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Histoire Lyonel Kaufmann

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Humanités Digitales

Ludov’IA CH 2024 – une édition sous le signe des intelligences artificielles génératives

19 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Du 22 au 24 avril 2024, la cinquième édition de LUDOVIA#CH revient à Yverdon-les-Bains.

Avec son thème « Bienvenue à l’ère de l’(in)intelligence artificielle à l’école ? », cette édition interroge l’irruption des intelligences artificielles génératives (ChatGPT, Dall·E, Midjourney, SwissGPT, Perplexity.ai entre autres) dans les usages du grand public et les débats qu’elles suscitent en éducation en général et relativement aux apprentissages en particulier.

Au-delà des craintes et des fantasmes autour de l’IA, cette cinquième édition de Ludovia#CH envisagera les conditions de son intégration et de ses usages dans l’éducation. Par ailleurs, les questions citoyennes et éthiques relatives aux usages de ces outils seront abordées au regard des multiples enjeux sociétaux qu’ils soulèvent, entre collecte des données, respect de la vie privée, mais aussi exploitation de ces informations à d’autres fins ou encore les potentielles reproductions d’inégalités sociales, culturelles et scolaires.

LUDOVIA#CH, c’est sur deux jours et demi plusieurs formats d’échanges pour mieux interagir et partager :

  • Plusieurs conférences dont une du Professeur Popescu-Belis de la HEIG-VD) le mardi sur les Modèles de langage, modèles d’intelligence ? qui retracera l’histoire et le fonctionnement des modèles de langage et tentera de cerner les principaux éléments qui les séparent encore d’une intelligence générale tant attendue ou redoutée.
  • six sessions d’ateliers sur deux jours (mardi/mercredi) couvrant la scolarité obligatoire jusqu’aux Hautes Écoles.
  • 10 communications et deux conférences dans le cadre du colloque scientifique du lundi au mercredi.
  • Un événements associé le mardi matin intitulé Enseigner l’histoire à l’ère des Humanités numériques » : Enquêter en histoire avec ChatGPT ? La conférence introductive d’Isaac Pante (Université de Lausanne) et Lyonel Kaufmann(HEP Vaud) posera la question suivante ChatGPT (IA) : De l’art d’enseigner la réponse à l’art d’enseigner de la question?
  • La journée du mercredi abordera la thématique Citoyenneté numérique et IA avec une conférence introductive d’Arthur Grimonpont, auteur de l’ouvrage Vivre libre à l’heure des algorithmes et se concluant par une table ronde atour de Citoyenneté numérique avec/pour l’IA ?
  • un OFF le lundi soir avec sa traditionnelle Auberge espagnole.
  • La soirée spéciale et officielle du mardi soir accueillera elle M. le conseiller d’Etat Frédéric Borloz, Mme Ana Maria Nogareda, directrice de la HEIG-VD et M. Thierry Dias, recteur de la HEP Vaud ainsi que des robots de la HEIG-VD qui vous feront entrer dans la dance de l’IA.

Ludovia#CH est co-organisé par la HEIG-VD et la HEP Vaud.

Le programme et les informations pratiques : https://www.ludovia.ch

Pour s’inscrire : https://www.conftool.com/hepvd-ludovia

Classé sous :EdNum, Humanités Digitales, Ludovia

Panorama des guides sur l’IA en éducation et en formation – L’atelier du formateur

14 mars 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Voici une liste des derniers guides publiés entre 2020 et 2024 sur le thème de l’Intelligence artificielle appliquée au domaine de l’éducation et de la formation. Ces guides sont disponibles en français.

La liste structurée en 4 parties : Enseignement, Politique et Enjeux, Ethique et Handicap est présentée en bas de l’article sous forme de carte mentale avec un extrait des sommaires et un point d’intérêt de la ressource
— À lire sur latelierduformateur.fr/panorama-des-guides-sur-lia-en-education-et-en-formation/

Classé sous :Humanités Digitales, sur le web

Si Rome n’avait pas chuté | Raphaël Doan

20 février 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

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Présentation de l’éditeur

Demain, serons-nous remplacés par des robots ? Cette crainte est renforcée par le développement sans précédent des intelligences artificielles. Certaines sont déjà capables de générer du texte, des images, bientôt de la musique et des vidéos. Et si, au lieu de se détourner d’une nouvelle technologie, les historiens essayaient de se l’approprier pour la mettre au service de leur matière ? C’est le pari fou d’un des historiens de l’Antiquité les plus talentueux de sa génération, Raphaël Doan, déjà auteur de plusieurs livres récompensés par des prix prestigieux. Passionné par les évolutions technologiques, il s’est plongé dans le dernier état de la recherche en « IA générative » afin d’en tirer le plus grand profit pour dominer la machine, et comprendre comment l’histoire pouvait s’articuler avec ces nouveaux outils. De cette expérience est né ce livre saisissant, Si Rome n’avait pas chuté, une uchronie sur un Empire romain bénéficiant d’une révolution industrielle avant l’heure. Le scénario a été imaginé et pensé par l’historien, mais l’écriture et les illustrations ont été, sous sa direction, réalisées par différentes intelligences artificielles. L’ouvrage est précédé d’une longue introduction où l’auteur explique la façon dont il a travaillé, dévoile les ombres et lumières de ces nouveaux logiciels, les raisons pour lesquelles il faut parfois s’en méfier, mais aussi celles pour lesquelles tout nous invite à s’en saisir afin de les mettre à notre service.

