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Histoire Lyonel Kaufmann

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Médias et technologies

Suisse : Atelier d’écriture Wikipédia « L’histoire des chemins de fer #Wikionrails

24 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

Samedi dernier 22 octobre, j’ai participé à Berne à l’atelier d’écriture Wikipedia, organisé par les Documents Diplomatiques suisses (DDS, http://dodis.ch) aux Archives fédérales sur « L’histoire des chemins de fer ».

Dans ce premier article, je m’attacherai à faire un bref compte rendu de cet atelier. Dans un prochain article, je présenterai les ressources numériques présentées et intéressantes à propos de l’histoire des chemins de fer en Suisse. Dans un dernier article, j’indiquerai les orientations que je compte prendre concernant la rédaction d’articles sur Wikipedia pour l’histoire des chemins de fer en Suisse et dans une perspective d’enseignement à l’aide des technologies.

L’atelier en allemand alliait une présentation des fonds des Archives fédérales suisses, des documents de ces archives mis en ligne par les Documents diplomatiques suisses, ceux du centre historique des Chemins de fer suisse (CFF Historic) ainsi que le portail alptransit et l’écriture sur Wikipedia (écriture de nouveaux articles sur la thématique des chemins de fers suisses, compléments apportés à des articles existants, règles d’écriture, qualité des articles,…). Cet premier atelier est prolongé par deux autres, les 5 et 17 novembre et une séance de clôture le 1er décembre prochain.

Le train de bain de l'armée datant de l’époque de la première guerre mondiale est une des nombreuses trouvailles des Archives fédérales concernant l’histoire du chemin de fer en Suisse.
Le train de bain de l’armée datant de l’époque de la première guerre mondiale est une des nombreuses trouvailles des Archives fédérales concernant l’histoire du chemin de fer en Suisse.
La matinée a débuté par un café-croissant bienvenu, puis par des présentations des différends fonds d’archives et leur ressources numériques qui pouvaient ensuite être utilisées pour des articles sur Wikipedia.

Dans la deuxième partie de la matinée, les participants ont été répartis en trois groupes pour trois thématiques :

  • matériel roulant;
  • réseau, constructions et bâtiments;
  • société, politique et biographie.

Dans le cadre de chacun des groupes, les participant-e-s indiquaient les thèmes qu’ils souhaitaient approfondir ou quels articles ils s’apprêtaient à rédiger, puis des membres de Wikimedia CH ont pris en charge la partie technique concernant la rédaction d’article pour Wikipedia.

Après une pause déjeuner fort sympathique, l’après-midi était consacré au travail de chacun sur ses projets et l’utilisation des ressources numériques. Le personnel des archives fédérales, des Documents diplomatiques suisses et les membres de Wikipedia endossaient le rôle de personnes ressources. L’atelier a pris fin vers 16h00.

De mon côté, cet atelier m’a permis de faire connaissance avec les archives historiques des CFF (CFF Historic) et le portail alpentransit.

Acteur passif de Wikipedia, j’ai cette fois-ci activé véritablement mon compte et rédigé une courte présentation de ma personne (lyonelk).

Plus concrètement, je me suis intéressé aux outils de traduction de Wikipedia (en version bêta) pour traduire des articles déjà présent sur l’édition allemande de Wikipedia, mais absents de la version française. J’ai procédé à un premier inventaire d’articles de Wikipedia qui pourraient être complétés et à une petite comparaison entre les articles en allemand et en français.

Au niveau des recherches à entreprendre à l’aide notamment des fonds numériques présentés, je pensais me concentrer sur la question des réalisations du tunnel du Gothard et tunnel du Simplon et et sur la question du rachat (nationalisation) des chemins de fers privés en 1898.

J’ai eu l’occasion de faire la connaissance de Sacha Zala, directeur des Documents diplomatiques suisses et président de la Société suisse d’histoire, et d’échanger avec lui notamment sur sa politique à l’égard de Wikipedia. J’ai également fait la connaissance d’Hadi, contributeur sur Wikipedia et qui m’a utilement aidé concernant les outils de traductions et sur le réseau des wikipédiens suisses. Sans compter les discussions avec les autres participants.

En résumé, mon samedi a été studieux et fructueux. A suivre…

Classé sous :Histoire active, Histoire savante, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Histoire sur Youtube, histoire sur le net

20 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Dans le cadre des rendez-vous de l’histoire de Blois, La Marche de l’histoire (France Inter) s’intéressait le 6 octobre dernier à l’histoire sur YouTube faite par des youtubeurs.

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YouTube © Getty / Newscast

En préambule, l’émission revenait également sur le succès rencontré sur YouTube par les anciennes émissions d’Henri Guillemin (voir notre article sur le même sujet : Henri Guillemin enseigne l’histoire sur Youtube…).

Les professeurs et les parents réalisent-ils qu’autour de 16-17 heures, la fréquentation de Youtube fait un bond ? les ados sortant de classe se ruant sur les nouvelles productions que les youtubeurs ont fait parvenir depuis le matin à la plateforme.

Les youtubeurs ? Les plus connus, les Norman, Cyprien, Seb la frite, ont tant d’abonnés et de visiteurs qu’ils peuvent par un partenariat avec la plateforme ou avec des marques toucher des revenus importants.

Dans des contrées moins exposées de Youtube, on repère aisément des endroits où infusent des sciences dites exactes, de la biologie aux mathématiques. Et l’histoire est présente aussi. Après tout, c’est un scénario libre de droits. Les youtubeurs peuvent s’en emparer. Ceux qui le traitent avec autant de respect que de passion vont peut-être, faute de faire fortune, devenir le chaînon qui manquait à notre pédagogie.

Sitographie des chaînes YouTube présentées dans l’émission:

  • Site de la bibliothèque numérique d’histoire des sciences BibNum (Textes historiques de la science analysés par des scientifiques d’aujourd’hui, depuis octobre 2008)
  • Site de la chaîne vidéo d’humanités et de culture générale (Fondation Maison des sciences de l’homme, depuis octobre 2016) :cultureGnum
  • Site de la chaîne Youtube Parlons Y-stoire
  • Site de la chaîne Youtube Confessions d’histoire
  • Site C’est une autre histoire (Manon Bril)
  • Site Notabene (Nota Bene est une émission de vulgarisation de l’Histoire)
  • Site de la chaîne istoériou breizh

Les invités de l’émission:

  • Alexandre Moatti : Historien des sciences (laboratoire SPHERE université Paris-Diderot)
  • Baptist Cornabas : Professeur d’histoire-géographie

Lien pour écouter l’émission : Histoire sur Youtube, histoire sur le net

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, sur le web

Faire le point sur la Classe inversée en histoire… comme ailleurs

17 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Dans cet article, je reviens, dans un premier temps, sur deux articles publiés ici qui ont fait le buzz relativement à la classe inversée. Dans un deuxième temps, à l’aide du modèle SAMR,  je m’intéresse aux conditions à partir desquelles un dispositif pédagogique, telle la classe inversée, recourant à des outils numériques est véritablement innovant en enseignement de l’histoire comme ailleurs.

