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Histoire Lyonel Kaufmann

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Revue de presse : Philippe Norel

16 juin 2014 by Lyonel Kaufmann

C’est avec consternation et une profonde tristesse que tous les amis de Philippe Norel ont appris son décès brutal, intervenu dans la nuit du samedi 7 au dimanche 8 juin, à l’âge de 60 ans. Philippe Norel était économiste à l’université de Poitiers, où il était membre du Centre de Recherche sur l’Intégration Économique et Financière (CRIEF), et professeur à Sciences Po-Paris. Son enseignement portait notamment sur l’économie du développement, l’économie monétaire internationale, l’histoire économique globale, l’histoire et la théorie de la mondialisation, et l’histoire de la pensée économique. Avec Laurent Testot et Vincent Capdepuy, Philippe Norel a animé le blog histoire globale.com, qui a vu le jour à son initiative.

Cet article d’histoire globale lui rend hommage et présente ses travaux : Philippe Norel

Classé sous :Nouvelles de l'histoire Balisé avec :Histoire, HistoireGlobale, Historiographie, RevuePresse, WorldHistory

Dans la pose des soldats du D-Day | Libération

12 juin 2014 by Lyonel Kaufmann

La photographe Adeline Keil a suivi des jeunes Normands qui endossent chaque mois l’uniforme américain. Débarquement à Utah Beach.

Sur une photo, les trois jeunes soldats américains posent sans tension, mais avec sérieux et peut-être un peu de fierté. Sur une autre, un soldat est assis sur une marche, à la fois confiant et vaguement distrait. Le sol pavé et la voûte arrondie indiquent qu’on est dans la cave d’une ferme. Les autres images – installation d’une tente ou d’un téléphone de campagne, arrivée d’une patrouille dans un village… – sont celles d’une campagne militaire, ça pourrait être les archives du Débarquement.

En fait, ces photos de soldats portant l’uniforme de la 29e division d’infanterie américaine, la «Blue and Gray», ont été prises il y a quelques mois par Adeline Keil. Et ces jeunes gens ne sont pas des Américains mais des Normands qui vivent dans la région où les Alliés ont débarqué le 6 juin 1944.

La suite : Dans la pose des soldats du D-Day – Libération.

A propos de ces photos et de cet article, on lira avec bénéfice l’analyse d’Adrien Genoudet :

Une fois encore, par coutume, on peut s’interroger sur ce qui émane d’un tel article quant à cette culture visuelle de l’histoire. Il me semble, à grands traits, que beaucoup d’éléments se logent dans le creux d’un tel article : des images troublantes, de la Mémoire, de l’historique, de la commémoration, de la photographie, de la reconstitution, d’une nouvelle génération. Et surtout, dans le fond, une interrogation, certes légère de la part de la journaliste, mais pourtant si juste : d’où vient cette étrangeté, lorsque l’on regarde ces images ? Ce sont des images qui nous disent quelque chose, de la même manière que lorsque l’on se dit que quelqu’un nous dit quelque chose. « Cette personne me dit quelque chose », disons-nous lorsque nous mettons en gage un sentiment qui est de l’ordre de la reconnaissance. Mais parfois nous nous trompons, et cette personne n’était pas la bonne ; et pourtant, sur l’instant, au moment de la reconnaissance, cette personne nous disait quelque chose. Dès lors, en un sens, se joue ici quelque chose de l’ordre du discours, du discursif. Une image, comme une personne, qui me dit quelque chose – et qui produit une forme d’étrangeté – est une image dans laquelle j’ai déjà projeté un ensemble de considérations discursives. Comme pour une personne. Qu’elle soit la bonne ou non.

Source : Habiter l’image pour éprouver l’Histoire | Fovéa.

Classé sous :Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions

Revue de Presse : 14-18 : intellectuels et troupiers

11 juin 2014 by Lyonel Kaufmann

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Résumé du compte-rendu (à lire !) :

«L’idée d’une union construite dans les tranchées, dans le partage d’une souffrance commune, a été diffusée dans l’entre-deux-guerres, rappelle Nicolas Mariot, historien au CNRS. Selon lui, ce mythe est l’effet d’un double écran : la nostalgie, fondée sur l’impossibilité, pour les anciens combattants, de transmettre leur expérience à ceux de l’arrière ; l’effacement du souvenir des distinctions sociales vécues au front, par une commémoration hiérarchisant le mérite des morts par rapport aux survivants.

