• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
Histoire Lyonel Kaufmann

Histoire Lyonel Kaufmann

  • Mes Publications
  • Blog
  • Cours
    • Planifier
    • Film&Histoire
  • A propos

Didactique

MSHIS11 Bande Dessinée et Histoire (atelier 4.5.2010)

6 mai 2010 by Lyonel Kaufmann

A la suite de l’Atelier de ce dernier mardi consacré à l’utilisation de la Bande Dessinée en histoire, je fais ici l’inventaire des liens et références utilisées lors de cette séance. Au terme de ce parcours, je répertorie également les activités conçues par les étudiant-e-s lors de cet atelier.

En préambule, le billet Faudra-t-il réécrire les albums d’Astérix? et les commentaires qui s’en suivirent sur la question suivante: Peut-on utiliser une bande dessinée telle qu’Astérix pour enseigner l’histoire de l’Antiquité? avec deux positions fortement différenciées.

Le deux sites suivants peuvent servir de point de départ à une utilisation de la bande dessinée en histoire:

  • Utiliser la BD en Histoire (Clionautes) offre un certains nombres de liens consacrés à la BD et à l’histoire ainsi qu’une sélection de bande dessinée utiles à l’enseignement de l’histoire;
  • Art9 La BD au net regroupe, dans sa section histoire, des bandes dessinées regroupées par périodes historiques.

Pour celles et ceux qui souhaitent disposer d’un panorama relativement à l’histoire de la bande dessinée, l’ouvrage de Daniel Fondanèche (2005). Paralittératures. Paris: Vuibert aux pages 455 à 543 synthétise l’histoire de la BD de ces débuts jusqu’aux mangas.

Paru en 1993 aux Editions Syros, L’histoire… par la bande d’Odette Mitterand et Gilles Ciment traite plus particulièrement de la bande dessinée historique.

Dans le domaine des travaux universitaires, je signalerai plus particulièrement deux ouvrages:

  • Sous la direction de Michel Porret (2009) Objectifs bulles. Bande Dessinée et Histoire. Genève: Georg et L’Equinoxe avec notamment l’introduction de Michel Porret La bande dessinée éprouve l’histoire et les articles Des chats, des souris et des cochons. La bande dessinée et le génocide juif, et D’Aplusbégalix à Alambix: les métaphores de la collaboration durant les années Astérix (1959-1977).
  • Nicolas Rouvière (2006) Astérix ou les lumières de la civilisation. Paris: PUF. Dans son ouvrage, Nicolas Rivière montre que la série interroge sans cesse la frontière incertaine entre la civilisation et la barbarie. Goscinny et Uderzo confrontent une utopie villageoise démocratique à des régimes absolutistes, voire totalitaires. Créée en 1959, la série opère un retour critique sur les compromissions des années de guerre en France comme en Suisse (Astérix et les Helvètes).

Dans l’actualité récente, il nous faut noter les différentes actions concernant Tintin au Congo d’Hergé visant son interdiction ou l’inscription en son sein d’une mise en garde ainsi que les différents travaux centrés sur l’image de la colonisation européenne par les Européens dans les années 1930 au travers de cet album:

  • Petit historique de la réception de l’album « Tintin au Congo » ou  L’échec d’une aventure du petit reporter ? (fichier au format .pdf Petite Etude Hergéenne n°5) fait le point sur l’histoire de l’album et les différentes critiques formulées son l’égard (jusqu’en septembre 2009);
  • Tintin au Congo… à interdire aux enfants, absolument! (fichier .pdf MRAX info du Mouvement contre le racisme, l’antisémitisme et la xénophobie – Belgique);
  • TINTIN AU CONGO ou LA NEGRERIE EN CLICHES de Marie-Rose Maurin Abomo (fichier .pdf);
  • « Tintin au Congo » ou la mission civilisatrice de la colonisation. par Samarra qui inventorie les thèmes de cette mission civilisatrice présents dans Tintin au Congo;
  • Images et enseignement de l’Afrique en classe de cinquième: entre réalité, imaginaire et représentations (fichier .pdf) par Nicolas Prévost.

La collection belge du secondaire « Construire l’histoire » des éditions Didier Hatier en quatre volumes propose dans chacun de ceux-ci un ou deux dossiers organisés partiellement ou totalement autour d’oeuvres en bande dessinée:

