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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

Quand Twitter améliore la participation des élèves et leurs résultats scolaires

18 janvier 2011 by Lyonel Kaufmann

Dans la vidéo suivante, le prof. R. Junco et quelques-uns de ses étudiant-e-s partagent leur avis sur l’expérience menée par cet enseignant concernant l’utilisation de twitter en classe.

Concernant cette expérience, il est à noter qu’avant celle-ci, les étudiant-e-s étaient certes familiers avec Facebook, mais aucun d’entre eux n’utilisaient Twitter.

Parmi les résultats de cette expérience, menée avec deux groupes soit un groupe utilisant twitter et un groupe de contrôle, il faut noter la variété des utilisations de Twitter, le sentiment des étudiant-e-s d’être plus à l’aise dans l’échange de leurs idées via Twitter qu’en classe de manière habituelle, la disparition des frontières entre les «clans» et un meilleur taux d’implication des étudiant-e-s ayant utilisés Twitter par rapport aux étudiant-e-s du groupe de contrôle ainsi qu’au final de meilleures notes académiques.

Cette expérience a donné lieu à l’article suivant :

Junco, R., Heiberger, G. and Loken, E. The effect of Twitter on college student engagement and grades. Journal of Computer Assisted Learning, doi: 10.1111/j.1365-2729.2010.00387. L’article au format PDF

On peut aussi consulter sur le site du Berkman Center for Internet and Society (Harvard University), le Professeur Junco rendre compte en 2009 des premiers résultats de son étude : Voir la video

Source de l’information : Professors Use Twitter to Increase Student Engagement and Grades | Faculty Focus.

Classé sous :Médias et technologies, Outils enseignement Balisé avec :médiaTICE, RéseauxSociaux, twitter

Quand les nouvelles technologies s’invitent dans l’enseignement (Rézonance)

15 janvier 2011 by Lyonel Kaufmann

Début décembre, j’intervenais dans une session du First organisée par Rézonance et consacrée aux «Médias sociaux : comment les adopter et les faire adopter?». Mon intervention était centrée sur les technologies dans l’enseignement au travers de mon utilisation du blog à titre personnel et avec/par mes étudiant-e-s. Désormais vous pouvez prendre connaissance de mon intervention.

En premier lieu, la vidéo de mon intervention est disponible en ligne:

Lyonel Kaufmann – HEP Vaud : Quand les nouvelles technologies s’invitent dans l’enseignement from Rezonance on Vimeo.

Ensuite, vous pouvez aussi consulter le support utilisé lors de cette présentation et rebondir sur les liens insérés dans celle-ci:

A noter que cette intervention a eu le mérite de m’«obliger» à faire le point sur un ensemble d’utilisation faite avec mes étudiant-e-s ces dernières années. J’ai eu l’heureuse surprise de constater que mon utilisation des blogs à titre professionnel et celles réalisées avec mes étudiant-e-s recoupaient l’ensemble des utilisations pédagogiques recensées dans ce document:

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Source : http://elearning.lse.ac.uk/blogs/clt/wp-content/uploads/2006/06/blogmatrix_750.gif

Bon visionnement et bonne lecture!

Classé sous :Médias et technologies Balisé avec :blog, blogs, Enseignement, Histoire, médias sociaux, web 2.0, web2.0

Images du Siècle des Lumières à la télévision | Bernard Papin

22 décembre 2010 by Lyonel Kaufmann

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Bernard Papin est Maître de conférences en sciences de l’information et de la communication, université Paris Sud 11. Dans son activité scientifique, il s’intéresse à la sémiologie et à l’histoire de l’audiovisuel, plus particulièrement à la fiction télévisuelle
(les genres du fictif , l’adaptation des œuvres littéraires à la télévision ou la télévision et les politiques culturelles). Il est responsable au sein du CEISME (Centre d’Etude des Images et du Son Médiatique) de Paris Sud du groupe  » Lumières et télévision  » qui s’intéresse plus spécifiquement aux représentations du Siècle des Lumières à la télévision et au cinéma, de 1950 à nos jours : adaptations, téléfilms historiques, portraits d’écrivain, etc.
Sous sa direction vient d’être publié cet ouvrage sur les Images du Siècle des Lumières à la télévision. Construction d’une culture commune par la fiction aux Editions De Boeck et Ina.

Cet ouvrage intéressera les enseignant-e-s d’histoire qui utilisent du matériel audiovisuel lors de l’étude des Lumières. Passons maintenant à la présentation de l’ouvrage par l’éditeur:

Comme média de masse, la télévision est l’un des vecteurs privilégiés des imaginaires. Quand la fiction télévisuelle s’empare du Siècle des Lumières, quelles représentations des savoirs, croyances et valeurs de l’époque de Voltaire et de l’Encyclopédie nous propose-t-elle ?