Ce mythe de la guerre comme creuset patriotique, Nicolas Mariot le revisite à partir d’une enquête analysant le discours des intellectuels sur les autres classes sociales qu’ils eurent à côtoyer dans les tranchées. Ce faisant, il s’oppose à l’idée d’une osmose – même momentanée – des classes sociales. Ainsi prolonge-t-il la démarche engagée par les historiens du CRID 14-18 visant à discuter les concepts proposés par Stéphane Audoin-Rouzeau, Annette Becker et les chercheurs de l’Historial de la Grande Guerre de Péronne, pour lesquels les combattants ont partagé une « culture de guerre » fondée, entre autres, sur la haine de l’ennemi, le sacrifice, la banalisation de la mort et un consentement durable à la guerre. Critiquant l’usage courant des récits provenant des élites, Mariot vient discuter sources et concepts sur ce terrain.»

Mon commentaire: Un travail bienvenu dans le contexte actuel des commémorations lénifiantes de 14-18.

Lire le compte-rendu : La Vie des idées http://ift.tt/1piDMI3

Référence de l’ouvrage : Nicolas Mariot. Tous unis dans la tranchée ? 1914-1918, les intellectuels rencontrent le peuple, Paris, Seuil, coll. « L’Univers historique », 2013, 496 p., 24 €.

Classé sous :Histoire savante, Nouvelles de l'histoire, Publications Balisé avec :14-18, Historiographie

D-Day : les commémorations, les médias sociaux et l'enseignement de l'histoire

6 juin 2014 by Lyonel Kaufmann

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En 2014, les commémorations historiques sont sur les médias sociaux ou ne le sont pas et elles se succèdent à un rythme soutenu. Depuis 2013, les commémorations de la Première Guerre mondiales ont été lancée (Kaufmann, L. (2013). 14-18, le centenaire en phase d’approche serrée . Le Café pédagogique, No 143, mai) et ce mois de juin déboulent le 70e anniversaire des commémorations du Débarquement anglo-américain en Normandie. Je vous propose un panorama suggestif des commémorations proposées sur les réseaux sociaux ainsi qu’une mise en perspective.

L’opération «Overlord» est un puits sans fond notamment pour les cinéphiles comme pour les ludophiles. La débauche des techniques et des moyens employés (6000 navires, les barges de débarquement, plus de 10’000 avions, les tanks, les canons) et le côté dramatique d’un débarquement de quelques 160’000 hommes (fantassins et parachutistes essentiellement) l’explique probablement.

En outre, très rapidement, les Anglos-américains médiatisent ce débarquement. En effet, en 1945 déjà, paraît un documentaire intitulé « The True Glory » (1945). Il s’agit d’une co-production de l’Office américain de l’information de guerre (US Office of War Information) et du ministère britannique de l’Information (British Ministry of Information). Cette réalisation a alors pour but de mettre en évidence la victoire acquise par les troupes anglo-américaines sur le front de l’Ouest et leur rôle dans la chute du Troisième Reich. Il s’agit à ce moment-là de contrebalancer le rôle joué par les troupes soviétiques dans cette chute. La Guerre froide pointe déjà le bout de son nez. ((Kaufmann, L. (2011). L’enquête historique à l’âge d’Apocalypse. Le Café pédagogique, No 127, novembre))

D-Day et cinéma
Du côté de l’Huffington Post, celui-ci nous propose de revivre le 6 juin 1944 étape par étape au moyen du cinéma.. Depuis 1947, une trentaine de films ont retracé, réécrit ou réinterprété la préparation, le déroulement et les conséquences de cette journée du 6 juin 1944. Evidemment c’est le point de vue anglo-saxons qui est développé :

Débarquement de Normandie : le cinéma vous fait revivre le 6 juin 1944 étape par étape | http://www.huffingtonpost.fr/2014/06/05/debarquement-normandie-cinema-revivre-6-juin-1944_n_5443293.html

On pourra également se référer à mon billet suivant : Film & Histoire : Le débarquement de Normandie https://lyonelkaufmann.ch/histoire/2010/07/27/film-histoire-le-debarquement-de-normandie/

D-Day : les jeux de société refont l’opération Overlord

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Les éditeurs ont inventé de nombreux jeux qui ont pour thème le Débarquement du 6 juin 1944.