  • Tome 1: Les racines de l’Occident (jusqu’au X siècle): L’image du gaulois dans la B.D. Astérix – Livre de l’élève p. 20-23 + p. 80-89, 124-127 et 200-201 – Livre du maître p. 37-49 + scénarios Celtes et Gréco-Romains : le choc des cultures (p. 311-313) et A la découverte du monde celte (p. 321-322)
  • Tome 2 : L’affirmation de l’Occident (XI-XVIIIe siècle): La société médiévale au filtre de la B.D. – Livre de l’élève p 18-21 + p. 36-37, 54-78 et 224-225 – Livre du maître p. 34-37 + scénarios sur La société médiévale : des groupes distincts (p. 374-381) — Hermann (1984) Les Tours du Bois-Maury. Volume 1: Babette. Grenoble: Glénat. Découvrir les Incas avec Tintin – Livre de l’élève p. 28-31 + p. 262-265 – Livre du maître p. 50-52 + scénarios Les Grandes Découvertes (p. 425-427) et La colonisation du XVIe au XVIIIe siècle (p.428-429)
  • Tome 3: L’Europe dans le monde : expansions et révolutions (de la fin du XVIIIe à 1918): Images de la «Grande Guerre»– Livre de l’élève p. 34-35 + p. 170-173- Livre du maître: p. 55-56 + scénario La Grande guerre, un conflit «désiré par tous» mais «sans raison sérieuse» ? (p.407-408) — Tardi (1993) C’était la guerre des tranchées.
  • Tome 4: Un monde en mutation (de 1919 à nos jours). Au bord de l’aventure? L’entre-deux-guerres dans la B.D. – Livre de l’élève p. 30-33 + p. 66-71 et 80-91— Livre du maître p. 60-63 + scénario Croissance et crise des économies libérales dans l’entre-deux-guerres (p. 376-379). Frank Giroud et Jean-Paul Dethorey. Louis la Guigne. Volume I (1982), II (1984)  III (1985), IV (1986), V (1987) et VIII (1997). Grenoble: Glénat; Jean Van Hamme et Francis Vallès (2005). Les Maîtres de l’Orge. Volume IV. Grenoble: Glénat; Didier Daenick et Jacques Tardi (1997), Le der des ders. Tournai: Casterman; Jacques Fernandez (1994). Le centenaire. Collection «Carnets d’Orient». Volume 4. Tournai: Casterman. La guerre froide dans la B.D. — Livre de l’élève p. 34-35 + p. 118-123 et 236-241— Livre du maître p. 63-65 + scénario Quarante ans de guerre froide (1945-1989) (p. 391-393) — Jean-Michel Charlier et Victor Hubinon (1967). Alerte atomique. Collection «Les aventures de Buck Danny». Marcinelle: Dupuis; Stephen Desberg et Hugues Labiano (2005). Black op. Volume I. Paris: Dupuis; Marvano (2007). Berlin. Volume 2: Reinhard Le Goupil. Paris: Dargaud; Yves Sente et André Juillard (2000). La machination Voronov. Collection «Blake et Mortimer». Paris: Dupuis. Raconter la Shoah? — Livre de l’élève p. 36-37 + p. 46-47; 112-115 et 262-263. Livre du maître p. 65-69 et scénarios Les fascismes, d’aujourd’hui et d’hier (p. 384-386) et La Shoah et l’univers concentrationnaire (p. 388-389) — Art Spiegelman (1992). Maus. Volume II. Paris: Flammarion.

Au terme de ce premier parcours, les activités suivantes ont été confectionnées par les étudiant-e-s (fichiers au format .pdf):

  • Le temple de Louxor hier et aujourd’hui. Travail à partir de « Les voyages d’Alix: L’Égypte (1) » (2000) Paris: Casterman (http://www.box.net/shared/4dx1bt8e0d)
  • Jules César et la bande dessinée. A partir des albums d’Astérix (http://www.box.net/shared/tuz769g27l)
  • Découvrir les Incas avec Tintin (http://www.box.net/shared/xbxi0zd530)
  • La Grande Guerre. A partir de Tardi (http://www.box.net/shared/am6f1yf792)
  • La colonisation dans les années 1930. A partir de Tintin au Congo (http://www.box.net/shared/5blyp3abae)

Classé sous :Cours et séminaires, Médias et technologies, Outils enseignement Balisé avec :Bande Dessinée, BD, Histoire, MédiaTIC, médiaTICE

Raconter Dien Bien Phu du côté Viêt Minh

3 mai 2010 by Lyonel Kaufmann

blank

Du 22 au 25 avril dernier, le 6ème conférence mondiale du journalisme d’investigation (Global investigative journalism conference) a tenu congrès à Genève. Si les médias ont beaucoup focalisé leur intérêt sur la présence de l’écrivain et journaliste Roberto Saviano, sur son travail sur la Camorra et les menaces de mort dont il fait l’objet, notre attention se focalisera plus sur le travail d’histoire et de mémoire réalisé par le journaliste vietnamien Duc Tue Dang auprès des vétérans vietnamiens qui ont vécu la bataille de Dien Bien Phu.

Pour rappel, en novembre 1953, Dien Bien Phu, petite vallée en cuvette à proximité des frontières chinoise et laotienne en plein pays thaï, est conquise en 1953 par deux bataillons de parachutistes français (voir les cartes de Cartographe.net). En occupant cette cuvette, les troupes françaises coupent la route permettant aux troupes d’Ho Chi Minh de se ravitailler depuis le Laos. Transformée en camp retranché, Dien Bien Phu est attaquée le 13 mars 1954 par les troupes du général Việt Minh Giap. La bataille de Dien Bien Phu prendra fin le 7 mai 1954 par l’écrasante victoire du général Giap. L’armée français dénombrera 2921 morts et, sur les 11 721 soldats faits prisonniers, seulement 3 290 revienndront vivants en France. Du côté vietnamien, le nombre de morts estimé est de 25’000. (Source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_%C4%90i%E1%BB%87n_Bi%C3%AAn_Ph%E1%BB%A7). Pour le Monde Diplomatique, cette écrasante défaite française dans la cuvette de Dien Bien Phu fut Le Valmy des peuples colonisés et un signal pour tous les peuples en quête d’indépendance. Le 20 juillet 1954, à Genève, les négociateurs français et vietnamiens signaient les accords de cessez-le-feu, couverts par l’autorité de la communauté internationale : les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l’Union soviétique et, surtout, la Chine populaire « prenaient acte ». Le 1er novembre 1954, les Algériens du FLN entamaient leur insurrection.