Cet ouvrage s’interroge sur la médiation par l’image télévisuelle d’une période de notre histoire qui, plus que toute autre peut-être, s’inscrit fortement dans la conscience collective nationale. Depuis plus de 50 ans, les dramatiques, les téléfilms historiques, les docufictions, les feuilletons et les séries de la télévision française invitent le téléspectateur dans les salons et les alcôves du siècle de la philosophie et du plaisir. L’important n’est pas tant de vérifier si ces représentations sont historiquement justes que de s’interroger sur la manière singulière dont se met en place une culture commune.

Les auteurs de cet ouvrage mobilisent ici les ressources des sciences de l’information et de la communication, de l’histoire, de la sociologie et des études littéraires qu’ils mettent au service d’une commune volonté de décrypter ce qui, dans les images que nous nous forgeons du passé, nous permet de mieux vivre ensemble.

Référence : Papin B. dir. (2010). Images du Siècle des Lumières à la télévision. Construction d’une culture commune. De Boeck & Ina

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Publications Balisé avec :Films&Histoire, Lumières

Cabeza de Vacam: la découverte de l'Amérique des signes | Culturopoing

20 décembre 2010 by Lyonel Kaufmann

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Un des événements de ces vacances de Noël : la sortie en France, vingt ans après, d’un film devenu culte au moment des festivités du cinquième centenaire de la découverte de l’Amérique. Cabeza de Vaca (Mexique, 1991) de Nicolás Echevarría est une coproduction hispano-mexicaine qui retrace l’histoire d’un conquistador devenu chamane et défenseur des Indiens du nord du Mexique.

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Le film se situe au cœur d’une période très peu représentée dans le cinéma mexicain et mondial, la Conquista espagnole du début du 16e siècle. Il s’inspire librement d’un livre exceptionnel: la Relation de voyage 1527-1537 écrite par Alvar Núñez « Cabeza de Vaca », un explorateur espagnol. Trésorier d’une mission partie d’Espagne en 1527 et qui a fait naufrage, Cabeza de Vaca est parmi les rares survivants de cette expédition condamnée. Après les huit ans d’errance sur lesquels se penche le film, Cabeza de Vaca dirige à Charles Quint le récit de ses aventures – un récit qui parvient jusqu’à nous grâce aux éditions Actes Sud, dans une traduction qui permet de mesurer la valeur du témoignage d’un des plus grands explorateurs de l’histoire moderne – celui qui d’après Henry Miller avait racheté et lavé les chroniques sanglantes de Pizarro et Cortés. Nicolás Echevarría réussit, quant à lui, à nous présenter une œuvre impeccable à la fois au niveau historique, esthétique et initiatique – un véritable film de rupture.

viaNicolás Echevarría – « Cabeza de Vaca » sur Culturopoing.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Conquistador, film&histoire, Grandes Découvertes

Photographier une crise économique de 1929 à 2010

8 décembre 2010 by Lyonel Kaufmann

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La crise économique américaine actuelle a conduit un groupe de photographes américains (Facing Change) à documenter celle-ci. Ce groupe reprend le flambeau des photographes engagés par la Farm Security Administration sous Roosevelt. Une occasion de réfléchir et de s’interroger sur l’emploi de la photographie en temps de crise.

Dorothea Lange est devenue l’icône des photographes ayant documenté les effets de la Grande Dépression américaine des années 1930. Elle avait été alors engagée par la Farm Security Administration (FSA) sous Roosevelt. ((Sur la Grande Dépression et le New Deal, nous avions consacré une série de quatre articles à l’été 2007. Vous pouvez retrouver cette série d’articles en débutant par celui-ci : Grande Dépression et New Deal : 1. Comment ce sujet est-il traité par l’histoire scolaire?))