A fin 2015 et au début 2016, deux articles publiés sur ce site ont fait «le buzz», plus particulièrement sur Twitter. Les deux articles s’intéressaient plus particulièrement au phénomène de la classe inversée. Publié le 24 octobre 2015, Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolairesa été consulté 2023 fois en 2015 et 287 fois en 2016. Pour sa part, publié début janvier 2016, le billet intitulé Il faut renverser la «classe inversée» ! | Université de Standford a été consulté 2712 fois.

Pour disposer d’un petit aperçu de l’ampleur de ce buzz relatif à ces deux articles, les deux articles suivants ayant récolté le plus de visites et ayant été publiés en 2016, culminent respectivement à 200 (Plus fort que la classe inversée : l’empathie de l’enseignant, source de réussite scolaire) et 167 visites (1916 – 2016 : La terrible beauté de l’Insurrection de Pâques à Dublin reste vivante aujourd’hui). D’autres articles plus anciens récoltent un nombre significatif de visite. Ainsi, BMW : la famille Quandt rattrapée par son passé nazi (Libération), datant de 2007, a été consulté 833 fois en 2016 (6795 consultations depuis 2011, un vrai buzz sur la durée et un exemple du phénomène de la longue traîne) et La Suisse et la Première Guerre mondiale : 1. le délire général et le «Röstigraben», datant d’août 2014, a été consulté 740 fois en 2016 (1793 consultations en tout depuis sa parution).

J’avoue n’avoir pas immédiatement compris les raisons de ce buzz. C’est principalement en fonction des tweets et retweets que je pense en avoir saisi les raisons et le contexte.

Ainsi, en janvier 2016, était organisé essentiellement en France la semaine de la classe inversée (CLISE2016), manifestation fortement soutenue et promue par le ministère de l’éducation nationale. Organisée par l’association « Inversons la classe », cette dernière communiquait que

Inversons la Classe est fière d’annoncer qu’en France, Mme Najat Vallaud-Belkacem, Ministre de l’Education Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a accordé son haut patronage à la CLISE 2016.

Ce patronage et cette semaine avait été précédée les 3 et 4juillet 2015 par le premier « congrès national sur la classe inversée », organisé par cette même et récente association. Il avait déjà été fortement soutenu par le Ministère de l’éducation nationale, notamment au travers d’une intervention de Catherine Becchetti Bizot, alors directrice du numérique éducatif (DNE) au ministère de l’Éducation nationale, qui s’était réjouie du développement de la classe inversée, qui était selon elle « l’aboutissement du mouvement ancien des pédagogies actives » (Source : CLIC 2015 : « la classe inversée ne va pas de soi »).

Dès 2015, cette mise en avant des dispositifs de classe inversés les promouvait comme vecteurs puissants, pour ne pas dire unique, de l’innovation pédagogique et du changement de l’école en France. Il faut encore ajouter le contexte de la réforme des collèges pour prendre toute la mesure des très fortes réactions que l’institutionnalisation de la classe inversée a alors suscité.

Dans ce contexte, le titre de mon article de janvier était pris, sur twitter et plus particulièrement par les réactionnaires scolaires1, au sens premier du terme. En renversant la classe inversée, il s’agissait tout autant de renverser l’innovation pédagogique et les réformes scolaires en France ainsi que le Ministère de l’éducation nationale. Tout ceci dans un contexte fortement délétère d’Hollande (et de socialisme) bashing.

Or, pour ma part, ces deux articles étaient – et sont toujours – à considérer comme une interrogation face au phénomène des classes inversées et aux conditions qui permettent de les considérer comme une véritable innovation pédagogique au service des élèves et de la réduction des inégalités scolaires. De manière générale, également, par rapport à tout travail demandé hors de la classe, je m’inquiète sur les risques que ce travail joue un rôle ou augmente les inégalités scolaires entre les élèves. Je cherche alors les conditions pour qu’un tel travail les évitent comme le propose l’article Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires. A la suite de Larry Cuban, depuis de nombreuses années, j’essaie aussi d’éviter le phénomène de la fascination du nouvel outil numérique forcément à la mode qui, comme par enchantement, amènerait l’école et les enseignants à changer et les inégalités scolaires à disparaître.

Comme je le dis régulièrement et notamment dans Quand le BYOD et la classe inversée renforcent les inégalités scolaires ou dans ma chronique du Café pédagogique (no 117, novembre 2010) Web 2.0 : la pédagogie avant l’outil !

«une bonne séquence à l’aide des médias et des technologies est d’abord une bonne séquence d’enseignement. La technologie ne doit jamais primer sur les questions didactiques/pédagogiques».

Concernant la classe inversée, il existe des démarches véritablement innovantes et je le dis, à la suite d’ailleurs de Larry Cuban, concernant le BYOD (BYOD et histoire, une expérience concluante. In Le Café pédagogique, no 162, mai 2015) ou plus récemment lorsque je laisse la parole à des démarches de classes inversée véritablement intéressantes en histoire :

  • La classe inversée en Histoire pour « redonner à l’élève le plaisir de travailler »
  • Classe inversée : faire créer collectivement le cours d’histoire par les élèves.

Cette dernière expérience donne d’ailleurs à penser que c’est avant tout l’apprentissage actif qui expliquerait en premier lieu les effets positifs de la classe inversée (L’apprentissage actif expliquerait les effets positifs de la classe inversée | L’École branchée). Evidemment, ces articles font moins le buzz du côté des réactionnaires scolaires. Mais lisent-ils seulement jusqu’au bout les articles publiés ou s’arrêtent-ils seulement au titre ?

Pour en revenir à l’article Il faut renverser la «classe inversée» ! | Université de Standford, publié en janvier, la question n’est pas tant de renverser les dispositifs de classe inversée que de les faire évoluer pour dépasser véritablement le seul transfert du discours de l’enseignant de la classe à hors la classe (à la maison et à distance). C’est bien d’ailleurs l’évolution qu’à faite David Bouchillon, toujours en classe d’histoire (David Bouchillon, de la classe inversée à la « classe renversante)2.