Le Débarquement est une source inépuisable pour les créateurs de jeux. Le temps d’une partie vous serez dans la peau d’un GI ou d’un tankiste allemand… On peut trouver sur le marché deux types de modèle ludique: les jeux de stratégie à thème historique et les jeux de simulation historique. Les premiers ont des règles simples et sont conçus pour le grand public. Les seconds sont plus pointus et s’adressent essentiellement aux férus d’histoire. À l’occasion du 70e anniversaire du Jour J, Le Figaro vous présente une sélection de six jeux.
D-Day : les jeux de société refont l’opération Overlord | http://www.lefigaro.fr/culture/2014/06/06/03004-20140606ARTFIG00020-d-day-les-jeux-de-societe-refont-l-operation-overlord.php

Le Débarquement anglo-saxon en Normandie sur Twitter ou Facebook

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Après le poilu Léon Vivien et sa page Facebook nous retraçant le déclenchement de la Première Guerre mondiale, c’est le tour de Louis Castel (https://twitter.com/louiscastel44 et https://www.facebook.com/louiscastel44), un soldat virtuel qui raconte sur les réseaux sociaux le Débarquement de Normandie.

Depuis le 19 décembre 2013, Louis Castel, personnage de fiction, créé à partir des témoignages issus des fonds du Mémorial de Caen, fait revivre jour après jour jour l’approche du débarquement.  Après des mois de préparation, le 6 juin Louis Castel débarque à Omaha Beach. Une aventure à suivre sur Facebook (24 000 amis) et Twitter (5 446 abonnés).

70 ans après, les musées et médias racontent le Jour J et la libération en version numérique
http://www.club-innovation-culture.fr/70-ans-apres-les-musees-et-medias-racontent-le-jour-j-et-la-liberation-en-version-numerique/

Cette utilisation des médias sociaux par les musées sont à mettre en perspective, notamment avec l’affiche suivante présentant l’exposition « On a tous 70 ans » du Mémorial de Caen :
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A la suite d’Adrien Genoudet sur Culture visuelle (« On a tous 70 ans » (!) | Fovéa : http://culturevisuelle.org/fovea/archives/723), je partage l’avis que cette personnalisation de la guerre au travers de récits virtuels est une «idée est tout aussi étrange que celle de parrainer un enfant juif disparu à l’école primaire», entreprise que nous avions dénoncée en son temps (Chaque écolier devra connaître une victime de la Shoah (France)
https://lyonelkaufmann.ch/histoire/2008/02/14/chaque-colier-devra-connatre-une-victime-de-la-shoah-france/). A. Genoudet poursuit en soulignant qu’

«En regardant cette affiche qui n’est que l’énième reflet d’une politique mémorielle nationale qui tourne à vide, je commence à me demander ce qu’ils attendent de ces nouvelles générations ? Au regard de cette affiche et de ce joli programme de commémoration il semble que nos générations n’aient le seul choix du spectateur, de celui qui regarde le passé les bras croisés, qui contemple un passé héroïque de milliers de soldats. Nous devons, en somme, envier une position confortable de jeunes dans une société apaisée et pacifique tout en revêtant une posture révérencieuse.»

et que ces affiches seraient symptomatiques

«d’une nouvelle trouille de l’histoire et d’un manque profond de confiance dans les nouvelles générations. Ces adolescents qui regardent le hors champ de l’affiche regardent un avenir à travers une vitre recouverte d’images du passé. Quand permettrons-nous aux nouvelles générations de s’approprier l’avenir en lui laissant toute la force de l’âge ?»

Le D-Day et le tourisme de la mémoire

Depuis quarante ans, le Débarquement anglo-américain en Normandie a pris un grand virage commémoratif et un tourisme de la mémoire s’est développé. Par ailleurs, à ce sujet comme pour d’autres commémorations, on assiste à une saturation commémorative et on ne cesse de nous rabâcher avec la question du devoir de mémoire qu’impliquerait ce type d’événement.

Dans le journal Le Monde, l’historien Claude Quétel
((La bataille de Normandie en neuf points |
http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/2014/06/04/la-bataille-de-normandie-en-neuf-points_4432006_1819218.html)) nous rappelle que Le tourisme dit de mémoire a pris une importance considérable en Normandie. Des sites comme la pointe du Hoc et ses trous de bombes ou le cimetière américain de Colleville-sur-Mer et ses 10 000 tombes devant Omaha Beach accueillent plus d’un million et demi de visiteurs par an. ce grand virage commémoratif fut pris par François Mitterrand à l’occasion du quarantième anniversaire. Depuis commémoration et tourisme de la mémoire n’ont cessé de se développer à propos du D-Day.