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La photographie la plus emblématique du travail de Dorothea Lange

Pour le photographe et philosophe Jean-François Devillers ((Sa Biographie et son travail photographique sont consultables : http://www.jf-devillers.com)), Dorothea Lange produit des événements représentés sous forme de drames personnels et introduit

dans l’approche documentaire la narration, les hommes et la personnalisation des images et surtout la dramatisation. Elle va ainsi concourir à donner une nette inflexion au genre documentaire vers le reportage humaniste. Ses images donnent en effet une vision dramatique et émouvante de la condition des fermiers et des déplacés au détriment le plus souvent de la richesse informative. […], elle choisit de photographier des personnes en situation de détresse ou de tension que ce soit au travail, dans l’errance, l’abandon ou le désœuvrement. Et si dans la plupart des cas, les personnes photographiées ne peuvent pas ignorer qu’elles le sont, elles ne regardent généralement pas l’objectif de l’appareil photo et n’adoptent pas de pose photographique, ce qui n’exclut cependant aucune mise en scène implicite ou explicite. ((La question de la visibilité d’une crise))

En cela, Dorothea Lange rompt avec la photographie documentaire qui prévalait jusqu’alors et que défend à la même époque son collègue de la FSA Walker Evans qui «à partir des hommes qu’il photographie produit des types : la singularité des personnes et des lieux est effacée au profit de leur exemplarité, de leur valeur d’échantillon représentatif.» ((idem)) Pour celui-ci, nous dit Jean-François Devillers ((idem)),

le propre de la photographie documentaire est d’être une photographie impersonnelle, hostile à la narration, plus tournée vers les choses que vers les hommes et plutôt vers les choses insignifiantes et prosaïques. Ce qui donne lieu à des images nettes, statiques, au cadrage simple, avec des objets centrés et frontalement photographiés, sans marque expressive et sans contenu narratif. Ce style transpose la forme de la  photo d’identité – prototype du document – aux objets, aux lieux et aux monuments.

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Photographie de Walker Evans

Revenant sur son projet documentaire, Dorothea Lange précisait que

« Si vous ne voyez que la misère humaine dans mes photographies, alors j’ai échoué dans ma tentative d’éclairer les tenants et les aboutissants de cette situation, car le gâchis que vous avez sous les yeux est le résultat d’un désastre naturel, mais aussi social. » ((Cité dans Dorothéa Lange, Galerie municipale du château d’eau, octobre 1989))

Pour Devillers ((La question de la visibilité d’une crise)), au contraire d’Evans, elle aurait en grande partie échoué, car

Son style photographique en tant qu’il produisait non des documents, mais des évènements, style soutenu par l’impatience de son engagement politique, est venu mettre en échec son intention documentaire affichée.

Aujourd’hui, c’est au tour d’un collectif de photographes américains (Anthony Suau, Danny Wilcox Frazier, Stanley Greene, Brenda Ann Kenneally, David Burnett…) de reprendre le flambeau et de documenter la crise américaine actuelle.

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Une photographie de Facing Change consacrée aux expulsions en Floride

Pour le journal Le Monde, le nom du collectif, Facing Change semble dire que plus rien ne sera comme avant en Amérique, que même ceux qui se relèveront de cette crise ne seront plus les mêmes, car entretemps ils auront vendu leur maison ou seront passés par de longues périodes de chômage. ((Photo – Un collectif photo document les effets de la crise aux Etats-Unis))

Le travail d’analyse de ces photos documentaires reste à faire. A l’exemple de ce reportage de Anthony Suau sur les expulsions en Floride ((Florida Foreclosure Fraud Crisis 2010)). Ce travail paraît avoir intégré tant le regard d’Evans que de Lange comme peuvent l’illustrer les deux photographies suivantes.

1° Influence de la photo documentaire classique : «images nettes, statiques, au cadrage simple, avec des objets centrés et frontalement photographiés, sans marque expressive et sans contenu narratif.»

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Poinciana, Floride, 8 novembre 2010 © Anthony Suau

2° Le reportage humaniste : «dans la plupart des cas, les personnes photographiées ne peuvent pas ignorer qu’elles le sont, elles ne regardent généralement pas l’objectif de l’appareil photo et n’adoptent pas de pose photographique»

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St. Petersburg, Floride, 13 novembre 2010. Consultation juridique. © Anthony Suau

Cependant, le travail d’Anthony Suau présente aussi d’autres potentialités que l’auto-référentiation à ses deux illustres prédécesseurs notamment au moyen de ses cadrages où le décor et le vide prennent le dessus sur les personnes présentes:

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Orlando, Floride, 12 novembre 2010. L'officier du shériff, Stan Spanich, délivre un avis d'expulsion. Les personnes ainsi avisées disposent alors d'une heure pour prendre leurs affaires et quitter la maison. Le locataire jette un regard sur le salon et ses affaires.

C’est alors que l’idée d’un gâchis et de solitude, me semble-t-il, s’impose au spectateur. Les gens comme les choses paraissent broyés par une machine impitoyable qui les dépasse.

Classé sous :Didactique, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web Balisé avec :Anthony Suau, crise, CriseEconomique, documentaire, Dorothea Lange, Grande Dépression, Photographie, Walker Evans

Médias sociaux : comment les adopter et les faire adopter?