Professeur d’histoire-géographie au lycée Alfred Kastler de Talence (33) et l’un des pionniers français de la classe inversée, David Bouchillon est découvre, sur Internet, cette méthode d’enseignement (inconnue en France), et qu’il met en place, à l’époque au collège Aliénor d’Aquitaine de Salles (33). Comparée à l’époque où il ne connaissait pas la classe inversée, et où il mettait en pratique le cours dialogué, avec une majorité d’élèves « qui dorment » et quelques uns « qui participent », la différence est radicale. Depuis 2011, la classe inversée de David Bouchillon a évolué – vers une différenciation toujours plus grande. Depuis 2015, David Bouchillon a transformé sa classe inversée en « classe renversée », ou « renversante ». Son idée ? Faire en sorte que l’élève construise le cours. Comme il l’indique dans l’article,

« Finalement, l’élève devient prof… qui, lui, devient davantage un accompagnateur », remarque D. Bouchillon, qui envisage même de faire réaliser les évaluations et les corrections par les élèves eux-mêmes. « Le prof ne reste pas dans un coin à ne rien faire. Organisateur, facilitateur, il valide, il évalue et valorise le travail fourni », ajoute-t-il.

Le parcours de David Bouchillon est intéressant, car il illustre à sa manière les conditions à partir desquels un dispositif pédagogique recourant à des outils numériques est véritablement innovant. Ces conditions ont été modélisées par Ruben Puentedura. C’est le modèle SAMR:

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Dans un premier temps, David Bouchillon a substitué son cours dialogué pour le déposer en ligne (Substitution). En associant, les vidéos en ligne avec la mise en activité des élèves en classe autour de tâches complexes, qu’il a été parmi les premiers à développer en France, il est également passé au stade où la technologie agit comme substitution directe d’outils, avec une amélioration fonctionnelle (Augmentation).

Dans un deuxième temps, son dispositif de classe inversée de David Bouchillon a évoluée vers une différenciation toujours plus grande. Par la suite, les élèves ont eu le choix entre 6 « parcours », adaptés à leurs savoirs-faire sur telles et telles compétences. Le recours à la technologie a permis une reconfiguration significative des tâches données aux élèves (Modification). En transformant ainsi son enseignement, la classe inversée est véritablement une démarche pédagogique innovante, selon le modèle SAMR.

En transformant en 2015, sa classe inversée en classe renversante, où désormais ce sont les élèves qui construisent le cours et s’évaluent, David Bouchillon a définitivement redéfini son enseignement en créant de nouvelles tâches auparavant inconcevables. Sa posture d’enseignant change radicalement et il devient encore davantage un organisateur, un facilitateur et un accompagnateur (Redéfinition).

Le schéma suivant (merci à François Bocquet) illustre avec un autre exemple, celui du Tableau Blanc Interactif (TBI), que c’est bien la nature de la tâche – comparativement à la tâche qui aurait pu être réalisée sans l’outil – qui permet d’établir à quel niveau (substitution, augmentation, modification, redéfinition) on se trouve. Et si on peut véritablement parler d’innovation pédagogique.

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La carte conceptuelle du modèle SAMR: https://my.mindnode.com/5oeCNmeAaPcAjBzpzi7zQWouejNrCisWoxMt7wHm

Le parcours de David Bouchillon illustre également qu’il ne s’agit pas de révolutionner son enseignement d’un coup, ni tout son enseignement, ni tout le temps. Les modifications ont été progressives. Les changements ont d’abord porté sur des éléments insatisfaisants. Pour reprendre et adapter ses propres propos, les modifications apportées devaient changer la situation où une majorité d’élèves « dormaient » et seuls quelques uns « participaient » dans son cours dialogué. Ils souhaitaient comme il l’indique dans cette vidéo faire sortir les élèves de leur passivité en classe.

Pour sa part, Ariane Dumont (2016)3 note par rapport à sa propre expérience :

Je suis partisane d’une prise de risque limitée dans le temps, et je ne conseillerais pas à un enseignant désireux de se lancer dans la pédagogie inversée d’inverser tout un enseignement en bloc. Il me semble plus judicieux et plus efficace de commencer par sortir du cadre habituel et de sa zone de confort en inversant partiellement son cours, par exemple un concept particulièrement difficile à enseigner. Une fois la première inversion terminée, il peut être utile de revenir à sa pratique enseignante habituelle, c’est-à-dire sa zone de confort, pour adopter une posture d’enseignant réflexif afin d’analyser ce qui s’est passé, comment les étudiants ont réagi, ce qui est à retenir, creuser et développer et ce qu’il vaut mieux éviter. Pour ma part, j’ai commencé par inverser certaines parties de mon cours seulement, j’ai alors, pu observer non seulement un meilleur travail chez mes étudiants, mais aussi un plaisir grandissant de ma part à tenter l’expérience un peu plus loin et à franchir de nouvelles étapes, en prenant confiance et en y prenant du plaisir.

Comme pour toute construction d’une séquence d’enseignement, l’enseignant doit poser et répondre à trois questions fondamentales : 1) Quels sont les objectifs pédagogiques de mon cours ? 2) Quelles méthodes d’enseignement adopter pour permettre à mes étudiants une expérience d’apprentissage qui leur permette d’atteindre les objectifs visés ? 3) Quel dispositif d’évaluation pour mesurer si les objectifs visés sont en voie d’être atteints ?