blank
Comme de nombreuses autres photos de guerre, cette illustration est en fait une reconstitution effectuée bien après la bataille à des fins de propagande. Des soldats vietminhs agitent un drapeau au sommet du QG des forces françaises afin de signifier leur victoire. On ne peut pas s'empêcher de penser au drapeau soviétique flottant sur les ruines du Reichstag ou à celui des américains dressé sur l'île d'Iwo Jima. Source: Chacaille (http://chacaille.wordpress.com/)

Si cette bataille avait fait l’objet d’une littérature abondante du côté français, le silence prédominait, hors le discours officiel sur la bataille, du côté vietnamien jusqu’à ce travail de Duc Tue Dang et de son équipe. Son objectif? Contourner le mur de l’histoire officielle pour raconter la bataille à travers de ceux qui l’ont vécue. Ils ont donc procédé aux interviews de jeunes soldats ayant vécu la bataille. Ces interviews ont duré 12 mois. Deux ou trois entretiens étaient nécessaire pour obtenir la confiance des témoins qui, dans un premier temps, ne s’écartaient pas de la version officielle. Au total 400 entretiens ont été réalisé et 250 ont été retenus dans l’ouvrage publié au final. Interrompus à fin 2008, les entretiens ont fait place ensuite au travail de description des faits, de vérification des sources et de préparation des infographies.

Un tel travail aurait été impensable quelques années plus tôt. Mais pourquoi personne ne parle de Dien Bien Phu ? Pour Duc Due Dang:

“Face à la victoire, les personnes qui ont pris part au conflit ne trouvaient plus leur place et étaient intimidés: ils avaient peur de sortir des jalons fixés par l’histoire officielle“. (Source : Chacaille)

Loin des scoops et des révélations exclusives, ce travail a permis néanmoins de parler pour la première fois au Vietnam de la présence de militaires chinois du côté Việt Minh. Mais pour Duc Due Dang ce qui comptait et ce qui était nouveau au Vietnam résidait dans la démarche

«Je pense qu’on leur a montré qu’on pouvait faire quelque chose d’impossible: s’intéresser aux gens normaux et pas aux héros connus.» (Propos de la conférence repris In Duc Tue Dang et l’investigation historique: « La propagande régnait au détriment de la vérité » | SoKiosque)

Cette première étape dans le travail d’histoire et de mémoire du côté vietnamien devra en amener d’autres. Concernant Dien Bien Phu, deux autres tabous subsistent donc:

  • le nombre de victimes du côté Việt Minh qui officiellement est toujours de 4’000;
  • l’histoire des Vietnamiens ayant combattu ou soutenu les troupes françaises.

blank
Collectif, Dien Bien Phu vu d'en face, Paroles de Bô doï, Decitre (ed), 2010

Au final, nous disposons maintenant d’un livre traduit en français et préfacé par Jean-Pierre Rioux qui questionne également la frontière entre les différentes disciplines mobilisées. Comme l’indique Guillaume Henchoz:

«La démarche du journaliste, dans ce cas de figure confine presque à celle de l’historien. […] . Si la démarche historique au sens strict du terme n’est pas là, on peut en revanche saluer le travail de mémoire qu’ils ont effectué.» (Raconter Dien Bien Phu : Les enjeux de la mémoire vietnamienne – Chacaille)

Pour ma part, j’ajouterai qu’un tel travail donne toute sa valeur au travail journalistique et un espoir relativement à son devenir. D’ailleurs ce billet ne serait rien sans le travail de compte-rendu fait par deux journalistes suisses: Guillaume Henchoz et Luc-Olivier Erard. Merci à eux!

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications Balisé avec :Dien Bien Phu, Guerre, Histoire&Mémoire, témoignages, Vietnam

L'histoire au prisme de l'image (mardi 27 avril 2010)

21 avril 2010 by Lyonel Kaufmann

blank

Dans le cadre des deux modules destinés aux étudiant-e-s en histoire (Secondaire I et II) de la HEP Lausanne, nous organisons une demi-journée avec des intervenants extérieurs en relation avec la questions de l’utilisation des images en histoire dans une perspective académique et sous l’angle de la recherche. Chacune des interventions de 45 minutes à 1 heure sera suivie d’un échange avec les étudiant-e-s.

Cette demi-journée aura lieu dans les locaux de la HEP Lausanne, Av. de Cour 33, salle C33-720 de 8h15 à 11h45

8h15 : Accueil

8h20-9h45 : La place de l’archive dans le cinéma de fiction : étude de films sur le génocide juif par Rémy Besson de l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS) Paris

blankRémy Besson intervient notamment dans le cadre du Laboratoire d’histoire visuelle contemporaine (Lhivic ) de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) à Paris.  Dans le cadre de cette matinée, sa conférence se rapporte à la question des enjeux de la narrativité dans le cinéma dit documentaire. Référence: le blog de l’atelier du Lhivic (http://culturevisuelle.org/cinemadoc/)

9h45-10h15 : Pause

10h15-11h45 : Photographie et histoire: Réalité et interprétations, les conflits de vérité par Daniel Girardin, Conservateur au Musée de l’Elysée à Lausanne

blankDaniel Girardin est Conservateur au Musée de l’Elysée à Lausanne. Il est le concepteur notamment de l’exposition et du livre Controverses, une histoire juridique et éthique de la photographie. Sa conférence se centrera sur l’utilisation de la photographie comme source historique.