Pour sa part, Patrick Peccatte ((La commémoration du D-Day et le “devoir de mémoire” rabâché | Déjà vu
http://culturevisuelle.org/dejavu/1656)) s’intéresse à cette saturation commémorative et à ce rabâchage du devoir de mémoire que ce type d’événement génère. Pour Pécatte,

« Galvaudé, réduit à une vague injonction morale, le devoir de mémoire est devenu sous la plume de journalistes peu inspirés un successeur à la mode des “archaïques” souvenir et hommage. Plus généralement d’ailleurs, les formules composées à partir du mot mémoire [devoir de, travail de, transmission de, etc.] sont répétées comme des matras dans les médias. Rabâchée, l’expression devoir de mémoire est considérée sans doute comme étant “dans l’air du temps”, mais sa signification semble parfois mal maîtrisée.»

Peccatte poursuit en nous rappelant ce qu’est le devoir de mémoire, terme si galvaudé,

« Apparu au début des années 1990, le devoir de mémoire désigne une obligation morale à entretenir la mémoire de populations souffrantes, le souvenir de victimes lors de guerres ou d’actes violents passés et la nécessité de préserver la spécificité de ce souvenir (destruction des juifs et des tziganes lors de la Seconde guerre mondiale, déportés, victimes civiles, minorités persécutées, traite négrière et esclavage, colonisation, etc.). Le devoir de mémoire accompagne aussi la reconnaissance de responsabilités de la part d’États, de nations ou de régimes politiques – cf. en France les lois sur la mémoire des Juifs (2000), des Arméniens (2001), des descendants d’esclaves (2001), des harkis et des rapatriés (2005). »

Puis il pose une question fondamentale à propos du D-Day : ce devoir de mémoire s’applique-t-il au souvenir du débarquement et de la bataille de Normandie ?

Il se réfère ensuite au travaux de Sébastien Ledoux qui a fait l’objet d’une de nos chroniques pour le Café pédagogique et d’un interview avec cet auteur (Kaufmann, L. (2013). Histoire du devoir de mémoire et enseignement de l’histoire, une interview de Sébastien Ledoux. Le Café pédagogique, No 142, avril)

Au final, pour Pécatte et pour la France, les commémorations du D-Day contribuent, à partir des années 1990,

«à forger un récit national du débarquement, de plus en plus éloigné de l’interprétation strictement militaire (l’ouverture d’un nouveau front à l’ouest) et politique (ne pas laisser les Soviétiques gagner seuls la guerre sur le continent) qui prévalait auparavant. […] Dans le contexte de la commémoration en question, ce concept imprécis et discutable ne semble pas réellement pertinent.»

Et pendant ce temps-là à l’Est…
Après avoir parcouru ces quelques ressources dénichées sur les médias sociaux en lien avec le Débarquement anglo-américain en Normandie et ses commémorations du 70e anniversaire, replaçons-le par rapport au conflit lui-même et mettons-le en parallèle avec l’effort soviétique et plus particulièrement la bataille de Stalingrad (« D-Day » : sans le sacrifice des soldats soviétiques, pas de victoire : http://rue89.nouvelobs.com/2014/06/06/d-day-sans-sacrifice-soldats-sovietiques-victoire-252742) :

« le sacrifice des soldats soviétiques, pas de victoire finale. Sans Stalingrad, le débarquement anglo-américain aurait été impossible. Pourquoi, alors, ne l’enseigne-t-on pas ainsi aux petits Français ?
Parce que l’Histoire est fabriquée par les contingences du moment. Parce qu’il était impossible, pendant la guerre froide, de reconnaître que la France devait sa liberté à l’URSS, analysait sur France Inter, ce matin, l’historien Denis Peschanski (http://www.franceinter.fr/emission-linvite-de-7h50-denis-peschanski-0), président du conseil scientifique du Mémorial de Caen. Et de rappeler aussi comment l’appréciation, par les Français, du rôle de l’URSS dans la seconde guerre mondiale avait varié après-guerre, en fonction des vicissitudes politiques.»

Dans le journal Le Monde, Claude Quétel, historien, directeur de recherche au CNRS et auteur du «Dictionnaire du Débarquement (2011) et du Débarquement pour les Nuls (2014), met également en évidence que l’armée allemande est déjà à bout de souffle quand commence le Débarquement :

