Adaptons enfin notre enseignement aux pratiques sociales des adolescents.
Les arguments avancés à l’encontre des médias sociaux sont grosso modo les mêmes que ceux qui ont été employés lors de l’introduction d’internet, du courrier électronique, des blogs… J’ai l’impression au sein des entreprises et maintenant dans le cadre universitaire, à chaque évolution de me battre comme Don Quichotte devant ses moulins ! C’est fatiguant à force 🙁 Bon, une bonne fois pour toute rappelez vous ce que vous disiez à chacune de ces étapes ! Les dangers annoncées ! L’importance de ces “évolutions”… Vous les avez pourtant acceptées une à une.
Oui, le web 2.0, les outils sociaux, les médias sociaux peuvent stimuler la collaboration et la productivité ! Les risques ? Donner plus d’autonomie et de responsabilité aux étudiants ! Dramatique, non ? Mais cela pose le tracas de la relation enseignant-étudiant ! Sommes nous le clan majestueux des enseignants à opposer les misérables étudiants
Archives pour juin 2009
Les femmes au foyer. Sur ce mot d’ordre de la droite catholique, tous les partis ou presque ont récl
Les femmes au foyer. Sur ce mot d’ordre de la droite catholique, tous les partis ou presque ont réclamé ou soutenu, dans les années 1930, des mesures visant à restreindre l’accès des femmes à la fonction publique
Il ne faut pas licencier en priorité les femmes: c’est Doris Leuthard qui l’a dit récemment dans une interview au Mati n. Constatant que les travailleuses, plus présentes dans les emplois temporaires, à temps partiel et/ou précaires, sont particulièrement menacées, la conseillère fédérale a engagé les employeurs à ne pas se dire qu’«une jeune femme va peut-être vouloir fonder une famille». Les internautes qui ont réagi sur le site du quotidien ne sont pas tous d’accord. Mais la plupart s’en prennent à d’autres points soulevés par la ministre, et ils sont rares à rebondir sur une prise de position qui semble aller de soi.
Cela n’a pas toujours été le cas. La Grande Dépression des années 1930 avait été l’occasion d’une attaque en règle contre les femmes, accusées de causer le chômage en chassant les hommes du monde du travail et poussées à leur tour vers la sortie. Un déchaînement vite oublié, qui n’a pas épargné la Suisse et auquel l’historienne Céline Schoeni a consacré sa thèse. Retour sur un épisode peu glorieux de la marche vers l’égalité.
Lire la suite: LeTemps.ch | Les femmes fonctionnaires, boucs émissaires de la Grande Dépression
Photo: Le service des abonnements de Ringier en 1930. (RDB)
Les femmes fonctionnaires, boucs émissaires de la Grande Dépression | Le Temps
Les femmes au foyer. Sur ce mot d’ordre de la droite catholique, tous les partis ou presque ont réclamé ou soutenu, dans les années 1930, des mesures visant à restreindre l’accès des femmes à la fonction publique
Il ne faut pas licencier en priorité les femmes: c’est Doris Leuthard qui l’a dit récemment dans une interview au Matin. Constatant que les travailleuses, plus présentes dans les emplois temporaires, à temps partiel et/ou précaires, sont particulièrement menacées, la conseillère fédérale a engagé les employeurs à ne pas se dire qu’«une jeune femme va peut-être vouloir fonder une famille». Les internautes qui ont réagi sur le site du quotidien ne sont pas tous d’accord. Mais la plupart s’en prennent à d’autres points soulevés par la ministre, et ils sont rares à rebondir sur une prise de position qui semble aller de soi.
Cela n’a pas toujours été le cas. La Grande Dépression des années 1930 avait été l’occasion d’une attaque en règle contre les femmes, accusées de causer le chômage en chassant les hommes du monde du travail et poussées à leur tour vers la sortie. Un déchaînement vite oublié, qui n’a pas épargné la Suisse et auquel l’historienne Céline Schoeni a consacré sa thèse. Retour sur un épisode peu glorieux de la marche vers l’égalité.
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Quote by Peuple et violence dans l’histoire de la revolution française – Révolution Française
Si l’histoire de la Révolution française ne se limite pas, fort heureusement, à l’analyse de la violence qui s’y est déployée, cette violence semble encore la frapper aujourd’hui d’un discrédit qui conduit à plusieurs impasses historiographiques. La première consiste à éviter soigneusement d’en parler pour ne pas réveiller des démons et ainsi faire comme si les droits de l’homme et du citoyen n’avaient pas eu besoin de la violence populaire pour être ratifiés par le roi, dès octobre 1789. La violence de la période révolutionnaire est traitée comme un épiphénomène, ou comme un secteur d’histoire qu’il faudrait traiter à part. La seconde consiste à en parler d’une manière quasi expressionniste à l’aide d’un vocabulaire choisi dans le registre thermidorien : « spectre », « violence débridée », « surenchère », « gouffre », « anarchie », et de refuser d’en analyser les enjeux théoriques pour en faire une pure pragmatique du fait révolutionnaire. La Révolution française devient alors un ring où tous les coups semblent possibles, permis ou acceptés en l’absence d’arbitre, puisque l’État, qui dans ce récit se doit de réprimer, est décrit comme « faible ».