Classé sous :Cours et séminaires, Didactique, Histoire savante, Opinions&Réflexions Balisé avec :conférences, Daniel Girardin, film&, Histoire, Photographie, Rémy Besson, sources

Des étudiant-e-s «multi-tâches» ? | Pédagogie universitaire

18 avril 2010 by Lyonel Kaufmann

blank

Je viens de lire ce très intéressant article du Blog Pédagogie universitaire consacré à la présence, à l’université, de plus en plus d’étudiant-e-s venant au cours avec leur ordinateur portable. Récemment André Gunthert a fait état de sa réflexion concernant cet aspect-là des choses plus particulièrement concernant Facebook (Enseigner face à Facebook). J’avais également reporté l’attitude de deux enseignants à ce même propos (Facebook : oui ou non dans la relation prof-élèves?).

Cet article reformule dans un premier temps la nature du problème et présente une recherche récente menée par des chercheurs américains:

Il semble surtout que les représentations de certain-e-s enseignant-e-s ne sont pas compatibles avec celles de leurs étudiant-e-s. D’un côté, les premier-ère-s s’imaginent que pour étudier et travailler efficacement sur une tâche, il faut être concentré-e exclusivement sur cette tâche. De l’autre côté, les second-e-s considèrent qu’il est tout à fait possible d’être efficace quand on est sollicité-e par différentes informations en même temps. Qu’en est-il exactement? C’est à cette question qu’ont tenté de répondre par une étude expérimentale récente quatre chercheur-e-s américain-e-s Bowman, Levine, Waite & Gendron, 2010.

L’objet de l’étude de ces chercheurs américains a porté plus précisément sur l’utilisation des messageries instantanées par les étudiant-e-s. Dans un premier temps, leur revue de la littérature confirmerait l’aspect préjudiciable de la chose. Dans un deuxième temps, ils ont répartis 89 étudiant-e-s de première et deuxième année d’université en trois groupes:

  • le premier devait répondre à des messages instantanés avant de se lancer dans une tâche d’écriture d’un texte scientifique à l’écran;
  • le deuxième groupe recevaient et répondaient à des messages pendant la lecture;
  • le troisième groupe ne recevait aucun message instantané, mais était prévenu-e-s qu’il était possible qu’ils/elles en reçoivent.

Au terme de l’expérience, il apparaît que les résultats ne confirment qu’en partie les hypothèses des chercheurs. Il est à noter notamment qu’aucune différence significative entre les trois groupes n’a été observée en ce qui concerne les performances au test final concernant la lecture du texte.

via Des étudiant-e-s « multi-tâches ? « «Pédagogie universitaire – Enseigner et Apprendre en Enseignement Supérieur.

Classé sous :Médias et technologies, Publications Balisé avec :Digital natives, élèves, enquêtes, étudiants, Facebook, médias sociaux, MédiaTIC, messagerie instantanée, mutlitâches, professeurs, recherches

Facebook : oui ou non dans la relation prof-élèves?

6 avril 2010 by Lyonel Kaufmann

Enseigner face à Facebook

Le hasard de mes lectures et de ma veille a fait se rencontrer deux articles présentant les relations profs-élèves avec Facebook. Deux extraits. Deux choix différents concernant l’un des élèves, l’autre des étudiants. Une réflexion à mener pour tout en chacun.

Pourquoi je suis « ami » avec mes étudiants – affordance.info

Parce que les/mes étudiants sont TOUS (ou presque) et TOUT LE TEMPS (ou presque) sur Facebook (y compris, hélas, pendant les cours). Parce que c’est sur Facebook qu’ils viennent me poser les questions qu’ils ne me posent plus en commentaires de mon « blog du cours ». Parce que c’est sur Facebook qu’ils sont aussi de plus en plus « disponibles », « ouverts » et « réceptifs », parfois bien davantage que dans l’espace-temps d’un cours, d’un cours dont la capacité de médiation est largement dépendante de la forme de l’acteur qui l’anime. Bref, que ça marche donc.

Facebook : la relation profs-élèves au pied du mur – La p@sserelle -Histoire Géographie-.

Du coup, je me laisse la liberté d’ouvrir une brèche concernant les anciens élèves. Pourquoi se priver d’un contact sympathique et enrichissant si le courant passait avec un(e) élève ? Ils trouveront sur mon Facebook ce qui fait ma pratique professionnelle et un espace d’échanges. Derrière, il y a ma conviction que la mission d’un enseignant ne s’arrête pas aux quatre murs d’une salle de classe. Si la parole du professeur trouve un écho auprès des élèves, pourquoi s’arrêter une fois que celui-ci a cessé de l’être ? Au pied du mur de Facebook, je laisse donc une ouverture. Par contre, ceux qui m’ont en cours trouveront toujours portes closes : pas de confusion des genres.

Pour prolonger la réflexion, je vous invite également à lire Enseigner face à Facebook par André Gunthert. Voir aussi mes articles précédents répertoriés avec le tag Facebook.