«En fait, le IIIe Reich a pratiquement perdu toute chance de victoire en échouant devant Moscou, à l’hiver 1941. A cette date, sur le papier, les Allemands ont perdu la guerre. Ils n’ont pas le souffle pour durer. Ils pensaient participer à une course de vitesse pour conquérir l’Europe. En fait, le 100 mètres s’est transformé en un marathon.
Les Français et surtout les Normands ne parlent que de la bataille de Normandie. C’est normal, sans doute. Mais, c’est oublier l’opération Bagration sur le front de l’Est. Il ne faut jamais perdre de vue que les Allemands ont dû se battre sur deux fronts, à l’ouest et à l’est, deux marathons en fait ! Le 22 juin 1944, un peu plus de quinze jours après le Débarquement en Normandie – et trois ans jour pour jour après l’invasion de l’Union soviétique par les armées nazies -, Staline attaque, de son côté, les troupes hitlériennes. Objectif : maintenir un maximum de divisions allemandes à l’Est afin de faciliter la progression des Alliés à l’Ouest. Staline met le paquet. Pour cette opération, pas moins de 166 divisions, 1 300 000 hommes, 5 000 avions, 2 700 chars… sont mobilisés. Le front principal n’est pas celui qu’on croit en Normandie : il est à l’Est. Cette offensive soviétique, la plus grande depuis le début de la guerre, a été souvent occultée dans le monde occidental pour cause de guerre froide et de réécriture de l’Histoire.»

La bataille de Normandie en neuf points |
http://abonnes.lemonde.fr/archives/article/2014/06/04/la-bataille-de-normandie-en-neuf-points_4432006_1819218.html

Au terme de ce parcours, il m’apparaît fondamental pour un enseignement en classe d’histoire de replacer le Débarquement anglo-saxon en Normandie dans le contexte global du conflit et plus particulièrement en lien avec le front de l’Est. Il s’agit aussi de le mettre en perspective avec la suite, soit la Guerre froide, de telle sorte à comprendre et suivre le fil du récit déployé dès 1945 par les Anglos-saxons depuis le Débarquement, en passant par la bataille des Ardennes, jusqu’à la libération des camps de concentration.

Classé sous :Didactique, Médias et technologies, Nouvelles de l'histoire, Opinions&Réflexions, Outils enseignement, sur le web

Revue de presse : TF1 dépolitise la résistance et réécrit l’histoire de mon père | Rue89

3 juin 2014 by Lyonel Kaufmann

Réaction à la diffusion par TF1 de la série Résistance :
«Pourquoi jouer ainsi avec la réalité historique ? Pourquoi rendre Français des résistants étrangers ? Et quand le « procès » des militants de l’OS (procès dit « de La Maison de la Chimie » en avril 1942) est porté à l’écran, quel dommage de ne pas dire que trois autres condamnés sont étrangers : deux Italiens et… un Allemand.
Ce n’est pas contre les Allemands en tant qu’Allemands que se battaient ces jeunes, mais contre les nazis, les fascistes et leurs complices français.
Encore un effort, TF1 ! Pour participer au nécessaire devoir de mémoire, encore faut-il renoncer à une représentation de l’histoire en forme d’image d’Epinal. Et montrer la résistance dans sa réalité, avec toutes ses couleurs politiques.»

TF1 dépolitise la résistance et réécrit l’histoire de mon père | Rue89

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Europeana, la bibliothèque numérique européenne s’enrichit d’1 million de nouvelles images libres de droit

28 mai 2014 by Lyonel Kaufmann

En avril 2014, la Bibliothèque européenne Europeana a ajouté plus d’1 million de nouveaux éléments à sa collection en ligne. La majorité de ces nouvelles collections est en open content et réutilisable librement.

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« La ronde de nuit » de Rembrandt Collection Rijksmuseum

Les bases de données Europeana se composent aujourd’hui de plus de 33 millions d’articles (textes, images, sons, vidéos). Provenant de bibliothèques, d’archives, de musées et d’institution audiovisuelles de tout le continent, de nouveaux contenus viennent chaque mois enrichir sa collection.

Europeana Labs rassemble les données réutilisables, c’est à dire qui bénéficient d’une licence ouverte, et propose un accès direct aux fichiers de ces médias. Le blog Europeana Labs vient d’annoncer que plus d’un million de nouveaux éléments ont été ajoutés à la plateforme en avril dernier, la majorité de ces nouvelles collections étant libres de droits et réutilisables.

Parmi les exemples récents de jeux de données réutilisables

  • ensemble des ressources du Rijksmuseum – plus de 110 000 peintures, dessins, statues et autres œuvres d’art;
  • événements historiques dans les peintures du musée d’Amsterdam – 212 peintures dépeignant des événements historiques notables.

Source  : Europeana, la bibliothèque numérique européenne s’enrichit d’1 million de nouvelles images libres de droit.

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Compte-rendu « Fondements et pratiques de l'enseignement de l'histoire à l'école » | The History Education Network

27 mai 2014 by Lyonel Kaufmann

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Le très intéressant site canadien « Histoire et éducation en réseau » nous propose ce compte-rendu de l’ouvrage de Robert Martineau (voir référence en fin d’article), ouvrage d’abord destiné aux enseignants québécois en formation et plus largement à tout futur enseignant d’histoire au secondaire. 

