site : Paroles d’histoire

Classé sous :Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Publications

L’innovation pour un retour à la pédagogie

7 mai 2018 by Lyonel Kaufmann

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Qu’est ce que l’innovation pédagogique et à quoi sert-elle ? La question a reçu bien des définitions. Souvent , et particulièrement pour l’Education nationale, elle est présentée sous l’angle des « bonnes pratiques » recensées officiellement pour duplication et généralisation. Ce n’est pas le point de vue de l’OCDE qui publie un ouvrage et une note sur l’innovation pédagogique en définissant des domaines et en lui donnant comme objectifs d’engager les élèves et surtout de mettre la pédagogie au centre des préoccupations de l’Ecole…

Dans une nouvelle publication, « Teachers as Designers of Learning Environments. The importance of innovative Pedagogies« , l’OCDE revient sur l’innovation pédagogique. Pour l’organisation, l’innovation pédagogique est « une réponse normale aux défis quotidiens de classes qui changent sans cesse ». L’innovation pédagogique n’est pas vue comme quelque chose d’extraordinaire mais comme un procédé pédagogique pour résoudre les problèmes de la classe qui utilise les capacités créatives et intuitives des enseignants.

6 champs d’innovation

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L’OCDE définit 6 espaces d’innovation dans le système éducatif, des approches pédagogiques qui sont les frontières actuelles des innovations pédagogiques.

Le premier c’est l’apprentissage mixte, celui qui associe enseignement à distance et enseignement présentiel : classe inversée, « school labs », apprentissage mixte en classe, où les élèves travaillent en autonomie durant des moments et avec le professeur dans d’autres.

Deuxième espace d’innovation la ludification. Elle repose sur l’idée de motiver les élèves par le jeu.

Le troisième espace est la pensée computationnelle, l’idée d’utiliser le codage ou la programmation pour résoudre des problèmes.

La pédagogie de projet avec la résolution de problèmes est un autre espace d’innovation pour l’OCDE notamment parce qu’elle enseigne des compétences qui préparent bien les élèves à appréhender des situations complexes. Cette pédagogie met l’accent sur la réflexion personnelle sur l’apprentissage (la métacognition) et sur l’idée de  donner aux élèves des expériences holistiques. Un nouvel espace se situe dans les pédagogies qui s’appuient sur l’émotion et la créativité. Enfin l’OCDE met aussi l’accent sur les multilitteracies et l’enseignement par le débat.

Références OCDE :

Teachers as Designers

Teaching in focus

— À lire sur www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2018/05/07052018Article636612742089865738.aspx

Classé sous :Didactique, Nouvelles de l'histoire, Publications

Histoire et EDD : « Dîner avec Darwin Des cavernes aux cuisines, ce que racontent nos assiettes » et « Manger suisse. Qui décide ? »

26 avril 2018 by Lyonel Kaufmann

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Voici deux ouvrages qui intéresseront les enseignants 5e à 8e Harmos notamment en relation avec le Plan d’études romand en Histoire du cycle 2 ainsi que ceux intéressés aux questions liées à l’Education au développement durable (EDD).

Silvertown nous offre un beau voyage à travers le temps de nos papilles gustatives dans « Dîner avec Darwin ». Pour leur part, Rémi Schweizer, Stéphanie Boisseaux, Sophie Reviron et Jean-Philippe Leresche nous en disent plus sur le manger suisse à la lumière de nos préoccupations écologiques, durables et sociales.

Dîner avec Darwin Des cavernes aux cuisines, ce que racontent nos assiettes

Les oeufs, la farine et le lait ont un point en commun, mais lequel? En plus d’être les trois ingrédients de nos crêpes, chacun d’eux a évolué durant des millions d’années pour assurer la survie de son espèce. Il ne s’agit pas de cas isolés. Nos petits déjeuners, nos listes de courses et nos recettes, tous ont une riche histoire à raconter, une histoire qui est en partie la nôtre, celle de nos origines et de notre évolution. Jonathan Silvertown nous entraine au fil des pages dans un délicieux récit, concoction de co-évolution et de cuisine, de microbiomes intestinaux et d’herbes aromatiques, de poules et d’oeufs, de soupes, de coquillages et d’épices. Il déroule l’épopée alimentaire de l’homme, des premiers âges de l’humanité à nos jours. Comme un vrai chef, il passe au crible les interactions entre nos sens et nos aliments, saupoudrant le menu de croustillantes anecdotes : maladies intestinales de Charles Darwin, anatomie de nos papilles ou implication du pain dans la construction des pyramides d’Égypte. Un voyage passionnant à travers le temps, le monde et les repas qui nous unissent. Vous ne regarderez plus jamais votre assiette de la même manière.

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Sommaire : 1 Une invitation à dîner

2 L’animal qui cuisine

3 Crustacés – Pêche à pied

4 Pain – Domestication

5 Soupe – Goût

6 Poisson – Odeur

7 Viande – Carnivores

8 Légumes – Variété

9 Herbes et épices – Piquant

10 Desserts – Pêché mignon

11 Fromage – Laitages

12 Vin et bière – Intoxication

13 Festoyer – Société

14 Nourriture du futur

Référence : Dîner avec Darwin Des cavernes aux cuisines, ce que racontent nos assiettes – Jonathan SILVERTOWN – 9782889152438 Presses polytechniques et universitaires romandes, Quanto Sciences culinaires

Pour commander le livre : Lien

Manger suisse. Qui décide ?