Enfin, la troisième impasse consiste à continuer d’en parler sur un mode généalogique et à faire de la Révolution française la « matrice des totalitarismes ». Cette historiographie a imposé un dégoût pour la Révolution française arc-bouté à un dégoût pour les crimes politiques du XXe siècle en superposant l’expérience du XVIIIe siècle et celle du XXe siècle. Elle n’est ainsi qu’une manière de produire un discrédit sur la Révolution française dans son ensemble, sur la révolution comme phénomène politique et social, à maintenir un voile d’ignorance sur la Révolution comme processus d’émancipation. […] elle a pris quelques rides car la Révolution française comme événement et comme objet a résisté à ce pouvoir absorbant. L’histoire de la Révolution française ne peut se dissoudre dans cette question finalement fausse des matrices du totalitarisme. Elle reste cependant disponible, ne serait-ce que pour affirmer que tout travail qui s’intéresserait à la violence politique révolutionnaire et populaire, non pour la vilipender mais pour l’analyser et la comprendre, reconduirait une justification des pires violences politiques, celles qui ont endeuillé le XXe siècle. De là à considérer que faire l’histoire de ces violences populaires est un appel au meurtre est un pas qui a été récemment franchi. De fait, la fabrique de l’interdit pèse sur l’objet même des violences populaires si l’historien vise moins à les juger qu’à comprendre leur engendrement, s’il souhaite écouter les arguments des acteurs et restituer la part d’incertitude qui a été la leur. Faire cette histoire c’est donc encore lever un tabou.
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Comment utiliser Twitter en classe [VIDEO]
Le Dr. Rankin, professeur d’Histoire à l’UT de Dallas, cherchait le moyen de faire participer plus d’étudiant-e-s à ses cours et à les engager dans plus de discussions en classe et hors la classe. Voici le compte-rendu en vidéo de son expérimentation de Twitter dans son cours d’histoire.
Personnellement, je retiens la diversité des moyens à disposition des étudiant-e-s pour rédiger leur «tweet»: leur ordinateur, leur téléphone portable (sms) et même la bonne vieille feuille de papier. De plus, il ne faut pas oublier le cadre d’enseignement proposé ici. En effet, le professeur Rankin dispense son cours à un grand groupe en auditoire (cours frontal dialogué) et l’on sait que plus le groupe est grand plus l’échange et la discussion sont difficiles. Comme elle le dit elle-même:
«Most educators would agree that large classes set in the auditorium-style classrooms limit teaching options to lecture, lecture, and more lecture. And most educators would also agree that this is not the most effective way to teach. I wanted to find a way to incorporate more student-centered learning techniques and involve the students more fully into the material.»
Source: Some general comments on the “Twitter Experiment” by Monica Rankin (UT Dallas)
La technologie ici s’intègre donc dans un enseignement de type traditionnel (frontal) pour le renforcer en y insérant d’autres dimensions pédagogiques. Il n’y a pas concurrence de modèles pédagogiques, mais confluence.
J’apprécie enfin que le professeur Rankin présente et analyse très simplement son utilisation de Twitter.
Sources:
Harald Welzer, sociologue : «Les intellectuels français m’influencent peu» | Mediapart
Le sentiment européen existe-t-il?
Dans le cadre d’une étude, le centre de recherche que je dirige a invité des professeurs d’histoire de différents pays européens à parler les uns des autres. Ils disaient tous au départ: «L’Europe c’est important, nous devons apprendre à nous connaître», ce genre de choses que l’on dit tout le temps. Mais en creusant, on s’est aperçu que les imaginaires ne communiquaient pas entre eux. L’idée européenne n’est qu’une abstraction. C’est une énorme bureaucratie à laquelle il est difficile de s’identifier. Nos différences culturelles restent intactes
Harald Welzer, sociologue : «Grand-père n'était pas nazi (2002)» | Mediapart
En Allemagne, votre livre Grand-père n’était pas nazi (2002, voir sous l’onglet Prolonger) a eu un retentissement considérable. Certains ont dit qu’il marquait le point final de la réflexion sur le nazisme…
(Il rit) Un point final? C’est un début, au contraire! Pour un livre de sociologie, ce livre a eu un retentissement formidable. Il a été réédité plusieurs fois, a suscité des films, des documentaires, des projets dans les écoles. Grâce à ce livre, les Allemands ont commencé à s’interroger sur leur propre grand-père. En général, les petits-enfants allemands racontent toujours des histoires positives sur leur grand-père. Ils essaient de lui construire un passé de résistant, même si ce n’était pas le cas. Mais comme le dit l’historien américain Raul Hilberg, l’Holocauste en Allemagne est une histoire de famille. C’est comme ça. Chaque famille a été en quelque sorte contaminée, en bien ou en mal. Imaginez: vous avez 14 ou 18 ans, vous avez ce grand-père, votre grand-père chéri. A l’école vous avez appris que l’Allemagne a fait des choses terribles, qu’il ne faut plus jamais que cela arrive. Eh bien, l’histoire, c’est tout ça à la fois. Ce que les enfants apprennent à l’école et ce gentil papy avec lequel vous fêtez Noël tous les ans. Je voulais juste faire comprendre ça.
Harald Welzer, sociologue : «Les intellectuels français m’influencent peu» | Mediapart
FreeCol : Colonization le retour | Le réseau Ludus
Freecol est un jeu de stratégie au tour par tour basé sur le Jeu Colonization, développé par Sid Meyer dans les années 90. Freecol est un clone libre (et donc gratuit)!
L’objectif du jeu est simple : à l’aide de quelques colons, construire une nouvelle nation sur un nouveau continent. En gros, c’est la colonisation du continent américain qui sert de support au jeu. Vous commencez le jeu en choisissant une nation (anglais, français, espagnol, hollandais).
Le blog du réseau Ludus ne se contente pas de vous renvoyer vers le site du logiciel, mais renvoie à un site de l’Université du Wisconsin qui propose quelques scénarios dédiés à l’enseignement et à l’espace d’échange sur l’utilisation pédagogique des jeux de Firaxis Games, la société éditrice de Colonization.
» FreeCol : Colonization le retour – Le réseau Ludus : jouer en classe