Dans sa note critique, le compte-rendu relève que

«Ce manuel parvient à faire un tour d’horizon des divers courants dans les curriculums (actuels et passés) ainsi que dans les pratiques de l’enseignement de l’histoire. Il propose des clarifications essentielles et des pistes d’application généralement opérationnelle. Par exemple, la démarche de planification proposée est pertinente, signifiante et très claire.»

Si la démarche adoptée par Martineau est

«à certains égards une posture plutôt (socio) constructiviste, l’ensemble de la démarche et l’accent mis sur l’importance de la conceptualisation par schéma et le traitement de l’information laisse une grande place au cognitivisme.»

A noter que cet ouvrage est un des ouvrages de référence de nos enseignements de la didactique de l’histoire à la HEP Vaud.

Le compte-rendu :« Fondements et pratiques de l’enseignement de l’histoire à l’école » | The History Education Network.

La référence à l’ouvrage : Martineau, R.(2010). Fondements et pratiques de l’enseignement de l’histoire à l’école : traité de didactique. Montréal, Québec : PUQ,  324 p. ISBN : 978-2-7605-2503-0.

Classé sous :Didactique, Opinions&Réflexions, Outils enseignement

Représenter la Première Guerre mondiale dans les jeux vidéo : entre absence et uchronie

20 mai 2014 by Lyonel Kaufmann

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See on Scoop.it – Enseigner avec le numérique au 21e siècle
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La représentation d’un conflit ou d’une guerre, qu’elle soit tacite – Mario participe au conflit entre le Royaume Champignon et l’armée de Bowser – ou explicite comme dans

Lyonel Kaufmann‘s insight:

Je note : Le véritable enjeu de cette étude est donc de comprendre ce manque de représentation de la Première Guerre mondiale face à la surreprésentation d’autres conflits.

See on centenaire.org

Classé sous :Nouvelles de l'histoire

14-18 : La Grande Guerre des Canadiens

2 mai 2014 by Lyonel Kaufmann

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Découvrez la série radio et le site web sur la guerre de 1914-1918 vécue par les Canadiens français. Regardez les photos et écoutez les récits inédits fournis par les familles et des collectionneurs qui ont répondu à un appel au public d’ICI Radio-Canada. L’histoire officielle côtoie les histoires personnelles d’hommes et de femmes qui ont sacrifié leur jeunesse par idéal ou par obligation.

Les 5 épisodes de la série

Épisode 1 . Le baptême du feu

Le 4 août 1914, le Canada entre en guerre aux côtés des Britanniques contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie. Partout au pays, des hommes et des femmes s’enrôlent, pour défendre leur patrie d’origine, par esprit d’aventure, par sens du devoir ou encore pour l’expérience, comme le révèlent les histoires de Richard Steacie, de Blanche Lavallée, d’Arthur Giguère ou d’Erol Lizotte. Le 20 octobre 1914, le 22e Bataillon, premier corps canadien-français, est créé. En avril 1915, les troupes canadiennes participent à leur première grande bataille à Ypres en Belgique : c’est leur baptême du feu.

Épisode 2 : Dans les tranchées

Les soldats canadiens campés dans les tranchées vivent avec les poux, les rats, la boue et le froid. Le 15 septembre 1916, le 22e Bataillon s’empare du village de Courcelette, et les Canadiens français sont enfin reconnus. Pendant ce temps, Blanche Lavallée, une infirmière de Montréal, travaille dans un des deux hôpitaux canadiens-français en banlieue de Paris. En 1916, elle y rencontre Henri Trudeau, un futur aviateur. Cette histoire d’amour durera toute une vie.

Épisode 3 : La vie au Canada

À Montréal, environ 35 000 femmes sont employées dans des usines de guerre. D’autres sont caissières ou conduisent des tramways ou encore, comme Blanche Bessette, sont marraines de guerre. En 1918, les Canadiennes obtiennent le droit de vote au fédéral. Dès 1914, les Canadiens d’origines allemande et austro-hongroise sont envoyés dans des camps d’internement, comme celui de Spirit Lake, en Abitibi. En décembre 1917, le port d’Halifax est détruit par une explosion. En Europe, le Canada gagne la bataille de Vimy, mais au prix de 3600 pertes humaines.

