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Opinions&Réflexions
Marcel Lebrun : Développer les compétences des élèves dans un monde connecté
[slideshare id=58971420&doc=edtechforum-4ed-160302144911]
Conférence d’introduction à la 4ème édition du EdTechForum organisé sous l’égide de Digital Wallonie.be (2 mars 2016) :
« 6 leviers pour réussir la transition numérique de l’école pour un apprentissage enrichi. Ce 4ème #edtechforum est consacré à l’école numérique en Belgique francophone ».
http://clusters.wallonie.be/infopole-fr/29-01-2016-4eme-edition-du-edtechforum-namur-02-mars-2016.html?IDC=5930&IDD=71068
1498 ou l’autre « Nouveau Monde »
En 1498, Vasco de Gama débarque à Calicut en Inde. Parti chercher des « chrétiens et des épices », il trace une nouvelle route maritime, permettant la circumnavigation de l’Afrique.
Compte-rendu de Jean-Louis Margolin et Claude Markovits, Les Indes et l’Europe. Histoires connectées, XVe-XXIe siècle, Folio.
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Blog de M@rcel : des technologies et des pédagogies qui travaillent ensemble

Dans ce Blog, j’ai plusieurs fois documenté la « méthode » des Classes inversées. Dans ce nouvel essai, j’essaierai de répondre à celles et ceux qui nous disent régulièrement « Mais, les classes inversées, ça existe depuis longtemps … ». Ma réponse est : Oui, sans aucun doute.
Lire la suite sur le blog de Marcel Lebrun : http://ift.tt/1mayQnh
Jean-Pierre Vernant : Une histoire d’Ulysse pour les enfants

Dans le nouveau théâtre de Montreuil, en 2001, Jean-Pierre Vernant racontait l’histoire d’Ulysse à un public d’enfants. Dans l’émission « Histoire d’écoutes », Jean-Pierre Vernant racontait l’histoire d’Ulysse à des enfants, un enregistrement de 2001. Une perle.
L’émission : http://ift.tt/1SKR9zv
Umberto Eco, Internet et éducation
Comme le dit fort justement Martin Lessard, «la disparition d’Umberto Eco fait baisser à lui tout seul la moyenne du QI planétaire». Rendons-lui hommage en lui donnant la parole et plus particulièrement sur la question de l’Internet et de l’éducation.

