« Je ne comprends pas que nous n’ayons pas été unanimes à nous lever d’un seul bond pour protester violemment contre vos paroles. Non, il n’y a pas de droit des nations dites supérieures contre les nations inférieures. N’essayons pas de revêtir la violence du nom hypocrite de civilisation. Ce n’est pas le droit, c’en est la négation. »
Blog
Ségolène Royal, Discours de Dakar en réponse à celui prononcé en 2007 dans cette même ville par Nicolas Sarkozy. Propos cités in Nicolas Sarkozy ou le mépris du monde | Mediapart
« Qu’il y ait eu, à cette époque, des hommes et des femmes sincères, cela est sûr. Mais on n’a rien dit quand on n’a dit que cela. Le problème est que la colonisation fut un système. Ce système doit être condamné pour ce qu’il fut : une entreprise systématique d’assujettissement et de spoliation. Les colonisés n’avaient pas le choix. Le travail forcé et le code de l’indigénat étaient la règle. Et le mépris. Et le racisme. Et la violence d’un système qui fit les uns ployés sous le joug des autres. »
Quand Internet croit faire de la politique – Framablog
18 juin 1940 – le général de Gaulle envoit un message sur Twitter et crée une cause sur Facebook.
19 juin 1940 – déjà plus de 30 millions d’internautes ont rejoint les rangs des “Français Libres” sur les réseaux sociaux. Les SMS et mails de soutien affluent. Des milliers de blogs fleurissent. Sur les forums, Gaullistes, FFI, FTP et Miliciens pétainistes s’écharpent..
18 juin 2009 – In Frankreich wird nur noch Deutsch gesprochen…
Wired Campus: Professor Encourages Students to Pass Notes During Class — via Twitter – Chronicle.com Leçon 2: de la manière dont les élèves/étudiant-e-s utilisent un outil dans le cadre de leurs apprentissage.
Once students warmed to the idea that their professors actually wanted them to chat during class, students begin floating ideas or posting links to related materials, the professor says. In some cases, a shy student would type an observation or question on Twitter, and others in the class would respond with notes encouraging the student to raise the topic out loud. Other times, one of the professors would see a link posted by a student and stop class to discuss it.
Wired Campus: Professor Encourages Students to Pass Notes During Class — via Twitter – Chronicle.com Leçon 1: où l’on apprend qu’il faut d’abord persévérer pour que les élèves/apprenants se saisissent et utilisent un outil…
Back then, most of his students were unfamiliar with Twitter, the microblogging service that limits messages to 140 characters. And for the first few weeks of course, students were reluctant to tweet, says Mr. Complese. “It took a few weeks for this to click,” he said. “Before it started to work, there was just nothing on the back channel.
Wired Campus: Professor Encourages Students to Pass Notes During Class — via Twitter – Chronicle.com Une expérience à suivre… et à retenir pour les cours ex-cathedra.
Cole W. Camplese, director of education-technology services at Pennsylvania State University at University Park, prefers to teach in classrooms with two screens — one to project his slides, and another to project a Twitter stream of notes from students. He knows he is inviting distraction — after all, he’s essentially asking students to pass notes during class. But he argues that the additional layer of communication will make for richer class discussions.
TV5 revient via ce reportage sur le génocide perpétré il y a quinze ans au Rwanda. Déjà quinze ans…
Carrefour éducation
À chaque semaine, des enseignants engagés et des conseillers pédagogiques motivés nous contactent pour nous parler de leurs bons coups technologique. Ils sont de plus en plus nombreux à le faire et nous les encourageons à continuer. Par contre, ce que nous ne publions pas toujours sur Infobourg, ce sont ces discussions « de corridor » que nous avons avec des enseignants, des conseillers pédagogiques, des directeurs d’école et même des élèves… ces discussions qui reflètent une réalité moins reluisante, où l’intégration se fait plus (très) difficilement, où il est compliqué de mettre en place des projets (qu’ils soient TIC ou non). Alors que certains milieux sont très dynamiques, d’autres semblent en voient de sombrer dans l’immobilisme le plus totale (du moins, nous n’entendons jamais parler d’eux ou les commentaires que nous en avons ne sont pas positifs). Il est ardu de comprendre l’inaction, à l’instant même où l’École québécoise se demande pourquoi ses élèves l’abandonnent.
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Ce qui apparaît comme de plus en plus évident, c’est que la structure et l’organisation scolaire se retrouvent complètement dépassées par ce « nouveau modernisme technologique ».
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Comme le mentionnait Mario Asselin, en réponse à Gilles Jobin :
« En gros, l’école en tant qu’institution, n’a pas tendance à vraiment voir les avantages d’être en avant du changement. Elle a la fâcheuse habitude d’être en réaction; elle préfère SUBIR le changement, s’adapter, au mieux. À part quelques originaux qui «dérangent» plus souvent qu’autrement, l’école est remplie de gens conformistes qui valorisent avant tout le contrôle et l’ordre. ».
Astérion Les génocides et l’état de guerre
La définition du mot « génocide » est, depuis son invention, un problème de vocabulaire qui recouvre un problème historique, de sorte que l’on ne sait plus trop, du mot ou de la chose, ce qu’il convient d’élucider : l’application du mot à des événements non comparables, le sens du terme « génocide », à l’étymologie hybride et à la date de naissance très située, l’usage du mot lui-même de préférence à d’autres expressions à disposition, l’ambiguïté entre inscription juridique et inscription historique du terme, ou encore sa compréhension exclusivement historique, appliquée à un, deux, trois ou quatre époques dramatiques du xxe siècle. Je ne chercherai pas à m’introduire dans le débat sur la définition du terme, j’essaierai de lui trouver une place dans la philosophie politique, place qui ne peut être qu’heuristique et provisoire. À cet effet je confronterai la notion de génocide à celle qui constitue une nébuleuse non élucidée autour du terme, c’est-à-dire à la notion de guerre.
Katyn : requiem pour un massacre
On comprend, […], l’utilité de Katyn pour les enseignants d’histoire qui ont en charge des élèves de Troisième, Première et Terminale générale. Le film constitue une introduction stimulante aux parties du programmes consacrées à l’étude des grandes phases de la Seconde Guerre Mondiale et à l’encadrement totalitaire des sociétés européennes (propagande, purges, massacres). Il ne faudrait pas cependant borner son intérêt à cette simple exploitation pédagogique. Katyn doit être aussi considéré en lui-même comme d’un document historique de première importance pour qui souhaite comprendre l’odyssée polonaise de la seconde moitié du XXe siècle