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« Vue d’artiste de l’un des premiers chars à vapeur militaires ». Légende et image générées par une IA pour le roman « Si Rome n’avait pas chuté ». © Raphaël Doan / Passés/composés

L’avis de RTS Culture:

Sur de nombreux points, les propositions du texte peuvent sembler frustrantes et superficielles, par exemple quand GPT annonce que le progrès technique amène à l’émancipation des femmes, sans articuler en rien la relation entre évolution technique et conscience politique, donnant pour acquis que l’une entraîne l’autre – et ici, l’auteur humain ne nous éclaire pas. Ou quand Raphaël Doan choisit de ne pas interroger la crise de la civilisation industrielle (entre épuisement des ressources et réchauffement climatique).

[…]

Mais il faut le reconnaître: ces frustrations de lecture s’avèrent ainsi, en même temps qu’agaçantes, franchement stimulantes par les questions qu’elles ouvrent. Tandis que les commentaires de Raphaël Doan ne cessent de nous interroger à la fois sur l’Antiquité et sur notre époque. Jusqu’à nous faire nous demander, avec Yourcenar et son Hadrien, si Rome, splendide et esclavagiste, éprise de morale et corrompue, a vraiment chuté – ou si elle ne s’est pas simplement métamorphosée, et continue de se métamorphoser dans notre civilisation.

Pour son nouveau livre, Raphaël Doan a employé l’intelligence artificielle GPT

Références:

ISBN 979-1-0404-0386-9

Edition Passé composés
Parution 03/05/2023
Pagination 160 pages
Format 165 x 240
Prix 20 €

Pour acheter/commander l’ouvrage : https://passes-composes.com/book/370

Classé sous :EdNum, histodons, Humanités Digitales, Publications

IA : création d’un quizz sur la question de l’esclavage, la colonisation et le canton de Neuchâtel

25 janvier 2024 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

Le 8 février prochain, j’anime à Neuchâtel un atelier en histoire sur l’IA dans le cadre d’une journée pédagogique dans un lycée. J’y serai en excellente compagnie puisque Isaac Pante interviendra également.

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© Getty – JDawnInk

Alors je bricole un peu avec ChatGPT (et je m’amuse aussi ce qui est une des facettes fort intéressante et créative d’OpenAI). Pour s’inscrire dans le terreau local, je me suis dis que traiter de la question de l’esclavage, de la traite négrière et de la colonisation européenne du 19e siècle en rapport avec le canton de Neuchâtel pourrait être intéressant et stimulant.

Le premier prompt réalisé avec ChatGPT 4.0 a été consacré à créer un quizz sur ces questions.

User
« Générez un quiz sur le rôle et la place de l’esclavage et de la colonisation dans la prospérité du canton de Neuchâtel pour une classe d’histoire de 3ème année de maturité. »

Pour en découvrir le résultat proposé par ChatGPT, puis la suite du prompt : Créer un quizz sur la question de l’esclavage, la colonisation et le canton de Neuchâtel

A vous de vous creuser les méninges !

Classé sous :EdNum, histodons, Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales, Outils enseignement

Du Sang dans la clairière, une nouvelle façon de présenter la trajectoire du groupe Manouchian en BD – Cases d’histoire

5 décembre 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

21 février 1944, Marcel Rajman meurt fusillé par les Allemands en compagnie de ses camarades du groupe Manouchian. Résistants recherchés par les polices allemandes et françaises, ces hommes et ces femmes n’ont cessé de harceler les forces d’occupation depuis 1942. L’histoire n’est pas inédite en bande dessinée, mais avec Du Sang dans la clairière, Tal Bruttmann et Antoine Grande apportent un regard d’historien et nous entrainent dans une réflexion intéressante sur ce que peut être la BD historique.

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A noter qu’en 2014, Le Lombard a publié l’excellent Vivre à en mourir de Jeanne Puchol et Laurent Galandon, qui développe peu ou prou la même histoire.

Concernant le dessin, Cases d’histoire note que celui-ci est inhabituel pour une bd historienne :

Très cartoonesque, il ne cherche par la réalité objective, mais la vraisemblance.