Umberto Eco (5 janvier 1932 – 19 février 2016)
Umberto Eco: «L’utilisateur voit la technologie comme de la magie» | Zéro Seconde
Pour Umberto Eco, «Internet est le scandale d’une mémoire sans filtrage, où on ne distingue pas l’erreur de la vérité.» À l’avenir, disait-il l’éducation aura pour but d’apprendre l’art du filtrage.
«Ce n’est plus nécessaire d’enseigner où est Katmandou, ou qui a été le premier roi de France après Charlemagne, parce qu’on le trouve partout. En revanche, on devrait demander aux étudiants d’examiner quinze sites afin qu’ils déterminent lequel, selon eux, est le plus fiable. Il faudrait leur apprendre la technique de la comparaison.»
C’est le problème fondamental du Web. «Toute l’histoire de la culture a été celle d’une mise en place de filtres. La culture transmet la mémoire, mais pas toute la mémoire, elle filtre.» Sur le Web, nous sommes dans la situation de devoir filtrer seuls une information «tellement ingérable vu son ampleur que, si elle n’arrive pas filtrée, [qu’]elle ne peut pas être assimilée.»
L’élève est un écrivain | Ralentir travaux : le blog
Yann Houry reprends sur son blog dix propositions qui fondent sa conception de l’école numérique. Voici la première.
L’élève est un écrivain
Le numérique, c’est le retour à la case Gutenberg. Nos enfants se doivent donc d’écrire et d’écrire beaucoup dans des situations très diverses : ils tweetent, mettent à jour leur statut, ils bloguent, ils ont peut-être un journal (quelle merveilleuse application que Day One), ils notent (avec Evernote, OneNote, Keep, etc.), ils rédigent pour l’école (sur leurs copies numériques), ils font des livres eux-mêmes avec un simple traitement de texte (et l’extension idoine) ou une app comme Bookcreator, ils participent à une encyclopédie libre et gratuite, ils m’écrivent à moi, leur professeur (via le mail, le chat, l’ENT…), etc.
Jamais un enfant n’a eu autant besoin de maîtriser les codes de l’écrit, de la typographie et de l’orthographe. Il doit avoir du style (au double sens du terme : il use les styles de son traitement de texte et possède une belle plume). Aussi doit-il savoir utiliser dictionnaires numériques et logiciels d’aide à la rédaction. Antidote est l’application rêvée pour cette maîtrise du langage. On sait qu’une simple faute d’orthographe dans un tweet peut vous faire devenir la risée du pays tout entier. Quelques personnalités politiques l’ont récemment expérimenté.
Lire les autres : 10 propositions pour le numérique à l’école | Ralentir travaux : le blog
Amérindiens : quel est votre avis sur Christophe Colomb ?
One Word: Christopher Columbus (Native Americans)
OneWorld a invité des Amérindiens à donner leur avis concernant Christophe Colomb. Et vous qu’avez-vous appris concernant Christoph Colomb à l’école ?
Posté par WatchCut le mardi 24 novembre 2015
Annette Wieviorka : “Le procès Eichmann a permis de comprendre la rationalité nazie”
Le procès Eichmann, en avril 1961, fut un moment décisif: dans l’histoire de l’Europe, dans l’histoire d’Israël, dans l’histoire de l’humanité. Le procès du plus célèbre fonctionnaire nazi est analysé, sous divers angles, dans « le Moment Eichmann ». L’historienne Annette Wieviorka a codirigé l’ouvrage. Entretien de BibliObs.
Le livre dirigé par Sylvie Lindeperg et Annette Wieviorka analyse, sous divers angles, le déroulement et l’écho de ce procès. Depuis les comptes-rendus à la radio (chapitre d’Amit Pinchevski, Tamar Liebes, Ora Herman), jusqu’à l’utilisation des archives (chapitre de Stewart Tryster), en passant par la représentation de la Shoah en URSS (Vanessa Voisin) ou l’étude de l’empreinte du procès dans le cinéma israélien (Ophir Lévy), le livre démonte toute la mécanique de cette représentation, théâtrale sous bien des aspects, qui se termina par la pendaison – mille fois méritée – d’Adolf Eichmann.
Désormais, il n’y avait plus d’impunité pour les génocidaires.
J’ai plus particulièrement appris :
Dans votre livre, on peut lire qu’Israël n’était pas intéressé par la chasse aux nazis, et que, pourtant, on a conçu des lois, très rapidement, qui punissaient le nazisme.
Oui, mais la loi de 1950, sur les nazis et leurs collaborateurs, n’était pas faite pour les SS. Elle était faite pour les Juifs, ceux qu’on considérait comme des collaborateurs juifs, les membres des conseils juifs, les policiers des ghettos, les kapos des camps de concentration. Il y a eu des dizaines de procès contre les kapos.
En ce qui concerne Eichmann, Israël n’était pas très intéressé par l’idée d’un procès: c’est un homme, Fritz Bauer, procureur général du Land de Hesse, qui a forcé la main à Israël. Il a traqué Eichmann jusqu’en Argentine. Bauer était le héros du film «le Labyrinthe du Silence», sorti en 2014. Il est mort, certains disent de façon étrange, en 1968. Il était Juif, socialiste et homosexuel, donc une cible parfaite pour les nazis. Un nouveau film, sorti en Allemagne en octobre dernier, lui rend hommage: «Der Staat Gegen Fritz Bauer». Il est entièrement consacré à l’affaire Eichmann et doit sortir prochainement en France…
Le Moment Eichmann,
sous la direction de Sylvie Lindeperg et Annette Wieviorka,
Albin Michel, 304 p., 20 euros.
L’entretien : http://ift.tt/1Qc86fJ
Qu’est-ce qui soutient les élèves ?
Qu’est ce qui permet de faire réussir des élèves qui jusque là ne réussissaient pas ? Partant de l’analyse des dispositifs utilisés dans des structure expérimentales, comme les internats d’excellence ou des micro lycées, une étude diligentée par l’Ifé, le Commissariat à l’égalité des territoires et l’Acsé, élargit la question à celle du soutien aux élèves. L’ouvrage, où on retrouve des auteurs comme D Glasman, P Rayou, ou E Bautier par exemple, démonte avec lucidité les résultats, succès comme échecs, de ces structures. Il en découle des « invariants » du soutien scolaire et surtout une réflexion profonde sur l’aide. Une leçon qui s’adrese à tous les établissements et qui invite à un nouvel équilibre entre ce qui relève de la bienveillance, du culturel et du cognitif.
Je retiens :
Lutter contre la pensée magique
On entre ainsi dans la partie la plus interessante de l’étude qui lui donne sa valeur universelle. Les auteurs entreprennent de démonter les dispositifs utilisés et même les représentations des enseignants, qui s’avèrent somme toute assez classiques. » Les équipes que nous avons rencontrées partagent souvent une conception de la réussite des élèves et de l’aide à leur apporter basée sur quelques principes. Tout d’abord, une double logique semble guider leur action, celle selon laquelle « si l’élève travaille plus, il va réussir mieux » et celle selon laquelle « pour que l’élève travaille plus et mieux il doit être réconcilié, heureux en confiance avec l’activité scolaire ». » C’est l’idée que » Si on offre du soutien, les élèves vont progresser et c’est ce que l’on cherche « .
Mais ce qu’observent les auteurs c’est que » les élèves auxquels les dispositifs sont les mieux adaptés sont ceux qui ont le moins besoin d’aide, sont les plus autonomes et les plus au clair sur ce qu’ils dominent et ce qu’ils ne dominent pas ». Car les auteurs y voient une forme de pensée magique : » cette conception pourrait bien reposer sur l’idée d’un « effet magique du soutien », où les savoirs et l’entrée dans ces derniers, ainsi que les liens et les tissages entre les différents registres vont de soi… À l’épreuve des faits, la réalité n’est pas si simple et les soutiens offerts sont tour à tour détournés, délaissés, mobilisés et dans ces différentes configurations, on peut se demander si est soutenu ce qu’on pense avoir soutenu ou à l’inverse tout autre chose ». On retrouve dans cette analyse l’écho des travaux sur les malentendus et la nécessité d’expliciter les enseignements.
Le compte-rendu du Café pédagogique : http://ift.tt/1mx5W2w