Je terminerai avec deux ressources complémentaires concernant la classe inversée :

  • Classe Inversée : le Congrès : Banalisée, modifiée, repensée, officialisée, la classe inversée s’ancre dans le paysage à l’occasion de son deuxième colloque devenu du 1er au 3 juillet 2016, le « 1er congrès francophone sur la classe inversée ». Le Café pédagogique, partenaire de l’événement, propose un intéressant dossier de ce congrès organisé par l’association «Inversons la classe».
  • La Classe inversée (ressources) : une page du réseau Canope de l’académie d’Amiens qui tient à jour des ressources se rapportant à la classe inversée (veille numérique). De quoi se tenir à jour sur le sujet.
  1. Je me dois de préciser qu’ils n’y a pas que des pédagogues réactionnaires qui ont répercuté ces articles. ↩
  2. Iklasse, le site de David Bouchillon, professeur d’Histoire-Géographie au lycée Kastler (Bordeaux). ↩
  3. Dumont, A., Berthiaume, D. (dir.). La pédagogie inversée. Enseigner autrement dans le supérieur avec la classe inversée. Louvain-la-Neuve: De Boeck, p. 131. ↩

Classé sous :Didactique, Histoire active, Humanités Digitales, Médias et technologies, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Un nouvel album de Tardi consacré à la guerre des tranchées

5 octobre 2016 by Lyonel Kaufmann

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Le dessinateur Jacques Tardi s’est fait un nom dans le monde de la bande dessinée mais bien au-delà aussi en signant de nombreux albums portant sur la Première Guerre mondiale. Le voilà donc qui revient en cette rentrée avec un nouveau titre consacré à cette horreur. Intitulé Le dernier assaut (112 pages couleurs, 23 euros, Casterman), cet album vient se placer en 1916.

le-dernier-assaut

Il nous propose de suivre le personnage d’Augustin Broutille, un brancardier perdu dans cette gigantesque boucherie. Mais derrière ce personnage, c’est aussi l’auteur qui fait entendre sa voix, avec un album qu’il présente comme une conclusion de son œuvre fleuve sur le sujet, rapporte l’AFP.

Première planche
Première planche

Ce titre est accompagné d’un CD de Dominique Grange qui n’est autre que la compagne de Jacques Tardi. Les deux œuvres viennent se compléter efficacement pour une nouvelle fois arriver à faire percevoir toute l’horrible réalité de ce conflit.

https://api.soundcloud.com/tracks/271695198

https://api.soundcloud.com/tracks/271694975

En quarante ans, Jacques Tardi a signé sur la Première Guerre mondiale des albums aussi variés que C’était la guerre des tranchées, Putain de guerre (avec Jean-Pierre Verney) ou encore Le Der des ders et Varlot soldat (avec Didier Daeninckx).

A lire et voir les premières planches:

  • Les Tardi sur tous les fronts | Le Monde
  • Tardi : le retour à la guerre | Diacritik
  • BD de l’été (4/10) : « Le Dernier assaut », l’ultime album de Tardi sur la première guerre mondiale | Le Monde

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

Valorisation : peut-on apprendre la mythologie grecque avec des vidéos YouTube ?

31 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Pierre Cuvelier nous propose son analyse sur quelques chaînes YouTube traitant de la mythologie grecque. Sa question peut aussi se poser à propos d’enseignants diffusant des vidéos dans des dispositifs de classe inversée.

La multiplication rapide des chaînes personnelles d’internautes sur Youtube, la plate-forme vidéo de Google, a entraîné l’apparition de séries de vidéos dont la volonté affichée est la vulgarisation des savoirs, dans tous les domaines, y compris l’Antiquité. Parmi les vidéos touchant aux sciences humaines, beaucoup traitent de l’Histoire, et c’est en général sur le fond d’une approche historique (plutôt que littéraire ou anthropologique, par exemple) que certaines vidéos abordent les mythologies. C’est le cas de « Nota Bene » par le Tourangeau Benjamin Brillaud (qui a lancé sa chaîne en août 2014), de « C’est une autre histoire » par la Toulousaine Manon Brill (depuis juin 2015), ou même à l’occasion de chaînes déjà bien installées comme celle de François Theurel, « Le Fossoyeur de films » (depuis fin 2012) qui a consacré une vidéo au traitement de la mythologie au cinéma en mai 2013.

Les internautes qui découvrent ces vidéos peuvent se demander légitimement dans quelle mesure elles sont fiables. Il est important de replacer cette nouvelle tentative de vulgarisation dans son contexte pour ne tomber ni dans un mauvais procès, ni dans la complaisance naïve.

Lire la suite Valorisation : peut-on apprendre la mythologie grecque avec des vidéos YouTube ?

Si je ne partage pas totalement son avis sur la supériorité du documentaire qui nécessite à mon avis autant de précautions et d’analyse avant de les utiliser en classe que dans la démarche suivie dans son article, je vous en conseille sa lecture. Sa démarche peut notamment être réutilisée pour toute production audiovisuelle.

Dans les deux situations (documentaires et vidéos YouTube), ces matériaux doivent être des objets à mettre entre les mains des élèves pour mener l’enquête historique et non comme discours à apprendre. Ils peuvent également être utilisés dans la phase d’amorce d’une thématique. Ils s’intégreront également dans les axes «Traces et mémoire» ou «Mythes et réalité» du Plan d’étude romand (PER). Dans ce cadre, les vidéos sur YoutTube présentent l’intérêt d’être facilement disponibles et d’être souvent d’une durée (5 à 15 minutes) intégrable à une période d’enseignement.

L’enseignant sera néanmoins attentif à la remarque suivante de Pierre Cuvelier à propos de l’humour de ces vidéos :

Le risque est de ne pas réellement aider les internautes les moins cultivés et de rester dans un genre d’humour de classe à sens unique, les mieux éduqués étant capables de naviguer entre Youtube et des ouvrages savants tandis que les plus défavorisés culturellement ne pourraient pas réellement s’élever via ces vidéos.

Bonne lecture.

Classé sous :BP13/22SHS Enseigner les sciences humaines et sociales aux cycles 1 et 2, Didactique, Histoire active, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

#Ludovia13 : le numérique du politique (ministère) à l’enseignant-e dans sa classe (2)

31 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Après un premier billet consacré à la table ronde politique d’ouverture de Ludovia13 du mardi soir, nous poursuivons notre analyse de la cohérence des politiques et des dispositifs numériques par les des différentes strates éducatives (Etat central, régions, départements, communes, établissements scolaires) jusqu’au réalisations effectives en classes (enseignants-élèves) en reprenant les deux sessions du Séminaire des collectivités locales du mercredi 24 août.

Pour rappel, notre premier article se concluait en indiquant que, si le climat entre les différents partenaires (Etat, régions, départements, communes, académies) s’était apaisé, les jeux de pouvoir et les rivalités transparaissaient néanmoins en filigrane. Ceci dans un contexte financier difficile et alors que les montants engagés sont considérables et néanmoins ne paraissent pas être suffisants. Dès lors, ce séminaire devait permettre d’évaluer le degré de cohérence du plan de rénovation de l’école en regard des utilisations des matériels et ressources numériques mises à disposition des enseignants par l’Etat, les communes, les départements et les régions.