Épisode 4 : La crise de la conscription

À l’été 1917, le premier ministre canadien, Robert Borden, dépose une loi sur la conscription. En automne, le Canada remporte la victoire à Passchendaele, en Belgique, mais perd près de 3000 soldats. Borden donne le droit de vote aux soldats et se fait réélire en décembre 1917. En avril 1918, des émeutes contre l’enrôlement obligatoire éclatent à Québec. Le gouvernement impose ensuite la conscription aux fils de fermiers et aux hommes mariés sans enfants. Partout au Canada, les jeunes travailleurs refusent de partir pour la guerre.

Épisode 5 : La fin de la guerre

À partir de 1918, la grippe espagnole fait 50 millions de victimes dans le monde, dont 14 000 au Québec. Des témoins racontent comment ils ont perdu des membres de leur famille en raison de cette épidémie. La 11e heure du 11e jour du 11e mois de 1918 marque la fin de la Grande Guerre. Cent ans après le début des hostilités, la cicatrice est toujours profonde, mais les descendants de soldats canadiens-français se souviennent néanmoins fièrement de leur aïeul.

Source : ici.radio-canada.ca

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Jacques Le Goff et le Moyen Âge renvoyés dans les ténèbres par Games of Thrones ? | Chronique no 152

30 avril 2014 by Lyonel Kaufmann

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Certes, vu l’âge du bonhomme (90 ans), plus le temps avançait et plus l’inéluctable devait arriver, mais bon ce n’est pas un très chouette poisson d’avril que de lire dans son fil d’actualité que l’historien Jacques Le Goff est décédé le mardi 1er avril 2014. En lisant les hommages, l’éclaireur du Moyen Âge est le qualificatif qui, à mon avis, résumait le mieux le travail et la trajectoire de Jacques Le Goff. Quelques jours plus tard, Jacques Attali et Games of Thrones renvoyaient tant le Moyen Âge que Jacques le Goff dans les ténèbres… 

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De tous les hommages nécrologiques parus sur la toîle à propos de Jacques Le Goff, j’aime cet intertitre de l’article nécrologique du Nouvel Observateur : l’éclaireur du Moyen-Âge. Quel bel hommage à cet historien qui décrit le Moyen-Âge comme une période « lumineuse » et « pleine de rires », loin des stéréotypes qui courent sur cette période. Eclaireur du Moyen-Âge, il l’aura été lors de mon parcours universitaire et plus particulièrement avec son ouvrage sur La Civilisation de l’Occident médiéval (Arthaud, 1964) ou, plus tard, sa manière de découper le temps (Jacques Le Goff et « l’histoire en tranches »). Son nom est associé également à ma découverte universitaire de l’Ecole des Annales et de la Nouvelle histoire. Découvertes lumineuses et fécondes… Merci à lui d’avoir été un éclaireur dans ma formation d’historien.

A Jacques Attali, je conseillerais, pour sortir de ses stéréotypes concernant cette période historique, de lire le recueil de textes intitulé Un Autre Moyen-Âge (1999). Cela devrait lui éviter de sombrer dans les poncifs de sa récente chronique intitulée «Game of Thrones», le Moyen-Âge qui vient (http://www.slate.fr/story/85815/games-of-thrones-moyen-age-attali).

En effet, dans cette dernière, il y fait l’éloge de la série de médiéval-fantastique (http://fr.wikipedia.org/wiki/Médiéval-fantastique)  Games of Thrones qui débute sa quatrième saison et conclut

«son scénario renvoie très précisément à ce que notre planète va bientôt vivre: une sorte de nouveau Moyen-Âge, plein de violences, de désordres, de catastrophes naturelles, de seigneurs de la guerre, de querelles de pouvoir aux rebondissements très rapides. Games of Thrones décrit le monde qui s’annonce après la fin de l’Empire américain, un nouveau Moyen-Âge flamboyant où aucun pouvoir n’est stable, où tout devient possible.»

Pour Jacques Attali nous serions ainsi au bord de  « L’âge sombre »… Ces mille ans débutant avec la chute de l’Empire romain d’Occident et le début de la Renaissance – une période qui aurait été engloutie dans le sang, les conflits, les dévastations et l’ignorance. Il rejoint ainsi et notamment Edward Gibbon avec son Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire romain (1776-1778) … et le Tea Party dans sa vision des Etats-Unis d’Amérique (Les Etats-Unis se trouvent dans la situation de l’Empire romain avant sa chute, selon le Tea Party : http://www.slate.fr/economie/76118/tea-party-chute-empire-americain). Comme l’indique l’article de Wikipedia consacré à la fin de l’Empire romain d’Occident (http://fr.wikipedia.org/wiki/Déclin_de_l’Empire_romain_d’Occident), ces théories indiquent plus nos préoccupations du moment qu’une forme de réalité historique :