Image empruntée à l’article d’André Gunthert Enseigner face à Facebook. Sous licence CC BY-NC-ND 2.0 (http://www.flickr.com/photos/gunthert)

Classé sous :Médias et technologies, Opinions&Réflexions Balisé avec :élèves, étudiants, Facebook, médias sociaux, MédiaTIC, professeurs

La Suisse face à la guerre d'Algérie | Domaine Public

31 mars 2010 by Lyonel Kaufmann

blank

Domaine public publie un compte-rendu par Pierre Jeanneret de la défense de thèse présentée à Fribourg par Damien Carron, ancien collaborateur des Documents diplomatiques suisses et actuellement Délégué à la recherche à la Fondation Formation universitaire à Distance Suisse. Le titre de la thèse est La Suisse officielle face à la guerre d’indépendance algérienne (1954-1962). Implication, perception, retombées.

Cette thèse se concentre donc sur la Suisse officielle et se base sur les fonds des Archives fédérales à Berne. Si la présence suisse en Algérie s’appuie depuis la conquête sur une forte colonie suisse (2’000 ressortissants suisses et leurs intérêts économiques à protéger), le Conseil fédéral sous l’influence de Max Petitpierre acquit

«la conviction que la question algérienne ne pourrait se résoudre que par la négociation, et non par les armes. Cette conviction l’amena à offrir les bons services de la Confédération, comme intermédiaire en vue de l’ouverture de pourparlers»

Pour leur part, les dirigeants algériens en Suisse du FLN furent rapidement convaincus que le vrai pouvoir étaient entre les mains du Vorort (L’Association faîtière de la grande industrie d’exportation et des banques) et des industriels. Le gouvernement suivant ensuite dans le sens des intérêts de ceux-ci. Le transfert des taxes révolutionnaires du FLN —prélevées sur les 400’000 travailleurs/résidents algériens en France— dans les coffres des banques suisses suffisent alors à convaincre le Conseil fédéral de sa neutralité.

Plusieurs pages sont consacrées également au rapport entretenu par la Suisse officielle avec la Neue Zürcher Zeitung ainsi que le positionnement des différents journaux par rapport à cette guerre de décolonisation.

Au final, pour Pierre Jeanneret, ce travail

fera date dans l’historiographie déjà abondante relative à une guerre coloniale qui n’a cessé d’aviver les passions des témoins et acteurs, et parfois celles des historiens eux-mêmes.

Cette thèse fera date également du côté de la politique menée par la Suisse officielle dans le cadre de la décolonisation, et plus particulièrement dans celle de l’Afrique, après 1945.

Le texte intégral du compte-rendu: Domaine Public : La Suisse face à la guerre d’Algérie.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Algérie, décolonisation, FLN, France, Guerre, Guerre d'Algérie, Historiographie, Max Petitpierre, politique, Suisse

L’ennemi intime, un film sur la guerre en Algérie | La p@sserelle

30 mars 2010 by Lyonel Kaufmann

blank

Le blog La p@sserelle nous propose une intéressante séquence exploitant en classe de la bande-annonce du film « L’ennemi intime ». Pour la réaliser, le blog s’est notamment appuyé sur le dossier pédagogique en ligne sur le site “Zéro de conduite”.

“L’ennemi intime“ est une fiction réalisée en 2007 par Florent Siri dont l’action se déroule en 1959 en Kabylie (Algérie française) et relate une des opérations les plus violentes de l’armée française contre le FLN (Front de Libération Nationale).

Les questions proposées permettent de travailler notamment sur les images de la bande-annonce et les concepts de « guerre » ou de « maintien de l’ordre. »

La séquence proposée par La p@sserelle: L’ennemi intime, un film sur la guerre en Algérie – La p@sserelle -Histoire Géographie-.

Classé sous :Médias et technologies, Outils enseignement, sur le web Balisé avec :Algérie, colonialisme, décolonisation, film&histoire, FLN, France, Guerre

L’autre guerre de Louis Pergaud | La république des livres

26 mars 2010 by Lyonel Kaufmann

blank

En lisant aujourd’hui cet extrait de la correspondance de guerre de Louis Pergeaud (l’auteur de la Guerre des boutons), sous-lieutenant lors de la Première Guerre mondiale, je ne peux que faire le rapprochement avec les Sentiers de la Gloire de Stanley Kubrik (1957) et au colonel Dax interprété par Kirk Douglas.

“Aujourd’hui 111 morts, 150 blessés et autant de disparus. Et pourquoi ? Pour que le con sinistre qui a nom Boucher de Morlaincourt ait sa troisième étoile. La prise de Marchéville ne signifie rien, rien. Il est idiot de songer à prendre un village et des tranchées aussi puissamment retranchées avec des effectifs aussi réduits, chaque poilu fût-il brave comme trois lions. Le soir, la première compagnie seule doit recommencer l’opération. C’est ridicule et odieux”. Louis Pergaud (19 mars 1915)


Les sentiers de la gloire La Bande annonce (anglais)

Pour rappel, l’action du film de Kubrik se situe en 1916 que la guerre s’enlise.  Le général Broulard incite, en lui faisant miroiter une promotion, le général Mireau à donner l’assaut à la Cote 110 une très solide position allemande, et ce sans renforts ni préparatifs. Repoussé par le feu ennemi, le 701e régiment, commandé par le colonel Dax, doit se replier avec de lourdes pertes. Devant cet échec personnel, le général Mireau décide alors de traduire en conseil de guerre le régiment pour «lâcheté». Malgré l’opposition de Dax, 3 hommes (un tiré au sort et deux désignés par leur officier) seront jugés, condamnés à mort et exécutés.

blank

Louis Pergaud (1882-1915)

Pour sa part, Louis Pergeaud a rédigé cette lettre le 19 mars 1915. Un mois après, sa compagnie fut décimée. Piégé par les barbelés, porté disparu, il fut emmené par l’ennemi à l’hopital de Fresnes-en-Woëvre. Lequel fut peu après détruit par un tir de barrage de l’armée française. Son corps n’a jamais été retrouvé. Le 4 août 1921 Louis Pergaud est déclaré « Mort pour la France ».