Séminaire Collectivités Territoriales «Établissement du XXIème et numérique»

Comme précédemment, nous commencerons par une présentation en images des intervenants des deux sessions :

Par ailleurs, la synthèse réalisée par Sébastien et moi se trouve ici: https://docs.google.com/document/d/1_m9KtMKI31rnJm_wypOBi3a06noRxegnKuzf9gRn-AE/

Lors de la session 1, tout paraît aller dans le meilleur des mondes concernant l’équipement des établissements au niveau de la connectique en très haut débit, y compris dans les zones les moins couvertes actuellement. S’il reste encore quelques zones blanches, principalement en montagne, et des établissements peu fournis en matériel numérique pédagogique, les représentant des autorités régionales et départementales se félicitent des investissements consentis et/ou encore en cours. 

Les choses vont néanmoins se brouiller lors de la session 2 lorsque la question des outils à mettre à disposition des élèves se pose. Cet aspect avait déjà été abordé par M. Jean-Pierre Quignaux, chargé de mission numérique à l’Assemblée des Départements de France (ADF), lors de la table ronde politique lorsqu’il avait indiqué que, compte-tenu des moyens financiers en jeu, il s’interrogeait de savoir s’il était de la responsabilité des pouvoirs publics d’assurer l’équipement individuel des élèves. Il sera plus affirmatif encore lors de la deuxième session en indiquant qu’à son avis il sera impossible pour des raisons financières de généraliser les expérimentations qui, comme celle présentée par un collège pilote ariégeois lors de cette deuxième session, recourent à une tablette par élève. 

Tout ne va donc pas si bien, du moins dans les départements, Mme la Marquise !

Cela va d’autant moins bien que les enseignantes présentant l’expérience de leur collège pilote pour tout le département indiquent qu’après ces premiers mois d’expérimentation (depuis février!), les tablettes ont très peu été utilisées en classe.

A ce moment-là du Séminaire, plusieurs pièces du puzzle qui paraissaient plutôt bien s’emboîter en écoutant depuis plus d’un jour les différents intervenants présentent des malfaçons inquiétantes et plus particulièrement à ce stade au niveau des collèges. Le manque de travail concerté et de définition d’objectifs en préalables aux expérimentations apparaît à tous les niveaux du dispositif (politique départementale, services départementaux, établissements, équipes pédagogiques).

En effet, à l’échelle de la politique départementale, comment peut-on laisser partir des collèges pilotes dans des expérimentations une tablette-un élève si déjà on doute à ce point de pouvoir généraliser un tel dispositif? Comment peut-on s’engager sans au préalable définir un investissement budgétaire crédible et pérenne sur plusieurs années ? Comment peut-on, après de nombreuses études et expérimentations en matière d’implantations du numérique à l’école, imaginer généraliser ou non une démarche sur la base de deux seuls établissements-pilotes pour tout un département? Et même généraliser tout cours un dispositif plutôt que de faire des appels à projets numériques et soutenir les projets pédagogiques préalablement définis par les équipes enseignantes et évalués par des tiers (académie, services départementaux)?

A l’échelle des équipes pédagogiques, comment peut-on partir dans un dispositif une tablette-un élève pour une utilisation si peu signifiante pédagogiquement et pour un aussi faible usage de ces outils en classe?

A l’échelle des services départementaux, comment se fait-il aussi que, d’une part, on parte dans ce type d’expérimentation alors que les ressources humaines pour les accompagner suffisent à peine pour deux collèges pilotes et qu’elles n’augmenteront pas significativement, voire pas du tout, lors de la généralisation et que, d’autre part, on laisse partir une expérimentation-pilote avec si peu d’usages pour ne pas dire de projet pédagogique?

Après des discussions postérieures à cette session avec des participants, un manque de concertation apparaît également puisqu’il n’y a pas de coordination départementale inter-services ou de budget commun entre le service en charge de l’équipement en «tuyaux» (haut débit) et le service en charge des équipements en matériel pédagogique numérique (tablettes, ressources). Compte-tenu d’une situation budgétaire critique, une telle approche paraît tout simplement suicidaire.

A ce stade, la volonté compréhensible de décentralisation se heurte, à l’échelle d’une grande partie des départements, à des tailles critiques trop faibles pour disposer de capacités financières, d’un portefeuille de compétences techno-éducatives ainsi que de ressources humaines adéquates en suffisance et pour les utiliser de manière efficiente.

La situation paraît moins critique au niveau des régions. Il s’agit pour elles de digérer leur nouvelle composition. Une fois, leur «fusion» digérée, elles auront plus de chance de disposer de la taille critique suffisante tant financièrement qu’en compétences et en personnels techniques et éducatifs.

A tous les niveaux, il conviendra encore de s’engager également et enfin dans des démarches bottom-up en généralisant des démarches d’appel à projet auprès des équipes pédagogiques plutôt que de généraliser des diffusions standardisées tant d’outils que de ressources numériques pédagogiques. Sur ce dernier point, il s’agira aussi de réaliser une décentralisation co-construite. Ce sera même la véritable décentralisation et rénovation pédagogique de l’Education nationale en France.

 

Classé sous :Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

#Ludovia13 : le numérique du politique (ministère) à l’enseignant-e dans sa classe (1)

30 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Cette année à Ludovia, la synthèse de la table ronde politique du premier soir et celle concernant le mercredi le séminaire des collectivités locales ont été confiées à la Belgique avec Sebastien Reinders, et à la Suisse avec moi. Avec l’idée pour Aurélie Julien, co-organisatrice avec Eric Fourcaud de la manifestation, d’apporter un éclairage extérieur à ces thématiques évoquées chaque année à Ludovia. Allons-y pour un point de vue depuis la Suisse.

Préalablement, je noterai concernant cet exercice qu’il était nécessaire de dérouler le fil de ces thématiques depuis la table ronde politique du premier soir jusqu’au terme de la deuxième session du Séminaire des collectivités locales du lendemain après-midi. En effet, la mise en cohérence des différentes strates (Etat central, régions, départements, communes, établissements scolaires) jusqu’au réalisations effectives en classes (enseignants-élèves) n’est possible qu’à cette condition pour passer derrière le miroir des discours parfois convenus et policés. Seul le temps et les discussions hors champs permettent de faire apparaître certaines distorsions, tensions ou contradictions à l’observateur extérieur au système scolaire français.

Je vous propose de traiter de ces questions en deux parties. Ce premier billet traite essentiellement de la table ronde politique d’ouverture.

Table ronde d’ouverture : Présence, attention, engagement avec le numérique en classe ; les politiques publiques, la réponse des industriels, des chercheurs et des enseignants sont-elles à la hauteur de cette proposition ?