Concernant les auteurs, Cases d’histoire note aussi leurs singularités

A la différence de beaucoup d’historiens qui s’essaient au scénario, Antoine Grande, directeur du musée départemental de la Résistance et de la Déportation de la Haute-Garonne, et Tal Bruttmann, spécialiste du nazisme et de l’histoire de l’extermination des juifs d’Europe, ont choisi de rester loin de la BD historienne. Pas de dialogues explicatifs à rallonge mais un naturalisme qui rend les résistants très humains et proches du lecteur. Ce ne sont pas des objets d’Histoire mais les personnages d’une histoire. A la suite du dessin d’Efix, ils savent se faire discrets et n’insistent ni sur les détails, de décor, d’armes ou d’uniformes, ni sur les citations iconographiques trop voyantes. L’intrigue est assez forte pour tenir toute seule.

Pour Cases d’histoire

Traditionnellement, les auteurs cherchent à dessiner au plus près de la réalité, mais ces cases démontrent que c’est l’histoire, au sens du romanesque, et son écriture qui fait la réalité (historique) d’une bande dessinée historique.

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(c) Efix, Tal Bruttmann et Antoine Grande. Éditions Ouest France

Ainsi, à propos de la rafle du Vel d’Hiv du 16 juillet 1942 figurant dans l’album, Cases d’histoire souligne à propos du dessin et de la qualité de l’écriture du scénario :

Encore une fois, la qualité d’écriture permet aux auteurs de raconter ce qui se passe en quelques pages. Le dessin d’Efix donne là toute sa force. Les bâtons blancs, inquiétants, qui brillent dans la nuit, les silhouettes noires des policiers, suffisent à indiquer terreur et importance de l’opération. Les yeux blancs écarquillés des victimes disent toute la peur et le désespoir de ces familles. Le dessin “cartoonesque” est aussi capable de communiquer l’horreur.

Pour Cases d’histoire, Du Sang dans la clairière « peut servir d’exemple à beaucoup de bandes dessinées historiques ».

Lire l’article de Cases d’histoire : https://casesdhistoire.com/du-sang-dans-la-clairiere-une-nouvelle-facon-de-presenter-la-trajectoire-du-groupe-manouchian-en-bd/

*Du sang dans la clairière – Mont Valérien 1941-1944*. Tal Bruttmann et Antoine Grande (scénario). Efix (dessin, couleurs). Éditions Ouest France. 90 pages. 19,90 euros. Cet album est réalisé sous l’égide du Mémorial du Mont Valérien.

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Sur le travail de récolte des témoignages de survivant·es de la Shoah par l’équipe de Steven Spielberg et leurs derniers développements

25 novembre 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    Où quand je redécouvre un passage du livre La mémoire saturée (2013) de Régine Robin sur les témoignages recueillis par Spielberg de survivant·es de la Shoah et que je le replace en rapport avec la recréation de témoignages au moyen de l’Intelligence artificielle (IA) recourant à des procédés comparables à ceux utilisés par ChatGPT pour répondre à des prompts.

    En 1994, à l’époque du succès de La liste de Schindler, Steven Spielberg décide de lancer à Los Angeles la fondation Shoah. Créée en 1999, l’USC Shoah Foundation s’est depuis transformée en une collection de plus de 55’000 interviews. Chaque entrevue a été enregistrés en vidéo.

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    David Traum, a leader at the USC Institute for Creative Technologies (ICT), converses with Pinchas Gutter, a Holocaust survivor, as part of the New Dimensions in Testimony. Lien : https://viterbischool.usc.edu/news/2022/07/uscs-biggest-wins-in-computing-and-ai/

    Depuis 2011, l’USC Shoah Foundation et l’ITC (Institute for Creative Technologies) ont mis au point un nouvel outil permettant de modéliser les survivants encore en vie sous la forme d’hologrammes interactifs, répondant aux questions des visiteurs ou depuis 2022 des internautes avec iwitness.

    Concernant ce nouvel outil, le site le présente de la manière suivante :

    Rencontrez Mona Golabek. Dans cette biographie interactive pour le projet Willesden, les étudiants et les éducateurs peuvent poser des questions qui suscitent des réponses en temps réel à partir d’une vidéo préenregistrée de Mona – engageant ainsi une conversation virtuelle avec elle.

    Au cours des trois prochains mois, nous vous invitons à nous aider à tester la biographie interactive de Mona. Si vous recevez une réponse qui ne vous semble pas pertinente, veuillez cliquer sur l’icône du drapeau dans la transcription à côté de la réponse incorrecte. Ainsi, si vous apprenez de la biographie interactive de Mona, la biographie interactive de Mona apprendra aussi de vous.

