En 1938, Ranuccio Bianchi Bandinelli, jeune professeur d’archéologie et d’art antique germanophone, est sollicité par le gouvernement pour accompagner la visite d’Hitler, du 3 au 9 mai, dans les musées de Rome et de Florence.
Pendant quelques jours, il va côtoyer les deux dictateurs qui se jaugent, écouter leurs commentaires, découvrir leurs paradoxes, le côté frustre et naïf, avec en toile de fond l’art de civilisations disparues qui éclaire cette rencontre.
Moment charnière pour Bandinelli qui, d’observateur critique mais un peu désinvolte du fascisme, deviendra par la suite communiste ; moment charnière pour l’Europe car Hitler cherche à faire de Mussolini un allié, et y réussira.