Commençons par une présentation en image des intervenants :

La synthèse réalisée par Sébastien et moi se trouve ici : https://docs.google.com/document/d/15TsCo7pNLuSo9nWpClzDzHQ-cpk1Z263upGfoV7jWp4/

Hormis le fait que la thématique de la table ronde, basée sur le thème de cette 13e édition ne sera abordé que marginalement et par une seule intervenante, l’exercice consiste pour les auditeurs à écouter une suite de discours individuels sans qu’il y ait de véritables échanges. Malgré le fait que plusieurs intervenants aient mis en avant le terme de co-construction, chaque intervenant vend sa région, son département, son état central ou l’approche de son académie. C’est convenu et humain dans la mesure où chacun et chacune devra présenter un bilan à ses électeurs ou à ses patrons pour être reconduit-e à la prochaine échéance électorale ou au prochain changement de ministre.

Si chacun tend à tirer la couverture à soi, les tensions entre les différents niveaux (Etat, régions, département) paraissent à première vue avoir diminué. Une nouvelle répartition des rôles a été instituée et mise en place depuis environ un an et demi. Cette nouvelle clé de répartition a causé quelques surprises que nous avons évoqué dans notre synthèse à propos de la maintenance prise désormais en charge par les régions dans les lycées.

Peut-on cependant si facilement distinguer équipements numériques (à charge des collectivités territoriales) et matériel pédagogique (Etat central) ? Au niveau des propos tenus lors de la table ronde, il est intéressant de noter les mots-clés des uns et des autres qui transgressent la règle établie pour répondre par la négative à cette question.

Ainsi au niveau des collectivités locales, nous avons pu noter les termes de politiques éducatives, culture numérique ou massification des usages. Le lendemain, dans le cadre du séminaire des collectivités locales, M. Kamel Chibli – Vice-Président de la région Languedoc Roussillon Midi-Pyrénées et Vice-Président à l’Association des Régions de France (ARF) – a insisté de la part de la région pour que l’action pédagogique au sein des écoles soit amplifiée. Pour sa part, M. Jean-Pierre Quignaux, chargé de mission numérique à l’Assemblée des Départements de France (ADF) souligne la volonté des départements d’établir une liaison entre les différents systèmes numériques aux bassins de vie en coordination avec leurs actions sociales en vue d’établir une continuité pédagogique. Cependant, ces volontés peuvent rapidement être contrecarrées par la situation financière de ces collectivités locales, plus particulièrement à les entendre celle des départements. 

De leur côté, les représentants de l’Etat infèrent également dans la sphère des collectivités territoriales. Il en est ainsi lorsque Mme Armande le Pellec-Muller, Recteur de région académique de Montpellier et Toulouse, souhaite l’instauration d’un seul ENT par degré (primaire, collège, lycée) en France ou lorsque Mme Hélène Bernard, Rectrice de l’Académie de Toulouse, met l’accent sur les tablettes ou le mobilier scolaire. De son côté, Jean-Yves Capul, Chef du service du Développement du numérique éducatif au sein de la Direction du Numérique pour l’Éducation, ne manque pas de souligner que l’l’État intervient dans les équipements mobiles et individuels et que 25% des collèges sont déjà entrés dans ces programmes. Ce dernier élément a également été repris, ce lundi 29 août, lors de la conférence de rentrée par Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale.

Par ailleurs, tant Mme Hélène Bernard que M. Jean-Yves Capul ferment la porte aux velléités des collectivités locales d’intervenir au niveau pédagogique lorsque la première insiste sur le fait que l’État central garde la main, au moyen du projet pédagogique global contenu dans le projet de rénovation de l’école, sur la pédagogie et les matériel mis à disposition des enseignants notamment au travers de la diffusion de contenus éducatifs numériques adaptés soit nationaux (Canope, Eduscol), soit européens (Europeanna, invité d’honneur de l’édition 2016). Pour sa part, Jean-Yves Capul insiste sur l’important effort financier étatique fait en matière de formation des enseignants au numérique et au niveau des ressources mises à disposition des enseignants au travers de banques de ressources pour l’ensemble des programmes et des principales disciplines des cycles 3 et 4.

Ainsi donc, si le climat entre les différents partenaires s’est apaisé, les jeux de pouvoir et les rivalités transparaissent néanmoins en filigrane. Le point de convergence n’en demeure pas moins dans le fait que, pour chacun de ces acteurs, l’école numérique est une priorité, pour ne pas dire l’enjeu essentiel, de leurs politiques éducatives. Les montants engagés sont considérables et néanmoins ne paraissent pas suffire. C’est bien dans ce cadre-là qu’au-delà des jeux de pouvoir se situe l’enjeu d’une co-construction pour aboutir à une meilleure efficience des moyens engagés par les collectivités.

Fin de cette première partie. A suivre…

Classé sous :Ludovia, Médias et technologies, Opinions&Réflexions

#Ludovia13 : blogueurs & cie – une équipe formidable !

29 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Comme chaque année depuis 2010 et pour la cinquième fois sur place, j’ai participé la semaine dernière à Ludovia, Université d’été dédiée à l’utilisation du numérique dans l’éducation, dans la joyeux équipe dites des blogueurs.
En attendant mes retours sur cette édition, je vous propose un premier aperçu vidéo de cette édition au travers de cette équipe.

Une équipe de blogueurs toujours aussi formidable ! Et une superbe édition de Ludovia qui a réuni sur place 800 participant-e-s.

Retouvez également mes photos de cette édition : https://lyonelk.smugmug.com/Ludovia2016

Classé sous :Ludovia, Médias et technologies

Suisse : Atelier d’écriture Wikipédia « L’histoire des chemins de fer » | dodis.ch

27 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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blankLes Documents Diplomatiques suisses souhaiteraient inviter toute personne intéressée à se joindre à l’atelier d’écriture Wikipédia « L’histoire des chemins de fer » le 22 octobre aux Archives fédérales suisses (AFS). Dans le cadre de leurs activités autour de l’ouverture du tunnel de base du Gothard (Gothard 1848–2016), les DDS présenteront leur fonds relatif au sujet « La diplomatie sur les rails: le tunnel du Gothard et la politique étrangère« . L’événement se déroule en collaboration avec les AFS et CFF Historic.

Sous la direction de professionnels, les participants et participantes à l’événement pourront faire des recherches à l’aide du matériel proposé et rédiger des textes destinés à l’encyclopédie en ligne. Informations supplémentaires et inscriptions sur le site des AFS.