Liens:

  • L’autre guerre de Louis Pergaud – La république des livres – Blog LeMonde.fr.
  • Le dossier de Télédoc du CNDP relatif aux Sentiers de la Gloire.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Outils enseignement Balisé avec :14-18, correspondance, film&histoire, Louis Pergaud, Première Guerre mondiale, Sentiers de la Gloire, Stanley Kubrik, témoignage

La Rafle : au revoir les enfants, bonjour Monsieur le Président

13 mars 2010 by Lyonel Kaufmann

blank

Finalement à la lecture de différents compte-rendus consacrés à la sortie du film La Rafle de Roselyne Bosch, il m’apparaît que celui-ci comme d’autres productions récentes (L’Évasion de Louis XVI; 14-18: le bruit et la fureur; Apocalypse)  s’inscrit parfaitement dans la perspective de Nicolas Sarkozy de réécrire l’histoire à destination des élèves français pour construire un nouveau roman national. Plus que des œuvres historiques, ce sont des films d’actualité et, à ce titre, il s’agit de document d’archives pour une future étude historique de cette présidence française. Y verra-t-on aussi le basculement d’un enseignement de l’histoire vers un enseignement purement mémoriel et émotionnel?

  • La Rafle : au revoir les enfants | Zéro de conduite
    Un intéressant compte-rendu du film La Rafle. Premièrement ce compte-rendu replace le film dans la filmographie sur le Vel d’Hiv qui n’était abordé jusqu’à présent qu’indirectement par le cinéma français. Ensuite, Zéro de conduite interroge cette volonté du film de vouloir reconstituer les images de l’événement et sa prétention de se hisser au rang de document d’époque en se donnant des gages d’historicité avec Serge Klarsfeld dans le rôle de superviseur. Enfin, il y a cette autre volonté affirmée de vouloir émouvoir, instruire et créer le souvenir le tout enrobé de tapage médiatique et taillé sur mesure pour les enseignant-e-s de Troisième et Première. En adoptant le point de vue des enfants et de l’émotion, La Rafle est finalement en total accord avec la perspective de l’enseignement de l’histoire développée par Nicolas Sarkozy au travers de exemples de Guy Moquet ou de l’adoption par les élèves du primaire d’enfants juifs déportés. Film sur son temps plus que film d’histoire?
    (tags: histoire culture Shoah génocide holocauste LaRafle Paris France 39-45 film&histoire histoire&mémoire)

A noter aussi que l’émission de radio La Fabrique de l’Histoire sur France Culture dans  « A quoi sert l’histoire aujourd’hui? » de vendredi dernier débattait autour du film de Roselyne Bosch avec Sylvie Lindeperg, Steven Kaplan et Jean-François Bossy : Fabrique de l’histoire : La Rafle France Culture.

Culturopoing nous offre également une très intéressant débat pour accompagner la sortie du film:  Les 400 coups de la Gestapo douce (débat autour du film « La Rafle »). Les quelques extraits suivants sont sans pitié concernant ce genre d’entreprise qu’est devenue sur France 2 le docu-fiction:

  1. Cyril Cossardeaux: Traiter un grand sujet nécessaire et rappeler le crime indélébile de la France ne dispense pas de faire du cinéma…
  2. Bruno Piszorowicz: C’est en partie vrai pour ce qui concerne la forme en effet, mais c’est sans doute parce que la réalisatrice s’est limitée, s’est accrochée même, aux seules anecdotes et histoires transmises des témoins pour construire sa trame.
  3. Cyril Cossardeaux : Cette première partie à Montmartre, c’est vraiment pas possible quoi ! On dirait Le Tragique destin annoncé d’Amélie Poulinstein ! Plus chromo tu meurs ! Tout est vrai, rien n’est crédible hélas !
    Et puis, tout de même il faut quand même évoquer ce qui me semble être à la fois maladroit et gênant, à savoir que nous avons là un film qui se veut tellement explicatif que tous ses personnages se trouvent réduits à la seule échelle de leur judéïté, comme de simples archétypes.
  4. Cyril Cossardeaux : Monsieur Klein traitait déjà de la Rafle du Vel d’Hiv. Moins directement peut-être qu’ici, à travers, à travers le destin d’un homme et presque sur le ton de la fable allégorique (allant d’ailleurs au-delà du drame de la Shoah pour nous questionner sur l’Autre, l’altérité, etc.). Mais je pense que c’est ce qui donnait au film une dynamique narrative bien plus forte et en faisait du cinéma, pas une leçon d’Histoire. Et pourtant, je ne suis pas un fan de Losey dans l’absolu !