    Dimensions in Testimony a été développé en association avec l’Illinois Holocaust Museum and Education Center, avec la technologie de l’USC Institute for Creative Technologies et le concept de Conscience Display. L’intégration dans le témoignage est rendue possible grâce au soutien généreux de la Snider Foundation.

    Source : Iwitness (https://iwitness.usc.edu/dit/monagolabek)

    Ce nouvel outil, comme d’une certaine manière le précédent, n’est pas sans faire penser à ChatGPT et à ses prompts, sauf qu’ici le témoin répond sous la forme d’un holograme.

    Ces procédés interpellent sur la nature même du « témoignage » ainsi produit puisque celui-ci est à chaque fois recréé à partir des questions posées. D’ailleurs, Bertrand (2013) en appelait une réflexion sur la valeur des documents ainsi produits :

    Cela ne sera cependant possible qu’à condition qu’une réflexion soit menée sur la valeur de ces documents que nous produisons pour la postérité et qui répondent dans le cas présent davantage à des objectifs mémoriels qu’historiques.

    Dans son ouvrage La mémoire saturée, Régine Robin rappelait très à propos que, dès 1998, Annette Wieviorka s’interrogeait sur le dispositif de collecte mis en place par Spielberg et l’USC Shoah Foundation. Régine Robin en concluait que le récit était littéralement piégé par le dispositif qui l’encadre :

    C’est cette voix d’outre-Auschwitz que les témoignages oraux essaient aussi de nous transmettre.

    Puis Steven Spielberg vint… Il prit le relais avec de gros moyens. Plus de cinquante mille récits furent recueillis. Annette Wieviorka insiste sur le fait que le passage de l’équipe de Yale à la Visual History Foundation de Spielberg a modifié le dispositif de collecte. Le témoignage pensé par l’équipe de Spielberg est calibré, dit-elle. Il dure environ deux heures, avec un avant, la période d’avant guerre (20 % du temps), une période de l’après-libération des camps, le retour à la vie « normale » (20 % du temps), et 60 % consacré à la période de guerre. À la fin de la collecte, le survivant laisse un message sur « ce qu’il souhaiterait laisser en héritage pour les générations à venir » et la famille du survivant peut se joindre à lui, à ce moment précis. Annette Wieviorka poursuit : « Alors que les interviews de Yale étaient largement non directives, que leur durée n’était pas limitée, celles menées par les équipes Spielberg le sont selon un protocole commun à tous les pays. Les vidéos sont envoyées à Los Angeles, numérisées et indexées. À la pointe de la technologie, ces témoignages numérisés devraient être disponibles sur un serveur, et, devant son écran, le jeune, dont la Fondation Spielberg souhaite qu’il soit éduqué, pourra consulter grâce à des index les extraits de ces témoignages. Il pourra aussi consulter toutes sortes d’informations connexes : archives familiales du témoin, photos concernant les événements auxquels se réfèrent les témoins, carte indiquant le site du camp ou du ghetto dont il est question, etc.» (Wieviorka, 1998, 149).

    Le récit est alors littéralement piégé par le dispositif qui l’encadre, la structure du récit qui le porte. Il n’y a plus de place pour le grincement des temps, l’impossible articulation de la mémoire profonde et de la mémoire ordinaire. Tout se passe alors dans le cadre de la mémoire ordinaire, même l’horreur, sans qu’elle ait à « décoller » de son récit, tendu vers son happy end, la fin du cauchemar, la création ou la recréation d’une famille, d’une carrière, le chemin de l’utilité sociale, le salut.

    Robin, R. (2003)

    Références :

    Bertrand, M. (2013, 1er août). Les fantômes de la mémoire vous racontent la Shoah. Histoire, Mémoire et Société (ISSN : 2261-4494). Consulté 21 février 2023, à l’adresse http://histoiredememoire.over-blog.com/article-les-fantomes-de-la-memoire-vous-racontent-la-shoah-119342394.html

    Robin, R. (2003). La mémoire saturée. Paris: Stock.

    Wieviorka, A. (1998). L’Ère du témoin, Paris, Plon, p. 149.

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    ChatGPT testé en matière de génération de textes et d’images pour l’archéologie

    24 novembre 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    AktArcha est le blog de recherche du projet Actrices de la recherche archéologique entre sciences humaines et sciences naturelles : Sur le terrain, en laboratoire, au bureau (AktArcha). L’objectif du projet est de rendre visibles les femmes innovantes et leurs réalisations dans le domaine de l’archéologie de la fin du 18e siècle au 21e siècle. Le projet est conduit par Elsbeth Bösl (direction du projet) et la Dr. Doris Gutsmiedl-Schümann, toutes deux de l’Université de la Bundeswehr à Munich. Depuis fin novembre 2022 et la mise à disposition par OpenAI de son langage d’IA génératif GPT-3.5, les deux chercheuses ont mené des travaux exploratoires à ce propos.