Peut-on monter une mayonnaise suisse avec des œufs importés? Aromatiser aux framboises étrangères un yogourt de la région? Faire mousser la croix blanche sur une bière dont le seul ingrédient helvétique serait l’eau? Au cours des dix dernières années, ce qu’est le «manger suisse» est devenu un enjeu politique brûlant. La marque «Suisse» fait vendre. Synonyme de qualité et de tradition, cette indication de provenance s’associe selon les cas à des préoccupations d’écologie, de durabilité ou de conditions sociales. Mais comment garantir cette spécificité nationale: est-ce l’origine des matières premières qui doit primer, ou le lieu de leur transformation?

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Sommaire : 1 La marque «Suisse» dans tous ses états

2 Le terreau fertile des «indications de provenance»

3 Dynamique d’acteurs de la filière agroalimentaire

4 De la croix suisse au Swissness

5 La nouvelle norme du «manger suisse»

6 Le «manger suisse» crédibilisé et… démystifié

Référence : Manger suisse. Qui décide ? – Rémi Schweizer, Stéphanie Boisseaux, Sophie Reviron et Jean-Philippe Leresche. PPUR – Collection : Savoir suisse

Pour commander le livre : Lien

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Max Weber. Une vie mouvementée dans une époque agitée – Blog Musée national suisse

22 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Cet article du Blog du Musée national suisse nous offre un portrait de Max Weber, socialiste suisse, pacifiste puis défenseur de la défense nationale devant la montée des fascismes, brillant économiste qui fut également Conseiller fédéral. Un destin intéressant et singulier que je vous invite à lire. Plus on s’intéresse à Max Weber et à […]

Tirés de nos archives

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Exposition Ibn Khaldoun (lien)

4 décembre 2007 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

La figure d’Ibn Khaldoun Site de l’exposition consacrée en 2007 à Ibn Khaldoun qui a été l’un des plus grands intellectuels musulmans et appartenait à une famille hispano-musulmane établie dans la province de Séville. (tags: Histoire IbnKhaldoun)

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Sac de plage : Le goût de l’archive à l’ère numérique | Projet éditorial

15 juillet 2018 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Frédéric Clavert (frederic.clavert@uni.lu) et Caroline Muller (caroline.muller@univ-reims.fr) nous présente l’objet de leur projet éditorial dont vous pouvez suivre la passionnante élaboration en ligne. Concernant l’origine du projet, voici la discussion collective initiale autour d’un tweet. Un passionnant working progress qui se lit comme un roman policier. A tester à la plage ?! « En 1989, Arlette Farge publie […]

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Un général, des généraux : les coulisses du putsch d’Alger du 13 mai 1958 et le retour de de Gaulle sur un air d’opéra-bouffe

14 juin 2022 Par Lyonel Kaufmann 1 commentaire

Le retour aux affaires de l’Homme du 18-juin a perdu depuis longtemps son aura providentielle. Le scénario d’Un général, des généraux bâti par Nicolas Juncker se fondant strictement sur les faits, il fallait trouver un angle saillant pour conter l’arrivée du messie de Colombey à l’Elysée, précédée du grand cirque de ses apôtres algérois et […]

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“Avec cette lettre cesse le jeu et commence l’indéfendable. Supprimer la formation des maîtres, placer ces nouveaux maîtres “dans des classes”, attendre que certains d’entre eux s’effondrent, et leur signifier par courier hiérarchique que “les élèves ont le droit d’avoir devant eux des enseignants compétents” et que le cas échéant ils feraient mieux “de démissionner”, est une stratégie managériale ayant effectivement déjà fait ses preuves, et dont l’avantage est de révéler à ceux qui l’ignoreraient encore l’étymologie du mot “cynisme”. Comme des chiens. Vous avez, “messieurs qu’on nomme grands”, merveilleusement contribué à l’enrichissement de l’horizon sémantique du cynisme : ce qui était au départ le seul mépris des convenances sociales, désignera désormais également le total et absolu mépris de l’humain.”

14 octobre 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Lettre à Laurence |OWNI

A l’école des jeux de rôle: des gymnasiens dans le quotidien des Romains – Le Temps

4 novembre 2019 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’atelier «Qvotidie» propose aux élèves romands de résoudre une enquête dans la Rome antique, un jeu de rôle pédagogique qui complète et rafraîchit les méthodes d’enseignement. Reportage du journal Le Temps au Gymnase Provence à Lausanne. « D’un point de vue pédagogique, «le jeu touche aux compétences transversales du plan d’études romand: collaboration, communication, stratégie d’apprentissage, pensée […]

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France : les nouveaux programmes scolaires bousculent le collège

14 avril 2015 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Après les rythmes scolaires, l’éducation prioritaire, le collège… c’est une réforme majeure que la gauche engage sur le terrain de l’école : celle des programmes, censée entrer en vigueur à la rentrée 2016. Lancée en 2013 par Vincent Peillon, la première version de cette «refonte» de l’école a été remise à la ministre de l’éducation, Najat Vallaud-Belkacem, […]

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Revue de Presse : Le témoignage exceptionnel du seul déporté volontaire à Auschwitz | Libération

9 avril 2014 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Witold Pilecki témoigne à Varsovie le 3 mars 1948 (Photo PAP. AFP) Varsovie. 19 septembre 1940. Un officier de réserve polonais, Witold Pilecki, se fait volontairement rafler par les Allemands et interner à Auschwitz pour y tisser un réseau de résistance: «Le Rapport Pilecki», à paraître en avril, livre le témoignage exceptionnel de ce héros […]

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