1 décembre 2010 by Lyonel Kaufmann

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Dans son dernier billet consacrés aux dangers d’Internet, Serge Soudoplatoff identifie trois dangers d’Internet ((Les liaisons numériques dangereuses | La rupture Internet))

Le premier est effectivement de ne pas y aller, d’ignorer le phénomène. […]

Le deuxième est de s’y opposer. Déclarer que wikipedia est de mauvaise qualité, comme une de mes étudiantes me l’avait affirmé. Déclarer que « dans Internet, il n’y a que des emmerdeurs », comme me l’avait dit en 2006 un directeur marketing d’une entreprise du CAC40. […]

Le troisième est de ne pas se transformer. Pour aborder Internet et en tirer le meilleur, il faut déjà se former. Les élèves des écoles devraient être formés, non pas aux dangers de l’Internet, mais à son mode d’emploi. Les salariés des entreprises devraient tous avoir des cycles de formation au numérique, à l’instar de ce que fait Lippi. Puis il faut se changer, au niveau individuel mais aussi au niveau collectif. Les entreprises et les administrations doivent se mettre en mode 2.0, et tant pis si ce concept est flou, au moins il force à réfléchir.

Il conclut qu’«à part ces trois dangers, je ne vois pas d’autre réelle menace différente de ce que la vie nous réserve, lorsqu’elle est cruelle et brutale.»

Personnellement, c’est bien dans le sens de Serge Soudoplatoff que j’utilise depuis de nombreuses années internet et le web 2.0 dans mon activité professionnelle ainsi qu’avec mes étudiants.

Demain j’aurai l’occasion de présenter principalement mon utilisation des blogs dans le cadre du First organisé par Rezonance et consacré aux médias sociaux dans les organisations:

blankJ’y interviendrai sous l’intitulé:

Quand les nouvelles technologies s’invitent dans l’enseignement

et les autres intervenants seront Olivier Glassey, sociologue, Olivier Tripet, consultant et formateur en Entreprise 2.0, et Sophie Dufaux, digital strategist. Le programme complet est consultable en ligne : http://www.rezonance.ch/rezo/classes/ft-first-tuesday/lausanne/20101202/one-community?page_num=0

Classé sous :Médias et technologies Balisé avec :médias sociaux, web 2.0, web2.0

Le Mur de la honte de l’Atlantique | La république des livres

18 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann

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Ce soir à 22h50, France 2 diffuse un documentaire de Jérôme Prieur consacré au «Mur de l’Atlantique». Reportage qui a donné également lieu à un livre : Le Mur de l’Atlantique (200 pages,18 euros, Denoël). Dans sa chronique, Pierre Assouline revient judicieusement sur cet aspect peu connu de la collaboration.

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A la Libération, les entreprises (Sainrapt et Brice est la plus connue avec la Société de construction des Batignolles) ont subi des sanctions professionnelle mais une faible épuration judiciaire ; le plus souvent, une amende correspondant à un faible pourcentage des ”profits illicites” tirés de la construction du Mur; en revanche, les journalistes de la presse collaborationniste qui avaient chanté la louange de cette muraille car elle devait repousser la bolchevisation de l’Europe et y maintenir un régime fasciste, ceux-là ont été condamnés à de lourdes peines de prison quand ils n’ont pas été exécutés; il fallait du temps pour constituer les dossiers d’accusation des grands patrons, alors que ceux des journalistes étaient constitués de leurs articles; surtout, la France de la reconstruction avait impérativement besoin de dirigeants d’entreprises du bâtiment et beaucoup moins d’éditorialistes. Ainsi le voulut le Général de Gaulle.

via Le Mur de la honte de l’Atlantique – La république des livres – Blog LeMonde.fr.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Publications

Marianne à cache-cache, ou les pièges de la mémoire collective

4 novembre 2010 by Lyonel Kaufmann

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A la suite de la publication par le journal Le Monde d’un “portfolio sonore” consacré à l’iconographie des manifestations et de l’analyse réalisée par Raphaëlle Bertho relativement aux mécanismes de narration visuelle, André Gunthert prolonge et rébondit pour nous entretenir brillamment de la notion assez généralement admise de “mémoire collective” à propos des icônes. Son article doit aussi nous interroger sur la nécessité d’une éducation à l’image.