Voir aussi notre précédent article: L’Éducation nationale, partenaire et prescripteur du film | Le Figaro

Classé sous :Annuaire de sites, Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :39-45, film&histoire, France, Génocide, Histoire&Mémoire, Holocauste, LaRafle, Nicolas Sarkozy, Nuit et Brouillard, Paris, Roselyne Bosch, Shoah

Filmer les camps de Hollywood à Nuremberg | Mémorial de la Shoah

7 mars 2010 by Lyonel Kaufmann

blank

Du 10 mars au 31 août 2010, le Mémorial de la Shoah présente une exposition consacrée à trois producteurs/cinéastes américains (John Ford, George Stevens et Samuel Fuller) et à leurs images concernant les camps de Dachau et Falkenau.

En effet, en 1945, les images de Dachau prises par l’équipe de Stevens sont insérées dans un documentaire montré d’abord aux États-Unis avant d’être projeté, à titre de preuve des crimes nazis, devant le Tribunal Militaire International de Nuremberg. Cette expérience, inédite, a été préparée par John Ford, qui dirigeait lui-même une unité spéciale, la Field Photographic Branch, chargée de réaliser entre autres ce film, Les Camps de concentration nazis

Dans cette exposition, pour la première fois, les images du camps de Dachau sont présentées dans l’ordre chronologique dans lequel elles ont été tournées, accompagnées des fiches remplies par les opérateurs et des comptes-rendus rédigés par l’un des écrivains embauchées par George Stevens.

Le site accompagnant cette exposition apporte d’utiles informations concernant le travail des opérateurs. C’est ainsi que le chapitre La SPECOU à Dachau (SPECOU = Special Coverage Unit du service des communications de l’armée américaine) nous apprend que «chaque jour, dans un rapport de prise de vues, le responsable de chaque unité fait un bilan de l’activité de la journée» et qu’une fragment de compte-rendu en vidéo nous est proposé.

Dans Nuremberg: recueillir les images comme preuves, nous pouvons consulter That Justice Be Done (1945) de Ray Kellog et un extrait du documentaire Nuremberg, les nazis face à leurs crimes (2006) de Christian Delage.

Dans le chapitre consacré à George Stevens on y apprend que

En vue du débarquement en Normandie et de l’avancée vers l’Allemagne, les opérateurs de l’OSS reçoivent des instructions très précises sur ce qu’ils doivent faire s’il leur arrive de découvrir des « preuves de crimes de guerre et d’atrocités »

La procédure à suivre pour enregistrer les preuves des atrocités commises prévoit explicitement la possible qualification comme preuve, devant un tribunal, des témoignages recueillis, qu’ils soient écrits, oraux ou filmés.

Nous avons ici affaire à un vrai travail documentaire permettant de «donner une place aux spectateurs d’aujourd’hui, à l’abri des opérateurs, dont les gestes de médiation sont ainsi revitalisés» et à un travail à l’opposé de la bouillabaisse proposée par les producteurs d’Apocalypse («Apocalypse : au delà des prouesse techniques est-ce de l’histoire ?». In Le Café pédagogique, No 105, septembre 2009) et de leurs tripatouillages opérés sur les archives (recadrage, remontage, juxtaposition…).

via Avant-propos – Exposition Filmer les camps – Mémorial de la Shoah et Filmer les camps (Christian Delage).

Source de la vidéo: Nazi Concentration Camps (1945) de l’Internet Archive.

Mise à jour (12 mars 2009)

Gérard Lefort dans le journal Libération nous propose un compte-rendu fort utile et intéressant de l’exposition de Christian Delage : L’horreur plein cadre (Libération, 11 mars 2010)

Classé sous :Didactique, Histoire savante, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire Balisé avec :1939-1945, camps concentration, Christian Delage, Dachau, Falkenau, film&histoire, George Stevens, Holocauste, John Ford, Mémorial de la Shoah, Samuel Fuller, Shoah

  • « Aller à la page précédente
  • Page 1
  • Pages provisoires omises …
  • Page 123
  • Page 124
  • Page 125
  • Page 126
  • Page 127
  • Pages provisoires omises …
  • Page 138
  • Aller à la page suivante »

Barre latérale principale

Lyonel Kaufmann

blankHistorien & Blogueur En savoir plus…

Derniers articles

blank

Jean-Pierre Azéma (1937-2025)

15 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

J’apprends par France Culture que l’historien Jean-Pierre Azéma est mort à l’âge de 87 ans. Spécialiste du régime de Vichy et de la Résistance, il a profondément marqué l’historiographie contemporaine, en contribuant à éclairer une page longtemps restée trouble de l’histoire nationale. Mais Jean-Pierre Azéma ne fut pas seulement un historien du papier : en […]

blank

Lectures de l’été : IA et éducation

1 juillet 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’été est toujours un moment où enfin on dispose de temps, où le flux interrompu et stressant du quotidien ralenti quelque peu. Il est favorable au farniente, à la lecture de polar, mais aussi à la réflexion. Je vous propose ainsi trois articles que je vais prendre le temps de lire attentivement consacrés à des […]