«Les théories reflètent parfois les ères dans lesquelles elles sont développées. Les critiques de Gibbon sur la Chrétienté reflètent les valeurs du Siècle desLumières; ses idées sur le déclin dans la vigueur martiale auraient pu être interprétées par certains comme un avertissement au grandissant Empire britannique. Au xixe siècle les théoriciens socialistes et anti-socialistes tendaient à blâmer la décadence et d’autres problèmes politiques. Plus récemment, l’intérêt environnemental est devenu populaire, avec la déforestation, l’érosion et la paléoclimatologie (changement de climat au iiie siècle avec des sécheresses prolongées) proposés comme des facteurs majeurs, ainsi que les épidémies tels des cas anciens de peste bubonique, résultant en un décroissement déstabilisant de la population, et la malaria est aussi citée. Ramsay MacMullen suggéra en 1980 que cela était dû à la corruption politique.»

Récemment, en mars 2014, la presse se faisait l’écho d’une étude menée par une équipe multidisciplinaire, financée par la Nasa, et annonçant la fin proche de notre civilisation (http://espace-temps.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/03/17/civilisation-la-fin-est-proche-selon-une-etude-525623.html). Un essai récent de Bryan Ward Perkins réactualise la vision de Gibbon (La Chute de Rome. Fin d’une civilisation. Un compte-rendu : http://www.lexpress.fr/culture/livre/la-decadence-de-l-empire-romain-toute-ressemblance_1493334.html#GXtskctfGrP0zd7S.99). Et, comme de bien entendu, après la Chute, ne peut toujours que venir la barbarie…

Comme l’indique un article du Daily Telegraph, repris par Courrier international (réservé aux abonnés : http://www.courrierinternational.com/article/2014/03/04/l-empire-romain-plus-sanguinaire-que-les-barbares) :

«Tout cela relève de la pseudo-histoire victorienne dans ce qu’elle a de plus péremptoire – une vision du passé tragiquement simpliste et véhémente, à peu près aussi exacte au regard de l’histoire que l’interprétation de Robin des Bois par Errol Flynn. Si elle pouvait convenir à un abrégé d’histoire à l’usage de la jeunesse en 1850, nous savons aujourd’hui qu’elle est fausse sur bien des points essentiels.»

Pour en revenir à Games of Thrones, Jacques Attali n’est pas le seul à être tomber sous le charme de cette série et du flot d’articles et de commentaires que celle-ci suscite. L’introduction du numéro spécial que lui consacre Le Courrier international synthétise cette situation (http://www.courrierinternational.com/magazine/2014/1221-game-of-thrones-comment-la-serie-a-conquis-le-monde) :

«Depuis que la chaîne américaine HBO l’a adaptée pour le petit écran, l’œuvre de George R. R. Martin est devenue un phénomène culturel mondial, en termes d’audience, d’analyses, de téléchargements illégaux et autres détournements. La série (en français Le Trône de fer) sert de métaphore pour commenter ici la donne politique, là le jeu diplomatique. Le magazine Esquireobserve la présidence de Barack Obama à l’aune des intrigues de Westeros (voir photo en couverture), les politiques du monde entier en parlent, les fans se déchaînent, un village britannique demande à être rebaptisé… du nom de la capitale des sept royaumes, Kings Landing, et les linguistes s’y mettent aussi.»

Les commentateurs peuvent ainsi y voir une transposition des Rois maudits de Maurice Druon (http://ift.tt/1qt5K1w), une évocation de la révolution française (http://www.lexpress.fr/culture/cinema/games-of-throne-saison-3_1256911.html) ou un manuel de politique étrangère (http://www.courrierinternational.com/article/2014/03/27/un-vrai-manuel-de-politique-etrangere). Une vraie auberge espagnole qui n’apporte en fait rien à notre compréhension du Moyen Âge, mais en dit beaucoup sur notre époque (violence, sexe, retour des oligarchies, remise en cause de l’égalité des sexes). Pour le Moyen-Âge Jacques Le Goff restera bel et bien notre meilleur éclaireur (http://videotheque.cnrs.fr/doc=931 et http://youtu.be/1pvoFwdv2nM).

Ce texte est ma chronique du mois d’avril pour le mensuel du Café pédagogique : Kaufmann, L. (2014). Jacques Le Goff et le Moyen Âge renvoyés dans les ténèbres par Games of Thrones ? Le Café pédagogique, No 152, avril.

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