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(1) Delacroix, la Liberté guidant le peuple, 1831. (2) Jean-Pierre Rey, Paris, 13 mai 1968. (3) François Mori/AP, Paris, 14 octobre 2010. via Culture Visuelle

Au final, pour André Gunthert,

Plutôt que de parler de “mémoire collective” ou d’”intericonicité”, il serait plus exact de dire que le couplage d’une photographie avec un référent pictural relève d’un effet de citation

Un effet qu’André Gunthert qualifie de jeu lettré qui exclut le grand public, aux compétences iconographiques restreintes, à moins qu’on ne lui révèle le pot aux roses. En effet, interroge André Gunthert,

Pourquoi la “mémoire collective” est-elle si élitiste alors qu’elle devrait s’alimenter de la culture populaire? Pourquoi les effets d’intericonicité ne s’appuient jamais que sur des chefs d’œuvre, plutôt que sur des publicités ou des dessins animés? Après tout, mes enfants sont plus familiers des Simpson’s que des tableaux du Louvre. Pourquoi? sinon parce que les professionnels formés dans les écoles des beaux-arts sont persuadés que la référence picturale est seule susceptible d’anoblir les images du quotidien.

Je peux aussi lire ce questionnement final comme un plaidoyer pour fournir une solide éducation à l’image à nos enfants et j’y convoque volontiers l’enseignant d’histoire pour y prendre sa part.

Lire l’analyse d’André Gunthert >>

Classé sous :Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Développement des usages des ressources numériques en classe : ce qui coince …

14 octobre 2010 by Lyonel Kaufmann

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Cet excellent article de synthèse du magazine éducatif Ludovia est consacré à l’usage des ressources numériques en classe. Ainsi, si les offres des éditeurs de ressources et manuels numériques foisonnent et que les Conseils généraux et les établissements les achètent, leurs usages ne vont très souvent pas de pair avec le développement des ventes. Le magazine s’attache donc à identifier en quelques points les freins à leur utilisation et à leur usage en classe.

En premier lieu, Ludovia dresse le constat que les éditeurs de ressources et manuels numériques foisonnent d’offres à destination des écoles et établissement scolaires. Les deux plus gros groupements d’éditeurs tels le Kiosque Numérique de l’Education (KNE) ou le CNS EDU, diffusent sous la forme d’abonnements ou d’accès illimités des ressources numériques sur leur portail ou sur catalogue. Le site.Tv est également commercialisé via le réseau des CRDP et CDDP.

Leur faible utilisation est expliquée par le magazine en fonction de trois raisons principales :
– aucun accompagnement n’est prévu au sein de l’établissement pour développer les usages et, a contrario quand l’accompagnement est fait, l’usage se développe;
– le niveau d’équipement en matériel informatique n’est pas suffisant; quand l’usage est correct, c’est la plupart du temps quand la collectivité a fait un effort important dans l’équipement des établissement (achat et renouvellement);
– les ressources acquises par l’établissement, n’ont pas été présentées aux enseignants.

Au niveau des enseignants, le magazine souligne que l’on retrouve dans l’éducation nationale les mêmes freins que dans d’autres secteurs marchands ou non marchands. Il s’agit en premier lieu de développer les motivations des enseignants à intégrer les ressources numériques. Or, lorsque l’enseignant ressources d’un établissement a développé une dynamique à ce propos, le voilà muté, non remplacé et le soufflé retombe. Par ailleurs, le manque d’échanges et de collaboration entre collègues ajoute à la difficulté.

Au niveau de la structure scolaire, le magazine pointe sur le rythme scolaire, le temps de mise en oeuvre et le temps de la classe et constate que ceux-ci sont tout simplement inadaptés au développement des usages numériques.

Cependant, le magazine conclut sur une pointe d’optimisme et constate que, quand la ressource numérique est livrée avec la formation, les accès et qu’elle est présentée notamment avec des exemples de scenario pédagogiques, elle a toute les chances d’être utilisée.

L’article: LUDOVIA – Développement des usages des ressources numériques en classe : ce qui coince ….

Classé sous :Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement Balisé avec :freins, Manuels, numériques, Outils, Ressources, utilisation

Retour d'expérience de l'utilisation du manuel numérique en classe | Ludovia

8 octobre 2010 by Lyonel Kaufmann

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Durant l’année scolaire 2009/2010, le collège Victor Hugo de Lavelanet (en Ariège) a été amené a utiliser le manuel numérique. Lors de cette expérimentation, le collège a rencontré au démarrage pas mal de difficultés techniques. L’expérience a concerné trois classes de sixième sur les disciplines anglais, français et histoire-géographie. Dix professeurs, soit la moitié de l’équipe enseignante a participé au programme.

LUDOVIA TV – Retour d’expérience de l’utilisation du manuel numérique en classe.

Classé sous :Ludovia, Médias et technologies, Outils enseignement Balisé avec :manuel numérique

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