Pour Fabrice Comte, la tablette « génère de l’intérêt pour le cours, beaucoup plus que le manuel. Dans une salle ordinaire, à tout moment, elle permet de travailler sur un texte en temps réel, de trouver dautres textes argumentatifs qui illustrent un avis ou en prennent le contrepied. » Mais nest ce pas la mort de la littérature ? « Je pensais quon ne pouvait pas lire un texte long sur un écran. », nous confie-t-il. « Mais sur la tablette il y a un grand confort de lecture, cest très différent d’un écran dordinateur. On peut télécharger des oeuvres et je pense que ça peut amener des élèves à la littérature. Ca ne vas pas régler tous les problèmes des élèves. Mais cest un outil intéressant dautant que les élèves sont déjà utilisateurs »
Au-delà de l’effet motivationnel qui ne manquera pas d’estomper l’intérêt des élèves au moment de sa généralisation, l’expérience telle que décrite tendrait à démontrer d’autres avantages qui en font un outil intéressant et durable pour l’enseignement : proximité avec les outils qu’utilisent les élèves en dehors des cours, souplesse d’utilisation, faible poids, disponibilité ou autonomie par exemple. Encore faudra-t-il que les élèves puissent l’utiliser pour des démarches de cours recourant aux ressources numériques présentes sur l’Internet. Or, certains établissements interdisent les connexions internet via des téléphones mobiles…