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans

26 mai 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Décès du documentariste Marcel Ophüls à 97 ans. Le maître français du documentaire historique est mort samedi dans sa maison du sud-ouest de la France, a-t-on appris lundi auprès de sa famille. Fils du grand cinéaste allemand Max Ophüls (“ La Ronde”, “Lola Montès”…), Marcel Ophüls avait fui l’Allemagne nazie enfant pour s’installer en France, avant de […]

blank

Passion Médiévistes : Hors-série 34 – Le Moyen Âge au cinéma

22 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de l’édition 2025 du Festival international du film court d’Angoulême, deux invités sont venus croiser, dans cet épisode hors-série de Passion Médiévistes, leurs expériences sur les représentation du Moyen Âge au cinéma. Les invités : Cet épisode vient proposer les regards complémentaires d’un réalisateur et d’un historien pour interroger la manière dont le […]

blank

Trous de mémoires de Nicolas Juncker

17 avril 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Comment raconter la guerre d’Algérie et ses mémoires sans tomber dans le pathos ou la leçon d’histoire trop académique ? Trous de mémoires relève ce défi avec audace, mêlant comédie burlesque et réflexion historique. Nicolas Juncker y explore, avec un humour grinçant, les tensions et contradictions qui entourent la mémoire de ce conflit, en s’inspirant du […]

blank

Ces familles néerlandaises qui découvrent un passé de collaboration – rts.ch

28 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

C’est avec stupeur que de nombreux Néerlandais et Néerlandaises ont récemment découvert sur internet qu’un membre de leur famille avait collaboré avec les nazis durant la Seconde Guerre mondiale. En cause: la mise en ligne d’une liste de 425’000 noms par les archives nationales des Pays-Bas. Depuis janvier, les descendants affluent à La Haye, souvent […]

blank

Spreitenbach: Un paradis du shopping ou la porte des enfers? – Blog du Musée national suisse

24 mars 2025 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1975, l’Association suisse des instituteurs publia le panneau scolaire n°167. Celui-ci montre une vue aérienne de la commune de Spreitenbach, dans la vallée de la Limmat. Ou plus précisément de la ville nouvelle de Spreitenbach, «Neu-Spreitenbach», avec son centre commercial entouré d’un immense parking rempli de voitures aux couleurs vives et son imposant quartier […]

Tirés de nos archives

blank

M078 – «L’enseignant d’histoire transmetteur de savoir» (Séminaire)

18 décembre 2006 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’ENSEIGNEMENT MAGISTRAL L’enseignement magistral ou modèle transmissif se qualifie par l’accès aux vérités par le discours, par l’exposé, par la démonstration. Cette méthode axée principalement sur le professeur, a pour but de présenter des propositions vraies sous forme de transmission. L’élève se devra donc de reconnaître comme évidence les savoirs acquis. Dans notre exposé consacré […]

blank

Un an après : Pourquoi Cléopâtre n’a pas inventé le vibromasseur

8 mai 2017 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

À l’occasion de la sortie récente d’une bande dessinée à succès sur l’histoire de la sexualité, par Philippe Brenot et Laetitia Coryn (Les Arènes BD, 2016), l’information selon laquelle Cléopâtre aurait inventé, il y a un peu plus de 2000 ans, le premier vibromasseur a fait le tour du Web, témoignant de la fascination qu’exerce aujourd’hui encore l’ancienne […]

blank

Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle

15 août 2011 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Une « histoire de l’Histoire » à Berlin, capitale du XXe siècle Mouvements artistiques, Rosa Luxemburg, Deuxième Guerre mondiale, le Mur et sa chute : Berlin est-elle la « capitale » du XXe siècle, pour le meilleur et pour le pire ? La réponse est oui pour l’auteur de cet article sur Rue89. «Cela devrait être Berlin. C’est […]

blank

Dossier d'actualité – Impact des TIC dans l'enseignement – janvier 2009

4 février 2009 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Dossier d’actualité – Impact des TIC dans l’enseignement – janvier 2009: Comment individualiser les…

blank

Nuit et Brouillard – Jean Ferrat

23 juillet 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En 1963, Jean Ferrat compose cette chanson en mémoire des victimes des camps de concentration. Son père, immigré juif de Russie est mort à Auschwitz. La chanson fut « déconseillée » par le directeur de l’ORTF, mais passa un dimanche à midi sur la première chaîne, dans l’émission Discorama de Denise Glaser. Cette chanson fera partie avec cinquante-neuf […]

blank

EdNum – Casser les codes : le long chemin des femmes

26 novembre 2022 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

En rassemblant les acteurs et les actrices engagé.e.s dans l’inclusion indispensable des femmes dans les secteur du numérique, l’association Femmes@Numérique, créée en 2021, souhaite donner toutes ses chances à la transformation en profondeur qui doit être conduite pour atteindre cet objectif. Elle a aussi servi de point de départ à la formation et au colloque organisés les 16 et […]

blank

Thomas Paine, La justice agraire opposée à la loi et monopole agraire, ou plan d’amélioration du sort des hommes, Paris, an V (1797), p.20 L’Europe peut-elle être dite “civilisée” ? – Révolution Française

22 avril 2010 Par Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

L’état actuel de la civilisation en Europe est aussi injuste dans ses principes, qu’odieux dans ses conséquences : on en est généralement convaincu, et c’est ce sentiment intime qui fait craindre les progrès des lumières, et qui fait trembler les possesseurs des propriétés à la seule idée d’une révolution ; […]. Lorsque la richesse et l’éclat, au […]

Creative Commons License
Cette création est mise à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025

Creative Commons License Ce contenu est mis à disposition sous un contrat Creative Commons. Lyonel Kaufmann 2004-2025.
Thème Aspire 2.0.1 de Genesis Framework · WordPress · Se connecter

 

Chargement des commentaires…