Source : Atelier d’écriture Wikipédia « L’histoire des chemins de fer » | dodis.ch

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire

#Ludovia13 : Une idée pour changer l’école ? Que Ludovia devienne le TED francophone de l’éducation numérique !

20 août 2016 by Lyonel Kaufmann

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Histoire de nous faire bosser pendant l’été, l’équipe de Ludovia nous a donné du grain à moudre à quelques-uns en nous demandant une idée pour changer l’école. Vaste programme ! Casse-gueule également dans la mesure où le cimetière pédagogique est rempli de propositions et d’attentes pour changer l’école.

Concernant ce thème, mes camarades Caroline, Christophe, François et Jean-Marie ont déjà fait leurs propositions que je vous invite ardemment à lire:

  • Jean-Marie Gilliot : Le cartable numérique
  • Caroline Jouneau-Sion : Une idée pour changer l’école ? Casser la baraque !!!
  • François Jourde : Ne jamais s’adresser à la classe entière : mon idée pour changer l’école
  • Christophe Batier : Utiliser des robots : mon idée pour changer l’école

Ensuite, je vous invite à lire le billet de Michel Guillou intitulé « L’école sur la voie du Brexit ». Son introduction pose clairement les difficultés rencontrées à changer l’école :

« Il y a comme quelque chose de cassé dans l’école de France. Les symptômes sont nombreux qui montrent des tensions, des frictions qui concernent tant le système éducatif lui-même que ses acteurs. Depuis la réforme du lycée, en passant par la refondation, la fabrique des nouveaux programmes, l’école numérique, les rythmes scolaires et maintenant la réforme du collège, toutes ces mutations ont montré à la fois l’incapacité du système à se réformer et la formidable résistance au changement. »

Je partage largement l’avis de Michel Guillou (28 juillet 2016) qu’en l’absence d’une véritable prise de conscience l’uberisation ou le Brexit de l’école publique guette :

« Les marchands du temple n’attendent que l’occasion d’ubériser l’école, de l’éparpiller façon puzzle pour imposer leurs propres lois, celles du marché… »

En même temps, depuis plus de 25 ans et mes débuts dans l’enseignement, je m’interroge sur la durabilité de l’école à ne pas intégrer véritablement les technologies alors que toute la société et l’économie l’ont fait . Or, cette rupture ne s’est pas encore produite…

Dans le prolongement de ces interrogations et en préparant #Ludovia13, je lis également l’éditorial de Pascale Breton  « Ne tablettons pas la technologie » », journal québécois (15 août 2016). Son propos principal : Comment faire en sorte que les élèves tirent le meilleur de la technologie en classe ? Qui doit payer pour leur fournir une tablette électronique ou un ordinateur portable ? Elle note :

Ces questions sans réponse refont malheureusement surface d’année en année à chaque rentrée scolaire. Pour cause : le ministère de l’éducation n’a toujours pas élaboré de stratégie pour intégrer la technologie à l’école du XXIe siècle. C’est pourtant incontournable.

« Le fossé est immense entre la technologie et les écoles publiques », déplore Thierry Karsenti, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur les technologies de l’information et de la communication en éducation à l’Université de Montréal.

[…]

Au lieu de bénéficier d’une démarche réfléchie et concertée, tout repose cependant sur les initiatives individuelles. C’est la volonté et l’entêtement des écoles qui font en sorte que les élèves québécois acquièrent – ou pas – une compétence pourtant indispensable dans la société d’aujourd’hui.

On assiste d’ailleurs à une « fracture pédagogique » notait le CEFRIO dans un rapport sur l’utilisation du numérique dans les écoles du Québec.

« D’un côté, des milieux savent en tirer profit pour leurs élèves, alors que de l’autre, certains en font un usage anecdotique et non significatif. »

En Suisse, lors de sa conférence de rentrée, la ministre vaudoise de l’éducation, Mme Anne-Catherine Lyon, répond le 17 août au journal 24Heures à la question Est-il normal que certains élèves disposent de matériel informatique de pointe, comme des tableaux interactifs, et d’autres pas? Qu’en est-il des négociations que vous menez avec les communes sur l’équipement scolaire? ( « Formation: L’école vaudoise, «fluide, perméable et apaisée» – 24heures.ch ») et indirectement à Mme Breton du journal La Presse :

« Nous avons une approche raisonnablement ouverte, sans succomber à toutes les modes. Les communes, qui ont la responsabilité des infrastructures, ont à cœur de faire au mieux pour leurs enfants. Il est juste que nous n’achetions pas de tablettes pour tous les élèves. Avec 90’000 écoliers, cela aurait un coût très élevé. Aujourd’hui, presque tous les bâtiments scolaires ont un accès Internet. Il n’existe pas de grande disparité, à l’exception de classes isolées. Le réseau informatique des écoles est l’un des plus importants de l’administration. Nos enseignants utilisent beaucoup les moyens informatiques durant leurs cours. »

Ces trois exemples illustrent, à mon avis, que la situation décrite par Michel Guillou n’est pas propre à la France et englobe, au minimum, le monde francophone européen et américain.

Prenons maintenant un peu de distance et reportons ces différents propos à la situation de l’école publique au 19e siècle. La situation actuelle n’est pas sans similitude avec les questions relatives à la formation des enseignants – mon coeur métier – et à celles de la généralisation des manuels scolaires en classe, la principale évolution technologique scolaire avec le tableau noir de cette époque . Je vais m’appuyer sur l’exemple du canton de Vaud (Suisse).

Avec cet exemple, je cherche notamment à mettre en évidence la nécessité de disposer d’un large espace temps pour transformer l’école et la nécessaire convergence du politique, du scientifique et du pédagogique pour y parvenir.

Dans un premier temps, il s’est agi pour le canton de Vaud de s’occuper de la formation des maîtres à l’école primaire1.

Depuis 1757, un séminaire des régents et régentes existe dans le cadre des Écoles de charité et fournit une partie des instituteurs et institutrices du Pays de Vaud, puis du canton qui voit le jour en 1803. Si la loi du 28 mai 1806 sur l’instruction publique décréta la création d’un Institut pour les régents, ce dernier ne vit cependant jamais le jour. Il faudra attendre l’adoption le 19 février 1833 d’un arrêté du Conseil d’Etat sur l’institution de l’École normale provisoire. Cette dernière ouvrit le 1er septembre 1833 et était réservée aux jeunes gens. Trois ans plus tard, par un règlement du 3 septembre 1836, fut instituée parallèlement une École normale pour les maîtresses d’école, également provisoire et inaugurée le 9 janvier 1837.