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    Elles ont formulé notamment les questions suivantes :

    ChatGPT fait sans doute déjà beaucoup de choses, mais qu’en retire-t-on ? et qu’est-ce qu’il ne peut pas faire ? comment cela fonctionne-t-il ? Principalement sur l’histoire de la recherche et l’histoire-biographie, qu’est-ce que ChatGPT a à nous offrir ? Si et comment cest technologies génératives peuvent nous aider à répondre à nos besoins? quels problèmes posent-elles ?

    Deux billets de blog ont été publiés depuis pour présenter ce qu’elles ont constaté en essayant ChatGPT. Le premier article a été consacré aux productions textuelles (ChatGPT im AktArcha-Test, 17.02.2023) et le deuxième aux images générées (KI-Spielereien: Text-zu-Bild-Generatoren im AktArcha-Test) concernant la question des stéréotypes générés par l’IA:

    En préambule au premier texte, les auteures précisent que ce les unit dans cette démarche, c’est d’abord le désir de mettre en place un enseignement inclusif et orienté vers la recherche, et l’idée que les étudiant·es sont nos partenaires dans l’enseignement, et non des adversaires à surveiller avec méfiance. Avec ce fil rouge :

    Comment pouvons-nous intégrer ChatGPT dans l’enseignement universitaire tel que nous le souhaitons ?

    ChatGPT dans le test AktArcha (17.02.2023)

    Dans cette première démarche exploratoire, elles ont conçu des prompts relativement classiques pour que ChatGPT rédige une biographie sur une archéologue. Dans un premier temps, une archéologque préhistorique qui n’existait pas (Anna Ebermann), puis une archéologue disposant d’un articles sur Wikipedia : Waldtraut Schrickel (1920-2009).

    Au final, les résultats n’ont pas été satisfaisants. A propos du résultat du prompt concernant Mme Waldtraut Schrickel, elles notent que

    Le résultat a été catastrophique. Les données biographiques sont fausses, les titres littéraires n’existent pas, le site funéraire de Wanderleben est du néolithique tardif. La tombe princière de Seddin date de l’âge du bronze récent, mais Waldtraut Schrickel n’avait rien à voir avec elle.

    Leur conclusion:

    Chat-GPT nous a donné un texte bien lisible. Mais l’IA n’avait pas encore appris les dates et les faits historiques. Par conséquent, le contenu des textes n’était pas fiable.

    Elles en tiraient notamment les conclusions suivantes :

    • Les sujets qui n’apparaissent pas souvent dans l’ensemble des données seront probablement moins bien traités par ChatGPT que ceux qui apparaissent souvent, comme les questions sur les lectures scolaires canonisées ou autres.
    • même si nous savions qu’un livre particulier ou une entrée Wikipedia y a été associé, cela ne veut rien dire, car l’outil recherche justement certaines probabilités de séquences de mots;
    • chaque réponse doit être soigneusement examinée. Pour cela, nous avons non seulement besoin de nos propres connaissances et de notre propre jugement, mais nous dépendons également des médias qui nous permettent d’acquérir des connaissances : ouvrages de référence et bases de données numériques, Wikipedia, Google et autres moteurs de recherche, et bien sûr toute la richesse des supports non numériques.

    Comparant ChatGPT à Google, elles notent que si les deux n’épargnent pas la visite des archives, Google nous fournit tout de même les heures d’ouverture et la description de l’accès. Par contre, ChatGPT peut générer du texte de manière assez efficace.

    Elles ont ensuite essayé quelques autres possibilités d’utilisation de ChatGPT pour la recherche et l’enseignement:

    • la conception de plans de conférences et d’exposés ou de séances de cours et de séminaires à l’exemple du prompt «Veuillez créer le plan d’un exposé à l’université sur l’histoire de l’archéologie préhistorique en Allemagne».

    Le résultat est tout à fait utilisable, car ChatGPT n’a pas besoin de savoir quoi que ce soit sur le sujet, tant qu’il a appris comment les exposés académiques sont typiquement structurés. Le résultat a été moins convaincant pour des sujets historiques lors de l’élaboration d’une grille d’un cours (et non un plan) qui a souvent abouti à des plans purement chronologiques.

    Elles proposent de comprendre ces réponses comme une suggestion ou une impulsion pour la poursuite de notre propre travail, et non comme un produit final.

    Ainsi, ChatGPT nous fournit du texte avec que nous pouvons travailler. Dans le cadre d’ateliers d’écriture pour étudiants et de cours propédeutiques. l’IA pourrait aider à surmonter les blocages de l’écriture, surtout si elle est combinée avec des techniques établies comme le freewritin (Peter Elbow), indiquent-elles.

    ChatGPT pourrait, aussi, compenser un handicap, par exemple en cas de difficulté de lecture ou d’écriture.

    Si l’IA paraît également intéressante pour la conception d’un examen en lui demandant de générer les questions de l’examen, les auteures pensent que l’IA est particulièrement utile pour les groupes d’étudiants et pour la préparation individuelle aux examens. Les étudiant·es pourraient simuler l’examen à venir et imaginer des questions possibles, puis y répondre à l’écrit ou à l’oral.

    L’I.A. peut être une aide précieuses et permet à l’étudiant de se concentrer sur le gros du travail de réflexion :

    • Comment formuler de bons prompts ?
    • Quelle critique des résultats est nécessaire pour vérifier la solidité des réponses obtenues ?
    • Quelle est la meilleure façon de lire et de travailler pour poser les bonnes questions en premier lieu, puis pour examiner les réponses de manière critique ?
    • Comment et avec quelles sources valider les réponses obtenues ?
    • Comment citer ChatGPT ou comment indiquer correctement dans la partie répertoire d’un travail écrit quelles invites ont été utilisées ?

    Dans l’ensemble, cette démarche est plus judicieuses plutôt que d’interdire l’utilisation de l’IA et de contrôler cette interdiction à grands frais – ce qui est de toute façon pratiquement impossible. Par contre, former tous les étudiant·es à ces outils évitera d’augmenter encore les inégalités entre elles et eux.

    Jeux d’IA : les générateurs de texte vers l’image testés par AktArcha (23.11.2023)

    Dans ce deuxième billet, les auteures se sont intéressées aux résultats d’un générateur d’images basé sur l’IA lorsque nous lui demandons des représentations de femmes archéologues.

    Les générateurs de texte à image sont des modèles d’apprentissage automatique capables de générer des images à partir de descriptions textuelles ; il est généralement possible d’utiliser simplement le langage utilisé dans la vie quotidienne. Cela en fait un langage fort puissant, mais aussi problématique, car ils ont souvent été entraînés avec de grandes quantités d’images dont il est généralement difficile de retracer l’origine. Ils posent aussi la question de l’accord donné ou non par les auteurs des images originelles.

    Cependant, notent-elle, les générateurs de texte vers l’image sont un outil utile pour se faire une idée des représentations populaires de l' »archéologie » ou des « archéologues » – précisément parce qu’ils ont été entraînés sur un très grand nombre d’images très diverses. Leur hypothèse de base est que

    les images qui correspondent aux idées (et aux préjugés) populaires apparaissent fréquemment dans le matériel d’entraînement et se retrouvent donc dans les images générées par l’IA.

    Pour leurs jeux d’IA, elles ont utilisé le générateur texte-image Stable Diffusion XL dans sa version gratuite (https://stablediffusionweb.com/) en variante 1, mais aussi Playground (https://playgroundai.com/) en variante 2. Les prompts de génération d’images ont été formulés en anglais. Elles n’ont pas défini de style pour l’image, mais ont laissé l’IA choisir.

    Pour leur première expérience, elle ont choisi simplement « Archaeology » comme prompt avec le résultat suivant:

    La variante 1 a créé une nature morte : Un chapeau – plus précisément un chapeau Fedora marron – est posé sur une caisse en bois avec un cadenas très visible. Derrière, on peut voir au moins une autre caisse en bois. L’arrière-plan de l’image est flou.

    Leur commentaire :

    Le chapeau de feutre et les caisses en bois font certainement allusion à une série de films dont le premier volet est sorti il y a maintenant plus de 40 ans – et dont le personnage principal a depuis été trop souvent utilisé comme référence pour illustrer « l’archéologie ». Dans la variante 1, le terme « archéologie » semble donc être fortement chargé de références à la culture populaire contemporaine.

    Pour la deuxième expérience, Playground a été utilisé avec un résultat différent :

    La variante 2 adopte une approche différente, et nous montre un lieu abandonné dans un environnement rocheux brun sableux. Certaines maisons sont creusées dans la roche, d’autres ont des murs et des bâtiments placés devant et sur la roche. Le village est inanimé et abandonné ; et même si certains bâtiments sont bien conservés, il est clair qu’il s’agit de ruines. L’absence totale de végétation est frappante. Un groupe de trois personnages est visible en petit sur le côté droit de l’image, mais on ne sait pas ce qu’ils font là.

    Leur commentaire :

    Dans l’ensemble, cette image ressemble presque à une maquette de musée.

    Avec les tests 2 et 3, les chercheuses ont voulu savoir quelles images étaient générées lorsque nous entrons « Archaeologist », puis « Female Archaeologist » comme prompt.

    A chaque fois pour les tests 2 et 3, la variante 1 produit une image photoréaliste et stylistiquement, l’image utilise un arrière-plan flou.