Un autre règlement du 3 septembre 1836 créa une École modèle (qui deviendra en 1839 l’École d’application), attachée à l’École normale des instituteurs et destinée à permettre aux élèves de celle-ci d’acquérir une expérience pratique de l’enseignement. Supprimée en 1846, l’École d’application sera rouverte en 1882.

Dans un deuxième temps, la question des plans d’étude et des moyens d’enseignement se pose avec acuité2.

Le premier plan d’étude du canton de Vaud parut le 19 février 1868. Il émanait du Département de l’instruction publique, créé six ans plus tôt, et d’une loi sur l’instruction primaire du 31 janvier 1865. Ses buts étaient surtout de mettre un terme au désordre qui régnait dans les écoles, où les maîtres enseignaient comme bon leur semblait avec une liberté totale de choix des manuels. Le plan d’études fixait un programme détaillé des diverses matières, le temps à consacrer à leur enseignement ainsi que les ouvrages de référence. Il introduisait aussi une nouvelle discipline : la gymnastique. Il tarda toutefois à s’appliquer car les communes qui avaient la charge de l’enseignement primaire n’étaient pas prêtes à céder leurs prérogatives. De plus, il se heurta à l’opposition des instituteurs, hostiles à toute uniformisation de l’enseignement.

En 1883, les inspecteurs scolaires, chargés de faire un inventaire des ouvrages utilisés dans les classes du canton pour l’Exposition nationale, en dénombrèrent huit cent trente. C’était incontestablement trop. En 1891, un décret du Département annonça la distribution gratuite de manuels choisis pour les premiers degrés. Le virage était pris. L’État allait s’assurer de l’application du programme en unifiant les moyens d’enseignement.

Cependant la question de l’investissement financier demeure et une des solutions intervient en élaborant des manuels non pas à l’échelle vaudoise, mais de l’ensemble des cantons romands (francophones). Le premier manuel romand est publié en 1893 pour la géographie soit, et c’est remarquable, deux ans après le décret du Département de l’Instruction publique vaudois.

Son principal auteur, William Rosier, illustre la convergence existant alors entre le politique, le scientifique et le pédagogique. Né en 1856 à Lancy (Genève) et mort en 1924, William Rosier, fils d’un horloger et d’une modiste, est d’abord instituteur, puis professeur de géographie au collège (1882) avant d’enseigner la géographie à l’Université de Genève (1902. Il est le cofondateur de la faculté des sciences économiques et sociales de Genève (1914-1915). Il est également député radical au Grand Conseil genevois (1895-1901), conseiller d’Etat (Instruction publique, 1906-1918). William Rosier préconisait un enseignement plus ouvert aux sciences expérimentales et une pédagogie basée sur l’observation. Il publia de nombreux atlas et manuels de géographie et d’histoire. (À lire : Fischer, C., Mercier, C. & Raffestin, C. (2003). Entre la politique et la science : un géographe genevois : William Rosier. In Le Globe. Revue genevoise de géographie. Année 2003, Volume 143, Numéro 1, pp. 13-25).

Comme l’indique l’article de Fischer, Mercier et Raffestin,

« Géographe, pédagogue et politicien, William Rosier illustre bien l’esprit de son époque. Ses options politiques, ses intérêts que l’on peut discerner dans ses écrits et conférences ainsi que ses choix pédagogiques nous prouvent qu’il a bien saisi l’air du temps de cette fin de XIXème siècle. »

En outre, sur le rôle du manuel dans la modélisation de l’enseignement, je vous invite à lire : Le rôle du manuel dans la leçon d’histoire à l’école primaire (1870-1969).

 

En 2016, une telle convergence n’existe plus. L’école n’est plus un enjeu politique partagé, mais un enjeu politicien clivant. Il n’existe plus guère de vision politique partagée de l’école. Au niveau pédagogique, aucun nouveau modèle n’est apparu depuis la fin du 19e siècle et le début du 20e siècle et plus particulièrement concernant les technologies à l’école. On se contente de mettre de nouvelles étiquettes sur des démarches anciennes à l’exemple de la classe inversée. Concernant les sciences de références, celles-ci n’influencent guère l’école, chacun poursuit son chemin de son côté. D’ailleurs, tout cela ramène à une interrogation à partir de laquelle, il y a une dizaine d’années, nous avons travaillé avec de futurs enseignant-e-s des écoles à la HEP Vaud avec mon collègue José Ticon : « Réformer l’école : une mission impossible ? ».

Dans le domaine de l’école numérique, je ne connais qu’un seul exemple francophone qui réunit régulièrement l’ensemble de ces acteurs et ceci pour la douzième année consécutive: Ludovia. Certes, les échanges entre ces différents acteurs ne sont pas toujours faciles et j’ai parfois l’impression, au fil des éditions, que chacun a la tentation de rester dans sa zone de confort. À nous de faire en sorte que le dialogue continue ou reprenne, que les débats aient lieu et que le changement de l’école opère.

Mais il n’est pas suffisant que Ludovia n’ait lieu qu’une fois par année en Ariège ! Démuliplions Ludovia, soit une manifestation réunissant l’ensemble des acteurs de l’école (enseignants et futurs enseignants de tous les degrés, chercheurs, acteurs institutionnels, laboratoires universitaires, éditeurs, entreprises numériques, geeks) pour discuter, présenter ses réalisations et réfléchir ensemble à l’école d’aujourd’hui et de demain. Elargissons Ludovia non seulement à la France, mais également à l’Afrique, la Belgique, au Québec et à la Suisse pour que Ludovia devienne le TED francophone de l’éducation numérique.

Lors de notre soirée avec les étoiles de lundi prochain, j’aurai l’occasion d’expliquer en quoi ma décision de ne pas solliciter de nouveau mandat politique dans ma commune est en lien avec la participation en 2015 de la HEP Vaud comme invité d’honneur à Ludovia et ma proposition de ce jour.

En attendant Ludovia, je retourne maintenant à la plage et à la torpeur de l’été. A lundi pour de nouvelles et passionnantes aventures !

  1. Référence : http://www.davel.vd.ch/qfpdavel/0/D1853.pdf↩
  2. Référence : https://fr.wikipedia.org/wiki/Canton\_de\_Vaud#.C3.89ducation↩

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