    Female Archaeologist, variante 2
    « Female Archaeologist » variante 2

    La variante 2 adopte à un style plus graphique. Elle montre l’archéologue dans des vêtements beige-gris adaptés aux recherches sur le terrain ou aux expéditions. Ces deux images semblent être avant tout des versions féminines ou masculines stéréotypées.

    Les images des variantes 1 et 2 reflètent fortement le stéréotype de l’archéologie comme aventure et de l’archéologue comme explorateur-aventurier itinérant. Aucun des générateurs de texte à l’image ne pense en premier lieu à une femme lorsqu’il est question d' »archéologue » – bien que le terme soit d’abord non spécifiquement genré en anglais. En spécifiant «Femme archéologue», les archéologues continuent d’être placées en premier lieu sur le terrain dans un décors extérieur. Le stéréotype de l’exploratrice-aventurière est également très présent lorsqu’il s’agit d’une archéologue.

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    “Female Archaeologist 19th Century”, variante 2

    Mais quelles images l’IA nous donne-t-elle si nous voulons voir une archéologue au 19ème siècle ? Cela nous amène à leur prochain prompt : « Female Archaeologist 19th Century ».

    S’il n’y a pas de changement dans la variante 1,la composition de l’image change radicalement dans la variante 2. Les auteures font l’observation suivante :

    Alors que seul le prompteur pour une archéologue donne l’image d’une femme sans activité apparente sur le terrain, l’image d’une archéologue au 19ème siècle montre une femme en train de dessiner. Le dessin – non seulement des découvertes, mais aussi des résultats – était une activité considérée comme « appropriée » pour les femmes au 19ème siècle et donc socialement acceptable. Pour les femmes travaillant dans le domaine de l’archéologie, le dessin était un moyen de se professionnaliser davantage dans le domaine de l’archéologie.

    De cette petite expérience, et en conclusion, le générateur texte-image utilisé pour les tests semble visualiser, sans trop de surprise, des idées populaires sur « l’archéologie ».

    Les articles :

    • ChatGPT im AktArcha-Test
    • KI-Spielereien: Text-zu-Bild-Generatoren im AktArcha-Test

    Classé sous :EdNum, histodons, Humanités Digitales, Opinions&Réflexions Balisé avec :archéologie, ChatGPT, stéréotypes

    35% of college students are using AI tools to help them with their studies | ZDNET

    8 novembre 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    La pandémie a jeté un frein aux parcours éducatifs de nombreux étudiants, et maintenant ils dépendent d’outils comme l’IA pour combler le fossé.

    Quatre étudiants sur cinq ont déclaré avoir utilisé les médias sociaux ou ChatGPT pour étudier et trouver du contenu lié à leurs cours.

    Plus précisément, 35 % des élèves ont déclaré avoir utilisé ChatGPT ou d’autres chatbots d’IA au cours de la dernière année pour aider aux travaux scolaires.

    Malgré les risques liés à l’utilisation de l’IA générative, tels que la tricherie, la désinformation et l’exactitude, le sentiment général à l’égard de l’IA reste positif.

    La majorité des étudiants (62 %) et des instructeurs (58 %) ont convenu qu’à long terme, l’IA améliorera la façon dont les étudiants apprennent plus que l’IA n’aura des conséquences négatives.


    — À lire sur www.zdnet.com/article/35-of-college-students-are-using-ai-tools-to-help-them-with-their-studies/

    Crédit image : Jackie Niam/Getty Images

    Classé sous :EdNum, sur le web

    L’information influence-t-elle nos convictions ?

    10 août 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    Le New York Times revient sur de nouvelles études portant sur l’influence des médias sociaux. Ces études racontent une histoire complexe.

    Rédigés par des chercheurs d’élite issus d’universités américaines, les articles parus dans Nature et Science examinent chacun différents aspects de l’une des questions de politique publique les plus passionnantes de notre époque : la manière dont les médias sociaux façonnent nos connaissances, nos croyances et nos comportements.

    crop man surfing internet on smartphone at home
    Photo de Matheus Bertelli sur Pexels.com

    En s’appuyant sur les données recueillies auprès de centaines de millions d’utilisateurs de Facebook pendant plusieurs mois, les chercheurs ont constaté que, sans surprise, la plateforme et ses algorithmes exerçaient une influence considérable sur les informations que les utilisateurs voyaient, sur le temps qu’ils passaient à faire défiler les pages et à naviguer en ligne, ainsi que sur leur connaissance des événements d’actualité. Facebook a également eu tendance à montrer aux utilisateurs des informations provenant de sources avec lesquelles ils étaient déjà d’accord, créant ainsi des « bulles de filtre » politiques qui renforcent les visions du monde des gens, et a été un vecteur de désinformation, principalement pour les utilisateurs politiquement conservateurs.

    Mais la plus grande nouvelle est venue de ce que les études n’ont pas trouvé : malgré l’influence de Facebook sur la diffusion de l’information, rien ne prouve que la plateforme ait un effet significatif sur les croyances sous-jacentes des gens ou sur les niveaux de polarisation politique.

    Ce ne sont là que les derniers résultats en date qui suggèrent que la relation entre les informations que nous consommons et les convictions que nous avons est bien plus complexe qu’on ne le pense généralement.

    Les études, prises ensemble, suggèrent que la première partie de la théorie de la « bulle de filtre » est prouvée. La plupart des fausses informations étaient concentrées dans un coin conservateur du réseau social, ce qui fait que les utilisateurs de droite sont beaucoup plus susceptibles de rencontrer des mensonges politiques sur la plateforme.

    En ce qui concerne la deuxième partie de la théorie, à savoir que ce contenu filtré façonnerait les croyances et les visions du monde des gens, souvent de manière préjudiciable, les articles n’ont trouvé que peu de soutien. La suppression de l’influence de l’algorithme sur les fils d’actualité des utilisateurs, de sorte qu’ils ne voient plus que le contenu dans l’ordre chronologique, « n’a pas modifié de manière significative les niveaux de polarisation thématique, de polarisation affective, de connaissances politiques ou d’autres attitudes clés », ont constaté les chercheurs.

    « Dans le domaine où j’effectue mes recherches, la conclusion qui s’est dégagée au fur et à mesure de l’évolution du domaine est que les informations factuelles modifient souvent les opinions factuelles des gens, mais que ces changements ne se traduisent pas toujours par des attitudes différentes »

    Brendan Nyhan

    Brendan Nyhan, qui étudie les perceptions politiques erronées et qui est l’auteur principal de l’une des études, a déclaré que les résultats étaient frappants parce qu’ils suggéraient un lien encore plus lâche entre l’information et les croyances que ce qui avait été démontré dans des recherches antérieures.

    Mon commentaire

    Ces résultats, s’ils se confirmaient, impactent les questions éducatives relativement aux volet d’éducation aux médias de nos plans d’études (curriculum). En effet, les différents dispositifs de cette éducation relative souvent aux questions de dispositifs d’enseignement traitant des fake news ou du fact checking ont peu de chances d’être effectives si le plus important réside dans les croyances des individus. D’autant plus, si ces croyances sont établies très tôt chez les individus, par exemple au début de l’adolescence.

    L’article intégral (en anglais, réservé aux abonnés) : Does Information Affect Our Beliefs?

    Classé sous :EdNum, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

    L’Université de Georgetown et son passé esclavagiste

    13 juillet 2023 by Lyonel Kaufmann Laisser un commentaire

    Rachel Swarns, ancienne correspondante du New York Times écrivait sur l’héritage de l’esclavage lorsqu’elle a découvert quelque chose qui l’a choquée en tant que femme noire catholique : En 1838, l’ordre des Jésuites du Maryland – la première grande institution catholique des États-Unis – a vendu près de 300 esclaves pour financer sa nouvelle école, l’actuelle université de Georgetown, l’alma mater de plusieurs membres du Congrès, ainsi que de l’ancien juge de la Cour suprême Antonin Scalia et de l’ancien président Bill Clinton.

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    Un dessin architectural présentant une proposition de conception pour le bâtiment Healy à l’Université de Georgetown, Washington, D.C., vers 1876 | Bibliothèque du Congrès

    Ces dernières années, Georgetown et les jésuites du Maryland sont devenus un premier exemple d’institution tentant d’expier son passé dans la traite des esclaves. En 2019, l’école a annoncé qu’elle accorderait des admissions préférentielles aux descendants de personnes réduites en esclavage, et ses opérateurs jésuites ont annoncé des millions de dollars de financement pour des programmes de réconciliation raciale et d’éducation.

    Alors que le système universitaire s’apprête à subir les retombées de la décision de la Cour suprême des États-Unis annulant la discrimination positive fondée sur la race dans les admissions à l’université – et dans le contexte d’un débat culturel latent sur la manière, voire l’opportunité, d’enseigner le type d’histoire que Swarns a mis au jour dans les écoles – Politicologies l’a interrogée sur les interdictions de livres, l’histoire de l’Église catholique (et son propre lien avec elle) et l’avenir de la diversité sur les campus.

    Lire la suite : She Broke the News That the U.S. Catholic Church Sold Enslaved People. She’s Still Going to Mass | Politico

    Image d’en-tête : Un dessin architectural présentant une proposition de conception pour le bâtiment Healy à l’Université de Georgetown, Washington, D.C., vers 1876 | Bibliothèque du Congrès

    Classé sous :histodons, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions Balisé avec :débats, esclavage, Etats-Unis, histodons

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